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Les phrases à bannir absolument en tant que collègue !

Phrase à bannir au travail

Une bonne communication est essentielle en tant que leader !

Parfois, en tant que responsable, manager ou simplement collègue, on n’a pas de solution ou de temps pour aider les autres. Un collègue vient vous voir pour un conseil et on n’a pas nécessairement l’énergie, les idées ou du temps pour y répondre. On est débordé. On utilise ses phrases cassantes à bannir, au lieu de répondre « désolé, je manque de temps en ce moment » ou « j’ai la tête ailleurs, reviens me voir demain ». Ces phrases coupent la communication et le partage des trésors comme les émotions ou les intuitions…

Il y a donc des phrases qu’il faut éviter de dire par réflexe afin d’éviter de couper la communication. Lorsque l’on est tenté de les dire, c’est le signal qu’il y a quelque chose qui ne va pas et qu’il est temps être attentif et à l’écoute de son équipe.

Voici les phrases à ne pas dire à ses collaborateurs :

  • Tu prends ça trop à cœur
  • Tu t’en fais beaucoup trop pour rien
  • Fais-moi confiance, tout va bien aller
  • Ça n’arrivera pas
  • Tu t’inquiètes pour rien
  • Tu vois des problèmes là où il n’y en a pas
  • Ce n’est pas grave
  • Tu es trop stressé en ce moment, prends des vacances…

Si vous étiez le récepteur de ces phrases, comment vous sentez-vous ? Avez-vous envie de continuer la conversation avec votre interlocuteur ?

Lorsque l’on accuse quelqu’un d’être dans une émotion ou d’être trop de quelque chose, ce n’est jamais bon signe. Cela montre plutôt notre incapacité à absorber une information, à avoir une mauvaise gestion émotionnelle et notre interlocuteur entend surtout le message que vous n’avez pas envie d’écouter et surtout de prendre action.

Et que faire si on a dit et/ou que l’on a envie de dire ces phrases ?

Si la phrase nous a échappé, il faut rapidement corriger la situation en s’excusant et en revenant rapidement sur la cause, le pourquoi on a envie de les dire. Il faut faire une introspection.

Mieux comprendre l’origine des problèmes !

  • Est-ce que je suis débordé dans ma fonction et que je n’ai pas le temps de prendre une nouvelle mission ? (vitesse)
  • Ma charge mentale est déjà à pleine capacité (énergie)
  • Je n’ai pas l’énergie d’écouter une personne avec ses soucis, ses inquiétudes, ses suggestions de solutions, ses observations… j’ai déjà trop à faire (énergie)
  • Je manque de patience parce que XYZ (énergie)
  • Je manque d’intérêt sur le sujet (fréquence)
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En général, il y a 3 types de causes à prendre en considération. J’en parle souvent et ce sont les éléments de « longueur d’onde ». Il faut penser à notre alignement temporel. On se rappelle que pour être sur la même longueur d’onde qu’une autre personne, on doit ajuster sa fréquence (sujet d’intérêt) et sa vitesse (vitesse à laquelle on peut solutionner la situation).

Donc, si on veut être un bon collègue ou un manager efficace et aider en profondeur, on se doit de prendre de l’énergie (du temps) pour ajuster notre longueur d’onde. Et lorsqu’on lance ces phrases, c’est qu’on ne veut pas faire l’effort.

Notre seul objectif est de se débarrasser de l’effort à faire, car on ne veut pas mettre de l’énergie pour ajuster notre vitesse ou notre fréquence dans le but d’être sur la même longueur d’onde que notre collègue.

Il faut alors réaliser que c’est nous qui ne voulons pas nous déplacer ! Prenez garde de ne pas dire à l’autre de ne pas le faire, pour vous sentir mieux. Il faut assumer qu’en ce moment, on n’est tout simplement pas en mesure de le faire.

Et ce, pour de bonnes ou mauvaises raisons !

Quoi dire au salarié à la place ?

Assumez votre position et prenez votre part de responsabilité. Indiquez votre difficulté à vous ajuster à votre collègue. Dites la vérité et ne tournez pas autour du pot !

Par exemple :

  • « je suis désolé, je sais que c’est important pour toi, j’e n’ai malheureusement pas le temps en ce moment pour t’aider, ou pas l’énergie pour le faire en ce moment… ».
  • « Je sais que ton travail te tient à cœur et que tu y mets beaucoup d’engagement, je comprends ton point de vue et que tu aimerais qu’on prenne action immédiatement. Pour le moment, je ne vois pas de solution qui ne demande pas une surcharge pour moi ou pour l’équipe. Par contre, on garde en tête le risque et on voit en chemin si on trouve une solution simple à mettre en place ».
  • « Merci pour le partage, je sens que c’est important. Est-ce qu’on peut en reparler à un autre moment ? ».
  • « Je sais que c’est important pour toi, malheureusement, je ne sais pas quoi faire et ça me dépasse… ».

Honnêtement, donner une réponse qui accuse réception du message et qui signale votre réelle intention est une meilleure façon de faire que de nier la réalité de votre collègue.

Conclusion

Regardez en face votre propre réalité et votre performance avant de juger celles de votre collègue. Évitez d’accuser l’autre négativement de vouloir faire son travail quand c’est vous qui avez potentiellement une limitation en ce moment.

Faites une introspection. Et il n’y a rien de mal à dire qu’on n’est pas en mesure d’aider en ce moment.

Cela dit, la clé c’est le temps et peut-être que demain sera un autre jour : votre vision des choses sera bien différente et vous serez peut-être en mesure d’aider effectivement votre collègue.

Photo by Kai Pilger on Unsplash

3 réponses

  1. Christian dit :

    Sur ce, à l’inverse comment discuter avec la personne qui nous offre de mauvaise réponses lorsque l’on exprime les besoins?

    1. Isabelle dit :

      Bonne idée je vais penser à faire un article pour l’inverse.

  2. Bonjour, merci pour cet article. A l’époque où je travaillais en entreprise, je n’avais pas le réflexe de chercher sur Internet. Maintenant que je travaille chez moi je tombe sur ton article. Que je trouve très utile dans tous les cas. Bonne journée. Raphaël

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