

Bienvenue sur le blog La clé c'est le temps ! ➽ Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon guide de distribution du temps qui vous explique comment il est possible en distribuant bien son temps d'augmenter ses chances de développer son plein potentiel. ✅ cliquez ici pour télécharger le guide gratuitement !
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Dans un de mes derniers articles sur comment changer de vie, je vous ai parlé de mon année de retraite prise en avance et bien voici plus de détails sur mes apprentissages lorsque j’ai brisé le schéma standard en prenant une année sabbatique. Cet article vous explique le pouvoir du changement de rythme, et ce à deux niveaux.
Je vous le répète assez souvent, la clé c’est le temps, et cette fois je vous l’illustre avec une expérience vécue, un peu plus personnelle. Lors de cette expérience, j’ai intentionnellement joué avec le temps et l’espace. D’ailleurs, c’est pendant cette année de retraite que j’ai écrit l’ébauche des théories que je vous partage sur ce blog.
D’abord, je dois vous dire que j’ai une conception de la retraite bien différente de celle de la plupart des gens. J’adore mon métier et il me passionne, j’écris même sur le sujet. J’ai également toujours fait une bonne dose de bénévolat dans ma vie, jusqu’à 30 heures semaines en plus de mon emploi. Ce qui fait que mon rapport temps/argent/plaisir est étrange. Par conséquent, j’ai toujours eu le sentiment que je ne prendrais jamais ma retraite, que ma vie serait une succession de projets rémunérés ou non selon la situation, mais qui m’apporteraient toujours du plaisir.
Mais finalement, j’ai déjà pris deux fois ma retraite d’une certaine façon. J’ai effectué ma première « retraite » en 2008 et j’ai récidivé en 2017-2018, les deux, donc, à 10 ans d’intervalle. Dans cet article, je souhaite vous partager ce que j’ai appris lors de ces deux années sabbatiques. J’en profite d’ailleurs pour vous partager, ci-dessous, un excellent TedTalk que j’ai découvert lors de ma deuxième « retraite » en 2017. C’est celui d’un designer New Yorkais qui a découvert que de prendre une année de retraite à un autre moment qu’à la fin de sa vie active permettait d’être beaucoup plus créatif et je partage totalement son point de vue.
Vous noterez encore qu’ici la clé, c’est le temps!
Pourquoi conserver le schéma temporel standard qui implique de passer de l’école à la vie active, et de la vie active à la retraite, s’il est possible d’en tirer des avantages majeurs lorsqu’il est brisé?
Un de mes buts dans la vie est de vivre un peu partout dans le monde afin de m’imprégner de différentes cultures et de me mettre dans un état de constante écoute et d’apprentissage. Je suis une accroc de l’apprentissage constant.
Lors de ma première retraite, je suis partie explorer la côte ouest-américaine, et pour la deuxième je suis allée explorer la Chine et apprendre le mandarin. Dans les deux cas, ce qui m’a poussé à me lancer était mon rêve de vivre autour du monde.
Aujourd’hui, je pense que ma motivation pour la prochaine année sabbatique sera bien différente. C’est que cette deuxième période de retraite m’a ouvert les yeux sur une vie et une Isabelle que je ne connaissais pas. Je suis la même Isabelle, évidemment, mais avec beaucoup plus de nuances et de flexibilité, j’ai complètement changé de « mind set ».
Photo by Hello I’m Nik ?? on Unsplash
Je suis à Shanghai, ultra excitée d’être partie à l’aventure. Personne n’attend rien de moi, pas de petit copain, pas de patron pour vérifier si j’ai bien fait mes 8 heures de boulot, pas de KPI (Key performance indicator), pas d’amis à voir régulièrement, pas de pratique de chorale, personne pour me juger sur ma tenue vestimentaire, ou sur mes choix alimentaires… Bref, RIEN que moi avec moi-même!
Surprenamment, j’ai réalisé que moi avec moi-même nous avions beaucoup de règles à suivre pour nous sentir bien. Et oui, des règles ou des obligations, je me sentais obligée de faire des choses au cas où j’aurais à rendre des comptes à quelqu’un!
Rendre des comptes sur mon heure de coucher, sur pourquoi je ne suis pas partie le matin tôt visiter la ville, sur pourquoi j’ai décidé de manger seule à l’appartement, pourquoi je n’ai pas pratiqué mon chinois aujourd’hui, etc.
À cause du décalage horaire et de l’excitation, mes premières nuits furent assez chaotiques. Avec 12 heures de décalage entre le Québec et la Chine, je n’avais d’autre choix, que de le faire la nuit si je voulais « chatter live », et pour garder le contact avec mes amies et ma famille, je suis donc restée éveillée quelques nuits pour leur écrire et leur partager mes impressions.
J’allais parfois me coucher vers 6 h du matin, ce qui ne m’aidait pas à commencer ma journée à 7 h. Je me suis dit qu’il fallait remédier rapidement à la situation. Il fallait que je profite de mes journées dès tôt le matin. Je me sentais coupable de ne partir visiter Shanghai qu’à 10 h 30, j’avais le sentiment d’avoir perdu ma journée.
C’est en marchant vers le métro, avec mon sentiment de culpabilité, que je me suis demandée pourquoi je ressentais cela. J’avais pourtant eu une nuit incroyable à discuter avec mes amies et ma mère. C’est là que j’ai ressenti que j’avais des comptes à rendre, mais à qui ? Certainement pas pas à mes amies ou ma mère ou au patron qui n’existait pas puisque j’étais à la « retraite ».
C’était à moi que je voulais rendre des comptes, je me suis alors demandée pourquoi c’était si important pour moi de démarrer la journée à 7 h. J’ai réalisé que c’était finalement une croyance limitante! Ce n’est pas l’heure de départ qui fait qu’une journée est une bonne journée. Et ce n’est pas parce que je démarre plus tard ma journée que je suis paresseuse.
Mais cela m’a bien pris quelques semaines pour complètement accepter mon rythme naturel et non celui pour lequel j’avais été entraînée. En résumé voici ce que m’a apporté cette réflexion :
Photo by Jason Hogan on Unsplash
Quelle belle découverte : Une bonne journée ne se définit pas par des règles précises, mais par un sentiment d’accomplissement! Mais il a fallu à partir de ce moment que je définisse ce qu’était un accomplissement pour moi. Sans emploi, sans conjoint, sans amis autour de moi, sans obligations extérieures qu’est-ce qu’un accomplissement ? La question se posait pour moi.
J’ai constaté que cela pouvait passer par de petits éléments de la vie qui me permettaient de découvrir ce qui me définit vraiment. Je n’aurais jamais imaginé qu’aller à l’épicerie pour acheter un déo pourrait être un accomplissement pour moi ! Mais j’avais tort, car pour compléter cette tache, anodine, j’ai dû parler en mandarin ! C’était incroyable, j’étais trop fière! J’avais trop hâte de le partager avec mes amies et ma mère qui elles même étaient très fières de moi. Tout ceci m’a mené à ma…
Dans notre monde actuel, nous nous définissons bien trop souvent par notre emploi. Notre emploi nous définit, il nous donne une identité sociale. Il prend tellement de place que l’on ne se rend pas compte à quel point il nous limite. Une des conséquences de cette limitation est qu’il est par conséquent difficile de quitter son poste même s’il ne nous plait pas.
Pour en revenir à ma deuxième retraite, lorsque l’on me demandait ce que je faisais j’adorai dire RIEN ! Au départ, les gens ne me croyaient pas, selon eux ce n’était pas possible, je connaissais bien trop de choses et j’avais bien trop de compétences pour rien faire. Je devais leur expliquer, plus la conversation avançait et plus les réflexions étaient profondes. Car ne RIEN faire, ce n’est pas rien ! Il était toujours passionnant d’aborder le sujet de comment apprendre à se définir. Je n’ai jamais rencontré personne qui ne m’ait pas dit qu’elle m’enviait de vivre le RIEN et que ne rien faire semblait très enrichissant.
Aux yeux de la société, ne RIEN faire nous oblige à revoir comment l’on se définit et comment l’on répond à la question : Que fais-tu dans la vie ? Qui es-tu ?
Je suis partie vivre en Chine avec pour objectif de vivre autrement et de me laisser guider par la vitesse de la culture chinoise. En fait, la culture de Shanghai, puisque Shanghai ce n’est pas vraiment la Chine.
Cette ville m’a beaucoup appris sur moi-même. Simplement en écoutant le rythme naturel de la ville, car cette ville est très rapide, et très « à la dernière minute ». En fait il n’y a pas d’autres choix, car si l’on veut aller vite, il est difficile de trouver le temps de s’organiser, on est en mode urgence tout le temps.
À Shanghai, si je voulais participer à des conférences sur l’intelligence artificielle ou le bitcoin, je n’avais pas d’autres choix que de ne pas prendre d’engagements. Sans engagement, cela me permettait de vivre à la dernière minute, comme tout le monde. Les ateliers n’étaient souvent annoncés que quelques jours avant. Pour quelqu’un comme moi qui avait l’habitude d’organiser sa vie sur au moins un trimestre à l’avance, c’était tout un défi d’accepter de ne rien organiser préalablement.
L’intensité et la folie de la ville revenaient souvent dans les conversations. Certains étaient étourdis ou fatigués par cette effervescence. Avec 30 millions d’habitants, il y en a des opportunités et des idées. Il y a donc toujours une nouvelle idée ou quelque chose d’intéressant à faire auquel nous n’avions pas encore pensé. Cette sensation de fatigue était souvent un sujet de conversation récurent avec les expatriés avec lesquels j’avais sympathisé.
J’ai donc pu parler régulièrement du concept de la vitesse avec mes amis et c’est là que j’ai solidifié quelques principes, dont celui de la longueur d’onde. Ne pas aller à la même vitesse que son environnement (son travail, son couple, sa famille, sa ville) nous empêche d’être sur la même longueur d’onde. C’est une situation qui épuise sur le long terme, nous avons besoin de plus d’énergie pour rester synchronisés. Aujourd’hui, je comprends mieux pourquoi certaines personnes préfère la ville à la campagne, et vise-versa.
Je dois reconnaitre que toutes ces leçons n’ont l’air de rien et pourtant ma vie a complètement changé. Je peux aussi vous garantir que la vôtre va changer aussi vous prenez une année de retraite avant l’heure classique de la retraite.
Aujourd’hui, je sais pourquoi je me lève le matin à 7 h! C’est parce que j’en ai envie et non pour répondre à une règle établie. Et si je ne me lève qu’à 9 h, je ne ressens plus de culpabilité.
Je sais que je peux maintenant m’adapter à une vie avec aucune organisation. J’apprécie la puissance de chaque mode d’organisation, cette flexibilité m’aide à passer d’une conversation top level avec mon CEO à celle avec mon équipe, et ce tout en amenant beaucoup de flexibilité dans l’organisation.
Changer d’emploi c’est une opportunité, alors il faut bien choisir ce nouvel emploi. Le coût d’opportunité est grand puisque nos emplois nous définissent beaucoup plus qu’ils ne le devraient.
Je ne suis plus une directrice de recherche, je suis Isabelle une leader qui se passionne à monter des équipes dans des environnements intenses.
Je vous souhaite tous une année de retraite à l’avance, de jouer avec le rythme de votre vie. Vous verrez, votre carrière et votre vie s’en trouveront changées.
Photo by Aaron Burden on Unsplash
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