Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Comment réduire son stress et le transformer ?

J’aurais pu aussi écrire, comment passer de l’inconfort ou de la frustration à l’action ? Ou encore, comment aider ses équipes, ses amis, ses collègues ou soi-même à écouter son instinct et ses émotions. Il est souvent dit qu’il y a du bon stress et du mauvais stress et qu’au final tout est une question de mind set. Mais comment faire pour changer de mind set et réduire son stress? Voici une astuce simple pour y arriver : D’où vient le stress négatif ? Avez-vous remarqué qu’il très rare que le moment présent soit la cause de notre stress? Cela peut arriver, mais c’est plutôt rare. Si vous pensez à des situations stressantes, qu’est-ce qui vous vient en tête? Parler en public? C’est stressant, mais est-ce que l’on est vraiment stressé pendant le discours ou plutôt avant le discours? Prendre l’avion? Pour certains c’est stressant alors que pour d’autres c’est déménager qui sera source de stress, mais est-ce l’action de déménager ou prendre l’avion qui nous stresse ou l’anticipation de ces actions ou la peur d’un futur potentiel? Bien souvent notre stress provient du passé ou du futur, il vient du fait que l’on a appris qu’une action peut nous blesser ou encore que l’on anticipe un futur désagréable. Le stress est en fait un signal envoyé à notre corps dès qu’il perçoit une menace, réelle ou imaginaire. Notre corps a voyagé dans le temps et a perçu quelque chose. Si nous ne faisons rien, c’est l’angoisse ou le remords qui nous envahissent, et ces émotions négatives ajoutent une tension, une charge à notre vie. Ce stress négatif brûlera notre énergie et nous savons qu’elle est en quantité limitée. Pourtant, en générant ce stress, notre corps nous envoie simplement un signal qu’il y a quelque chose à observer et sur lequel il faut prendre action, rien d’autre! Comment passer du stress à la stimulation ? Il faut simplement être conscient que le stress provient du fait que vous avons voyagé dans le temps sans nous en rendre compte et que nous nous sommes déconnectés du présent. Il faut alors se reconnecter au présent, mais comment faire ? Idéalement il faudrait se reprogrammer, faire comprendre à notre corps que lorsque l’on reçoit ce signal de stress c’est en fait que l’on vient de découvrir un trésor. L’image du trésor est importante, car lorsque l’on trouve un trésor cela nous rend heureux ! Ces trésors sont constitués de situations inconnues qui devraient nous aider à progresser et rendre notre voyage plus intéressant. Quoi faire avec son trésor ? Premièrement, l’accepter le plus rapidement possible, reconnaître qu’il s’agit d’un trésor. Parfois, cela peut prendre plusieurs semaines avant de l’identifier comme tel, mais ce n’est pas grave, car mieux vaut tard que jamais. L’important est d’ouvrir ce trésor et de regarder ce qu’il y a à l’intérieur : une inquiétude, une peur, un souci… Parlez-en avec une personne de confiance et essayez de trouver la cause de cette inquiétude par exemple, car une fois définie, il est bien plus facile de passer à l’action et même de se servir de ce que l’on a appris pour progresser. Changer de point de vue et voir la situation comme un trésor et non comme un stress vous permettra de passer à l’action dans le présent. Accepter que cette situation est un trésor vous aidera à arrêter d’être pris en transit entre le passé et le futur.  Appliquez ce concept à votre équipe En tant que leader, votre équipe ou vos collègues viendront régulièrement vous voir pour vous partager leurs inquiétudes. Si vous recevez ces inquiétudes comme des problèmes, il y a de fortes chances que les personnes qui partagent ces situations arrêtent de le faire par peur de devenir fatigantes avec le temps. Si vous voulez avoir l’heure juste, il est important de reconnaître ces inquiétudes comme des trésors et de les traiter de la sorte. L’aspect positif est que vous passerez automatiquement en mode : Découverte et écoute du trésor Action. Il y a de fortes chances que si vous voyez le partage d’inquiétudes comme un problème vous vouliez rapidement l’invalider, afin d’éviter de travailler dessus et vous ajouter du travail inutile. Ne pas voir le stress comme un trésor peut aussi vous empêcher parfois d’améliorer vos performances. Bien souvent ces incertitudes sont des éléments qui aident à améliorer : Nos systèmes Notre communication Notre leadership … Un autre aspect positif à voir le stress comme un trésor est que cela créera un lien de confiance entre vous et vos employés. Ce lien de confiance contribuera à créer une équipe solide qui cherchera continuellement à améliorer son département ou l’entreprise. Conclusion Nous avons tous à gagner à voir nos stress, inconforts et autres incertitudes comme des trésors. Prendre le temps de les comprendre et d’en faire ressortir un apprentissage. Comme cela notre vie, nos équipes, nos systèmes et nos procédures seront encore plus efficaces et robustes. Voici le lien pour le podcast et la vidéo YouTube associée. Si vous voulez aller plus loin dans votre réflexion, voici comment transformer nos frustrations en super pouvoir ! Photo by Roman Kraft on Unsplash

Le pouvoir de prendre sa retraite à un autre moment

Dans un de mes derniers articles sur comment changer de vie, je vous ai parlé de mon année de retraite prise en avance et bien voici plus de détails sur mes apprentissages lorsque j’ai brisé le schéma standard en prenant une année sabbatique.  Cet article vous explique le pouvoir du changement de rythme, et ce à deux  niveaux. Celui de briser l’ordre établi du cycle de la vie : école, travail, retraite Celui de changer de rythme et de référentiel dans sa vie de tous les jours. Je vous le répète assez souvent, la clé c’est le temps, et cette fois je vous l’illustre avec une expérience vécue, un peu plus personnelle. Lors de cette expérience, j’ai intentionnellement joué avec le temps et l’espace. D’ailleurs, c’est pendant cette année de retraite que j’ai écrit l’ébauche des théories que je vous partage sur ce blog. Un concept de plus en plus à la mode D’abord, je dois vous dire que j’ai une conception de la retraite bien différente de celle de la plupart des gens. J’adore mon métier et il me passionne, j’écris même sur le sujet. J’ai également toujours fait une bonne dose de bénévolat dans ma vie, jusqu’à 30 heures semaines en plus de mon emploi. Ce qui fait que mon rapport temps/argent/plaisir est étrange.  Par conséquent, j’ai toujours eu le sentiment que je ne prendrais jamais ma retraite, que ma vie serait une succession de projets rémunérés ou non selon la situation, mais qui m’apporteraient toujours du plaisir. Mais finalement, j’ai déjà pris deux fois ma retraite d’une certaine façon.  J’ai effectué ma première « retraite » en 2008 et j’ai récidivé en 2017-2018, les deux, donc, à 10 ans d’intervalle. Dans cet article, je souhaite vous partager ce que j’ai appris lors de ces deux années sabbatiques. J’en profite d’ailleurs pour vous partager, ci-dessous, un excellent TedTalk que j’ai découvert lors de ma deuxième « retraite » en 2017. C’est celui d’un designer New Yorkais qui a découvert que de prendre une année de retraite à un autre moment qu’à la fin de sa vie active permettait d’être beaucoup plus créatif et je partage totalement son point de vue.  Vous noterez encore qu’ici la clé, c’est le temps! Pourquoi conserver le schéma temporel standard qui implique de passer de l’école à la vie active, et de la vie active à la retraite, s’il est possible d’en tirer des avantages majeurs lorsqu’il est brisé? Pourquoi suis-je partie à la retraite à un autre moment? Un de mes buts dans la vie est de vivre un peu partout dans le monde afin de m’imprégner de différentes cultures et de me mettre dans un état de constante écoute et d’apprentissage. Je suis une accroc de l’apprentissage constant. Lors de ma première retraite, je suis partie explorer la côte ouest-américaine, et pour la deuxième je suis allée explorer la Chine et apprendre le mandarin. Dans les deux cas, ce qui m’a poussé à me lancer était mon rêve de vivre autour du monde. Aujourd’hui, je pense que ma motivation pour la prochaine année sabbatique sera bien différente. C’est que cette deuxième période de retraite m’a ouvert les yeux sur une vie et une Isabelle que je ne connaissais pas. Je suis la même Isabelle, évidemment, mais avec beaucoup plus de nuances et de flexibilité, j’ai complètement changé de « mind set ». Photo by Hello I’m Nik ?? on Unsplash Les premiers jours de ma deuxième retraite Je suis à Shanghai, ultra excitée d’être partie à l’aventure. Personne n’attend rien de moi, pas de petit copain, pas de patron pour vérifier si j’ai bien fait mes 8 heures de boulot, pas de KPI (Key performance indicator), pas d’amis à voir régulièrement, pas de pratique de chorale, personne pour me juger sur ma tenue vestimentaire, ou sur mes choix alimentaires… Bref, RIEN que moi avec moi-même! Surprenamment, j’ai réalisé que moi avec moi-même nous avions beaucoup de règles à suivre pour nous sentir bien. Et oui, des règles ou des obligations, je me sentais obligée de faire des choses au cas où j’aurais à rendre des comptes à quelqu’un! Rendre des comptes sur mon heure de coucher, sur pourquoi je ne suis pas partie le matin tôt visiter la ville, sur pourquoi j’ai décidé de manger seule à l’appartement, pourquoi je n’ai pas pratiqué mon chinois aujourd’hui, etc. Mes différents apprentissages À cause du décalage horaire et de l’excitation, mes premières nuits furent assez chaotiques. Avec 12 heures de décalage entre le Québec et la Chine, je n’avais d’autre choix, que de le faire la nuit si je voulais « chatter live », et pour garder le contact avec mes amies et ma famille, je suis donc restée éveillée quelques nuits pour leur écrire et leur partager mes impressions.  J’allais parfois me coucher vers 6 h du matin, ce qui ne m’aidait pas à commencer ma journée à 7 h. Je me suis dit qu’il fallait remédier rapidement à la situation. Il fallait que je profite de mes journées dès tôt le matin. Je me sentais coupable de ne partir visiter Shanghai qu’à 10 h 30, j’avais le sentiment d’avoir perdu ma journée. C’est en marchant vers le métro, avec mon sentiment de culpabilité, que je me suis demandée pourquoi je ressentais cela. J’avais pourtant eu une nuit incroyable à discuter avec mes amies et ma mère. C’est là que j’ai ressenti que j’avais des comptes à rendre, mais à qui ? Certainement pas pas à mes amies ou ma mère ou au patron qui n’existait pas puisque j’étais à la « retraite ». C’était à moi que je voulais rendre des comptes, je me suis alors demandée pourquoi c’était si important pour moi de démarrer la journée à 7 h. J’ai réalisé que c’était finalement une croyance limitante! Ce n’est pas l’heure de départ qui fait qu’une journée est une bonne journée. Et ce n’est pas parce que je démarre plus tard ma journée que je suis paresseuse.  Mais cela m’a bien pris quelques semaines pour complètement accepter mon rythme naturel et non celui pour lequel j’avais été entraînée. En résumé voici ce que

Comment changer sa vie ? 5 astuces pratiques

Il y a toujours un moment où l’on a besoin de changement dans sa vie. Il est normal de s’ennuyer ou de trouver que la vie n’est plus aussi inspirante qu’elle l’était puisque notre perception sur les choses change constamment. Par contre, on ne sait parfois pas par quel changement commencer et la tâche semble beaucoup trop grande. Pour changer sa vie, il y a quelques astuces simples qui proviennent de la 4e dimension. Étant une ingénieure physicienne la science m’a toujours passionnée et par le fait même j’ai tissé des liens entre la science et la vie de tous les jours. Un constat important, que l’on oublie trop souvent, est que le temps peut nous permettre de penser en dehors de la boite. La clé pour changer de vie est de jouer avec la composante temporelle. Comme vous le savez, le titre de ce blog est la clé c’est le temps et ce n’est pas pour rien. Il est possible d’utiliser le temps à plusieurs niveaux. Aujourd’hui, j’aimerais vous partager quelques astuces pratiques qui vont vous permettre de changer votre vie facilement. Vous pourrez devenir un meilleur leader, un meilleur amant, un meilleur ami, un meilleur collègue, vous pourrez vous développer à plusieurs niveaux… Il faut simplement modifier quelques paramètres, vous verrez que votre vie changera graduellement dans le sens que vous voulez, et ce, sans nécessairement devoir changer d’emploi, déménager ou quitter votre conjoint.   1. Jouez avec le rythme de votre routine Il y a beaucoup de cycles et de rythmes dans nos vies occidentales. 7 jours dans la semaine, 2 journées de weekend, Nous mangeons 3 fois par jour, à peu près à heure fixe Nous travaillons 5 jours sur 7, Nous faisons le ménage régulièrement (souvent 1 fois par semaine) … Vous vous demandez bien comment vous pourriez changer de vie alors que certains de ces cycles sont associés à la rotation de la planète, ou sont des rythmes imposés par votre employeur ou la Société. L’astuce est de jouer avec nos habitudes, voici quelques exemples. a. Changez le rythme de vos repas. Par exemple, faites un jeûne intermittent et ne mangez plus le matin. D’abord c’est bon pour la ligne, c’est une façon de potentiellement allonger sa propre durée de vie selon le livre Lifespan et pour finir vous gagnez un peu de temps le matin pour apprendre la guitare ou pratiquer une nouvelle langue. Votre vie changera donc par le simple fait que vous prenez du temps pour vous autrement et que vous faites ce que vous n’avez jamais le temps de faire. Photo by Pablo Merchán Montes on Unsplash b. Déplacez votre heure du souper Cela changera votre rythme. Si vous avez tendance à manger vers 18 h, dès le retour à la maison, vous n’avez pas le temps de faire quoi que ce soit avant le repas. Malheureusement, après le repas nous avons tous une tendance naturelle à vouloir relaxer et il est beaucoup plus difficile de se remotiver pour faire une nouvelle tâche. À la place, mangez à 19 h 30 et prenez cette heure et demie pour vous lancer dans un projet que vous avez toujours voulu faire. Si vous avez trop faim, prenez une collation. 1 h 30 par jour pendant 5 jours/semaine pendant 1 an c’est 390hrs. Ces 390 heures de disponibles peuvent vous permettre de faire un projet qui vous tient à cœur depuis longtemps comme écrire un livre ou apprendre à jouer de la guitare ou lancer votre blog! Ce temps est largement suffisant. Déplacer le souper pourrait vous offrir 1 heure de productivité supplémentaire par jour et ajouter une nouvelle fréquence à votre vie. c. Utilisez la période du lunch autrement Au travail, à l’heure du lunch, utilisez votre lunch autrement. Faites du sport, allez marcher, faites de la méditation, lisez le livre que vous n’avez jamais le temps de lire. Encore mieux, faites les deux, allez marcher en écoutant votre livre sur Audible. Si vous voulez faire du sport, faites, le fameux 7min workout qui se glisse facilement avant ou après le lunch!. d. Variez votre heure d’arrivée au boulot Si votre organisation familiale et votre entreprise vous le permettent, jouez avec votre heure d’arrivée, faite des choses le matin, avant de partir pour le boulot. Comme par exemple, lancer une lessive à des moments différents de votre routine habituelle afin de trouver dans votre semaine le temps le plus optimal. e. Changez votre point de vue sur votre routine et vie Le top du top est d’arrêter de voir sa vie comme une succession de journées ou de semaines semblables. Vous n’êtes pas obligé de faire la même chose toutes les semaines.  Voyez votre vie comme des périodes où vous avez des objectifs et des passions à exploiter et non comme une suite de routine. Mais ce point précis mérite un article à lui tout seul, je vous y décrirai l’importance de visualiser le temps, d’utiliser sa mémoire pour utiliser le passé et l’importance de ce que j’appelle l’état de présence. (Vous retrouverez ce dernier concept dans l’astuce numéro 5 plus bas).    2. Jouez avec la fréquence dans vos relations Avez-vous remarqué qu’il y a des amis que vous voyez toutes les semaines, d’autres tous les mois et certains que vous ne voyez qu’1 à 2 fois par année ? Avez-vous aussi remarqué que ces relations partagent des choses différentes, et qu’elles sont toutes aussi importantes, mais à des niveaux différents ? Vous avez sûrement eu des relations que vous voyiez toutes les semaines que vous avez fini par ne voir qu’1 ou 2 fois par année ? Et pourtant vous aimez toujours autant ces personnes. Les raisons du changement de rythme sont parfois imposées par des changements extérieurs. Par exemple un déménagement ou autres. Parfois on se dit que c’est la vie qui est comme ça. Et si, ces changements étaient provoqués intentionnellement, consciemment,  de notre propre chef? Rappelez-vous que les 5 personnes que l’on fréquente le plus sont celles qui nous influencent le plus. Nous devenons un peu plus comme ceux qui nous entourent. Si vous voulez changer de vie, modifier la

Comment gagner du temps ? La clé c’est ralentir

La vie nous pousse souvent à aller à une vitesse qui n’est pas notre vitesse naturelle. Parfois cela va trop rapidement, et il faut ralentir et parfois c’est l’inverse. En fait l’inverse c’est lorsque l’on va trop vite pour certaines choses et pas assez pour d’autres. Par exemple, prendre plus de temps pour méditer et accélérer notre bien-être. Négliger des parties importantes de nos vies, c’est souvent d’oublier de les accélérer pour atteindre notre équilibre. Aller à la bonne vitesse pour l’ensemble des éléments de votre vie n’est pas toujours facile.  Avez-vous remarqué que lorsque l’on doit ralentir ou accélérer par rapport à notre vitesse naturelle cela n’est jamais agréable ? Ne pas avoir pris de pause dans la journée, ou encore attendre 1 h que votre conjoint soit prêt à partir. Dans les deux cas, ne pas aller à la bonne vitesse n’est pas optimal et brûle notre énergie.  Aujourd’hui, je suis tombée sur un nouveau concept le « slow living ». S = Sustainable—ne pas avoir d’impact négatif L = Local – pas de produit créé loin O = Organic—pas de production de masse  W = Whole—pas d’aliment transformé Ce n’est pas un concept récent me direz-vous, c’est sorti dans les années 90, je vous l’accorde, mais le concept de jouer avec la vitesse est excellent. Il faut le faire dans toutes les sphères de nos vies. Je choisirais même l’expression : Right speed living. L’ajustement dans tous les sens : augmenter et réduire la vitesse selon nos besoins Vivre autrement et chercher sa bonne vitesse, et ce dans tous les domaines, même au travail, est la voie royale pour être bien. Si l’on prend le temps de ralentir, tout sera plus facilement visible. Par exemple, nous voyons plus de détails lorsque nous marchons que lorsque nous sommes en voiture. C’est la même chose avec notre vitesse d’action dans une journée. En ralentissant, certains détails seront plus clairs et cela nous aidera à prendre des décisions et gagner du temps. Gagner le bon temps !   Ralentir — pourquoi l’exercice est important ? Vivre plus lentement c’est un moyen de comprendre s’il est possible de vivre avec moins de to do dans notre liste et nous sentir aussi bien et peut-être même mieux. Ralentir, nous permet d’identifier ce qui est vraiment important et d’éliminer les superflus provenant de la société. Ralentir aide à identifier les éléments de notre liste qui ne nous appartiennent pas vraiment. Pourquoi est-ce si difficile de ralentir ? D’abord la société est très exigeante et nous nous imposons ces exigences dans notre quotidien. Si les autres peuvent le faire, nous aussi, nous pouvons le faire ! Il faut aider les enfants avec leurs devoirs, être performant au travail et travailler idéalement plus de 40 h par semaine pour démontrer notre engagement. Il faut être le meilleur conjoint, être à l’écoute, il faut faire du sport, voir ses ami(e)s, sa famille, bien manger, faire du yoga, de la méditation… Sans compter la nouvelle langue qu’on voulait apprendre et les cours de chant que l’on voulait commencer. La société est tellement exigeante qu’il y a de fortes chances que le mouvement « slow living » soit apparu pour nous aider à gérer cette charge mentale.  Il y a trop de choses à faire dans le temps disponible et si l’on ralentit il y a des risques, selon nous, de ne pas être à la hauteur des attentes, de nos attentes. Il y a donc deux paramètres dans l’équation. Vitesse = nombre d’attentes/temps disponible Photo by Tim Gouw on Unsplash Il faut choisir ce qui est important et à quelle intensité/vitesse le faire. D’ailleurs, cela me fait penser au livre — The subtle art of not giving a fuck (L’art subtil de s’en foutre) de Mark Manson. Les besoins Comme je l’indiquais plus haut, pour aller à la bonne vitesse il faut trouver le bon équilibre entre nos attentes et le temps disponible. Nos attentes devraient être liées à nos besoins. Par contre, il est difficile de traduire  nos besoins en actions concrètes, car les besoins sont bien souvent des concepts intangibles tels que l’authenticité, la créativité, l’estime de soi, l’expression sexuelle, l’ordre, l’empathie… Par contre, comment passer d’un concept intangible à des actions concrètes et influencer nos attentes ? Un premier élément de réponses va provenir de nos émotions.  Les émotions Par exemple, en communication pacifiste (CNV) on nous enseigne que les émotions vécues nous aident à déterminer si un besoin est comblé. Par exemple, lorsque nos besoins sont comblés nous éprouvons des émotions telles que le calme, la joie, la gratitude, la fierté, la sensation d’être à l’aise, attentif… Dans le cas contraire, les émotions ressenties seront  davantage la confusion, l’embarras, l’ennui, l’envie, la haine, l’angoisse, l’amertume…  Par conséquent, si la majorité des émotions que l’on vit sont positives, il y a de fortes chances que nos besoins soient satisfaits.  Les attentes Concrètement, il faut donc passer à travers nos émotions pour identifier ce qui ne va pas, passer de l’émotion au besoin. Ensuite, il est possible de commencer à penser aux actions. Si nous identifions un besoin non comblé, il est alors possible de passer à l’action. Par exemple, si nous sommes déçus et que l’on détermine que cela vient du fait que notre besoin d’accomplissement n’a pas été atteint, il est possible, par la suite, d’analyser pourquoi ? Est-ce parce que l’on n’avait pas assez de temps pour atteindre le niveau de qualité que l’on espérait ? Nos attentes étaient-elles alignées avec la situation? Car le besoin d’accomplissement peut être atteint que si l’on fixe les bonnes attentes en fonction de la situation.  Les attentes sont donc liées aux besoins et elles peuvent être modifiées en fonction de la situation tout en conservant nos besoins. Tandis que les besoins sont plus fondamentaux donc moins facilement influençables. Il est donc possible de jouer avec ses attentes afin qu’elles rejoignent notre besoin. Photo by Anthony Martino on Unsplash Comment trouver du temps en jouant ? Pour atteindre la bonne vitesse, il faut jouer avec le nombre d’attentes sur le temps disponible. Il y a quelques astuces possibles

Aller au-delà de la semaine de 4 heures

Initialement je voulais que le titre de cet article soit : pourquoi suis-je contre la semaine de 4 heures? Mais après plusieurs semaines de réflexion j’en suis venue à la conclusion que je n’étais pas réellement contre, que mon sentiment était est beaucoup plus complexe. La semaine de 4 heures de Timothy Ferris est un excellent livre pour ébranler le statu quo actuel.  Tim Ferris est excellent pour illustrer ce dont je parle dans mon article être dans la norme et changer la norme.  Il y a des éléments du livre qui sont vraiment importants, mais ils ne sont que les prémices de l’aventure. Dans cet article, je vais vous résumer la semaine de 4 heures et en faire ressortir les concepts fondamentaux et aller au-delà. Résumé de la semaine de 4 heures Le livre commence avec la rencontre de l’auteur avec un millionnaire américain lors d’un voyage en avion en première classe. Ce millionnaire, Marc, explique comment se sont passées les 30 dernières années de sa vie: Il les a passées avec des personnes qu’il n’aime pas, en n’appréciant pas ce qu’il fait, pour au final acheter des choses sans réelle valeur pour lui. Marc, bien que richissime, fait partie des morts-vivants. Photo by Chris Hall on Unsplash L’objectif de la semaine de 4 heures est de vous aider à ne pas être comme Marc qui fait partie des morts-vivants, mais plutôt de faire partie des nouveaux bienheureux. Pour ce faire, l’auteur développe 12 principes de base tout au long de son livre: Le revenu absolu est moins important que le revenu relatif La vision de la retraite est fausse. Il existe un petit nombre de causes qui possèdent un maximum d’effet, la loi de Pareto : la technique du  20/80. La loi de Parkinson, on réparti le travail sur le temps disponible Il est important de faire une diète d’information, il ne faut pas suivre les nouvelles. L’art de faire disparaître les interruptions, le but étant d’être plus productif. L’importance d’éliminer, d’automatiser et de déléguer. Automatiser au maximum votre entreprise. Tester, faire des tests. Les astuces pour s’économiser du travail lorsque l’on est employé. Le concept des mini-retraites (ps: un jour je vous parlerai des miennes, j’en ai déjà effectué 2 depuis le début de ma carrière, et je ne savais même pas que ce concept existait, mais c’est un vrai changement de vie). L’art de combler le vide. Les limitations de la semaine de 4 heures Ce livre est excellent et bien écrit. Il vaut vraiment la peine d’être lu, mais le souci est qu’il n’est qu’une photo de la réalité et de la norme d’aujourd’hui. Les astuces sont intéressantes, mais limitées à des objectifs précis qui ne s’appliquent pas à toutes les situations. Par exemple, vous êtes un professeur et aimez le contact avec vos élèves, arrêter de travailler est-ce un vrai objectif? Permettez-moi d’en douter. Même chose, si vous êtes un médecin qui a dédié sa vie à ses patients, allez-vous les quitter pour aller vivre à l’étranger? Les idées sont intéressantes, mais pas toujours applicables selon nos passions, besoins et intérêts.  Les fondamentaux à ressortir de la semaine de 4 heures Tous les exemples ou idées donnés par l’auteur peuvent se regrouper sous 4 grands axes importants : La relativité  Le changement de la normalité  La visualisation de son futur (série d’articles à venir) La relativité Le revenu absolu est moins important que le revenu relatif. Il existe un petit nombre de causes qui possèdent un maximum d’effet, la loi de Pareto : la technique du  20/80. Faire une diète d’information, il ne faut pas suivre les nouvelles. L’art de combler le vide. La loi de Parkinson, on réparti le travail sur le temps disponible. L’art de faire disparaître les interruptions, le but étant d’être plus productif. L’importance d’éliminer, d’automatiser et de déléguer. Automatiser au maximum votre entreprise. Le concept des mini-retraites. La normalité Tester, faire des tests. Les astuces pour s’économiser du travail lorsque l’on est employé. Le concept des mini-retraites La vision de la retraite est fausse. Le revenu absolu est moins important que le revenu relatif La visualisation du temps (articles à venir) La vision de la retraite est fausse. L’art de combler le vide. Automatiser au maximum votre entreprise. L’auteur aborde donc ces fondamentaux en les appliquant à la réalité d’aujourd’hui. Vous pourriez très bien écrire votre propre livre “la semaine de 4 heures” en fonction de vos propres intérêts, juste en suivant ces concepts fondamentaux.  D’ailleurs je vous invite à le faire, peut-être que vous obtiendrez vous aussi un “best-seller“. Pour ma part, j’ajouterai un autre concept pour être plus complet. La clé c’est le temps, rien n’est éternel et tout change, rien n’est permanent ! Il faudrait donc ajouter, pour que ce livre soit plus complet, le concept fondamental du temps. Il faut mettre en place des systèmes continus de développement. Le concept du bonheur n’est pas éternel Pourquoi est-il important de mettre en place des systèmes continus de développement? D’abord il faut prendre conscience que rien n’est permanent, même pas notre conception du paradis. Imaginez-vous sur un voilier où le soleil brille tous les jours, où il est facile de lancer sa ligne et de rapidement pêcher un poisson. La vie est douce et belle. Là encore, l’élément clé, ici, c’est le temps. Imaginez, cette situation pendant une semaine puis, ensuite pendant un an. Un an, sans nuages ni grosse vague, à manger du poisson tous les jours. Imaginez que ce paradis est maintenant votre vie pour l’éternité. Êtes-vous honnêtement prêt à dire  que vous ne commenceriez pas à rêver à quelques nuages pour avoir de l’ombre et de pluie par exemple? Photo by Ivan Bandura on Unsplash Dans toute situation, la clé c’est le temps, car rien n’est éternel, tout évolue. Même le paradis présenté dans le livre de Tim Ferris n’est pas éternel.  C’est pour cette raison qu’il faut appliquer des concepts qui nous aident à continuellement tendre vers notre semaine parfaite, pas nécessairement la semaine de 4 heures. Le concept fondamental

L’astuce pour développer sa carrière – maîtriser le bon niveau de détail

Développer sa carrière

Il y a quelques années mon patron de l’époque m’a donné un excellent conseil. « Isabelle, je ne suis pas obligé d’avoir tous les détails pour prendre une décision, je te fais confiance. Dès que je dis oui, c’est entendu, n’ajoute rien. Sois attentive à ne pas ajouter le détail qui remettrait en question ma décision ». De mon côté, je pensais qu’il avait besoin de tous les niveaux de détail pour être en mesure de prendre une décision, mais en fait j’avais tort. Chaque niveau de management possède sa propre échelle et son niveau de risque à prendre des décisions. Il faut tous faire sa part et prendre une partie du risque en synthétisant l’information et choisissant ce qu’il est nécessaire de partager. Synthétiser est un art. Un leader de talent doit partager le bon niveau d’information et de détail en fonction du besoin et au bon moment. Le leader fait office de traducteur de détail entre le management, ses collègues et son équipe. Par exemple, un investisseur dans une entreprise de 500 employés ne prendra jamais le temps d’aller regarder la qualité du code écrit par l’équipe de développement. Par contre, s’il n’est pas convaincu de la pertinence du produit et de son marché, là, cette information est à un autre niveau d’échelle plus décisive pour lui.   Trouver le bon niveau de détail permet de développer sa carrière Réalisez-vous que de maîtriser le niveau de détail donné lors de discussion est un moyen d’accélérer votre cheminement de carrière? Partager la bonne information, au bon niveau de détail ET au bon moment est essentiel pour progresser dans l’entreprise.  Il y a quelques semaines, je vous parlais de deux axes importants en gestion. Aujourd’hui, je vous présente comment utiliser un de ces axes pour développer votre carrière. Cela va vous permettre d’apprendre à vous déplacer sur l’axe du niveau de détail au bon moment.  Un des talents du leader est d’être capable de changer le niveau de détail au bon moment Demander trop d’avis ou partager trop de détails au mauvais moment influencera la perception que vos collègues ont de vous et influencera également le type de rétroaction que vous recevrez. Par exemple, vous pourriez permettre aux autres de prendre des décisions que vous auriez dû prendre ou à l’inverse, vous allez prendre des responsabilités qui devraient être celles d’une autre personne. Une image pour expliquer le niveau de détail  Dans le livre Creativity, Inc. , que j’ai beaucoup aimé d’ailleurs, les auteurs (Ed Catmull et Amy Wallace) parlent d’un concept que je vous partage ici. Selon eux, il est important, lorsque l’on discute avec une autre personne, de prendre l’ascenseur et aller au bon étage pour communiquer. Si l’on veut se parler en personne, il faut être à la même place. Ce qui signifie aussi être sur la même longueur d’onde, ou en d’autres termes, être à la bonne vitesse, à la bonne fréquence et au bon niveau d’énergie.  Photo by Michel Paz on Unsplash L’évolution de  votre échelle de niveau de détail Votre échelle de niveau de détail va changer avec le temps, car comme vous l’avez sûrement compris grâce à mon blog, tout évolue dans la vie et la clé c’est le temps. Plus le temps avance et plus l’on développe de nouvelles fréquences à notre piano. Ce qui fait que le niveau de détail partagé aujourd’hui sera différent de celui de demain et cela implique de bien être à l’écoute. Plusieurs éléments influenceront l’évolution du niveau de détail dans vos discussions comme par exemple :  Votre niveau d’expertise qui va évoluer à force de prendre des responsabilités, de gérer des projets et des équipes, Votre niveau de confiance en vos capacités qui va s’amplifier grâce à la répétition, Vos années d’expérience dans votre entreprise aident à comprendre la structure de l’entreprise et le niveau des prises de décision. … Ce qui est fabuleux avec le fait que tout change c’est que vous allez toujours apprendre et devoir être à l’écoute. Un talent que Steve Job a développé avec les années si l’on se fie à l’auteur de Creativity, Inc.. Comment identifier si vous êtes au bon niveau de détail ? Ce n’est pas toujours évident, mais il y a des signes qui ne trompent pas il est donc important d’apprendre à les reconnaître et à s’ajuster. Vous verrez que votre échelle va évoluer, mais comment détecter si on a partagé le bon niveau de détail demeure constant. Il se peut que vous donniez trop ou pas assez de détails, et dans les deux cas, si vous n’êtes pas au bon niveau, il se peut que vous froissiez des égos, le vôtre ou celui des autres. Il se peut que votre interlocuteur pense que vous le prenez pour un imbécile ou encore il peut se sentir incompétent de ne pas vous comprendre.  Exemple de situation où le niveau de détail est insuffisant : Votre interlocuteur vous indique que le niveau d’information est trop superficiel. Par exemple, il vous dit : « Je comprends bien tout ça, mais que veux-tu me faire comprendre ? ». Ou encore un peu moins subtile. « Je ne suis pas stupide, ce que tu me dis c’est la base, mais j’ai besoin d’en savoir plus ». Vous êtes tellement « high level » que personne ne vous challenge, aucune discussion n’est engagée. Vous êtes en train de partager des concepts qui sont clairs pour tout le monde, comme ces phrases qui peuvent toujours être vraies ou fausses (« Il ne faut pas tous mettre ses œufs dans le même panier », ou « Il est important de s’organiser pour éviter de perdre du temps »). Lors de ces conversations trop high level pour le groupe, vous n’avez pas atteint le niveau de détail qui suscite la discussion pour changer cette situation, il vous faudra donner des exemples et développer. Si vous pensez avoir besoin de l’avis de votre équipe, de vos collègues, ou de l’équipe de management, assurez-vous d’aller le chercher grâce au bon niveau de détail. Exemple de situation où le niveau de détail est trop élevé : Si votre interlocuteur commence