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Le Futur du Travail : Télétravail vs Présentiel vs Hybride vs ???

Futur du travail

La pandémie mondiale a bouleversé notre univers professionnel de façon spectaculaire. Selon une étude récente d’Unispace, l’approche du travail et les perceptions des employés et de leurs supérieurs ont profondément évolué. Il est clair que le télétravail a fait une avancé spectaculaire. Je dois vous avouer que ce débat m’a fait beaucoup réfléchir. En tant que gestionnaire, j’ai éprouvé une aversion pour le télétravail, mes premier mois ont été des plus désagréable. L’image de moi-même, seule devant un écran d’ordinateur pendant des heures, ne correspondait pas à la raison pour laquelle j’avais choisi d’être manager : interagir et connecter avec mes collègues. J’ai même écrit cet article – Cadres épuisés par la pandémie comment les aider ? qui a bien fait réagir. Il m’a fallu un effort considérable pour trouver un équilibre dans cette nouvelle réalité. Durant la pandémie, se dégager des séances virtuelles pour respirer un peu d’air frais était un défi. Mais avec le temps, j’ai réussi à m’adapter, à optimiser mon emploi du temps et à redécouvrir le monde qui m’entoure. Mes pas quotidiens sont passés de 1300 en mode télétravail strict à 11000 aujourd’hui, avec un mode de travail à distance qui m’offre la liberté de voyager et de tisser des liens avec des personnes aux quatre coins du globe. Quelques années plus tard voici quelques réflexions sur le sujet : La déconnexion progressive avec le bureau Autrefois, le bureau était le symbole du monde professionnel, une institution inébranlable. Cependant, l’essor du télétravail, propulsé par la pandémie, a créé une distance entre les employés et leur espace de travail habituel. L’étude d’Unispace révèle que 58% des employés se sentent mal à l’aise au bureau, citant des distractions constantes et un manque d’intimité. En contraste, une vaste majorité de managers, 83%, croit que leur espace de travail est conçu pour maximiser la productivité. L’attachement réticent au bureau Tandis que les entreprises investissent lourdement dans l’immobilier, anticipant un retour à la norme précédente, elles rencontrent une certaine réticence. L’étude indique que 51% des employés hésitent à reprendre le chemin des bureaux traditionnels. Ce chiffre contraste avec les trois quarts des entreprises ayant élargi leur portefeuille immobilier, misant sur une reprise significative de la présence au bureau. L’efficacité du télétravail : Que disent les études ? La question de la supériorité du télétravail par rapport au travail en bureau anime les discussions depuis le boom du travail à distance. Pour éclaircir ce débat, plusieurs études ont été menées. Consensus, un outil d’intelligence artificielle, a réalisé une méta-analyse en examinant sept études distinctes. Résultats de l‘analyse de Consensus: Oui, le télétravail est plus efficace : 71% des études analysées confirment que le travail à distance surpasse le travail en bureau. Peut-être, tout dépend des conditions : 29% des études suggèrent que l’efficacité du télétravail varie selon l’industrie, la nature des tâches, ou les outils disponibles. Non, le télétravail n’est pas moins efficace : Aucune étude examinée par Consensus n’a conclu à l’infériorité du télétravail. En somme, selon Consensus, la majorité des preuves tendent à montrer que le télétravail est potentiellement plus efficace, bien que certaines variables puissent influencer ce résultat. L’Environics Institute for Survey Research a mis en lumière l’expérience canadienne du télétravail. En 2022, près de la moitié des travailleurs canadiens ont exercé depuis chez eux, et 78% d’entre eux ont exprimé une préférence pour ce mode de travail. Avantages du télétravail Flexibilité et Équilibre : Le télétravail permet une meilleure harmonie entre vie pro et perso. Productivité accrue : Beaucoup se rendent compte qu’ils sont plus productifs chez eux, loin des distractions d’un bureau classique. Bien-être des employés : Réduire les temps de déplacement et travailler dans un espace adapté améliore le bien-être et la santé mentale. Diversité et Inclusion : Le télétravail est avantageux pour ceux qui trouvent difficile de travailler dans un bureau traditionnel, y compris les personnes handicapées. Pourquoi les managers s’accrochent-ils au présentiel ? Unispace, dans une enquête approfondie, a mis en lumière une dissonance entre les employeurs et les employés. Alors que 58% des employés estiment qu’ils sont plus efficaces en travaillant dans un environnement calme loin du bureau, 83% des managers croient que la configuration actuelle de leurs bureaux favorise la productivité de leurs équipes. L’attachement des managers au modèle traditionnel de bureau est profondément ancré dans la culture d’entreprise. Les entreprises qui ont massivement investi dans l’immobilier sont naturellement réticentes à voir ces espaces rester vacants. De plus, le management traditionnel, qui valorise la supervision directe, trouve le télétravail perturbateur. Le Biais des Managers sur le télétravail La culture d’entreprise traditionnelle valorise la présence. Cet ancrage culturel profond, combiné à la nature même de la progression de carrière de nombreux managers, crée une adhésion solide au présentiel. L’étude d’Unispace a révélé un écart flagrant de perceptions. Pourquoi cette divergence existe-t-elle ? Quels sont les éléments sous-jacents ? Origines du Décalage de Perception (selon moi et vous qu’en pensez-vous ?) Investissement Immobilier: Avec d’énormes capitaux investis dans l’immobilier de bureau, il est compréhensible que les entreprises veuillent maximiser leur utilisation. Contrôle: Historiquement, la supervision directe a été synonyme de productivité et d’efficacité. Cette notion est remise en question par le télétravail. Communication Informelle: Les interactions fortuites, bien que non structurées, sont considérées comme essentielles pour la créativité et la cohésion d’équipe. Une anecdote qui représente bien ce point de vue Lors d’un entretien récent que j’ai eu avec un gestionnaire, il a souligné avec force le pivot stratégique de son entreprise. Selon lui, la synergie créée lorsque ses ingénieurs collaboraient en personne était inégalable. Il insistait sur le fait que pour atteindre le summum de la performance, toute l’équipe devait résider et travailler au même endroit. Il a même avancé que cette proximité était un gage de qualité apprécié par ses clients. Cet argument contraste cependant avec de nombreuses études récentes qui mettent en avant les bénéfices du télétravail en termes de productivité et d’efficacité (voir plus haut). Toutefois, il est essentiel de se rappeler que chaque organisation est unique. Par

10 mensonges à propos du travail ?

mensonges en entreprise

Dans cet article, nous aborderons des aspects importants concernant les pratiques courantes en entreprise et leur impact sur le développement réel des employés et la réussite de l’entreprise. Nous analyserons certaines pratiques qui peuvent sembler utiles au premier abord, mais qui peuvent en réalité se révéler être limitatives ou inutiles pour les collaborateurs et l’organisation dans son ensemble. Nous explorerons également des alternatives qui peuvent favoriser un environnement de travail plus collaboratif et créatif, tout en stimulant la croissance professionnelle des salariés. 1. Les objectifs SMART sont la meilleure façon de fixer des objectifs Les objectifs SMART (spécifiques, mesurables, atteignables, pertinents et temporels) sont couramment utilisés pour fixer des objectifs. Mais l’expérience montre que cela peut créer une vision à court terme qui limite l’innovation et l’adaptation aux changements. J’explique comment dépasser ces limitations dans l’article : comment écrire un objectif et être SMART+ ? 2. Les évaluations de performance sont nécessaires pour améliorer les performances Les évaluations de performance peuvent créer une culture de compétition et de comparaison qui nuit à la collaboration et à l’innovation. En effet, les commentaires réguliers peuvent être plus utiles pour améliorer les performances. Prendre l’habitude de se parler des aspects à améliorer de façon constructive et saine est bien plus efficace. Sans compter que l’évaluation à sens unique ou « top down » est un concept complètement ridicule ! Avez-vous déjà reçu du feedback d’une personne incompétente, ou encore d’un supérieur qui ne sait même pas ce que vous faites parce qu’il est dans l’obligation de réaliser une évaluation annuelle ? Honnêtement, c’est terrible ! Et d’ailleurs, au lieu de donner systématiquement du feedback, il est bien mieux de prendre le temps de coacher. Cela donne de meilleurs résultats ! Quels sont les éléments d’un bon coaching ? L’empathie : un bon coach doit être capable de se mettre à la place de son client et de comprendre ses sentiments, ses perspectives et ses expériences. L’empathie aide à établir une relation de confiance et à créer un environnement sûr et favorable à l’apprentissage. La clarté des objectifs : le coach doit aider son client à identifier clairement ses objectifs et ses aspirations, ainsi que les étapes nécessaires pour les atteindre. Cela permet au client de se concentrer sur ce qu’il veut réaliser et de rester motivé tout au long du processus d’évolution. Les compétences en communication : un coach expérimenté doit être capable de communiquer de manière claire et concise, de poser des questions pertinentes et d’écouter activement pour comprendre les besoins et les préférences de son client. La communication efficace permet au coach de fournir un soutien personnalisé et des conseils pertinents. La flexibilité : les besoins et les objectifs du client peuvent changer au fil du temps, et un coach efficace doit être capable de s’adapter et d’ajuster son approche en conséquence. La flexibilité permet au coach de fournir un accompagnement sur mesure qui répond aux besoins de son client. La responsabilisation : un coach de qualité doit savoir aider son client à être responsable de ses propres choix et actions, en encourageant la prise de décisions autonomes et la responsabilisation de la réalisation des objectifs. Cela permet au client de se sentir responsable de ses progrès et de s’engager pleinement dans le processus de coaching. Rien dans le coaching ne force une personne à être dans un état « X » : il s’agit au contraire de le stimuler pour progresser et aller vers la réalisation de ses objectifs. 3. Le leadership charismatique est essentiel pour inspirer les employés Le leadership charismatique est souvent considéré comme une méthode efficace pour inspirer les collaborateurs et créer une culture d’entreprise forte. Cependant, il existe des inconvénients à ce style de leadership qui doivent être pris en compte. Tout d’abord, le leadership charismatique peut créer une dépendance malsaine au leader, empêchant ainsi les employés de devenir eux-mêmes des leaders émergents et de développer leurs propres compétences. De plus, il peut être utilisé pour manipuler les collaborateurs et ne pas traiter les problèmes organisationnels sous-jacents. Le charisme ne doit pas être considéré comme la seule forme de leadership, car d’autres styles comme le leadership transformationnel, participatif ou de soutien peuvent être tout aussi efficaces. En fin de compte, il est important de trouver le style de leadership qui convient le mieux à la culture et aux objectifs de l’entreprise. Les dirigeants doivent être conscients des avantages et des inconvénients du leadership charismatique et choisir un style de leadership qui encourage le développement des employés et de la culture organisationnelle sur le long terme. 4. On doit essentiellement motiver les employés par l’argent La croyance selon laquelle les employés sont motivés uniquement par l’argent est un mythe. Bien que l’argent soit important pour répondre aux besoins de base, une fois ces besoins satisfaits, d’autres facteurs tels que la reconnaissance, la croissance professionnelle et l’équilibre vie professionnelle-vie privée deviennent plus importants pour maintenir la motivation des collaborateurs sur le long terme. Les employeurs qui pensent que leurs employés devraient être heureux de faire des heures supplémentaires sans compensation peuvent être amenés à créer un environnement de travail toxique qui finira par nuire à la productivité et au bien-être des équipes. Les employés ont besoin d’être reconnus et récompensés pour leur travail plutôt que d’être exploités ! Par contre, attention de ne pas donner moins à un de vos collègues par rapport aux autres, car cette discrimination aura un impact très négatif sur la personne et son engagement à continuer à travailler avec vous. 5. Les employés doivent être spécialisés pour être efficaces La spécialisation peut être efficace pour certaines tâches, mais elle peut aussi limiter l’adaptation aux changements et la résolution de problèmes. Il est prouvé que la polyvalence et la diversité des compétences peuvent favoriser l’innovation et la résolution de problèmes complexes. 6. Les employés doivent travailler dans des bureaux traditionnels Les bureaux traditionnels peuvent ne pas être la meilleure option pour tous les employés. En effet, les entreprises doivent être conscientes des besoins de leurs salariés

Pour progresser sa carrière, arrêtez la menace de quitter

Vous êtes insatisfait par votre travail, vous aimeriez une augmentation, un nouveau poste, vous en avez trop à faire et vous êtes constamment débordé… Il est impossible de concilier travail et vie personnelle ou tout simplement, vous êtes fatigué de faire ce que vous faites car c’est redondant et vous n’apprenez plus rien. Vous avez peut-être même pris la peine d’en parler avec votre manager mais rien ne semble bouger. Vous commencez à penser qu’il faudrait partir, peut-être même que vous avez envie d’utiliser la tactique de la menace de quitter.  Et vous vous dites peut-être que si j’en parle à mon responsable, il va bouger… Cette option est à double tranchant car peut-être que vous obtiendrez ce que vous voulez mais quel sera le prix à payer ? Dans tous les cas, prenez votre temps avant de passer à l’action et évitez de créer un choc et précisez où vous en êtes étapes par étapes. 1) Est-ce que vous avez déjà parlé à votre patron de façon positive de votre situation actuelle ?  Débordé : Avez-vous travaillé sur vos priorités avec votre supérieur ? Avez-vous demandé un temps de repos ? Ou encore, avez-vous songé à repousser un échéancier ? Toutes ces discussions avec votre patron l’aideront à mieux comprendre la situation et peut-être à prendre des décisions pour vous aider. Pour dire à votre patron que vous êtes débordé, vous pouvez dire quelque chose du genre : « Dernièrement, j’ai vu mon nombre d’heures supplémentaires augmenter. Rien de trop sévère pour le moment. Par contre, il faudra garder un oeil sur la situation ABC en cours, car j’ai l’impression qu’elle pourrait nous réserver des surprises et nous empêcher d’atteindre XYZ objectifs. Une solution pourrait être de … » Cette première étape de discussion est importante car elle évitera un choc à votre gestionnaire si vous décidez, même après avoir lu cet article, de lancer un ultimatum de départ. Ennui et manque de défis : Avez-vous réfléchi à prendre des initiatives qui pourraient vous stimuler au sein de l’entreprise ? Avez-vous proposé vos services à votre patron et à vos collègues ? Et avez-vous des compétences à développer ? Ne vous limitez pas aux demandes, prenez des initiatives et identifiez les trous dans les processus de l’organisation. Trouvez-vous un poste où votre leadership peut s’exprimer. Avez-vous postulé ailleurs dans l’entreprise ? Avez-vous discuté des éléments qui vous passionnent avec votre patron et vos collègues ? Tous ces échanges donneront des idées à votre manager de ce qu’il pourrait vous déléguer. Encore une fois cette étape est importante, elle évitera un choc à votre gestionnaire si vous décidez de partir… Votre salaire vous semble trop bas : Vous parlez à vos amis et vos collègues et vous vous rendez compte que tout le monde a un salaire 20% plus haut que vous. Ou encore, vous regardez les postes affichés ailleurs et vous constatez que les salaires sont plus élevés. Ou tout simplement vous avez de nouveaux projets personnels qui vous demandent plus de d’argent… Vous considérez alors que votre salaire ne vous va plus. Avant d’aller en parler avec votre d’ailleurs, allez-y par étape et surtout, analysez votre situation au sein de l’entreprise. Avez-vous atteint tous vos objectifs ? Allez-vous régulièrement au-delà des attentes ? Le mieux est de demander à votre patron son point de vue : parfois on peut être surpris par le décalage de ce qu’on pense et de ce que votre patron et collègues perçoivent. Avant toute demande, validez que vous êtes dans une bonne position. Ensuite, cela fait combien de temps que vous êtes dans l’entreprise ? Si vous venez d’arriver, ce ne sera pas la même approche. La première conversation avec votre responsable sur le niveau de votre salaire devrait donc être orienté sur des sujets qui touchent la rémunération en général et non sur le fait que vous voulez une augmentation. Posez des questions telles que : Quel est le processus pour augmenter son salaire ? Demandez-lui ce que vous pourriez faire pour l’aider à obtenir une augmentation ? Ou encore, interrogez-le sur votre positionnement par rapport à l’échelle salariale. Toutes ces questions le feront lui-même réfléchir sur votre situation et il pourrait peut-être par lui-même, prendre l’initiative de trouver une solution pour vous augmenter. L’objectif, dans toute situation indésirable, est d’en parler d’abord positivement pour aider à faire avancer la réflexion. Vous devez ensuite laisser la place à votre patron pour prendre des initiatives. N’imposez rien, indiquez juste la direction qui vous intéresse… 2) Laissez un peu de temps passer…  La clé, c’est le temps ! Maintenant que vous avez parlé positivement à votre patron de la réalité de ce que vous vivez, donnez lui et donnez vous du temps. Donnez une chance aux idées et aux suggestions de prendre place. Si vous voyez que rien ne bouge après 1 mois, vous pouvez relancer. Vous pourriez alors être tenté de passer à l’étape « ultimatum » si vous constatez qu’il n’y a aucun changement. Et dire à votre patron que vous pensez à quitter car vous êtes malheureux ! Attention car il est impossible de revenir en arrière après ce genre d’ultimatum. Vous allez signaler à votre patron votre instabilité et s’il est en train de mettre en place des actions pour changer la situation, peut-être que cela pourrait le refroidir en pensant que votre décision est déjà prise. Et que malgré ce qu’il proposera, rien ne changera votre état d’esprit car vous êtes déjà sur le départ… 3) Vous n’avez plus de patience ! Vous n’avez qu’un chose en tête vous voulez quitter. La patience vous fait défaut. Vous avez parlé à votre patron de la situation, vous avez laissé du temps, vous avez relancé positivement, mais vous n’avez plus la patience d’attendre. Pour vous, la prochaine étape sera de commencer à chercher un autre travail. Un des avantages de chercher un autre emploi est de mieux connaître la réalité du marché. Vous serez alors plus convaincu qu’il est possible de trouver mieux ailleurs… ou pas

Les erreurs à ne pas faire pour vendre vos idées au travail !

Erreurs vente d'idées

Vous est-il déjà arrivé d’avoir une bonne idée et que personne ne semble vouloir la suivre ? Pire encore, une autre personne la présente et tout d’un coup, c’est bon ? Serait-il possible que vous n’ayez pas utilisé la bonne approche ? Car vendre ses idées au travail est un réel art et une compétence essentielle pour être un excellent gestionnaire. Voici donc quelques éléments que j’ai notés pendant ma carrière qu’il faut éviter de faire pour vendre au mieux vos idées. 1. Présenter le problème au lieu de l’opportunité d’amélioration Chaque fois que vous avez une idée, vous commencez par expliquer le problème, vous mettez de l’attention dessus et vous prenez tout le temps et l’énergie de vos collègues pour leur en parler. Mais écouter une personne qui se concentre continuellement sur les problématiques, c’est pénible avec le temps ! Une idée devrait toujours venir accompagnée d’une opportunité d’amélioration. Et idéalement, avec peu d’effort pour l’implémenter tout en obtenant un maximum d’impact. Par exemple, au lieu de dire : Hier encore, on a eu un problème (ou un tel a fait…). On dirait que c’est récurrent. On fait toujours la même erreur en équipe. On devrait mettre ce processus en place pour éviter ça. Hier, j’ai eu une idée suite à un événement : si on ajoute cette simple étape en équipe, on pourrait améliorer notre temps de réponse d’au moins 1 journée et gagner en fluidité. Qu’en dites-vous ? La première version = on n’est pas bon et on fait toujours des erreurs : on est obligé de s’améliorer. La deuxième version = j’ai trouvé une opportunité d’amélioration, et il s’agit d’une suggestion et non d’une action forcée. 2. Vous plaindre constamment  En fait, l’idée ici est comme l’histoire où l’on crie « au loup ». Si chaque fois que vous avez envie qu’un élément change au travail et que vous commencez par vous plaindre, vos collègues ne verront qu’en vous une personne pénible et non la personne qui cherche à améliorer les choses. Étant donné que vous avez créé l’image d’une personne qui se plaint continuellement, quand vous allez présenter une idée, cela sera plus difficile. À noter que si vous êtes ce type de personne, je vous conseille d’aller lire cet article : Comment transformer vos frustrations en super pouvoir ?  3. Répéter la même idée trop souvent  Vous pensez que vous avez mal expliqué votre idée la première fois ? Et vous revenez dessus par la suite deux, trois ou quatre fois ? Je peux vous garantir que cette habitude de ne pas lâcher prise produit un effet inverse sur votre équipe. Quand une idée n’est pas retenue, retournez au problème et trouvez une autre solution. Et posez-vous la question de savoir si le problème n’est visible que pour vous. Parfois, il faut simplement rendre le problème plus visible pour que les idées de solutions soient retenues. Pourquoi implanter une solution et faire des efforts pour un problème qui ne gêne que peu de personnes ? Alors, retournez à la « table à dessin » avant de vous lancer dans la répétition. Faites attention à ne pas vous brûler ! 4. Utilisez des mots forts et qui polarisent Un autre moyen de « tuer » une idée est d’utiliser des mots forts qui polarisent. Par exemple, dire : on a toujours ce problème on est jamais… personne ne fait attention chaque fois qu’on fait… Les mots qui polarisent sont souvent des mots qui ne laissent pas la place à d’autres interprétations. Vos collègues seront alors portés à argumenter sur la véracité de votre affirmation plutôt que de vous écouter. À la place, utilisez des mots plus précis et moins polarisants par exemple. La semaine dernière, j’ai noté 2 situations qui m’ont fait réfléchir à une idée il semble que parfois nous ayons… j’ai l’impression qu’il nous arrive d’oublier (ici, notez que je m’inclue…). Des mots qui permettent une variabilité dans l’analyse de la situation, des mots inclusifs et non accusateurs sont à employer si vous voulez faire passer une idée. 5. Présenter votre idée au mauvais moment  Il est important de présenter ses idées à la bonne audience et au bon moment. Si l’énergie est tendue ou que votre équipe est en retard, votre idée sera beaucoup plus difficile à vendre. Alors, assurez-vous de la présenter quand l’énergie de votre équipe est bonne ! La clé, c’est le temps : utilisez-le à votre avantage ! Conclusion  Cette semaine, prenez le temps d’analyser vos habitudes : est-ce que ce ne serait pas le moment d’en changer  quelques-unes ? Quelle idée pourriez-vous choisir cette semaine pour pratiquer de manière différente ? Si vous avez envie de développer votre talent pour vendre vos idées, je vous invite à aller lire cet article. Comment vendre ses idées au travail ? Photo by Romson Preechawit on Unsplash

Comment arrêter de sonner comme le “plaignard” de service au travail ?

Chialeux, plaignard de service

Êtes-vous de ceux qui ont ce « super » pouvoir de voir tout ce qui va mal ? De ceux qui voient l’origine des éléments à améliorer ? Si oui, c’est vraiment un super pouvoir ! Par contre, faites-vous partie de ceux qui expriment ces éléments toujours négativement ? Êtes-vous, en d’autres termes, le « chialeux » ou le « plaignard » de service ? Tellement que peut-être vos collègues ne vous écoutent plus ou peu ? Vous n’arrivez pas à dépasser l’étape d’identification du problème et vous aimeriez prendre plus de responsabilités pour qu’on vous donne la chance de régler, justement, les problèmes. Mais vous vous dites que ça n’arrivera jamais. C’est la façon dont vous présentez les problèmes qui drainent les autres. Personne n’aime travailler avec des personnes qui sont négatives. Et il faut changer votre approche pour vraiment utiliser votre « super » pouvoir de la bonne façon ! Comment détecter qu’on est le « chialeux » ou le « plaignard » de service ? C’est facile ! Vous avez déjà surement un doute. Juste au cas voici des éléments pour vous aider à le reconnaître. Vous n’arrivez pas à engager les autres pour qu’ils trouvent une solution au problème. On vous dit des phrases comme « OK pour signaler le problème, mais qu’est-ce que tu proposes comme solution ? » À chaque fois que vous partagez vos observations, vous le faites avec une énergie négative ou avec un ton cynique. Vous avez peut-être tendance à « exagérer » pour faire passer votre point et vous utilisez des mots qui polarisent tels que : toujours, jamais… Vous accusez peut-être même les autres de ne pas faire leur travail. Le management à bon dos, ils ne font pas…, c’est leur faute… Quand que votre patron vous demande « comment ça va ? », il y a toujours un « truc » qui ne va pas ! Peut-être que tous les éléments de cette liste ne vous concernent pas. Mais si vous vous reconnaissez dans un de ces éléments, c’est que vous êtes le chialeux de service… Posez-vous la question de savoir quand vous vous êtes plaint pour la dernière fois : si cela remonte à moins de six mois, c’est que vous êtes probablement le chialeux de service. Par expérience, je peux vous dire qu’il y a des personnes qui ne se plaindront jamais et pourtant, elles sont autant capables de voir les problèmes. Comment font-elles ? La solution pour arrêter d’être le plaignard de service est de transformer les problèmes en opportunités, pour soi et pour les autres ! Les étapes pour arrêter de vous plaindre continuellement 1. Accepter que la perfection n’existe pas Faites un peu d’introspection et demandez-vous si vous êtes du type « perfectionniste ». Vous avez une théorie sur comment les choses doivent être faites et vous y tenez absolument. D’ailleurs, vous l’avez peut-être même apprise à l’école ou dans votre dernière entreprise. Aujourd’hui, dans votre nouvel emploi, les choses fonctionnent différemment et vous vous dites qu’on n’agit pas correctement. `Il manque ceci ou cela pour que ça fonctionne vraiment bien… Mais est-ce vraiment le cas ? Demandez-vous de savoir quel est le vrai résultat attendu et s’il est nécessaire de… ? Les méthodes, l’organisation… sont différentes, mais est-ce qu’elles permettent à l’équipe d’avancer ? Pourquoi tenez-vous à une méthode en particulier ? Est-ce que cette méthode est votre définition de la perfection à atteindre ? Je vous donne un exemple. Il y a plusieurs années, je pensais que pour bien préparer une réunion, il fallait obligatoirement une présentation documentée pour expliquer les résultats. Je me posais la question de savoir comment il était possible de parler à son équipe et de présenter des résultats et des chiffres si on n’avait pas de présentation ? Un de mes patrons de l’époque détestait les présentations et cela m’a pris des mois pour le comprendre. Il avait l’idée qu’une présentation = une perte de temps. Perte de temps pour la préparer et perte de temps pendant la présentation parce que l’on suivait un script. Selon lui, une discussion ne pouvait pas être scriptée car sinon, cela ne laisse pas de place aux vrais échanges. Pourtant, j’avais appris dans mes anciennes entreprises qu’une bonne réunion était forcément préparée en format “présentation”. J’ai testé son approche et j’ai “lâché prise” par rapport à ma méthode soi-disant parfaite : je peux vous dire que j’ai ajouté un champ incroyable de possibilités à mes réunions ! 2. Tous les problèmes n’ont pas le même niveau d’importance Quand on voit la matrice des problèmes, il est possible que tous les détails aient la même importance. C’est d’ailleurs pour cela que l’on est capable de les voir. Par contre, lorsqu’on regarde l’ensemble des éléments, il faut être capable de prendre un peu de recul. L’idée est de regarder le fonctionnement de l’entreprise dans son ensemble. Quelle est la réalité de votre entreprise ? Son âge et la maturité des processus… Est-ce que cela fait 1 mois ou des années que c’est ainsi ? Quel est le type de défi auquel l’entreprise fait face ? Est-ce difficile de trouver des clients ? Ou d’être plus efficace ? Lorsqu’il est temps de trouver des clients, des problèmes de processus de documentation n’auront évidemment pas la même importance ! Est-ce que votre management déteste quelque chose, comme par exemple la bureaucratie ou les réunions scriptées ? Avec cette analyse, vous pourrez voir si le problème observé est au bon niveau de détail et s’il peut être réglé par l’entreprise et votre équipe. 3. Apprendre à parler d’un problème positivement Avant de partager une frustration ou un trésor avec vos collègues, faites l’exercice de penser et de répondre autrement. Soyez moins tranché dans vos affirmations et laissez le choix aux autres de trouver une solution en priorisant la problématique. Et surtout, soyez ouvert d’esprit sur les différentes solutions à mettre en œuvre ! 4. Il y a un bon timing pour toute chose La clé, c’est le temps ! Même si vous transformez vos observations positivement et que vous n’exigez pas la perfection, la clé, c’est vraiment le temps ! Vous allez difficilement faire passer une idée d’amélioration si l’équipe est dans l’urgence ou s’il y a de la tension entre des personnes. Il est important de comprendre et de

Les phrases à bannir absolument en tant que collègue !

Phrase à bannir au travail

Une bonne communication est essentielle en tant que leader ! Parfois, en tant que responsable, manager ou simplement collègue, on n’a pas de solution ou de temps pour aider les autres. Un collègue vient vous voir pour un conseil et on n’a pas nécessairement l’énergie, les idées ou du temps pour y répondre. On est débordé. On utilise ses phrases cassantes à bannir, au lieu de répondre « désolé, je manque de temps en ce moment » ou « j’ai la tête ailleurs, reviens me voir demain ». Ces phrases coupent la communication et le partage des trésors comme les émotions ou les intuitions… Il y a donc des phrases qu’il faut éviter de dire par réflexe afin d’éviter de couper la communication. Lorsque l’on est tenté de les dire, c’est le signal qu’il y a quelque chose qui ne va pas et qu’il est temps être attentif et à l’écoute de son équipe. Voici les phrases à ne pas dire à ses collaborateurs : Tu prends ça trop à cœur Tu t’en fais beaucoup trop pour rien Fais-moi confiance, tout va bien aller Ça n’arrivera pas Tu t’inquiètes pour rien Tu vois des problèmes là où il n’y en a pas Ce n’est pas grave Tu es trop stressé en ce moment, prends des vacances… Si vous étiez le récepteur de ces phrases, comment vous sentez-vous ? Avez-vous envie de continuer la conversation avec votre interlocuteur ? Lorsque l’on accuse quelqu’un d’être dans une émotion ou d’être trop de quelque chose, ce n’est jamais bon signe. Cela montre plutôt notre incapacité à absorber une information, à avoir une mauvaise gestion émotionnelle et notre interlocuteur entend surtout le message que vous n’avez pas envie d’écouter et surtout de prendre action. Et que faire si on a dit et/ou que l’on a envie de dire ces phrases ? Si la phrase nous a échappé, il faut rapidement corriger la situation en s’excusant et en revenant rapidement sur la cause, le pourquoi on a envie de les dire. Il faut faire une introspection. Mieux comprendre l’origine des problèmes ! Est-ce que je suis débordé dans ma fonction et que je n’ai pas le temps de prendre une nouvelle mission ? (vitesse) Ma charge mentale est déjà à pleine capacité (énergie) Je n’ai pas l’énergie d’écouter une personne avec ses soucis, ses inquiétudes, ses suggestions de solutions, ses observations… j’ai déjà trop à faire (énergie) Je manque de patience parce que XYZ (énergie) Je manque d’intérêt sur le sujet (fréquence) En général, il y a 3 types de causes à prendre en considération. J’en parle souvent et ce sont les éléments de « longueur d’onde ». Il faut penser à notre alignement temporel. On se rappelle que pour être sur la même longueur d’onde qu’une autre personne, on doit ajuster sa fréquence (sujet d’intérêt) et sa vitesse (vitesse à laquelle on peut solutionner la situation). Donc, si on veut être un bon collègue ou un manager efficace et aider en profondeur, on se doit de prendre de l’énergie (du temps) pour ajuster notre longueur d’onde. Et lorsqu’on lance ces phrases, c’est qu’on ne veut pas faire l’effort. Notre seul objectif est de se débarrasser de l’effort à faire, car on ne veut pas mettre de l’énergie pour ajuster notre vitesse ou notre fréquence dans le but d’être sur la même longueur d’onde que notre collègue. Il faut alors réaliser que c’est nous qui ne voulons pas nous déplacer ! Prenez garde de ne pas dire à l’autre de ne pas le faire, pour vous sentir mieux. Il faut assumer qu’en ce moment, on n’est tout simplement pas en mesure de le faire. Et ce, pour de bonnes ou mauvaises raisons ! Quoi dire au salarié à la place ? Assumez votre position et prenez votre part de responsabilité. Indiquez votre difficulté à vous ajuster à votre collègue. Dites la vérité et ne tournez pas autour du pot ! Par exemple : « je suis désolé, je sais que c’est important pour toi, j’e n’ai malheureusement pas le temps en ce moment pour t’aider, ou pas l’énergie pour le faire en ce moment… ». « Je sais que ton travail te tient à cœur et que tu y mets beaucoup d’engagement, je comprends ton point de vue et que tu aimerais qu’on prenne action immédiatement. Pour le moment, je ne vois pas de solution qui ne demande pas une surcharge pour moi ou pour l’équipe. Par contre, on garde en tête le risque et on voit en chemin si on trouve une solution simple à mettre en place ». « Merci pour le partage, je sens que c’est important. Est-ce qu’on peut en reparler à un autre moment ? ». « Je sais que c’est important pour toi, malheureusement, je ne sais pas quoi faire et ça me dépasse… ». Honnêtement, donner une réponse qui accuse réception du message et qui signale votre réelle intention est une meilleure façon de faire que de nier la réalité de votre collègue. Conclusion Regardez en face votre propre réalité et votre performance avant de juger celles de votre collègue. Évitez d’accuser l’autre négativement de vouloir faire son travail quand c’est vous qui avez potentiellement une limitation en ce moment. Faites une introspection. Et il n’y a rien de mal à dire qu’on n’est pas en mesure d’aider en ce moment. Cela dit, la clé c’est le temps et peut-être que demain sera un autre jour : votre vision des choses sera bien différente et vous serez peut-être en mesure d’aider effectivement votre collègue. Photo by Kai Pilger on Unsplash

Quand utiliser son autorité en tant que gestionnaire ?

Autorité

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais au début de ma carrière, je pensais que les gestionnaires utilisaient leur autorité pour prendre des décisions et faire avancer les choses. Je me disais « wow », ils prennent tellement de décisions et supervisent tellement de dossiers que j’étais impressionnée. En même temps, je pensais aussi que c’était leur niveau hiérarchique qui leur permettait de faire tout cela. Permettez-moi de vous dire aujourd’hui que ma compréhension de la réalité est bien différente. Un gestionnaire qui use de son autorité régulièrement risque de la perdre. Et je vous dirais même que cette autorité sera de moins en moins suivie d’effet, car beaucoup d’éléments lui seront cachés pour éviter les conflits au sein du groupe. On pense qu’être patron, c’est avoir du pouvoir. En fait, être patron, c’est d’abord guider, influencer, motiver et organiser. Il ne s’agit pas d’autorité, il s’agit d’utiliser les composantes du leadership. Alors quand j’entends les juniors me dirent qu’ils ont hâte d’être des « patrons » pour prendre des décisions, il est clair qu’ils sont passés à côté de quelque chose : ils ont un blind spot — angle mort, tout comme moi lorsque j’ai commencé ma carrière. Impact de l’utilisation de votre autorité  D’abord la définition du Larousse du mot autorité : Pouvoir de décider ou de commander, d’imposer ses volontés à autrui.  Avec les années d’expérience, je vous dirais que j’ai tenté quelquefois d’utiliser mon autorité pour prendre des décisions, forcer une direction en pensant que c’était la bonne chose à faire.  Et je peux vous dire qu’à chaque fois, cela a laissé une trace indélébile sur l’équipe qui m’a demandé un gros effort pour corriger. L’utilisation de votre autorité affecte votre équipe négativement, car à chaque fois que vous l’utilisez, c’est que vous allez imposer quelque chose à votre équipe, ce faisant vous allez laisser une empreinte sur celle. Prendre une décision autoritaire, c’est comme si on forçait une personne à manger un sandwich alors qu’elle ne veut pas manger, ou encore, de la forcer à prendre une bouchée trop grosse : il y a des chances que le sandwich se digère mal… D’où la trace ! Idéalement, il est mieux de ne jamais utiliser son autorité autant que possible. Si jamais vous avez l’impression que le temps presse et qu’il faut être autoritaire pour avancer, voici quelques astuces pour y arriver. Découvrez les bonnes règles si vous devez utiliser votre autorité 1. Ne le faites pas trop souvent Pour vous aider à faire attention, je dirai que la règle est de ne pas le faire plus de 2 fois par année. Commencez à faire attention quand vous utilisez trop votre autorité. D’ailleurs, en êtes-vous vraiment conscient ? Étant donné que l’utilisation de l’autorité laisse des traces, se limiter à des occasions vraiment spéciales est la clé. De plus, cela donnera le temps à votre équipe de comprendre que c’est exceptionnel et non votre style de gestion. 2. Expliquer pourquoi vous allez utiliser votre autorité Prendre une décision autoritaire ne devrait pas être fait sur un coup de tête : cela devrait être calculé. Il faut réfléchir aux avantages et aux inconvénients. Vous devriez savoir pourquoi vous avez décidé de forcer une méthode, une décision ou un alignement. Donc, avant de vous lancer, vous devez comprendre pourquoi vous allez prendre une décision autoritaire. Par conséquent, il devrait être possible de donner la raison à votre équipe. Par exemple, il y a un délai court et nous n’avons pas le temps de trouver la meilleure solution ou il faut qu’on s’aligne rapidement sur une solution, alors j’ai décidé… Après le passage du moment difficile, il sera possible d’y revenir si nécessaire et d’ajuster le tir. 3. Prenez le temps d’écouter les trésors associés à votre décision imposée Après la prise de décision autoritaire, il faut prendre le temps d’écouter les trésors de chacun. Parfois, on ne sent pas qu’on a ni le temps ni l’énergie pour le faire. Et pourtant, il faut trouver un moyen d’obtenir des retours ou feedbacks. Ici, mon conseil est de le faire immédiatement après l’annonce de la prise de décision autoritaire. Sinon, dites à votre équipe de noter leur feedback et que les collaborateurs seront entendus plus tard, à l’occasion d’une session de rétroaction. Assurez-vous de mettre à jour votre agenda/calendrier : cette session ne doit pas être oubliée ! 4. Éviter de prendre une décision sous le coup de l’émotion  Un nouvel événement arrive et vous n’êtes vraiment pas heureux avec la situation : cela vous embête. Sur le coup, vous prenez une décision rapide et qui est influencée par votre émotion d’irritation ou de frustration. Ce n’est clairement pas la bonne approche, car il vous sera alors impossible d’expliquer le pourquoi de votre décision puisqu’elle est influencée par vos émotions. Lorsque l’on est dans le  monde de l’émotion, la rationalité est beaucoup plus difficile à percevoir.  Par conséquent, ne prenez pas de décision lorsque votre pouls est à plus de 100 pulsations à la minute ! Prenez le temps de faire une pause : parfois 10 min peuvent suffire ! Ensuite, faites votre analyse à tête reposée et prenez tranquillement votre décision. Vous pouvez très bien le dire durant une rencontre, cela ne pose aucun problème. Par exemple, cette nouvelle information vient de me déstabiliser et j’ai besoin de temps pour l’absorber : je reviens vers vous très rapidement. 5. Développer vos compétences dès aujourd’hui avant même de devenir gestionnaire Ne perdez pas de temps : il est utile d’augmenter vos compétences en leadership. Pas besoin d’attendre d’être manager pour le faire ! Simplement, prenez quelques responsabilités qui impliquent l’organisation d’une équipe ou qui influent sur les prises de décision du groupe. Je vous conseille d’aller lire cet article pour comprendre les étapes de développement de carrière. Dans cet article, j’explique les différentes étapes pour développer vos compétences en leadership Conclusion  Prenez conscience que lorsque vous utilisez votre autorité, il est nécessaire que le rationnel soit présent : ne laissez pas votre frustration ou votre désir personnel prendre le dessus, car cela pourrait vous coûter réellement votre

Présentation livre – Le manager est un voyageur du temps

Le manager est un voyager du temps

Et si vous faisiez du temps, votre meilleur allié pour réussir votre management ? Bonjour, je m’appelle Isabelle Dépatie et suis ici pour vous inviter à une révolution. Une vraie. De celle qui change en profondeur la vie ! Et en particulier, si vous souhaitez faire de votre existence une véritable réussite… Que vous soyez manager, responsable d’équipe, chef d’entreprise, indépendant, travailleur à domicile ou tout simplement, un homme ou une femme qui souhaitez vivre vos rêves, vous allez apprendre étape par étape à maîtriser enfin le temps et être heureux… Oui, vous serez vraiment plus épanoui(e) dans votre gestion du quotidien, je vous le garantis ! Cette méthode simple à mettre en œuvre mais terriblement efficace se nomme : Le manager est un voyageur du temps C’est tout simplement le titre de mon nouveau livre et j’ai mis dedans tout ce que j’ai pu apprendre de mes années passées dans différentes entreprises, de Bombardier à IBM, en passant par BIC et Angstrom Power, au Canada mais également dans différents pays comme la France, le Japon, le Royaume-Uni, Taiwan ou Dubaï… Mon activité de manager m’a amené à réfléchir sur les meilleures méthodes à adopter pour non seulement être performant mais surtout, dépasser les objectifs que l’on se fixe ! Et puis, j’ai pu compléter ces concepts novateurs en m’appuyant sur l’utilisation d’un vocabulaire scientifique précis pour mieux vous faire intégrer les articulations de ma méthode. C’est ainsi que vous découvrirez pourquoi les notions de longueur d’onde, fréquence, vitesse mais également énergie ou saut quantique sont incontournables pour illuminer votre vie et retrouver l’équilibre… Aujourd’hui, je partage tout mon savoir avec vous afin de booster votre carrière et votre performance professionnelle… Quelques mots pour mieux me connaître… Je suis diplômée en génie physique de l’Ecole Polytechnique de Montréal et j’exerce la fonction d’ingénieur et de manager. Durant ma carrière (qui n’est pas terminée !), j’ai eu à gérer des agendas surchargés, des équipes plus ou moins motivées et des résultats à atteindre coûte que coûte ! Cela n’a pas toujours été simple et j’ai dû mobiliser des ressources multiples et variées : et je peux vous dire qu’on n’apprend pas tout à l’école, même si c’est un enseignement de haut niveau ! J’ai donc testé de nombreuses méthodes, compilé sur des carnets mes réussites mais également mes échecs, obtenu des retours de mes équipes et même des suggestions souvent pertinentes pour augmenter mon leadership. Tout cela m’a permis de franchir des étapes importantes dans les entreprises avec qui je collaborais et de gravir les échelons. Et comme je sentais en moi que c’était ma mission de vie que de partager la réussite, je me suis décidé à tout compiler dans un livre facile à lire et dont les différentes étapes seraient simples à mettre en oeuvre grâce à des exercices pratiques très progressifs. Voilà pourquoi « Le manager est un voyageur du temps » est né ! Manager : pourquoi contrôler efficacement votre temps est indispensable ? Parce que c’est la clé utilisée par les plus grands décideurs, investisseurs, créateurs, managers et leaders pour concrétiser leurs actions au sein de leurs entreprises. Chaque minute, vous devez faire des choix : prioriser telle ou telle tâche en interne, délivrer ou pas une information à un collaborateur, rédiger un courriel, préparer un rapport, donner du feedback, organiser une réunion et trouver la meilleure date possible, vérifier l’évolution de votre business et l’atteinte des objectifs… ou pas ! On ressent alors, presque obligatoirement, un stress important qui peut même nous amener à faire des erreurs. On peut se sentir rapidement dépassé par le nombre de tâches à réaliser dans une journée, surtout que la gestion du télétravail se rajoute au nombre des obligations. L’impression de ne plus rien maîtriser du tout peut également faire irruption dans notre vie professionnelle, avec des angoisses très fortes à la clé comme si nous étions sur un radeau qui dérive sur l’océan, à la merci des vagues et des courants… Imaginez simplement que vous sachiez exactement quoi faire, au bon moment, et avec telle ou telle personne tout en ayant avec vous les documents nécessaires dans le calme et la sérénité. Ne serait-ce pas l’idéal ? Eh bien c’est cela pratiquer l’alignement temporel efficace ! Un vocabulaire précis, issu des sciences, au coeur de votre (r)évolution ? J’ai vite compris qu’utiliser un vocabulaire particulier venant du monde scientifique parlait beaucoup plus vite à la conscience qu’une longue succession d’explications et de présentation de concepts. Par exemple, dans le domaine de la communication du manager, j’ai pu ainsi créer des outils puis partager des tableaux faciles à comprendre et qui vont vous permettre d’ajuster presque en temps réel votre discours afin que vos mots aient un impact fort auprès des salariés  (maîtrise du niveau de détail idéal et prise en compte de la vitesse de transmission des informations). Ou bien, dans le domaine de la gestion de projet, vous intégrerez de manière synthétique les quatre grands types de personnalité (planificateur, développeur de stratégie, visionnaire agile ou urgentiste) accompagnés des conseils adéquats pour savoir comment réagir au mieux ! Et c’est cette même simplicité efficace que vous retrouverez dans tous les chapitres de ma méthode ! Devenir un manager incontesté en maîtrisant votre temps Etre un leader capable d’apprendre du passé, de se plonger dans l’instant présent tout en visualisant et en organisant son futur est un but que je vous aiderai à atteindre avec peu d’efforts. Car c’est une capacité indispensable pour vraiment réussir et gérer du mieux possible vos collaborateurs. Je suis sûre que nous avons la même définition du succès, c’est-à-dire celui qui vous permet de véritablement vous surpasser sans vous perdre, en restant toujours vous-même. Et moi, Isabelle Dépatie, je vous prends par la main pour vous emmener, grâce à une lecture agréable, sur un chemin qui vous propulsera vers la performance, à un niveau que vous n’auriez même pas imaginé quelques mois auparavant… Avec ma méthode « Le manager est un voyageur du temps », pas de fausses

Soyez courageux ne « ghoster » pas vos collègues au travail !

ghoster au travail

Le « ghosting », de l’anglais « ghost » (fantôme), est une manière cruelle de gérer ses relations et ses responsabilités. Il s’agit de disparaître sans donner de nouvelles. Au travail, cette technique consiste à éviter de parler ou de répondre à un collègue pour éviter un conflit, des engagements ou des conversations difficiles. Il y a de fortes chances que vous ayez déjà « ghosté » ou été « ghosté ». On vous demande quelque chose et vous ne répondez pas, ou encore, on vous invite à une rencontre pour faire avancer un dossier important, mais vous avez d’autres priorités. Au lieu de contacter la personne pour trouver une solution, vous déclinez tout simplement l’invitation, sans rien dire. Vous vous dites, si elle a vraiment besoin de moi, la personne me recontactera. Et pourtant, vous auriez pu prendre les devants, communiquer avec la personne et lui dire que vous ne pouviez pas venir et trouver une solution. Par exemple, vous pouviez parler avec elle avant la rencontre ou encore, déplacer tout simplement la rencontre. Mais non, vous avez décidé de prendre le chemin le plus facile, transférer à l’autre et ghoster sans donner de nouvelles… On l’a tous fait et on est toujours coupable. Mais il est important que ce mauvais comportement s’arrête et qu’on commence enfin à être courageux au travail. Voici comment s’y prendre pour arrêter cette mauvaise habitude ! 1. Apprendre à dire non Commencez par vous sentir à l’aise pour dire « non » plus tôt et souvent. Pour vous aider à développer ce talent, je vous invite à aller lire cet article : dire non une vraie compétence. Dire non est un art, car il s’agit tout simplement de trouver le bon angle, et ce, même si vous avez peur de décevoir vos collègues ou de ne pas être aimé par vos patrons. Fixer une limite claire peut vous aider à conserver votre pertinence professionnelle sur le long terme. Dire oui à tout et « ghoster » par la suite pour fuir ses engagements n’est pas un signe de fiabilité. 2. Apprendre à avoir des conversations difficiles Ensuite, si vous vous engagez à quelque chose et que cela ne se passe pas comme prévu, ne laissez pas vos attentes ou votre perfectionnisme vous empêcher de communiquer. Il est important de communiquer, même lorsque les choses ne vont pas comme prévu : « ghoster » son collègue, ne rien lui dire et espérer que les choses s’arrangent d’elles-mêmes ne s’appelle pas « prendre ses responsabilités ». Par exemple, vous avez à terminer un dossier d’ici vendredi et finalement, vous avez des imprévus qui font que vous ne pourrez pas tenir ce délai. Au lieu d’attendre vendredi et de « ghoster » votre collègue, communiquez dès que possible avec lui. N’attendez pas le vendredi pour communiquer la mauvaise nouvelle. Dites-vous qu’il pourrait peut-être vous aider ou encore, que d’autres éléments sont survenus qui font que ce vendredi n’est plus aussi critique. Et si vous devez annoncer une mauvaise nouvelle, il vaut toujours mieux être franc que de ne rien dire du tout. Je vous invite aussi à lire cet article : comment oser dire ce que l’on pense ? 3. Apprendre à gérer ses trésors Vous ressentez une émotion importante pendant une rencontre, c’est ce que j’appelle un trésor. Votre instinct vous dit que l’approche n’est pas bonne et que l’on va droit dans le mur. Au lieu de communiquer avec votre équipe, vous décidez de ne pas vous engager et peut-être même de vous tenir loin du projet. Vous passez en mode, « j’attends qu’on me demande ». Eh bien, au lieu d’utiliser votre trésor à aider votre équipe, vous avez décidé de vous éloigner et de « ghoster » vos collaborateurs. Vous n’avez pas communiqué et vous vous tenez loin de la conversation. Les trésors sont très importants pour l’amélioration continue et pour l’atteinte des objectifs. Si vous ne les utilisez pas en « ghostant » votre équipe, vous avez pris le chemin facile.  Vous avez laissé la mauvaise habitude du « ghosting » l’emporter. Nous avons tous un point de vue qui aide à identifier les meilleures approches pour atteindre le plus rapidement les objectifs : ne « ghostez » pas votre équipe et profitez de ce qu’elle peut apporter. 4. Apprendre à gérer son temps Évitez de mettre un collègue dans une mauvaise posture. Ne pas accepter une rencontre et le dire à la dernière minute, c’est une mauvaise organisation. Prenez le temps de regarder les rencontres que vous avez organisées pendant votre semaine. Prenez le temps de vérifier s’il vous est possible d’aller à tous les rendez-vous et si vous pouvez tous les préparer correctement. Sinon, avertissez le plus rapidement possible vos collègues. Personnellement, je regarde durant les vendredis fins de journée le planning de la semaine suivante et je vérifie que je n’ai pas trop pris de rendez-vous. Si c’est le cas, j’avertis immédiatement pour trouver des solutions. Conclusion Vous « ghostez » vos collègues sans vous en rendre compte ? Le mot d’ordre pour éviter cette mauvaise habitude est COMMUNICATION IMMÉDIATE. N’attendez pas pour prendre une décision ou faire une action et communiquez avec vos collègues, même si c’est difficile ! Photo by Diana Polekhina on Unsplash

Astuces pour améliorer votre écoute en tant que manager

écoute

Écoutons-nous vraiment, ou pensons-nous écouter ? Honnêtement, je peux vous dire que c’est un art d’écouter et qu’il peut s’améliorer continuellement. C’est d’ailleurs, selon moi, un des talents que les managers doivent développer continuellement. Permettez-moi de vous poser une question : quand savons-nous avec certitude que l’on a bien compris et écouté le message qui a été partagé ? Où encore, quand savons-nous que nous avons été bien compris ? Pensez-y deux minutes… Est-ce par la qualité du dialogue et les questions posées ? Est-ce par l’échange de regards ? Le rythme de la conversation ou les moments de silence ? Autre chose ? Avec un peu de réflexion, la conclusion est simple : il s’agit de confirmer directement auprès de la personne qui a partagé le message. Par exemple, après avoir répété le message, on demande à la personne si on a bien compris le sens de ce qu’elle a dit. Si la réponse est « oui », et seulement « oui », on peut donc conclure que l’on a bien compris. Écouter tous les jours Malheureusement, dans la vie de tous les jours, il est impossible de prendre le temps de valider la bonne compréhension de toutes nos écoutes. D’ailleurs, il serait bien inutile de le faire pour tous les dialogues ! Par exemple, lorsqu’une personne nous demande d’avoir le sel sur la table, lui dire juste avant de lui passer le sel : « tu veux donc avoir accès au sel, c’est bien ça ? » est réellement inutile. On prend donc des raccourcis puisque commettre une erreur et passer par exemple le poivre à la place n’a que peu de conséquences négatives : la personne répétera ou pointera ce qu’elle veut et rapidement, on aura notre confirmation. Par conséquent, l’art de bien écouter est de comprendre qu’il est bon de prendre le temps de confirmer et que parfois, cela ne sert à rien ! À quoi sert une bonne écoute ? Bien évidemment, en entreprise, c’est le travail d’équipe qui prime. Et il est impossible d’accomplir un grand projet sans écoute ! Par conséquent, l’écoute est une compétence nécessaire pour une collaboration optimisée : plus le travail est complexe et moins il sera possible de faire des raccourcis. Une bonne écoute nous aide donc à aller plus rapidement et à atteindre des niveaux supérieurs avec l’équipe. Les situations où l’écoute est doublement importante Voici les situations où la communication et l’écoute sont primordiales : LES DÉLAIS, lorsqu’on est en mode urgence et que l’on doit réussir du premier coup LA COMPLEXITÉ, lorsque la situation est compliquée et qu’il n’existe pas une seule solution LES TRÉSORS, lorsqu’une personne est face à ce que j’appelle un trésor Un trésor est une émotion liée à un besoin au travail. Bien souvent, lorsqu’on ressent une émotion intense au travail, c’est qu’il y a un élément particulier qui stimule une réaction. Par conséquent, l’écoute de ce trésor devient obligatoire si l’on veut trouver les meilleures solutions pour l’équipe. Comme vous pouvez le remarquer, il s’agit des paramètres de la longueur d’onde : vitesse et fréquence. Dès que l’on perçoit qu’il y a soit un défi ou un décalage sur un de ces éléments (vitesse plus rapide ou lente qu’à l’accoutumée) ou sur la fréquence (un sujet que l’on ne maîtrise pas ou particulièrement complexe), il faut porter une attention particulière à notre écoute. Et bien sûr, nous assurer que le message a bien été reçu en le validant auprès de la personne qui a émis l’information. Attention, ce n’est que la personne qui a émis le message qui peut savoir si vous l’avez bien compris ! Exemple et mise en pratique Vous êtes dans une rencontre avec votre équipe « qualité » ou votre équipe « légalité » et votre expert explique une nouvelle procédure à suivre. Durant l’échange, vous détectez : du vocabulaire nouveau qu’aucune erreur ne puisse être commise lors de la mise en place du processus car il faut réussir du premier coup ou encore, que les délais de réalisation soient vraiment courts ou terriblement longs (facile à oublier !) Pendant la rencontre, vous voyez bien dans les yeux de votre équipe que la compréhension n’y est pas. Que faire ? Après les explications détaillées, tentez de résumer ce que vous avez compris et demandez une  confirmation à l’expert. En effectuant cet exercice, vous allez vérifier si vous avez bien compris et aider votre équipe à voir s’il y a un écart entre leur compréhension et la vôtre. Si tout est clair théoriquement, il n’y aura pas de questions. Dans le cas contraire, l’expert pourra invalider le résumé et vous corriger : vous devrez donc répéter l’opération jusqu’à ce qu’il y ait une réelle compréhension. Par conséquent, en tant que responsable, et même si vous n’avez pas à suivre la procédure, vous devez de représenter votre équipe pour stimuler une bonne écoute. Dès que la conversation s’engage entre l’expert et votre équipe, vous pouvez laisser le groupe échanger jusqu’à la totale compréhension du message. Votre responsabilité : stimuler l’écoute et éviter les raccourcis pendant les moments importants. La responsabilité du manager Par conséquent, la responsabilité du manager est de stimuler un mode d’écoute efficace pour son équipe. Et si par hasard il n’y a pas de confirmation finale, il faudra reprendre la discussion et le partage des informations. Car vous êtes le gardien de la bonne communication dans votre équipe ! Photo by Mimi Thian on Unsplash