Être occupé n’est pas une performance : 5 KPIs que tout gestionnaire doit se poser
Tu cours. Tout le temps. Tu fais des meetings, tu réponds aux urgences, tu traites des courriels jusqu’à pas d’heure. Tu gères tout. Absolument tout. Parfois, tu te demandes même si ton équipe est compétente. Pourquoi faut-il toujours tout expliquer ? Pourquoi ne prennent-ils pas plus d’initiatives ? Et pourtant, malgré tout ça… Tu te couches le soir avec cette impression désagréable : « J’ai rien avancé de mes projets. » Ton patron t’a peut-être déjà dit que tu devrais t’améliorer. Que tu es toujours à la course. Et comme tu gères tout, forcément… il y a des trucs qui t’échappent. C’est normal, non ? Tu fais de ton mieux. T’as jamais autant travaillé. Et tu veux t’améliorer, oui — mais comment ? Tu peux pas en faire plus. Tu le sais : à ce rythme-là, c’est le burnout assuré. Et soyons honnêtes : Ton boss ne sait pas non plus comment t’aider. Le vrai bug, il est ailleurs. Et là, tu vas peut-être être surpris : 👉 C’est qu’on ne t’a jamais vraiment expliqué ce que sont les responsabilités d’un gestionnaire. Tu as appris sur le tas. Et les gestionnaires que tu as eus avant toi aussi. Alors, forcément, aujourd’hui… tu pédales. Fort. Sans trop savoir où tu vas. C’est pour ça qu’on dit que les gestionnaires ne sont pas des leaders, mais juste des “pousseux de paperasse”. Et c’est faux. Si tu es là, c’est que quelqu’un a vu en toi un potentiel de leader. Sinon, on ne t’aurait jamais confié ce rôle. Alors pourquoi tu te sens à la course, isolé, et incapable de t’en sortir ? Pourquoi as-tu l’impression que la seule issue, c’est soit t’en foutre… soit exploser ? Il existe une troisième voie. Et elle commence ici : 👉 En regardant en face tes VRAIES responsabilités. 👉 Et en mesurant si tu passes du temps sur ce qui compte vraiment. Parce que la vérité, c’est que : La majorité des gestionnaires sont dans le brouillard. Ils confondent être occupés avec être utiles. Ils prennent en charge ce que l’équipe pourrait piloter. Et ils compensent leur manque de structure par du stress… et du temps supplémentaire. Alors écoute bien : Si tu ne sais pas ce que tu devrais faire en priorité dans ta semaine, Si tu n’as pas le temps de parler à ton équipe autrement qu’en meeting de statut, Si tu n’as jamais pris une heure pour réfléchir à comment améliorer structurellement la performance de ton équipe… ➡️ Ce n’est pas toi le problème. ➡️ C’est juste qu’on ne t’a jamais montré ce que veut dire gérer. 🎯 Ce que je te propose aujourd’hui, c’est de mettre des mots clairs sur tes responsabilités. Et surtout, de te donner des KPIs concrets pour évaluer ta performance — à toi, comme gestionnaire. Pas celle de ton équipe. La tienne. KPI 1 — As-tu rencontré chaque membre de ton équipe ce mois-ci ? C’est le b.a.-ba du rôle de gestionnaire : 👉 être en relation avec ton équipe. On parle sans arrêt de pénurie de main-d’œuvre. On ne trouve personne. Mais si tu veux que ça fonctionne, tu dois développer de l’intérieur. Et comment tu veux faire ça… si tu ne priorises même pas l’engagement et le développement de ton monde ? Prendre le temps de développer ton équipe, ce n’est pas : Répondre à leurs courriels. Ou faire un point de statut collectif. C’est une vraie rencontre. Individuelle. Humaine. Stratégique. Et pourtant… Combien de gestionnaires ne trouvent jamais le temps pour ça ? Combien ne s’assoient pas avec leur monde pendant des mois, voire des années ? (Hint : c’est souvent les RH qui finissent par t’obliger à faire “la rencontre annuelle”.) ➡️ Si tu ne rencontres pas ton équipe au moins une fois toutes les 4 à 6 semaines, tu passes à côté de la base de ton rôle. Ce n’est pas un “plus”. Ce n’est pas “quand tu auras le temps”. C’est TA JOB. Pourquoi c’est essentiel ? Parce que c’est là que tu : Cultives l’engagement, Crées un climat de sécurité, Fais émerger des idées et des signaux faibles que personne ne nomme en réunion d’équipe. Dans ces rencontres, tu poses les vraies questions : De quoi es-tu fier ? Qu’est-ce qui te bloque ? Où voudrais-tu progresser ? Qu’est-ce que tu vois qui ne fonctionne pas dans l’équipe, mais que personne n’ose dire ? Tu veux : ✅ Des idées de projets structurants ? ✅ Comprendre ce qui ralentit ton équipe ? ✅ Éviter les non-dits, les clashs souterrains, les démissions surprises ? Tout est là. Mais pour le voir, faut s’asseoir. Écouter. Questionner. Faire confiance. Les gens ne manquent pas d’initiative, ils manquent de clarté et d’interconnection pour les prendre. Et si tu me dis : “J’ai pas le temps…” Laisse-moi être très claire : Si tu n’as pas le temps de rencontrer ton équipe, c’est que tu gères mal ton temps. Tu t’éparpilles. Tu priorises des urgences extérieures au lieu de tes vraies responsabilités. Et tu te condamnes à courir encore plus. Cette rencontre, c’est un miroir. Si tu n’arrives pas à la planifier, tu as déjà ton KPI rouge : 🚨 Tu es en train d’échouer ta fonction de gestionnaire. Bonne nouvelle : c’est corrigeable. Tu peux commencer cette semaine. Et si tu ne sais pas quoi dire dans ces rencontres, je t’ai préparé un guide. ➡️Voici l’article pour t’aider à structurer tes rencontres individuelles. KPI 2 — As-tu au moins un projet structurant en cours cette année ? Un gestionnaire, ce n’est pas juste là pour faire rouler l’opérationnel. Tu n’es pas un chef de production. Tu n’es pas un répartiteur de tâches. 👉 Un gestionnaire, c’est quelqu’un qui améliore la performance de son équipe. Pas juste en disant “on va faire mieux”, mais en mettant en place des projets concrets qui structurent, optimisent, élèvent le niveau collectif. Si tu n’as aucun projet structurant en cours cette année, ➡️ Tu n’as pas fait ton job de
Le coût caché du leadership évitant : mon histoire, ma stratégie
Managers Fantômes & Leadership Passif-Évitant : Mon histoire (et comment j’ai arrêté de tout porter) Le piège de la conscience pro : Quand ta fiabilité devient ton fardeau. Tu es fiable. Tu es engagée. Tu as une conscience professionnelle en béton armé. Quand tu dis « oui », c’est OUI. Quand une décision est prise, tu agis. Tu assures. Tu livres. Bravo. Vraiment. Mais… et si cette force devenait ton plus grand piège ? Si ta capacité à tenir bon, à compenser, à porter ce que les autres laissent tomber… te menait tout droit à l’épuisement ? À la colère ? Au sentiment d’être terriblement seule dans la tranchée pendant que d’autres prennent le café au QG ? Ça te parle ? Alors lis la suite. Parce que ce n’est pas dans ta tête. Et surtout, ce n’est pas de ta faute. Mon Histoire : 3 fois. 3 collègues. Même scénario épuisant. (Témoignage brut) Ce n’est pas arrivé qu’une fois. Non. Trois fois. Avec trois collègues différents. Des collègues. Même niveau que moi. Même rôle, sur le papier ou presque, que le département d’à côté. Le début ? Impeccable. En réunion, ils étaient là. Présents. Ils écoutaient. Hochaient la tête. Approuvaient. On prenait des décisions ensemble. On se serrait la main (métaphoriquement, ou pas). Tout semblait aligné. Clair. Net. Des débats mais tout ce qu’il y a de plus sain et en plus c’est parfait on sentait la co-création encore mieux ! Sauf que… Dès la porte de la salle de réunion franchie, POUF. Disparus. Plus de son, plus d’image. Les actions décidées ? Aux oubliettes. Le suivi ? Inexistant. La responsabilité ? Évaporée. Et moi ? Ben moi, fidèle au poste. Engagée jusqu’au bout des ongles. Avec ma conscience professionnelle et personnelle qui criait : « Il FAUT le faire ! L’équipe en a besoin, elle souffre ! ». Alors, inconsciemment au début, puis avec une lucidité douloureuse ensuite, je reprenais la charge. Je rattrapais leurs oublis. Je compensais leur inaction. Je portais leurs responsabilités désertées. J’écoutais les plaintes de leur équipe — pas la mienne, la leur ! Je leur trouvais même des excuses et je couvrais leurs arrières auprès de leur propre équipe. À chaque fois. Le même schéma destructeur. C’était moi qui assurais la continuité, pour que le projet ne coule pas. Pour que l’équipe se sente appuyée. C’était moi qui assumais les conséquences de leurs décisions fantômes. C’était moi qui absorbais tout : la charge mentale, la charge opérationnelle, la charge émotionnelle laissée béante par leur désertion. Le résultat ? Je m’épuisais. Lentement mais sûrement. J’ai beau être organisée, pleine d’énergie, à un moment donné, travailler seule, ça fait ?$%&?%& ! Je bouillais de colère. Je suffoquais de frustration. Je me sentais désespérément seule. Et pourtant, j’avais eu des discussions pour qu’ils commencent à faire leur part. Discussion 1, 2, 3, 4… toujours la même chose : « ok, ok » pendant la rencontre, puis plus rien après. Un vrai fantôme. Pire ? Je me sentais coupable. Coupable de ne pas réussir à les motiver suffisamment pour qu’ils prennent la charge qui leur incombait. Coupable de ne pas « mieux communiquer ». Coupable de voir ce que, apparemment, personne d’autre ne voyait (ou ne voulait voir). Coupable, simplement, de me sentir impliquée. Si ça résonne en toi, même un tout petit peu… tu n’es pas fou, ni folle. Et tu n’es pas seul·e. Le Portrait-Robot du « Manager de Façade » : Tu les reconnais ? 🤔 Ces managers, je les appelle les « Managers Fantômes » ou les « Directeurs de Façade ». Ils sont là… sans être là. Ils brillent en surface, mais creusent un vide immense derrière eux. Voici quelques comportements typiques pour les repérer. Attention, ça pique un peu : Le « Oui » facile en réunion… suivi du grand RIEN. 🤷♀️ Ils sont champions pour acquiescer, donner leur accord, même paraître enthousiastes. Mais une fois la réunion terminée ? Amnésie sélective. L’engagement s’est volatilisé comme par magie. Le surf de meeting en meeting, sans jamais toucher terre. 🏄♂️ Leur agenda est blindé, ils courent partout. Impressionnant, non ? Sauf que cette agitation masque souvent une absence totale d’action concrète et de suivi réel. Ils parlent, ils écoutent (parfois), mais ils ne font pas. Le charmeur irresponsable. 😎 Souvent sympathiques, voire charismatiques. Ils savent dire ce qu’il faut pour plaire, pour éviter les conflits. Mais quand il s’agit d’assumer, de rendre des comptes, de prendre une décision difficile… il n’y a plus personne. Le charme est une armure, pas un engagement. L’art de laisser les autres éponger. 🧹 C’est leur super-pouvoir caché (et toxique). Ils créent le désordre par leur inaction ou leurs décisions floues, puis comptent sur les autres (toi !) pour nettoyer, réparer, compenser. Et le pire ? Ils trouvent ça normal. Si tu coches plusieurs cases en pensant à un ou plusieurs de tes collègues (ou supérieurs)… Bingo. Tu n’imagines rien. Ce comportement existe, et il a des conséquences dévastatrices sur ceux qui bossent vraiment. L’Impact sur Toi (la Manager Lucide) : Colère, solitude, doute… Ça te parle ? 😩 Quand tu es confrontée à ces Managers Fantômes, l’impact n’est pas juste « un peu de stress en plus ». Non. C’est profond. C’est insidieux. Ça érode. Voici ce qui se passe en toi, quand tu es celle qui voit, qui porte, qui compense : L’Hyper-adaptation permanente. chameleon: Tu deviens experte pour anticiper leurs défaillances. Tu prépares le terrain pour qu’ils n’aient « plus qu’à ». Tu simplifies tout à l’extrême. Tu finis par faire leur job, en plus du tien, juste pour que ça avance. Épuisant. La colère qui monte, qui monte… et qui explose (ou implose). 😡 Au début, tu rationalises. « C’était peut-être pas clair qui fait quoi ? », « Il/Elle a oublié.e ». Puis la frustration s’accumule. Ça gronde à l’intérieur. Jusqu’au jour où ça déborde. Soit par une explosion (qui te fait passer pour « l’hystérique de service »), soit par une implosion (bonjour le cynisme, le désengagement, voire le burn-out). Le sentiment d’injustice et de solitude. 💔 Tu vois l’écart flagrant entre leur discours et leurs
Et si tu n’étais pas débordée, juste en décalage ?
⚠️ Disclaimer Cet article risque de te secouer un peu. Peut-être même que tu vas te sentir visée, ou que certaines phrases vont te déranger. Mais je te le dis avec tout mon cœur : Je t’écris ça parce que je tiens à toi. Parce que je veux que tu vives une vie équilibrée, puissante, pleine de trésors, de réussites et d’aventures. Alors s’il te plaît, lis jusqu’au bout. Et une fois que tu l’auras lu… viens me dire ce que ça a réveillé en toi. Ce t-shirt oublié qui a tout déclenché Ce matin-là, Julie a oublié le t-shirt rouge pour la sortie scolaire de son fils. Un simple t-shirt, oui. Mais dans le regard de son enfant, elle a vu la déception. Dans celui des autres parents, elle a cru percevoir le jugement. Et dans sa tête, une petite voix lui a soufflé : “T’es pas organisée. Encore un truc que t’as laissé passer… Et pourtant, j’arrête pas une minute pour tout faire.” Julie s’est sentie nulle. Submergée. Coupable. Elle pensait qu’elle gérait “à peu près”. Elle jonglait avec les rendez-vous, les e-mails, les lunchs, les devoirs. Mais ce matin-là, c’est un t-shirt qui lui a fait comprendre une chose : elle ne tenait plus le fil. Et pourtant, elle n’est pas désorganisée. Elle est compétente, attentive, impliquée. Mais elle est déphasée. Ce que Julie vivait, je l’appelle le Syndrome d’Organisation Déphasée (SOD). Un phénomène silencieux, mais ultra courant : Quand ton système d’organisation est resté bloqué à un niveau trop bas, alors que ta vie, elle, a évolué. 🧠 Nommer la vraie “maladie” : le SOD Ce que Julie vit, tu le vis peut-être toi aussi. Pas forcément à cause d’un t-shirt oublié. Mais peut-être parce que tu es arrivée en retard à une réunion importante. Parce que tu as raté l’e-mail pour confirmer le rendez-vous médical. Parce que tu n’arrives plus à suivre tous les détails, même en y mettant toute ta bonne volonté. Et pourtant, tu es intelligente. Tu travailles fort. Tu veux bien faire. Mais ton système d’organisation, lui… il est resté au niveau d’avant. Tu continues de fonctionner “à l’ancienne” : des post-its mentaux, des rappels dans ta tête, des listes un peu partout… Mais ta vie, elle, est passée en mode niveau supérieur. Plus de responsabilités. Plus d’enjeux, plus d’imprévus et plus de pression. Ce décalage, je l’appelle le Syndrome d’Organisation Déphasée — ou SOD. Le SOD, c’est ce qui se passe quand ton système d’organisation est resté bloqué à un niveau trop bas, alors que ta vie est montée d’un cran (ou deux… ou trois). C’est sournois, parce que tu ne t’en rends pas toujours compte. Tu penses juste que tu es fatiguée. Que tu n’as “pas une bonne mémoire”. Ou que tu devrais “mieux t’organiser”. Mais en vrai ? C’est juste que ton système ne te suffit plus. Et comme un vieux logiciel qui bugge sur un ordi trop puissant… Ton cerveau rame. Ta charge mentale explose. Et ta confiance s’effrite. 🚨 Les vrais symptômes que tu ressens (et qui ne mentent pas) Le Syndrome d’Organisation Déphasée (SOD) ne crie pas son nom. Il se faufile dans les petits oublis, les retards répétés, les soirées où ton cerveau ne veut pas se taire. Tu continues de fonctionner, de gérer, de t’adapter… mais au prix de ton énergie mentale. Voici les signes qui ne trompent pas : Si tu en coches plusieurs, il y a de fortes chances que ton système d’organisation ait besoin de passer au niveau supérieur. ✔️ Tu vis dans l’urgence permanente Tu gères chaque journée “au feeling”, en éteignant des feux. Tu fais ce qui est urgent… mais pas forcément ce qui est important. Et tu termines ta journée épuisée, sans avoir vraiment avancé sur ce qui compte pour toi. En fait, tu as l’impression d’avoir couru toute la journée… mais quand tu te demandes ce que tu as vraiment fait, t’arrives même pas à répondre. ✔️ Tu oublies des choses importantes (et ça te ronge après) Un rendez-vous. Un message à envoyer. Une tâche que tu t’étais promis de faire. Tu te rappelles… toujours un peu trop tard. Et ça te laisse ce goût amer d’incompétence, alors que tu fais déjà ton maximum. En fait, tu te dis même que c’est juste que t’en as trop et que c’est normal d’en laisser passer. Mais une petite voix intérieure te murmure : “Sérieux… c’est pas cool d’être aussi surchargée. J’aimerais réussir à donner un service mieux que ça.” ✔️ Tu n’as pas une vue claire de ta semaine Tu avances jour après jour, mais tu ne sens pas que tu avances tes projets. D’ailleurs, avec le temps, tu as peut-être même oublié que tu avais des rêves et des projets à toi. Si je te demande : c’est quoi tes priorités ? Tu me réponds quoi ? Ta to-do de la journée ? Et si je te demande de prendre un pas de recul : c’est quoi vraiment tes objectifs ? Prendre soin de toi ? De ta famille ? Alors comment ça se fait que t’as pas réussi à aller marcher ou aller à la salle depuis des semaines ? Résultat : tu te donnes des objectifs… mais tu ne les tiens pas. ✔️ Ta mémoire devient ton outil principal… et ton point faible Tu comptes sur elle pour tout. Et d’ailleurs, elle est excellente, ta mémoire. C’est pour ça que tu lui fais confiance. Et peut-être que tu en abuses un peu : les infos d’école, les échéances, les notes de réunion, les mots de passe, les articles que tu veux lire, les livres que tu veux acheter, les dossiers à avancer… Mais elle sature. Et chaque oubli te coûte cher : en temps, en confiance, en stress. ✔️ Tu ressens un stress quasi constant En fait, tu sens que t’es toujours à la course. Dans tout ce que tu fais. Pas des pics de stress passagers — non. Un fond de tension permanent.
Du rêve à la réussite c’est possible avec le bon système
Il y a des vérités qui frappent plus fort que mille conseils. Un rêve sans deadline, ça vaut rien. C’est direct, sans détour. Mais profondément juste. Beaucoup de gens rêvent. Peu passent à l’action. Et encore moins arrivent jusqu’au bout. Pourquoi ? Parce qu’entre le rêve et la réussite, il y a tout un chemin. Et ce chemin s’apprend. Il se structure. Il s’organise. 1. Le rêve, c’est une vision Tout commence avec une vision. C’est l’étincelle, cette image mentale d’un futur qui nous inspire. On le sent, on le veut, mais ce n’est encore qu’un nuage. Un rêve, sans action, n’est qu’un mirage. 2. Le rêve + une deadline = un objectif Lorsque tu poses une échéance, tu transformes l’intangible en concret. Un objectif, c’est un rêve qui a accepté de descendre sur Terre. C’est ton engagement face au temps. C’est dire : « Je vais y arriver, et voici quand. » La clé c’est le temps 😉 ! 3. Le rêve + une deadline + un plan = une mission Un objectif sans plan, c’est un château de cartes. Le plan, c’est ta carte routière. Il structure ton action, anticipe les obstacles, et t’oriente jour après jour. À ce stade, tu ne rêves plus seulement. Tu as une mission. Tu avances. 4. Le rêve + une deadline + un plan + la discipline = la réussite Mais voilà : sans discipline, tout s’effondre. La discipline, c’est cette force tranquille qui te fait avancer quand la motivation te lâche. C’est le pouvoir du temps, qui vient avec la répétition. C’est la constance dans l’effort, le courage dans les détails, la fidélité à tes engagements. C’est ce qui transforme une intention noble en accomplissement réel. Et c’est là que naît la vraie réussite. Pas seulement celle qui brille sur un CV. Mais celle qui te remplit de sens, de cohérence, et de fierté. Sans effort il n’y a pas de fierté. Et avec les réussite tu bâtis ta confiance et tu peux accomplir des rêves de plus en plus grands. Pour tout ça, il faut un système – ton système d’intelligence qui t’accompagne C’est facile à dire tout ça, ça motive, mais est-ce que c’est assez pour passer réellement à l’action ? Pour y arriver, la première étape est d’avoir ce que j’appelle un système d’intelligence complet. Un cadre qui soutient ta vision, ton plan, ta discipline. Un système qui t’aide à penser, décider, agir — sans t’épuiser. Ce système repose sur quatre piliers fondamentaux : 1. La gestion des objectifs et de la vision Savoir où tu vas. Formuler des buts clairs, alignés avec ta mission de vie ou professionnelle. Être capable de hiérarchiser, de choisir, de renoncer aussi. C’est là que commence le leadership. 2. La gestion du temps Le temps est ton actif le plus précieux. Apprends à le piloter plutôt qu’à le subir. Planifie avec intention. Protège ton attention. Évite l’urgence chronique. Crée de l’espace pour ce qui compte vraiment. 3. La gestion du savoir Réduis ta charge mentale. Ne laisse pas ton cerveau porter ce qu’un système peut retenir pour toi. Organise ton savoir, tes notes, tes idées, tes apprentissages. Cela te rend plus clair, plus rapide, plus libre. 4. La gestion des projets Transforme tes idées en actions concrètes. Gère les tâches, les étapes, les livrables. Garde la vue d’ensemble tout en avançant avec rigueur. Un projet bien géré, c’est un rêve qui prend forme. Le message à retenir Un rêve sans deadline, ça vaut rien.Mais un rêve avec une deadline, un plan, de la discipline, et un système pour tenir tout ça…C’est le chemin vers la réussite. Tu ne peux pas tout faire, mais tu peux faire ce qui compte. Et tu peux le faire avec puissance, sérénité et impact — si tu t’organises intelligemment. Alors, à toi de jouer :Quel est ton rêve ? Quelle date vas-tu lui donner ? Quel système vas-tu mettre en place pour lui donner vie ? Tu as déjà en toi ce qu’il faut pour réussir. Ce qu’il te reste à construire, c’est un écosystème autour de toi qui soutient ta mission. i tu as envie d’apprendre à mettre en place ton système d’intelligence complète, inscris-toi à la liste d’attente pour la prochaine cohorte et télécharge un guide pour t’aider dès maintenant :https://defi.formationsisabelledepatie.com/atelier/organisation/agenda/
On juge sévèrement l’IA, mais c’est l’humain qui souffre
L’intelligence artificielle (IA) est désormais partout : elle influence notre manière de travailler, de communiquer et même d’exprimer nos émotions. Initialement perçue comme une promesse d’efficacité et de créativité accrue, elle suscite pourtant aujourd’hui un scepticisme croissant au sein de notre entourage. Si l’IA est un outil puissant capable d’amplifier nos capacités, elle semble aussi paradoxalement réduire la reconnaissance sociale associée à nos efforts personnels. Face à cette réalité, une question s’impose : « Est-ce que l’intelligence artificielle déshumanise notre travail et diminue-t-elle injustement la reconnaissance de nos efforts humains ? » Anecdote 1 – Le jour où ChatGPT a gâché mon cadeau parfait Récemment, une amie très chère célébrait son 40e anniversaire. Je voulais marquer l’occasion avec un geste personnel, quelque chose qui lui montrerait à quel point elle compte pour moi. J’ai pris soin de trouver une idée originale, j’ai contacté d’autres amis pour participer au cadeau, et j’ai même fait le déplacement pour aller chercher personnellement le présent. J’ai ensuite choisi une carte vide pour pouvoir écrire moi-même le message en utilisant une calligraphie travaillée avec attention. Mais voilà, l’écriture n’a jamais été mon fort en raison de ma dyslexie. J’ai donc décidé d’utiliser ChatGPT pour m’aider à formuler clairement et joliment ce que je ressentais profondément. J’ai fourni à l’IA les idées et les émotions que je voulais transmettre, et elle m’a aidée à composer un texte touchant, rimé, et élégant. Le jour venu, mon amie était visiblement très heureuse de recevoir son cadeau, et en découvrant la carte, elle s’est d’abord émerveillée de la beauté de la calligraphie. Mais dès qu’elle a commencé à lire le message, elle s’est arrêtée net en souriant, déclarant spontanément : « Ah, ça, c’est du ChatGPT ! » La phrase était dite avec légèreté, mais elle résonnait différemment en moi. À ce moment précis, j’ai eu le sentiment que tous mes efforts étaient subitement dévalorisés par le simple fait que j’avais utilisé l’intelligence artificielle pour m’aider. Comme si, dès lors qu’on reconnaît l’intervention d’une machine, tout ce qui entoure cette création devenait soudain moins précieux, moins authentique. J’ai ressenti une certaine tristesse, car ce texte représentait pourtant exactement ce que je voulais lui dire—mes idées, mes émotions—simplement mieux exprimées. Authenticité assistée par IA : pourquoi tant de scepticisme ? Cette expérience m’a poussée à m’interroger profondément sur notre rapport à l’authenticité et à la valeur des efforts humains à l’heure de l’intelligence artificielle. Pourquoi un texte sincère, réfléchi et travaillé deviendrait-il soudainement « sans valeur » simplement parce qu’une intelligence artificielle a contribué à le façonner ? Il existe une idée répandue selon laquelle l’authenticité ne pourrait exister qu’en l’absence totale de technologie ou d’assistance extérieure. Pourtant, lorsqu’une œuvre d’art est créée à l’aide d’outils sophistiqués, nous ne remettons généralement pas en question l’authenticité ou l’effort de l’artiste. Alors pourquoi l’IA devrait-elle être jugée différemment ? J’ai également observé une évolution notable dans les réactions des gens face à l’intelligence artificielle. Lorsque ChatGPT a été lancé initialement, l’accueil était souvent positif, curieux et ouvert. Peu de gens semblaient questionner l’authenticité des textes ou des réalisations assistées par l’IA. Cependant, au fur et à mesure que l’outil est devenu plus accessible, plus populaire, et que les possibilités de générer du contenu sans effort apparent se sont multipliées, le scepticisme a grandi. Désormais, dès que l’usage de l’IA est détecté, il semble que notre jugement devienne brusquement plus exigeant, parfois même impitoyable. Comme si le fait d’utiliser une technologie puissante annulait immédiatement l’effort humain derrière la création, oubliant ainsi qu’une bonne utilisation de l’IA demande aussi réflexion, temps et créativité humaine. Anecdote 2 : Non, l’IA ne fait pas tout à ma place Dans le cadre de mon travail, je crée régulièrement des documents qui demandent un haut niveau d’expertise et beaucoup de créativité. N’étant pas une spécialiste en marketing, rédiger certains contenus représente pour moi un défi considérable, amplifié par ma dyslexie. Afin de surmonter ces obstacles, j’ai développé un assistant intelligent spécialisé, capable de m’aider efficacement à structurer mes idées et à exprimer clairement mes messages. Ce processus n’a rien d’un simple « clic et résultat immédiat ». Bien au contraire, il implique un travail humain conséquent. Je passe des heures, voire des journées entières, à communiquer précisément mes besoins à l’assistant virtuel. Je rédige des instructions détaillées, je fournis des exemples inspirants, et je passe par de nombreux cycles de relecture et de correction. Chaque document est ainsi le fruit d’un effort créatif important, enrichi par mes propres idées et ma propre sensibilité. Pourtant, lorsque j’ai récemment partagé un document ainsi créé, la réaction de mon entourage a été surprenante et décevante. Une amie m’a simplement dit : « Ça prend vraiment beaucoup de temps à relire ton document… Toi, tu utilises l’intelligence artificielle, alors ça va vite pour toi de le créer. » Ce commentaire m’a profondément affectée. Il semblait sous-entendre que l’utilisation d’un assistant intelligent supprimait miraculeusement toute la difficulté et l’effort humain nécessaires à la réalisation du travail. Il ignorait totalement la quantité énorme d’énergie, de réflexion et de créativité personnelle que j’avais investie pour parvenir à un résultat final satisfaisant. Cette expérience a mis en lumière pour moi à quel point il est facile de sous-estimer, voire de nier complètement, l’effort humain dès que l’intelligence artificielle intervient dans la création. Pourtant, en tant que personne dyslexique, l’utilisation de l’IA n’est pas simplement une commodité : c’est un outil essentiel qui me permet d’exprimer pleinement mon potentiel créatif. Derrière l’intelligence artificielle : l’effort humain invisible Ces deux anecdotes m’ont amenée à réfléchir à l’injustice d’un biais cognitif largement répandu : dès lors que l’intelligence artificielle est détectée dans une création, l’effort humain qui l’accompagne semble automatiquement dévalorisé. C’est comme si la simple présence d’une technologie rendait invisible tout ce que l’humain a dû mobiliser comme réflexion, énergie et créativité pour l’utiliser efficacement. Pourtant, travailler avec l’intelligence artificielle n’est pas une action passive. C’est un processus complexe, collaboratif, qui implique de la pensée stratégique, de
L’IA à 120 de QI : Menace ou opportunité ?
Tu sais, l’intelligence, c’est la force la plus puissante qu’on ait dans l’univers. Elle rend l’impossible possible : bâtir des villes, guérir des maladies, résoudre des mystères… bref, c’est ce qui nous fait avancer. En septembre dernier, un modèle d’OpenAI appelé « o1 » a été testé avec un QI de 120. Ça veut dire qu’il est plus intelligent que 91 % des humains. Oui, oui, 91 % ! C’est impressionnant, mais ce qui l’est encore plus, c’est la vitesse à laquelle ces modèles évoluent. image de : https://x.com/maximlott/status/1835043371339202639?_gl=1*12jtvfi*_gcl_au*MjA5NzExMDM1Mi4xNzM0MjUxNzI1 Aujourd’hui, on est en décembre 2024, et des modèles comme Claude 3.5 Sonnet, Gemini 1.5 Pro et GPT-4o ont pris le relais. Ces IA ne se contentent pas de répéter ce qu’elles apprennent : elles réfléchissent, raisonnent et résolvent des problèmes bien mieux que beaucoup d’entre nous. L’IA est déjà plus intelligente que la majorité des humains. D’ailleurs, si tu veux suivre l’évolution des IA, je te conseille de jeter un œil à ArtificialAnalysis.ai. C’est une plateforme super intéressante qui analyse tout ça en détail. Pourquoi c’est si fou ? Parce que l’IA transforme nos idées en réalité, et elle le fait vite. Très vite. On est en train de rentrer dans une nouvelle ère où des trucs qui semblaient de la science-fiction vont devenir notre quotidien : La fusion nucléaire : On pourrait enfin avoir une énergie propre et inépuisable. Percées en physique : Remettre en question et élargir ce qu’on pensait être les lois de l’univers. Nouveaux matériaux : Dessaler l’eau ou capter le carbone efficacement, tout ça grâce à des innovations qu’on commence à peine à imaginer. Santé et longévité : Imagine pouvoir vivre en bonne santé bien plus longtemps que prévu. Exploration spatiale : Et si on construisait des vaisseaux pour aller sur d’autres planètes, voire d’autres systèmes ? Sam Altman, le patron d’OpenAI, l’a bien résumé : « Je pense que l’avenir sera si brillant que personne ne peut en rendre justice en essayant d’écrire à son sujet aujourd’hui ; une caractéristique déterminante de l’ère de l’intelligence sera une prospérité massive. » Ça fait rêver, non ? Mais… c’est vrai que ça peut aussi faire un peu peur. Que faire avec cette peur ? Tu sais, je développe des nouvelles technologies depuis 20 ans, et si je peux te dire une chose, c’est que l’incertitude a toujours fait partie de ma vie. Quand j’ai travaillé sur des piles à combustible planaires pour la 5e niche de l’hydrogène, c’était carrément de l’inconnu. On voulait développer une solution pour apporter de l’énergie hydrogène aux appareils électroniques, et je te le dis franchement : impossible de trouver des gens qui avaient déjà fait ça. Ça n’existait pas. Alors comment tu avances dans un environnement où tout est nouveau ? Eh bien, la clé, c’est de rester en mouvement. Accepter l’incertitude, te concentrer sur des méthodes de travail solides, et surtout apprendre en continu. Quand tu restes curieux et que tu progresses petit à petit, tu augmentes ta capacité à vivre avec l’inconnu. Ce n’est pas toujours facile, mais ça marche. Pour nous, qui ne sommes pas chercheurs en IA, je pense qu’il y a quatre grands axes d’action pour rester utiles et pertinents dans ce nouveau monde : Créer les données numériques : Les humains doivent fournir et préparer les données pour entraîner les modèles d’IA. Formuler les prompts : Apprendre à bien poser les questions et affiner les demandes pour obtenir les meilleurs résultats. Interpréter les résultats : L’IA donne des réponses, mais c’est à nous de les comprendre et de valider leur pertinence. Développer des applications pratiques : Utiliser les résultats de l’IA pour créer des solutions concrètes et innovantes dans différents domaines. Perdre son emploi : une vraie peur Perdre son job, c’est une peur bien réelle. Mais soyons honnêtes, ce n’est pas une peur nouvelle. Bien avant l’IA, on voyait déjà des entreprises fermer, des industries se délocaliser ou disparaître. Au Québec, par exemple, l’industrie automobile s’est presque totalement évaporée. Moi aussi, j’ai ressenti ça à ma manière. Après 20 ans à bosser dans le développement de nouvelles technologies, je me suis retrouvée dans une situation… étrange. Mon profil est tellement spécialisé, mon parcours si impressionnant, qu’on m’a dit qu’il n’y a pas si longtemps, la semaine dernière pour être honnête : « Isabelle, tu es trop talentueuse pour ce qu’on fait ici. » Alors oui, c’est flatteur. Mais ça ne paie pas les factures, tu vois ? Ce n’est pas que je ne suis plus compétente – bien au contraire. C’est juste que les postes correspondant à mon niveau d’expertise deviennent rares. Le marché est de plus en plus petit. Et là, je me suis posé une question que beaucoup se posent aujourd’hui : Est-ce que j’ai atteint la fin de cette carrière ? Ce genre de réflexion peut être inconfortable, pour ne pas dire carrément angoissant. Quand on a construit une vie confortable, l’idée de la perdre, que ce soit à cause de l’IA ou d’un autre facteur extérieur, fait peur. Mais voilà une vérité qu’on n’aime pas toujours entendre : Ce confort n’a jamais été garanti. Et l’IA ? Elle ne fait que nous le rappeler brutalement. L’anxiété, elle, adore ça. Elle se nourrit de l’incertitude et des mille scénarios possibles que notre esprit crée. Mais tu sais quoi ? Le vrai défi, ce n’est pas l’IA. Ce n’est pas la technologie. Le vrai défi, c’est de réussir à se réinventer. Alors, n’attends pas que l’IA prenne ton job pour réagir. Commence maintenant. Profite de cette période pour te poser les bonnes questions : Quelles sont mes valeurs ? Qu’est-ce qui m’anime vraiment ? Où ai-je envie de contribuer ? Parfois, on se laisse bercer par le confort et on oublie de réfléchir à ce qui compte vraiment. Une secousse comme celle-ci, même si elle fait peur, c’est aussi une opportunité de redécouvrir qui on est et ce qu’on veut. Comment on se réinvente ? Je te partage quelques idées qui m’aident à avancer : Apprends en
Transforme Ton Agenda en un Outil Puissant de Gestion du Temps et des Priorités
Quand tu ouvres ton agenda chaque matin, est-ce que tu te contentes de remplir quelques rendez-vous ? Beaucoup d’entre nous limitent l’agenda aux réunions et aux rappels professionnels, sans exploiter pleinement son potentiel. Or, se limiter aux rendez-vous est une erreur fréquente, car ton agenda peut faire bien plus que cela. En réalité, il pourrait devenir ton meilleur allié pour réduire ta charge mentale, prioriser tes tâches, et éviter d’oublier des éléments essentiels. Un agenda bien utilisé peut te permettre d’intégrer chaque aspect de ta journée, de prévoir du temps pour toi, et même de soulager ton esprit en organisant toutes les petites choses qui, autrement, encombrent ta tête. Imagine un agenda dans lequel tu peux anticiper les temps de trajet, prévoir des pauses régulières, et caler des moments de concentration. En utilisant pleinement cet outil, tu pourras mieux gérer ton énergie et alléger la sensation de surcharge qui vient souvent de la désorganisation. Cet article va te montrer comment exploiter ton agenda pour gagner en sérénité et en efficacité, en adoptant des méthodes simples mais puissantes pour une meilleure gestion de ton quotidien. 👉 Découvre comment maximiser l’impact de ton agenda et alléger ta charge mentale ! Qu’est-ce que l’utilisation “intelligente” de l’agenda ? L’utilisation intelligente de l’agenda va bien au-delà de simplement inscrire des rendez-vous ou des rappels. C’est une méthode de gestion de la journée et des priorités qui permet de se libérer de la surcharge mentale, d’éviter les oublis, et de garder un équilibre entre les différentes sphères de la vie. Au lieu de s’en tenir aux événements ponctuels, l’agenda devient un système de pilotage global : il t’aide à organiser ton énergie et non seulement ton temps, en intégrant les moments clés pour ton bien-être et ta productivité. Utiliser son agenda intelligemment, c’est avant tout adopter une approche proactive et non réactive. Cela signifie réserver du temps pour les tâches essentielles avant que les demandes externes n’envahissent ton emploi du temps. C’est, par exemple, se bloquer des plages de travail profond ou des rendez-vous avec soi-même pour des activités importantes comme la réflexion, la planification ou même les pauses. Ces moments de récupération, inscrits noir sur blanc, garantissent que tu ne t’oublies pas dans le flot des sollicitations. De plus, l’agenda peut aussi servir à découper les gros projets en étapes gérables. En assignant à chaque étape un moment précis, tu réduis l’impression d’une montagne de tâches et évites de repousser les choses. En somme, l’utilisation intelligente de l’agenda transforme cet outil en un soutien essentiel pour maintenir un rythme de vie équilibré, allégé de la charge mentale. 1. Pourquoi Limiter son Agenda aux Rendez-vous est une Erreur L’erreur la plus fréquente avec l’agenda, c’est de l’utiliser comme un simple registre de rendez-vous ou d’événements ponctuels. En faisant cela, on passe à côté de son potentiel pour gérer bien plus que des obligations extérieures. L’agenda peut devenir un véritable allié pour organiser ta vie de manière proactive, mais cela nécessite de voir plus grand que les simples cases horaires pour des réunions ou des rappels de tâches. Quand l’agenda ne contient que des rendez-vous, tu te retrouves à courir après le temps, en fonction des sollicitations extérieures, sans un moment dédié pour tes propres priorités. C’est là que commence la surcharge mentale : tout ce qui n’est pas explicitement noté dans ton emploi du temps reste en suspens dans ton esprit. Résultat : tu te retrouves à jongler avec des tâches à accomplir « quelque part » dans la journée, ajoutant de la pression et du stress inutile. Un agenda utilisé de manière optimale peut inclure : Des plages de travail concentré, réservées pour avancer sur tes projets importants sans interruption. Des temps de pause planifiés pour recharger tes batteries et éviter le surmenage. Des créneaux de transition pour gérer les trajets, le passage d’une tâche à une autre, ou même des activités pour te recentrer. Des moments pour toi, qui sont souvent les premiers oubliés dans un emploi du temps traditionnel. En passant d’une utilisation basique de ton agenda à une approche stratégique, tu réduis considérablement ta charge mentale et reprends le contrôle de ton temps. 2. Bloquer des Rendez-vous avec Toi-même : Une Priorité Sous-Estimée Une des plus grandes puissances de l’agenda, c’est sa capacité à protéger ton temps pour ce qui compte vraiment pour toi. Trop souvent, on ne réserve des créneaux que pour les réunions et obligations professionnelles. Résultat ? On passe ses journées à répondre aux demandes extérieures, en oubliant complètement ses propres priorités. Si tu souhaites mieux gérer ta charge mentale, il est essentiel de bloquer des « rendez-vous » avec toi-même dans ton agenda. Ces moments de rendez-vous personnel sont des créneaux où tu te donnes la priorité pour avancer sur des projets importants, prendre soin de toi, ou simplement faire une pause sans culpabilité. Que ce soit pour la planification de ta semaine, pour des tâches importantes mais non urgentes, ou même pour une session de réflexion personnelle, ces blocs de temps te permettent de rester connecté à tes objectifs sans te laisser happer par l’urgence. Pourquoi ces créneaux sont-ils essentiels ? Focus sur tes objectifs : En réservant des moments rien que pour toi, tu affirmes tes priorités. Ton énergie est dirigée vers ce qui compte vraiment. Régularité : Planifier ces rendez-vous hebdomadaires ou même quotidiens t’aide à garder un rythme, évitant ainsi la procrastination et la dispersion. Bien-être : Ces moments pour toi peuvent aussi être utilisés pour te ressourcer. Prendre du recul te permet d’avancer avec plus de clarté et d’efficacité. Alors, dès aujourd’hui, n’attends pas que ton agenda se remplisse uniquement de demandes extérieures. Prends l’habitude d’y bloquer des créneaux non négociables pour toi-même. 3. Optimiser Ton Agenda pour Ne Rien Oublier et Alléger Ta Charge Mentale Utiliser son agenda ne devrait pas seulement consister à noter les grandes réunions ou les événements importants. Pour qu’il soit réellement efficace, ton agenda doit aussi devenir un outil de gestion de la charge mentale, un espace où tu
Pourquoi Tu Te Sens Toujours Surchargé(e) ? Les Vraies Raisons Derrière Ta Surcharge
Est-ce que l’histoire de Marie te parle ? Marie se réveille déjà submergée. Avant même de poser un pied hors du lit, son esprit est envahi par tout ce qu’elle doit accomplir : répondre aux emails, préparer la réunion de demain, s’occuper des enfants, puis filer au bureau. Elle jette un œil à son agenda, et le sentiment de surcharge monte. La liste est interminable. Pourtant, comme chaque matin, elle se dit que cette fois-ci, elle réussira à tout gérer. Mais à peine la journée commence, que tout dérape. Les interruptions s’enchaînent : des appels imprévus, des notifications qui ne cessent de vibrer, et des urgences qui s’accumulent. Chaque minute lui échappe, et elle perd peu à peu le contrôle. À l’heure du déjeuner, elle se rend compte qu’elle n’a même pas mangé. Son esprit est saturé, mais impossible de ralentir. Elle est persuadée qu’il lui faut tout finir avant de s’accorder une pause, elle n’a pas le temps de se poser. La fatigue s’installe, mais Marie continue, en espérant trouver un moment pour souffler plus tard… si elle parvient à terminer. Le soir, elle rentre chez elle épuisée, et la journée n’est pas encore terminée : il faut encore s’occuper des enfants. Sa to-do list, au lieu de se réduire, semble plus longue que jamais. Elle n’a pas pris un seul instant pour elle, pour se ressourcer. Sa journée a été dictée par des urgences, des demandes extérieures, et elle s’effondre, à bout de nerfs. Et ce qui l’angoisse le plus ? Elle sait déjà que demain sera la même chose. Et bien, est-ce possible pour Marie de se sortir de cette spirale ? Peut-être que tu te reconnais dans l’histoire de Marie. Tu te demandes sûrement si c’est possible de sortir de ce cercle infernal, ou peut-être penses-tu, comme elle, qu’il n’y a rien à faire. Que c’est comme ça, que c’est juste « la vie » et qu’il faut s’y résigner. La vérité, c’est que non, ça ne doit pas être comme ça. Ce n’est pas normal de vivre avec une telle surcharge mentale en permanence. Et contrairement à ce que tu pourrais penser, il existe des solutions concrètes pour reprendre le contrôle de ton temps et sortir de cette spirale. Tu n’es pas condamné(e) à être esclave de ta to-do list et des urgences des autres. Marie, tout comme toi, a simplement besoin des bons systèmes pour s’organiser et arrêter de courir après chaque minute de la journée. Il ne s’agit pas de travailler plus, ni de tout accomplir en un jour, mais de travailler mieux et de définir ce qui compte vraiment. Alors, que faire ? Cela commence par changer de perspective et prendre conscience que le chaos extérieur n’a pas à gouverner tes journées. Tu peux restructurer ton emploi du temps, mettre en place des systèmes d’intelligence pour mieux gérer ton temps, tes priorités et tes projets. Et surtout, tu peux apprendre à dire non aux distractions qui te volent ton énergie. D’abord, il faut comprendre d’où vient le sentiment de surcharge. Pourquoi te sens-tu constamment en mode course, comme si tu essayais de rattraper quelque chose qui te file entre les doigts ? C’est là que réside la clé pour changer. Ce sentiment de surcharge, ce n’est pas juste une question d’avoir trop de choses à faire. C’est souvent un mélange entre un manque de clarté, une mauvaise gestion des priorités, et une charge mentale non gérée. Mais qu’est-ce que la charge mentale exactement ? C’est ce fardeau invisible que tu portes chaque jour, celui qui te pousse à toujours anticiper, à penser à des dizaines de choses en même temps : « Est-ce que j’ai répondu à cet email ? », « Ne pas oublier de préparer la réunion de demain », « Acheter du lait après le travail », « Prendre rendez-vous chez le médecin pour les enfants… ». Ce sont toutes ces petites choses qui occupent ton esprit sans que tu en sois forcément conscient(e), et qui s’accumulent jusqu’à te submerger. La charge mentale n’est pas qu’une simple liste de tâches, c’est aussi cette pression constante de devoir penser à tout, de devoir être partout à la fois. Résultat ? Ton cerveau est en surcharge permanente, et tu te retrouves à réagir à tout ce qui se passe autour de toi plutôt qu’à agir en fonction de ce qui est vraiment important pour toi. Pourquoi ce sentiment de course incessante ? Parce que tu ne fais que gérer des urgences, sans prendre le temps de structurer ce qui compte réellement. Le manque de systèmes clairs et de priorités établies crée ce brouillard constant. Sans un plan défini, tout te semble urgent et important. Tu dis « oui » à tout sans filtre, par peur de manquer quelque chose, et tu te laisses entraîner dans une spirale où les autres dictent ton emploi du temps. Si tu ne contrôles pas tes journées, elles te contrôlent. Tu dois te dire : « Mais sérieusement, tu ne vis pas ma vie, c’est l’enfer ! » J’ai le boulot, les enfants, les courses, les rendez-vous, les emails qui s’accumulent… ça n’arrête jamais. Et je comprends parfaitement. C’est vrai, ton quotidien est un défi énorme, et personne ne dit le contraire. Et justement, c’est parce que ton défi est si grand, tu te dois d’avoir un système à la hauteur de ton défi sur lequel tu peux compter, un système qui te permet de reprendre le contrôle. Le chaos ne disparaîtra jamais complètement. Il y aura toujours des imprévus, des urgences, des journées où tout semble s’écrouler. Mais avec le bon système en place, tu pourras minimiser l’impact de ces imprévus, organiser ton emploi du temps de manière à avoir une meilleure vue d’ensemble, et enfin te sentir en maîtrise de ta vie. Un système fiable, c’est ce qui te permettra de ne plus être en mode survie permanente. Ça te donne la clarté pour faire les bons choix, et surtout, ça te permet de prendre soin de toi avant de t’épuiser. Parce que soyons honnêtes, si tu
Comment la Procrastination Sabote Ta Vie et Ce Qu’elle Cache Vraiment
Te sens-tu pris(e) dans un tourbillon sans fin de tâches à accomplir, sans jamais réussir à avancer sur ce qui est vraiment important pour toi ? Chaque jour, tu repousses des choses essentielles comme faire du sport, prendre soin de toi, ou même apprendre une nouvelle compétence. Ta to-do list s’allonge constamment, et plus elle s’allonge, plus tu te sens submergé(e) et plus tu procrastines. C’est un cercle vicieux que beaucoup connaissent bien. Et la vérité ? Tu te dis peut-être que tu ne mérites pas de prendre soin de toi tant que ta liste n’est pas terminée, mais laisse-moi te poser une question : Es-tu devenu(e) esclave de ta to-do list à un point tel que tu ne peux pas prendre de pause ? Est-ce que ce qui compte vraiment pour toi passe toujours après des tâches qui proviennent de notifications et de emails ? La procrastination sur ce qui compte vraiment pour toi est souvent un signal d’alerte : tu n’as pas les bons systèmes en place. Ta surcharge mentale pourrait bien être le reflet d’un manque de clarté sur tes vrais objectifs, d’une mauvaise gestion de ton temps ou d’un manque de contrôle sur ce que tu laisses entrer dans ton agenda. Pourquoi dis-tu oui à toutes les interruptions et notifications ? Es-tu simplement effrayé(e) par le vide que tu pourrais ressentir sans elles ? Un jour, un manager m’a dit : « Je n’ai pas de meetings cette semaine, je ne sais pas quoi faire. » Si tout ce que tu fais dépend des demandes extérieures, il n’est pas étonnant que tu procrastines sur ce qui compte vraiment pour toi, demandes intérieures. Peut-être est-il temps de te recentrer, de dire non à ce qui t’éloigne de tes objectifs et d’adopter des systèmes qui te permettent d’être maître de ton propre temps. Si tu veux arrêter de procrastiner et reprendre le contrôle, continue de lire. Je vais te montrer comment. Es-tu à la Merci des Demandes Extérieures ? Fais Cet Auto-diagnostic Avant d’aller plus loin, il est temps de faire un peu d’introspection, soit honnête. Si tu veux reprendre le contrôle de ta vie et sortir de la procrastination, tu dois te poser les bonnes questions. Prêt(e) à savoir où tu te situes vraiment ? Voici un petit test pour te mettre face à tes propres contradictions : Combien de fois dans la semaine dis-tu oui à une demande qui n’est pas alignée avec tes objectifs personnels ? (a) Tout le temps, je n’arrête jamais de dire oui. (b) De temps en temps, mais je me dis toujours que ça va passer. (c) Rarement, j’essaie de me concentrer sur ce qui compte vraiment. Est-ce que tu bloques du temps dans ton agenda pour toi (sport, pause, apprentissage, loisirs), ou est-ce que chaque moment est rempli par des urgences ? (a) Mon agenda est un champ de bataille, je n’y vois que des tâches urgentes. (b) Je bloque parfois du temps, mais je l’annule souvent pour des imprévus. (c) Oui, je protège mes moments pour moi. Quand as-tu mis à jour tes objectifs personnels pour la dernière fois ? (a) Bonne question… Ça doit faire des mois, voire des années. (b) Récemment, mais je n’ai pas encore un plan clair. (c) Récemment et j’y travaille régulièrement. Gères-tu ton temps ou est-ce que ton temps te gère ? (a) Mon temps me gère, je suis toujours dans le feu de l’action, une demande n’attend pas l’autre. (b) J’essaie de m’organiser, mais ça ne marche pas toujours, en fait ça marche pas souvent. (c) Je maîtrise mon temps, j’ai un système en place. Quand as-tu dit « non » pour la dernière fois à une demande extérieure (mail, notification, réunion) qui n’était pas alignée avec tes priorités ? (a) Je ne sais pas dire non, ça me met trop mal à l’aise. (b) De temps en temps, mais c’est encore difficile pour moi. (c) Récemment, je fais attention à mes priorités. Analyse ton score : Majorité de (a) : Tu es complètement à la merci des autres. Tes objectifs, tes désirs, et même ta santé passent après tout le reste. Si tu continues comme ça, tu risques de t’épuiser, mentalement et physiquement. Il est grand temps de reprendre les rênes de ta vie. Majorité de (b) : Tu essaies de faire des efforts, mais il te manque les bons systèmes pour vraiment te libérer de cette surcharge. Tu connais l’importance de dire non et de t’organiser, mais tu as encore du mal à te détacher des urgences extérieures. Pas de panique, avec un peu de discipline et les bons outils, tu peux retrouver l’équilibre. Majorité de (c) : Bravo ! Tu es sur la bonne voie. Tu sais dire non, tu as des systèmes en place, et tu protèges ton temps. Mais attention à ne pas relâcher tes efforts. Continue à affiner ta gestion des priorités et à te concentrer sur ce qui est vraiment important pour toi. Conclusion : Si tu t’es reconnu(e) dans les réponses (a) ou (b), il est temps de revoir tes systèmes et de commencer à te reconnecter à ce qui compte vraiment. Ne laisse plus les autres décider de ton emploi du temps. Tes objectifs sont les plus importants, il est temps d’agir en conséquence. 1. Fixe des Objectifs Clairs pour Sortir Définitivement de la Procrastination La procrastination sur ce qui est vraiment important pour toi n’est pas un hasard. Si tu n’as pas de clarté sur tes véritables objectifs, comment pourrais-tu ne pas te sentir perdu(e) ? Sans vision claire, tu dis oui à tout ce qui passe, tu te retrouves débordé(e) et ta to-do list devient un puits sans fond d’urgences qui ne servent même pas tes intérêts. Cette réalité épuise. Il faut un bon équilibre entre les choses que l’on fait pour soi dans une journée, sinon tu donnes, tu donnes… et quand reçois-tu ? Regarde où tu en es dans ta vie. Es-tu heureux(se) avec ce que tu fais de ton temps ?
Podcast #1013 – Alexandra Duron – Le manager est un voyageur du temps
Bienvenue à tous pour un nouvel épisode riche en inspirations managériales. Aujourd’hui, notre invitée est Alexandra Duron, une leader visionnaire dans le domaine de l’ingénierie manufacturière. Alexandra occupe actuellement le poste de Directrice de l’ingénierie de fabrication chez Northvolt North America. Forte de son expérience significative chez Taiga Motors et McKinsey & Company, elle a su transformer chaque défi en opportunité de croissance et d’innovation. Durant sa carrière, Alexandra a endossé divers rôles qui lui ont permis de démontrer son expertise en gestion d’équipe, en transformation opérationnelle et en intégration de technologies avancées. Elle a dirigé des projets ambitieux et a su inspirer ses équipes grâce à son approche centrée sur l’humain et l’innovation. Lors de notre discussion, Alexandra partagera son parcours exceptionnel de “manager voyageuse dans le temps”, toujours à la recherche de nouveaux défis et perpétuellement en mouvement. Elle nous livrera également sa vision inspirante d’un leadership moderne et les clés pour naviguer avec succès dans le monde complexe de l’ingénierie et de la fabrication. Bref, un entretien qui saura sûrement vous révéler des perspectives stimulantes pour orienter votre propre quête managériale. Sur ces belles promesses, je vous souhaite un excellent voyage en compagnie d’Alexandra Duron!