Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Blues du manager voyageur du temps

LE BLUES DU MANAGER VOYAGEUR DU TEMPS D’un passé sage, j’apprends mes leçons  Dès qu’il est un leader, je ne cache pas mes secrets  Apprends des erreurs, communique avec le financier  Décide dans l’instant, guide vers la réussite  Proactif, je voyage dans le temps  Dans les yeux de l’équipe, je vois l’avenir brillant  Le blues dans ma voix, la conviction dans mes actes  Quelle santé c’est de dire  Avec l’expérience  Je trace notre route, ouais  Écouter pour diriger  Partager sans doute  Dans mes gestes un plan  Solide, clair  Et devant l’obstacle  Je tiens bon, je persévère  À chaque étape  Je peins notre vision  Fier de mon équipe  On monte au podium  Avec leur cœur ouvert  L’intention bien claire  C’est de nous élever  Des filles à la lumière  On bâtit sur le vécu  Nos esprits s’associent  Ensemble on avance  Je m’y engage, je m’y noie  Le dialogue ouvre les voies  Interaction fluide  Chaque désacquis  Pousse nos rêves lucides Je scrute l’horizon  Je prévois les détours  Oui, carte du succès chaque jour  J’insulfle la passion, nos efforts prennent racine  Les voiles gonflés d’espoir, nos destins en dessinent  Je m’unis, j’écoute, j’affronte chaque doute  Ma boussole c’est vous, vers l’avenir on se pousse  Je puise dans l’histoire, chaque leçon est un trésor  J’articule ma vision, c’est le futur que l’on adore  Avec tact, je parle, mes mots bâtissent des ponts  Et c’est ensemble qu’on s’élève, qu’on vit ses horizons  Je suis le capitaine, avec la carte du temps  Naviguant vers l’avenir, dans le présent on s’implante   Tout a été crée par une IA à partir d’un prompt inspiré du contenu de mon livre Le manager est un voyageur du temps Si vous avez envie vous aussi d’apprendre à utiliser l’IA, je vous invite à télécharger gratuitement mon guide des 10 façons d’utiliser l’intelligence artificielle aujourd’hui. N’hésitez pas non plus à rester informé, car un événement en ligne gratuit sur les opportunités offertes par l’IA sera bientôt organisé. À bientôt Isabelle

Dockathon – Le pouvoir de la synchronisation en équipe

DOCKATHON

En tant que manager, j’ai souvent observé certaines tâches cruciales être délaissées, malgré leur importance. Celles qui demandent peu de temps individuellement mais nécessitent la collaboration de plusieurs, sans échéance urgente. Prenons l’exemple de la documentation et des processus. Bien que primordiaux pour la performance à long terme, ils sont difficiles à prioriser lorsqu’ils impliquent une équipe entière. J’ai donc imaginé un nouveau concept pour catalyser nos efforts collectifs de façon intense sur ces projets: des journées où nous nous concentrons ensemble sur une tâche précise, que j’ai baptisées avec mes collègues “dockathons”. Dans votre entreprise aussi, optimiser la qualité de votre équipe et de vos méthodes est crucial. Voyons comment ces événements collaboratifs peuvent vous aider à relever ces défis quotidiens. La formalisation, un casse-tête quotidien Au bureau, il est souvent ardu de prendre le temps de documenter nos façons de faire, rédiger des procédures et des rapports. Les tâches urgentes accaparent notre attention. Pourtant, consigner nos méthodes est indispensable pour capitaliser sur les connaissances, garantir la continuité et favoriser la progression. Sans efforts délibérés pour allouer du temps à la documentation, celle-ci est négligée. Les employés ont rarement des plages de travail entièrement consacrées à cet exercice ingrat mais si important. La documentation se fait au minimum ou est repoussée aux calendes grecques. Il faut changer d’approche. Plutôt que voir la documentation comme une corvée, nous devrions l’appréhender comme un investissement incontournable pour la performance à long terme. Voilà pourquoi le concept de journées intensives comme le “dockathon” est si puissant : cela nous pousse à faire de la documentation une priorité. Une solution : se concentrer ensemble Pour encourager la collaboration et viser l’excellence, j’ai créé avec mon super collègue Louis Chouinard le concept du “dockathon”. Nom qui a été trouvé par mon collègue – Alex Ouellet-Belanger. Un peu comme des hackathons, les dockathons sont des événements pour sortir de la routine et se concentrer tous ensemble sur un projet précis pour bien avancer. Le dockathon combinent 3 ingrédients clés : Se concentrer – Consacrer toute notre attention à un projet prioritaire. Collaborer – Travailler en équipe pour trouver des solutions novatrices. Un marathon – Efforts soutenus pendant une journée pour réaliser des progrès significatifs. La magie du concept est de synchroniser nos efforts pour obtenir un maximum de résultats collectivement, au lieu d’éparpiller des petites tâches individuelles. Les avantages des dockathons sont multiples : Solutions enrichies grâce au travail d’équipe Collaboration interdépartements Partage de connaissances et d’expériences Motivation face aux progrès concrets réalisés ensemble Accès à des experts pour répondre aux questions Lors d’un dockathon typique, nous commençons par un lancement pour présenter les objectifs, puis nous nous mettons au travail de manière intensive. Un chat ouvert permet d’échanger sur nos avancées et de poser des questions. Du popcorn est même offert pour rendre la journée plus conviviale ! Nous terminons par un résumé des accomplissements. Ce concept est si enrichissant qu’il inspire désormais des initiatives similaires sur d’autres projets, pour combiner l’attention collective et le talent de notre équipe afin de créer les meilleures solutions. Notre quête d’excellence nous pousse à optimiser même notre façon de collaborer. Le logo original Le succès nous inspire les “Closehackthons” Forts du succès des dockathons, nous avons poussé le concept plus loin avec les “closehackthons”. Ce sont des événements intensifs de 3 jours pour clôturer et finaliser des projets majeurs et atteindre des étapes cruciales. Lors de ces closehackthons, des équipes pluridisciplinaires se mobilisent pour régler les derniers détails, bogues et points bloquants sur des initiatives stratégiques. Grâce à cette approche ciblée, nous bouclons des projets qui stagnent depuis des mois. L’élan et l’énergie de groupes talentueux nous ont permis d’accomplir en 3 jours ce qui aurait pris des semaines autrement. Les progrès spectaculaires des closehackthons ont convaincu tout le monde de leur utilité. Ils sont devenus un outil clé pour mobiliser l’intelligence collective et concrétiser nos objectifs métier de manière collaborative. Cet exemple illustre la puissance de sortir de la routine pour se consacrer ensemble à des priorités. Les résultats dépassent largement ce que chacun peut accomplir isolément. Les closehackthons accélèrent notre réussite. Note: pour que le closehackthon et les dockathons fonctionnent nous devons tous annuler les réunions récurrentes et libérer les agenda de tous pour mettre de focaliser. Libérer les agendas pour se synchroniser Pour que les dockathons et closehackathons soient vraiment efficaces, un élément clé est de libérer complètement les agendas de tous les participants. Il faut donc briser les silos et les managers doivent tous se synchroniser. Directeurs et VP, c’est là que vous entrez en jeu ! Il faut prioriser. Identifiez les objectifs que vous voulez atteints ! et le tour est joué. En effet, le succès de ces journées intensives repose sur la capacité à se consacrer pleinement, sans interruption, à l’objectif fixé. Toutes les réunions et tâches récurrentes doivent être annulées ou déléguées pour dégager le temps nécessaire. C’est un exercice qui peut s’avérer complexe dans le feu de l’action quotidienne. Mais il est indispensable de préserver des plages horaires entièrement dédiées, sans sollicitations extérieures. Cela requiert une planification minutieuse en amont avec les équipes et la hiérarchie. Le jeu en vaut largement la chandelle quand on constate les résultats obtenus en se rassemblant pour se concentrer sur un projet prioritaire. En quelques jours, nous accomplissons ensemble ce qui aurait pris des semaines de travail morcelé. Annuler les réunions non essentielles et libérer les agendas le temps d’un dockathon ou d’un closehackathon peut sembler difficile sur le moment, mais ça en vaut vraiment la peine ! C’est comme ça que nous pouvons créer de la valeur et générer des solutions innovantes rapidement. Conclusion La documentation et les processus sont cruciaux mais il est souvent ardu de leur consacrer du temps au quotidien. Heureusement, des concepts comme le dockathon et le closehackathon permettent de surmonter ce défi. D’ailleurs vous pouvez grâce à eux prendre le temps en équipe de cartographier vos processus. Les dockathons illustrent un principe que j’explore dans mon livre

Comment être plus innovant au travail ?

La routine de votre travail vous ennuie, vous aimeriez être un peu plus innovant, mais vous ne savez pas vraiment par où commencer. Je pense que je peux vous aider. Depuis presque deux décennies, j’ai la chance de monter de nouvelles équipes pour créer de nouvelles technologies pour des industries innovantes, je peux donc vous partager mon apprentissage. J’ai imaginé ces techniques lorsque j’ai développé une partie de la PlayStation III, ou encore lorsque j’ai travaillé sur une technologie de pile à hydrogène, et sur la première voiture solaire de l’école Polytechnique de Montréal… si vous souhaitez vous aussi être plus innovant, vous allez devoir passer au travers de certaines étapes. 1. Oubliez l’image que vous avez de la perfection Pour pouvoir innover, vous devez limiter votre quête de perfection, cet objectif est bien trop limitant. Vous devez laisser le pouvoir du travail d’équipe faire son œuvre. Plus vous lâchez prise sur votre quête de perfection (ou sur ce que VOUS pensez être la perfection) plus vous allez laisser place à la créativité et aller oser prendre des risques. La perfection n’est qu’une vue de l’esprit. Vous comprenez que votre vision de la perfection n’est probablement pas la même que la vision de la perfection de vos collègues. Alors, pourquoi vouloir atteindre quelque chose qui n’est qu’un concept dont les limites sont définies par votre esprit ? De plus, il y a de fortes chances que si vous atteignez la perfection, vous soyez déçu, car elle ne sera probablement pas telle que vous l’aviez imaginée. Travaillez plutôt, en équipe, à viser un état d’amélioration perpétuelle. Cet objectif est bien plus propice à l’innovation. Surtout si vous le définissez en équipe. Un de mes exercices favoris, à faire en équipe, est la création d’un bonhomme de neige, sans définir à l’avance ce à quoi le bonhomme de neige devrait ressembler. Je peux vous dire que ceux qui participent à cet exercice sont assez surpris, mais toujours impressionnés par le résultat final. Ce résultat a le mérite de toujours être original. Il serait difficile de viser ce résultat en débutant. Oeuvre collective : Audray, Geneviève, David, Mike et Isabelle En fin de compte, le but n’est pas d’être parfait, le but est d’être meilleur jour après jour.  2. Acceptez de tester vos hypothèses et vos théories incomplètes Tester ses théories c’est accepter de faire des erreurs et tous les bons gestionnaires savent qu’il faut savoir accepter ses erreurs. Avec les années, j’ai remarqué que cela prenait au moins 5 à 7 itérations pour arriver à un design de qualité (là encore, pas besoin de viser la perfection !). Plus vite vous passez à travers le premier essai, plus rapidement vous atteindrez la meilleure solution. Il faut comprendre qu’il est impossible au cerveau humain de tout prévoir surtout si vous partez d’une page blanche. Il faut donc accepter que le premier essai soit l’étape qui vous permet de découvrir les problèmes et les solutions que vous pouvez rencontrer. Par conséquent, il est préférable de vous lancer rapidement dans un premier test, même s’il est imparfait que de continuer à réfléchir en espérant trouver une solution « parfaite ». Vous constaterez qu’un premier jet concret vous permet de déceler bien plus rapidement les opportunités d’innovations qu’un concept 100 % imaginaire. Il est tellement plus facile d’avancer avec un prototype concret plutôt qu’avec une idée floue. Un premier essai peut avoir bien des formes. Parfois, un simple dessin schématisé peut suffire à avancer. 3. Jouez avec le temps a. Utilisez les contraintes de temps dans la gestion de vos projets. Posez-vous les questions suivantes : Que ferais-je si j’avais plus de temps ? Mettriez-vous en place les mêmes méthodes et solutions si vous aviez plus de temps ? Si non, est-ce que l’autre méthode est plus intéressante et innovante ? Que ferais-je si j’avais moins de temps ? Devrais-je optimiser mes méthodes de travail pour accomplir une tâche routinière ? Par exemple, préparez-vous des rapports qui vous prennent des heures à compiler ? Si vos méthodes ou vos outils étaient différents, vous iriez plus vite ? b. Projetez-vous dans un futur lointain Projetez-vous dans un futur lointain et imaginez ce qui pourrait se passer. Identifiez les éléments qui pourraient vous aider à faire votre travail. Pensez aux compétences, aux outils, aux aspects de vos services et produits qui pourraient avoir évolué. Pour vous inspirer, n’hésitez pas à regarder des films futuristes ou encore à vous inscrire à des “newsletters” telles que celle de Peter Diamondis. Peter prend le temps d’observer les tendances technologiques et de vous les partager régulièrement. Il existe plusieurs moyens de jouer avec le temps, vous pouvez notamment définir des objectifs qui jouent avec le temps et stimulent l’innovation. Je vous invite à vous inscrire à mon blogue pour recevoir tous les articles qui vous permettront de continuer à développer cette capacité et toutes les autres nécessaires à un bon gestionnaire. 4. Entourez-vous des bonnes personnes Entourez-vous de personnes qui ont la capacité de vous aider lorsque c’est difficile, créez une culture de collaboration et d’entraide autour de vous. Une culture où il est bon d’apprendre les uns des autres. D’ailleurs, une culture qui stimule l’innovation est une culture dans laquelle il est mieux de : Additionner plutôt que de soustraire — par exemple, au lieu de dire qu’il manque XYZ à la solution il est préférable de dire : je pense qu’il pourrait être intéressant d’ajouter XYZ. Accepter les premiers jets imparfaits qui aident à faire avancer le projet en équipe. Éviter de dire à vos collègues qu’ils ont fait des erreurs, valorisez le fait qu’ils ont eu le courage de se lancer, de partir de la page blanche cela devrait davantage contribuer à rendre la solution meilleure plus rapidement. Tester – n’ayez pas peur de faire des erreurs, apprenez de ces dernières et aidez vos collègues à faire de même. Rappelez-vous, vous avez ce pouvoir, en tant que responsable d’une équipe, de mettre en place une culture qui stimule l’innovation à l’intérieur de votre département. Alors, utilisez-le ! 5. Entraînez-vous à faire des liens Être innovant

Traversez la Vallée de la Mort avec votre startup

Les entrepreneurs et les entreprises d’aujourd’hui sont confrontés à des défis de taille dans leur quête de produits et services. La consommation et la demande de produits et de services ne montrent aucun signe de ralentissement. La pression est constante pour faire progresser l’industrie et développer des technologies qui déboucheront vers de nouveaux produits et l’amélioration de ceux qui existent déjà. Comment développer de nouveaux marchés ou élargir ceux déjà existants? Sur quoi se lancer, comment identifier les opportunités et sur lesquelles investir ? Tous les entrepreneurs se posent ces questions régulièrement. Passer d’un concept de base à un produit disponible sur le marché est très gratifiant, je parle d’expérience, mais ce passage peut être un voyage qui demande plusieurs années d’investissement, en plus d’être complexe et parsemé d’obstacles. Nombreux sont ceux qui ne parviennent pas à dépasser le stade du développement, qu’on appelle, avec raison, la vallée de la mort. J’ai eu la chance de toucher à presque toutes les étapes du développement, de la recherche au lancement de produit, et ce dans plusieurs domaines. Avec les années, j’ai compris qu’il s’agit d’une expertise peu enseignée. Reconnaître, comprendre les étapes clés et être capable d’identifier les bons mécanismes pour passer à travers la vallée de la mort peut faire la différence entre le succès ou l’échec. L’objectif de cet article est de vous partager mes apprentissages afin d’augmenter vos chances de succès. Qu’est-ce que la vallée de la mort ? Afin de bien comprendre la vallée de la mort, il est important de comprendre quelques concepts. Premier concept, il existe une échelle qui aide à évaluer le niveau de maturité d’une technologie. Elle s’appelle l’échelle des TRL (technology readiness level). Toutes nouvelles technologies traversent des étapes de développement avant de devenir matures pour le marché et cette échelle tente d’illustrer ces étapes. C’est la NASA et le département de défense (DoD) qui ont développé ce système largement employé dans l’industrie. Par exemple, une technologie à bas niveau de maturité ne serait pas déployée dans une mission militaire critique ni utilisée pour un système critique à bord d’une fusée. Par contre, il est possible d’utiliser une technologie à bas niveau de TRL (technology readiness level) pour effectuer des tests, des démonstrations et pour évaluer la réceptivité du marché. Deuxième concept, l’émergence des technologies provient souvent du milieu académique ou des centres de recherche. Ensuite, les innovations de l’industrie utilisant des technologies matures sont évidemment financées par les entreprises. Il existe donc un gap entre le milieu académique et l’industrie. La période difficile à traverser est lorsqu’une technologie n’est pas encore assez mature pour l’industrie, mais qu’elle est déjà trop appliquée pour être académique. Cette transition est nommée la vallée de la mort. C’est pendant cette période qu’il faut oser investir sans être certain à 100% que le marché sera au rendez-vous, et ce sans avoir perçu les premiers revenus de vente du produit. Bien souvent au cours de cette période aucun revenu n’est généré, seulement les dépenses, mais c’est aussi à ce moment que la courbe du progrès et des apprentissages croît le plus rapidement. Le temps passé dans la vallée sera plus ou moins long selon le niveau de maturité du marché et de l’industrie. Si vous tentez de démarrer une nouvelle industrie comme l’industrie des piles à hydrogène, cette période sera bien plus longue que si vous lancez une nouvelle version de télévision. Elle sera aussi affectée par le niveau d’investissement nécessaire pour lancer le produit minimum viable. 3 astuces pour passer au travers de la vallée? Comme la réalité de chaque industrie est différente, une compagnie ne pourra pas utiliser de recette magique pour développer avec succès de nouvelles technologies tout en assurant sa pérennité. Par exemple, les compagnies de software et de hardware ne rencontrent pas les mêmes difficultés. La première va devoir impérativement investir une somme colossale dans des équipements de pointe; la seconde va devoir miser sur un apport exceptionnel de talents. Malgré ces différences, les grandes étapes et les éléments clés pour réussir à traverser la vallée sont les mêmes. Il faut d’abord bien évaluer l’opportunité; ensuite il ne faut pas omettre de contribuer au développement de l’écosystème de notre opportunité; et pour finir, il est essentiel d’investir dans le développement de l’équipe. 1. Évaluer l’opportunité Afin de bien évaluer une opportunité technologique, il est nécessaire d’évaluer sérieusement le potentiel économique à long terme, mais aussi d’évaluer le niveau de maturité des technologies à développer. Une application audacieuse ayant un grand impact est celle qui va au-delà des tendances actuelles. Ce genre d’application est très inspirant, mais il faut faire attention de bien les évaluer avant de se lancer. En effet, plus le niveau de TRL (technology readiness level) est bas et plus le risque technologique est élevé et plus l’incertitude du marché sera grande. Le chemin sera beaucoup plus long avant d’obtenir des revenus. De plus, une bonne évaluation aidera à identifier les alliances synergiques appropriées. Un autre concept à considérer dans l’évaluation est celui de “Technology Push”, en contraste avec “Market Pull”. Le concept de “Technology Push” est lorsqu’une gamme de produits ou d’applications émergent d’une capacité technologique ou d’une expertise technique développée. Il est toutefois important de noter que cette expertise technique bien que novatrice ne répond pas nécessairement à de nouveaux besoins. Le concept de “Market Pull” est lorsqu’une nouvelle capacité technologique est élaborée et mise en place afin de proposer une gamme de produits ou d’applications qui répondent directement à un besoin. Cette dernière stratégie comporte beaucoup moins de risques, mais elle est plus difficile à identifier/définir/…. Il est donc crucial d’évaluer les besoins et le marché le plus rapidement possible avant de trop investir dans la recherche et le développement de cette nouvelle application. Par conséquent, il est fortement recommandé de faire des maquettes et de tester la réceptivité du marché afin de mieux définir le produit minimum viable. La quête d’équilibre entre le besoin et l’innovation est cruciale, même si cet équilibre est parfois difficile

Astuces pour entrepreneurs – Entrevue avec Isabelle Depatie

Une fois n’est pas coutume, je change un peu de mon format habituel en vous partagant une entrevue (en anglais seulement) que j’ai faite pour Le Wagon (une école de programmation). Grâce à ses camps d’entrainement (bootcamps) de codage immersifs, Le Wagon  vous explique les compétences et l’esprit d’entreprise dont vous aurez besoin pour prospérer en tant qu’entrepreneur. Au cours de cette entrevue, j’ai partagé quelques astuces qui pourraient vous être très utile si: Vous changez de domaine ou de carrière, Vous lancez un nouveau produit en nouvelle technologie, Vous souhaitez savoir pourquoi il est si important d’avoir un mind set en mouvement Si vous avez envie d’en savoir encore plus ou que vous ressentez le besoin de faire appel à un coach sur le sujet, n’hésitez pas à me contacter mais en attendant, je vous encourage à allez lire les articles suivants concernant: Le développement de votre carrière et de votre leadership. L’importance d’avoir un mind set en mouvement  La traversée de la vallée de la mort avec votre start up

Comment réussir le lancement d’un nouveau produit innovant ?

développer

Développer un produit peut paraître facile parfois, surtout si vous l’avez fait plusieurs fois par le passé. Vous avez utilisé des technologies, assemblé des morceaux et voilà, vous avez créer un nouveau produit. Si un jour vous décidez d’innover et d’aller plus loin, en clair d’inventer un produit qui utilise une nouvelle technologie, vous constaterez que la traversée pourrait être plus longue si vous ne prenez pas votre temps mener chaque étape importante. Mon apprentissage Depuis plus de 20 ans, je développe des produits utilisant de nouvelles technologies. Ces produits mènent parfois même à une nouvelle industrie ou un nouveau marché. Au cours de ma carrière, j’ai eu l’occasion de : Travailler en aviation à développer des outils de fabrication et d’assemblage pour les avions CRJ700 et 900. J’ai même contribué à créer le livre qui résume les bonnes pratiques d’assemblage des harnais. Concevoir et fabriquer le prototype de la première voiture solaire de mon université, Participer à la création du livre des formations en dessin technique de l’école Polytechnique de Montréal, étant chargée de l’enseignement du dessin technique pendant 6 ans. Développer des technologies en microélectronique comme  lors du développement de la solution de dissipation thermique de la PlayStation III, le fameux Cell (microprocesseur) développé par le consortium STI (Sony Toshiba et IBM). Vous pouvez justement voir sur la photo de cet article Wikipédia ce que j’ai développé (la solution d’assemblage du Lid de dissipation thermique). Je connais tous les secrets de cette solution, et je suis désolée, mais c’est un secret aussi bien conservé que la recette du Coca-Cola. Développer des technologies de piles à combustibles planaires et développer des systèmes de génération et entreposage d’hydrogène. Et aujourd’hui, j’aide mes équipes à faire émerger des produits et des solutions en intelligence artificielle pour plusieurs industries. Si je vous partage cela, c’est qu’après plus de 20 ans à développer des technologies dans plusieurs domaines et industries, je remarque les mêmes tendances, les mêmes erreurs qui mènent parfois à l’échec. Il est facile d’oublier des étapes et de vouloir aller trop vite, étant très excité avec notre idée, alors que faire pour éviter l’échec ? Une erreur fondamentale : Être trop confiant ! Même si vous êtes un expert en marketing, que vous avez une excellente connaissance du marché et que vous êtes convaincu que votre idée est géniale, ou encore un expert de votre technologie, il faut se méfier. Connaissez-vous par exemple les étapes qu’il faut franchir pour tester et certifier la fiabilité de votre produit sur le long terme, et ce qu’il faut faire pour respecter les normes (peut-être encore non existantes) de votre produit ? Si vous êtes chanceux, la technologie de votre produit existe déjà et est fiable, mais l’avez-vous testée à grande échelle ? Et l’avez-vous testé sur votre ligne de production ? Parfois, les procédés de fabrication varient selon si vous produisez à petite échelle ou à grande échelle. Comprenez-vous les implications sur votre design. Les besoins provenant de la production à haut volume sont parfois suffisamment importants pour que votre produit ne soit plus manufacturable ou même fiable si vous changez d’échelle de production. Car par exemple, vous pourriez devoir changer les matériaux de votre produit pour permettre aux machines de fonctionner en continu par exemple. Dans tous les cas que vous soyez expert en marketing, du marché ou en manufacturing, vous devrez traverser une courbe d’apprentissage pour développer votre nouveau produit : L’apprentissage de votre technologie, L’apprentissage de votre marché, et comment produire à l’échelle désirée. Il faut prendre le temps d’apprendre et de faire des erreurs. Ne vous lancez pas trop vite, mais n’attendez non plus d’avoir l’ensemble des éléments parfaits dans ces 3 sphères avant d’aller chercher le point de vue du client. Je le répète souvent, la perfection ou dans le cas présent concevoir et fabriquer du premier coup un produit à grande échelle avec un coût et productivité viable est impossible. Les paramètres à surveiller Les trois aspects importants à prendre en considération lors du développement d’un nouveau produit sont les suivants : 1. La technologie Pour être certain de maitriser toutes les questions relatives à la technologie, je vous conseille de vous inspirer des TRL (Technologie Readiness Level) ? Cette échelle représente les 9 étapes du développement d’un produit. Elle a été développée par la NASA dans les années 70 et est aujourd’hui utilisée un peu partout dans le monde. Si cette échelle est autant utilisée c’est parce qu’elle aide véritablement a évaluer le niveau de maturité d’une technologie. Pour avoir du succès, il faut franchir chacune de ses étapes. Vous pourriez être tenté d’en sauter une pour aller plus vite, mais je vous le dis, ce serait une erreur. Votre seule possibilité d’accélérer le processus sera de passer à travers toutes les étapes. 2. La production manufacturière Avoir sa propre technologie ou utiliser une technologie connue vous permettra d’avoir moins de défi lors du développement de votre produit. Par contre, avoir la technologique seule n’est pas assez, certaines questions demeurent. Le niveau de performance de votre design est-il reproductible ? Quels seront les coûts de production à grande échelle  ? Par exemple avez-vous besoin de personnes très qualifiées pour mettre en place les étapes de production. Les principaux matériaux et composants sont-ils disponibles au volume visé ? … Même si les technologies de vos matériaux, logiciels ou procédés… sont connues il reste encore une série de questions auxquelles vous devez répondre. Si c’est la première fois que vous fabriquez quelque chose, vous devrez passer à travers les niveaux de MRL (Manufacturing Readiness Level). Cette échelle créée pour compléter les TRL va vous permettre de valider les procédés de fabrication et tester la reproductivité et fiabilité de votre produit. À ce point-ci, vous pourriez penser qu’une fois la technologie et la capacité manufacturière de votre produit validé vous pouvez vous lancer, mais malheureusement non, car si vous ne connaissez pas votre marché et les besoins de vos clients, même avec le meilleur produit du monde, vous pourriez n’avoir aucun acheteur, car personne n’a besoin de votre produit il ne répond à aucun besoin ou pas suffisamment. 3. Le