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Comment créer le calendrier annuel de son équipe ?

calendrier annuel d'équipe

La mission du gestionnaire est d’aider son équipe à atteindre ses objectifs et de connecter son département au reste de l’organisation. Tout au long de l’année, il lui faudra mettre en place, gérer et organiser des activités. Pour y parvenir, il est essentiel d’avoir une bonne vision d’ensemble afin de déterminer ce qu’il est possible ou non d’accomplir en fonction de la charge globale de travail. En bâtissant le calendrier annuel des activités générales touchant l’ensemble de l’équipe, vous pourrez visualiser clairement l’emploi du temps des prochains mois. Ainsi, vous saurez quand il est préférable de reporter des activités, s’il faut en déléguer certaines ou en accélérer. Sommaire Dressez la liste des routines inhérentes au travail Préparez un tableau synthèse Créez votre calendrier Partagez le calendrier avec votre équipe Utilisez le calendrier tout au long de l’année 1- Dressez la liste des routines inhérentes au travail Avant de bâtir le calendrier, commencez par dresser la liste des éléments qui reviennent régulièrement chaque année. Passez en revue les points suivants : a) Congés, vacances et fêtes annuelles Faites le décompte de tous les congés, vacances et fêtes annuelles : temps des Fêtes, vacances de la construction, fête de la Saint-Jean-Baptiste, 1er juillet, etc. Par ailleurs, si votre entreprise fait affaire avec d’autres pays, votre équipe pourrait être à l’arrêt durant des périodes précises de l’année, le Nouvel An chinois par exemple. N’oubliez pas d’inclure les événements spéciaux pour votre équipe, notamment le party de Noël ou le BBQ l’été. Indiquez aussi les semaines durant lesquelles votre équipe prenne généralement ses vacances, ainsi que celles où elle est susceptible d’avoir à compenser pour les congés d’autres équipes dans l’entreprise. b) Plan fonctionnel, objectifs et rapports Chaque année, la direction vous demande de définir les objectifs de votre équipe en fonction de ceux poursuivis par l’entreprise. La plupart du temps, cet exercice coïncide de votre organisation. N’oubliez pas non plus d’indiquer dans votre calendrier la date à laquelle il serait important de faire un suivi de ces objectifs. Évaluez l’avancement des travaux avec votre équipe et ajustez-les au besoin. Dressez également la liste de tous les rapports que vous devez produire régulièrement. Avez-vous des indicateurs clés de performance (ICP ou KPI en anglais) à mettre en place et devez-vous remettre des rapports périodiques à vos supérieurs? Si vous œuvrez dans le domaine de la R et D, il vous faut probablement remplir un rapport à la fin de chaque année fiscale pour répondre aux exigences des crédits d’impôt. Pour être certain de ne pas en oublier, pensez à tous les liens existant entre votre poste et votre équipe, vos patrons, les autorités et vos clients. c) Budget et évaluation des ressources La mise à jour du budget pour l’année suivante est une tâche qui revient systématiquement. Savez-vous à quel moment vous devez l’effectuer? Existe-t-il des périodes plus propices que d’autres pour faire appel à des ressources, notamment informatiques, ou pour agrandir votre équipe? Si c’est le cas, intégrez cette information dans votre calendrier. N’oubliez pas les renouvellements de contrats, loyers, logiciels et autres facteurs qui pourraient avoir un impact sur votre équipe ou votre entreprise. Bien souvent, le budget est réclamé à la dernière minute. Grâce à ce calendrier, vous pourrez anticiper, en discuter avec votre équipe et lui permettre d’avoir son mot à dire. d) Liste des événements et projets majeurs Indiquez les événements importants de votre industrie, de votre entreprise et de votre équipe, par exemple les conventions, congrès et conférences. Réfléchissez également aux projets critiques à accomplir cette année, ainsi qu’aux balises à respecter. Demandez-vous aussi si votre entreprise organise des retraites pour les employées, si des formations ou certifications importantes sont au programme de l’année, et s’il y a une période pendant laquelle les auditeurs doivent évaluer vos processus et méthodes. En ce qui concerne votre équipe en tant que telle, réfléchissez aux rencontres que vous aimeriez organiser avec elle, par exemple des activités de team building ou des learning party durant lesquels le groupe partage ses résultats. N’oubliez pas les activités d’entretien, comme le nettoyage de l’espace physique et digital de l’équipe deux fois par année. c) Évaluation de la performance Il faut généralement effectuer des évaluations annuelles de performance. Profitez de cette période pour faire le point et vérifier que les objectifs ont bel et bien été atteints. Certaines équipes organisent plus d’une évaluation par année, tous les six mois par exemple. Notez ces dates dans votre calendrier. Note : Cette première étape implique que vous connaissez bien votre département. Si ce n’est pas encore le cas, je vous invite à lire cet article : Comment créer et améliorer son département? Puis, faites une première ébauche de calendrier et bonifiez-le au fil du temps. 2- Préparez un tableau synthèse La deuxième étape consiste à détailler la liste des activités que vous venez d’établir. Les éléments à faire ressortir sont les suivants : Les dates (début et fin de l’activité); La personne responsable (hors ou dans votre équipe); Les processus et systèmes, méthodes ou outils (en place ou à développer, ce qui peut aider à identifier des projets majeurs supplémentaires à lancer durant l’année); Les tâches typiques et importantes à effectuer selon l’activité identifiée. Ce tableau vous aidera à: Savoir si vous avez besoin de déléguer, de créer de nouvelles méthodes et procédures. Identifier des tâches simples que l’on peut effectuer à l’avance afin de réduire les pertes de temps et d’accélérer l’atteinte des résultats. Vous serez sans doute étonné de constater la quantité d’éléments récurrents dont vous êtes responsable et qui, pourtant, ne sont pas liés directement aux objectifs de votre département. Ce tableau vous aidera aussi à quantifier le temps réel dont vous disposez : vous réaliserez que vous en avez bien moins que vous le pensiez pour la réalisation des projets de l’équipe. L’entraînement aidant, vous pourrez sans doute détailler davantage chaque entrée du tableau. Dans un premier temps, limitez-vous cependant à une vue d’ensemble de l’année, sans inclure trop de détails à la semaine ou à la journée. Ensuite, vous pourrez vous concentrer sur certains éléments critiques afin de mieux vous

Comment établir et maintenir une culture d’entreprise positive et dynamisante ?

Culture de positivité dans l'entreprise

Avant de penser à comment établir et maintenir une culture d’entreprise qualitative et impactante. Il est important de savoir pourquoi il est nécessaire de le faire ! Car si on parle énormément d’esprit d’entreprise, peu de gens savent précisément comment la définir et quel est son rôle exact dans le processus de réussite. Dans cet article, nous allons répondre en détail à ces questions et vous montrer pourquoi il est indispensable que la culture d’entreprise soit non seulement clairement définie pour l’ensemble des collaborateurs, mais surtout, quelles actions doivent être mises en place pour qu’elle soit vraiment partagée par tous. Sommaire 1) Pourquoi développer une culture d’entreprise forte est nécessaire pour réussir ? 2) Définition de la culture d’entreprise 3) Communiquer et valoriser clairement la culture d’entreprise 4) Les dirigeants doivent être des modèles ! 5) Encourager l’engagement des employés 6) Favoriser un environnement de travail positif et motivant 7) Évaluer et ajuster régulièrement la culture d’entreprise pour assurer la réussite ! 1) Pourquoi développer une culture d’entreprise forte est nécessaire pour réussir ? Tout d’abord, elle favorise la satisfaction des employés : les collaborateurs qui se sentent valorisés, respectés et impliqués dans leur travail sont plus satisfaits par leur poste et leur environnement de travail. Cela peut entraîner une réduction du turn-over et une augmentation de la loyauté envers l’entreprise. Ensuite vient la motivation : une culture d’entreprise positive peut entraîner les employés à donner le meilleur d’eux-mêmes et à travailler de manière plus efficace pour atteindre les objectifs de l’entreprise. La productivité : une culture d’entreprise valorisante pour chacun engendre une collaboration et une communication entre les employés beaucoup plus développées. En général, on constate alors une augmentation de la productivité et une réduction des erreurs et des retards. L’image de marque : une culture d’entreprise qui se fonde sur de belles valeurs peut renforcer la réputation de l’entreprise auprès des clients, des employés et des investisseurs potentiels. Attraction et rétention des talents : quand une entreprise montre un visage sympathique à travers son image de marque et son esprit, cela peut aider à attirer et à retenir les talents les plus performants. Les candidats ont plus de facilité pour se dire que cette société est un endroit où il fait bon travailler ! Voir l’article : comment arrive-t-on à être récompensé pour proposer le meilleur environnement de travail au Canada ? Sachez que le niveau de rétention de cette entreprise est positivement élevé ! En résumé, une culture d’entreprise bien pensée contribue à l’amélioration de la performance globale, en encourageant la satisfaction, la motivation et la productivité des employés. 2) Définition de la culture d’entreprise Il est nécessaire de préciser les valeurs, les croyances et les comportements qui définissent la culture de votre entreprise. Assurez-vous que ces éléments sont alignés avec les objectifs de la société et les attentes de vos employés. Je vous donne l’exemple d’une des entreprises où j’ai adoré travailler : BIC. Les Valeurs de BIC : l’Éthique, la Responsabilité, l’Esprit d’équipe, la Simplicité et l’Ingéniosité. Ces valeurs guident nos décisions et nos actions au quotidien. Partagez des valeurs simples, courtes, faciles à comprendre. J’aime bien aussi la phrase : « honorer le passé et inventer le futur ». Parce que la clé, c’est le temps, mais pas seulement. Dans cette phrase, on comprend que le passé a une vraie valeur. On est souvent prompt à dire que ce qui était auparavant n’est pas bon, mais en réalité, c’est grâce à ce passé que l’on peut remarquer des opportunités d’amélioration. Par conséquent, il est important de valoriser et respecter le passé ainsi que le travail des équipes : à partir de là, on pourra inventer le futur. C’est une approche très positive selon moi ! 3) Communiquer et valoriser clairement la culture d’entreprise Assurez-vous que tout le monde comprend les valeurs et les attentes intégrées dans la culture de l’entreprise. Cela peut être favorisé en créant des sessions de formation, en mettant en place de la communication interne régulière ou en partageant des manuels de politique d’entreprise et de procédures… N’hésitez pas à les écrire sur les murs de votre bureau et assurez-vous qu’elles soit partagées sur votre site web. Et pourquoi ne pas les mettre dans vos gabarits de travail, en bas de page de vos présentations Powerpoint ou Word ? Astuce : Si vous faites des évaluations de la performance, vous pouvez même les utiliser pour noter votre équipe ou donner un feedback bi-annuel de meilleure qualité sur les performances de l’équipe en fonction des valeurs. 4) Les dirigeants doivent être des modèles ! Les dirigeants de l’entreprise doivent être des modèles pour les employés, en adoptant et en incarnant les valeurs de la culture de l’entreprise. Et si un responsable se rend compte qu’un des collaborateurs n’incarne pas les valeurs de l’entreprise, il faut agir rapidement. On peut, par exemple, évoquer avec la personne un comportement inadéquat et prévenir que si cela se répète, un avertissement officiel sera lancé. Mais si on constate qu’il n’y a aucun changement au fil du temps, il faut alors laisser partir le collaborateur… Par conséquent, les dirigeants se doivent d’être courageux pour affronter les conversations et les situations difficiles lorsque cela est nécessaire. Comportement à ne pas accepter dans un milieu de travail les comportements de harcèlement, qui ne devraient jamais être tolérés. les commentaires à caractère sexuel : des paroles vulgaires, salaces ou inappropriées sur l’apparence, la vie personnelle ou les préférences sexuelles de quelqu’un doivent être vite recadrées. L’agression verbale : les insultes, les moqueries, des menaces ou des joutes verbales répétées ne peuvent être tolérées. La discrimination : des actions ou des commentaires basés sur la race, l’âge, la religion, l’orientation sexuelle ou le genre sont désobligeants et insultants. Le comportement agressif: quand il y a de l’agressivité dans sa relation aux autres, le lien devient intimidant et autoritaire. Se rajoutent souvent des critiques constantes, des ultimatums voire des menaces de licenciement… L’intimidation : les comportements qui visent à faire peur ou à contrôler une

Comment arrive-t-on à être récompensé pour proposer le meilleur environnement de travail au Canada ?

Meilleur endroit ou travailler au canada

Cette semaine, j’ai eu la chance de revoir un ami du temps de l’Université, Jean-Sylvain Sormany, aujourd’hui dirigeant et gagnant du prix du « meilleur environnement où travailler au Canada » en 2021, et également lauréat du prix du « meilleur patron en 2022 ». Je l’ai invité pour prendre des nouvelles mais aussi pour apprendre le secret de son succès. Je vais donc partager ici son point de vue et ses conseils. Sommaire On ne devient pas entrepreneur à succès du jour au lendemain. De quelle couleur est ton parachute ? Le trésor de son industrie Le saut dans l’entreprenariat Le secret pour proposer le meilleur environnement pour travailler En conclusion pour développer le meilleur environnement au travail On ne devient pas entrepreneur à succès du jour au lendemain. J’ai connu Jean-Sylvain malgré le fait qu’il ait suivi la filière « génie logiciel » et moi génie « physique » : mais comme nous aimions la musique, nous nous sommes rencontrés en co-dirigeant une chorale de l’école ! On faisait d’ailleurs une belle équipe car être « co-leader » nous aidait à partager la charge lorsqu’on avait d’autres engagements. Que de beaux souvenirs ! Vous comprendrez donc que Jean-Sylvain avait une sensibilité artistique ainsi qu’une capacité de leadership naturel. Malgré le fort désir, depuis sa jeunesse, de travailler dans le domaine des jeux vidéo, il a commencé sa carrière dans le domaine des technologies appliquées à la foresterie. Peu après, il perd son emploi car l’entreprise pour laquelle il travaillait avait perdu de l’intérêt aux yeux des consommateurs car elle ne répondait plus aux exigences du marché. De quelle couleur est ton parachute ? Jean-Sylvain a donc pris le temps de chercher un autre emploi. Et c’est grâce au livre — De quelle couleur est ton parachute ?, qu’il a réussi à revenir sur le droit chemin ! Ce livre demeure le plus populaire au monde en matière de stratégie de recherche d’emploi. Des millions de personnes ont pu bénéficier des informations et des conseils proposés afin de découvrir leur talent unique, leurs compétences et leurs intérêts. Grâce aux conseils du livre, Jean-Sylvain réalise qu’il doit absolument travailler dans une industrie plus créative, ce qu’il savait à l’intérieur de lui, mais qu’il n’avait pas suffisamment pris au sérieux : il réussit donc à se trouver un emploi dans l’industrie du jeu vidéo. Le trésor de son industrie Il est heureux et avance bien dans son travail. Cependant, il réalise que l’industrie a une mauvaise habitude, celle de « brûler » ses équipes avant la sortie des jeux. Et c’est un comportement qu’il avait beaucoup de difficulté à accepter, car il est évidemment possible de mettre en place de bonnes méthodes de travail pour sortir du mode « pompier ». Mais c’était tellement difficile qu’il a dépassé la ligne rouge et a dû quitter, à regret, son premier emploi dans le domaine des jeux vidéo et partir travailler pour un concurrent. Ces années d’expérience lui ont permis de trouver ensuite un emploi de directeur de la technologie pour une agence de publicité qui créait des produits interactifs. Il a réussi, là-bas, à monter une belle équipe dont la culture du respect était au premier rang. À partir des difficultés rencontrées dans l’industrie du jeu vidéo, il avait su réfléchir et tirer parti de la situation pour savoir mettre en place une équipe soudée. Malheureusement, la crise de 2008 a eu bon de l’entreprise de publicité et son équipe se retrouve sans emploi. Le saut dans l’entreprenariat Jean-Sylvain se retrouve encore au chômage mais cette fois-ci, c’est différent : son équipe et lui sont restés soudés et tous se sont lancés dans l’entrepreneuriat. La première étape consistait à prendre des contrats de service de programmation liés aux médias interactifs. Aujourd’hui, cette approche est standard, mais à l’époque, ils étaient tous des pionniers ! Quelques années passent et l’équipe, toujours désireuse de créer des jeux vidéo, décide d’investir de l’argent pour donner naissance, tous ensemble, à une société. Cette entreprise est donc née d’une équipe de gens qui avaient des désirs communs. Elle a grandi puis a atteint un plateau. Et un jour, un acheteur s’est manifesté : c’était un groupe de taille plus importante qui souhaitait investir. Le grand intérêt était que cet investisseur leur assurait de pouvoir garder leur propre mode de gestion et leur culture d’entreprise. Jean-Sylvain a accepté l’offre et depuis, l’entreprise et son équipe se sont développées puisqu’aujourd’hui, près de 200 personnes travaillent à l’intérieur de la société. Et celle-ci continue de croître ! Le secret pour proposer le meilleur environnement pour travailler Il y avait, tout d’abord, un désir commun de travailler dans le respect. Et le secret, c’est de mettre l’individu au cœur des décisions. La règle est simple : on prend le temps d’écouter tout le monde, même quand ils ne parlent pas !On doit faire preuve d’empathie et de gentillesse, mais au-delà, il faut également être en mesure de prendre des décisions pour améliorer les situations ou résoudre des problèmes. Voilà les consignes : Tout le monde a le droit de s’exprimer Tout le monde doit écouter ses collègues Tout le monde sera écouté au même niveau d’attention, que le problème ou l’idée soit petit ou grand Et si vous avez des idées différentes, ce n’est pas un souci. Il est recommandé de d’abord entendre l’idée du collègue avant de réagir pour trouver, peut-être, une nouvelle solution ou un chemin original. Cette façon de procéder permet d’arriver plus facilement à des idées nouvelles et encore plus riches !   Selon moi, cette approche du respect et de l’écoute amène plusieurs effets secondaires positifs : On n’a pas besoin de lever le ton pour se faire entendre. On sait que notre tour viendra et on n’a plus besoin de couper l’autre pour faire passer son point de vue. Les frustrations ne sont considérées que comme des opportunités d’amélioration. L’environnement de travail inspire la confiance. On ne parle pas mal de ses collègues puisque le respect en est le

Est-ce que tous vos plans d’action sont bien en place ?

plans ABZ

Pour réussir à atteindre un objectif, il faut nécessairement un plan. Même simple, cela suffit. Car on a besoin de connaître la bonne direction pour nous aider à avancer vers les buts qu’on s’est fixés. Cependant, il est important de savoir quand il est temps de passer du plan A au plan B, mais surtout, de bien activer son plan Z en cas d’échec ! Cet article vous aide à créer le bon niveau de plan et vous aide à identifier les types de plans nécessaires pour vous aider à prendre le bon niveau de risque. Sommaire L’importance de faire un plan Le risque de créer des plans trop détaillés Comment créer un plan utile et efficace ? Connaissez-vous précisément vos plans A,B, Z ? L’importance de faire un plan D’abord, il est important de savoir qu’il n’y a pas de plan sans objectif. Que l’objectif soit clair ou non, vous devez avoir un objectif avant de commencer à faire un plan. Le plan est constitué des différentes étapes qui vont amener à cet objectif. C’est un peu comme une carte : on regarde par où passer pour atteindre notre point d’arrivée. Il existe donc plusieurs plans ou chemins possibles pour chaque objectif. Tout dépend du risque que l’on est prêt à prendre, de nos compétences et du temps et des ressources disponibles. Un plan sert aussi à s’assurer que toutes les parties qui œuvrent au projet comprennent les interactions des uns avec les autres. Par conséquent, ne faites pas le plan dans votre coin, mais réalisez-le en collaboration avec les membres clés de votre équipe. Ne tombez surtout pas dans le piège de faire l’exercice seul ! Le risque de créer des plans détaillés Comme il existe plusieurs plans ou chemins possibles, on peut tomber dans le piège de vouloir créer le plan parfait avant de commencer. La peur de nous tromper fait que l’on passe un temps fou à se convaincre que notre plan est le meilleur. Et pendant ce temps, l’horloge avance et vous n’avez peut-être rien entrepris de concret pour aller vers la réalisation de votre objectif. Il vaut mieux avoir un plan imparfait, mais qui nous permet d’avancer que de chercher à obtenir le plan parfait par peur de se tromper. Car les situations changent souvent en dehors de notre volonté et vous devrez peut-être passer au plan B de toute façon… Ne tombez donc pas dans le piège du plan parfait, mais commencez à travailler, même avec un plan qui n’est pas totalement abouti. Comment créer un plan utile et efficace ? Avant de vous lancer, il est important d’être réaliste : prenez le temps d’évaluer les ressources que vous possédez. Sachez estimer correctement le temps nécessaire pour atteindre la destination Combien d’énergie disposez-vous pour atteindre cet objectif ? On a souvent plus d’un objectif, il faut alors être en mesure de bien évaluer notre capacité à l’atteindre. De combien d’argent avez-vous besoin, d’espace, d’outils particuliers ? Quelles sont les compétences de votre équipe ? Quelle est la taille de votre équipe ? … Ensuite, pensez simplement aux grandes étapes qui devront être réalisées pour atteindre votre objectif. Demandez-vous combien de temps chaque étape devrait prendre : 1 mois, 3 mois, 6 mois ? Si les étapes sont plus courtes, c’est peut-être que vous êtes trop « granulaire » si votre projet s’étale sur 1 an. Et si tout semble aller « comme sur des roulettes », vous pouvez alors détailler le mois suivant. Mais il reste très difficile de préciser tous les enjeux sur 6 mois. Mon conseil est de ne pas trop perdre son temps à le faire. Penchez-vous sur les 3 mois suivants avec un niveau de détail raisonnable pour vous permettre de voir les interactions avec les tâches du mois en cours. Et ne détaillez que les prochaines semaines : il se peut en effet que vous appreniez quelque chose qui vous fera changer obligatoirement de plan. Pour plus de détails pour faire un plan Connaissez-vous précisément vos plans A, B et Z ? Pour vous aider à faire le meilleur plan A possible, il est très utile de comprendre le concept des plans B et Z. Les connaissez-vous ? Le plan A est le plan actuel que vous venez de détailler : il s’agit du plan que vous suivez en ce moment. Le plan B est le plan qui suit le plan A : c’est celui que vous allez utiliser quand vous allez apprendre que le plan A ne fait plus vraiment sens. Par conséquent, votre plan général est une succession de plans A qui passent aux plans B pour redevenir des plans A quand la situation l’exige. Le plan Z, quant à lui, est le plan à activer lorsqu’il est certain que vous n’allez pas atteindre votre objectif. C’est le plan de secours en cas d’échec. Sans plan Z, il devient très difficile de prendre des risques ! Exemple de plan Z Vous avez envie de vous trouver un nouvel emploi ou de vous lancer dans l’entrepreneuriat ? Vous avez votre plan A : trouver par exemple un job de niveau supérieur, avec une localisation proche de votre maison et dans un domaine qui vous stimule. Alors, vous vous donnez 6 mois à 1 an pour réussir. Mais que se passe-t-il si vous ne trouvez pas ? Avez-vous votre « fall back plan », c’est-à-dire votre plan Z ? Souhaitez-vous retourner vers un emploi semblable à celui d’aujourd’hui ? Si vous êtes célibataire sans enfant et sans avoir d’engagement, c’est peut-être de tout simplement revenir habiter chez vos parents ou de retourner en co-location pour continuer à chercher ? Dans le cadre d’un projet d’entreprise, le plan Z serait d’arrêter le projet et de rediriger l’équipe vers un autre objectif. Ou peut-être, d’aller chercher de nouveaux investisseurs… Si votre plan Z et réaliste, vous pourrez ainsi prendre plus de risques et tester plus d’opportunités. Bref, être plus ambitieux ! Connaître parfaitement son plan Z est donc important pour bien mesurer la taille de vos projets à réussir. Conclusion Les plans sont très importants, mais ce qui est encore plus incontournable est la gymnastique du plan : c’est à dire connaître son plan A, mais également

Les meilleurs moyens d’obtenir une promotion !

Comment aller chercher une promotion ?

Vous êtes en poste depuis trop longtemps et vous commencez à tourner en rond. Vous avez constaté que l’on a proposé à des membres de votre équipe de nouvelles fonctions ou encore, que votre collègue vient d’avoir le poste que vous auriez souhaité. Ou tout simplement, vous appréciez le changement et les défis, et vous adorez apprendre de nouvelles choses ! Dans ce cas, il est temps de changer et d’obtenir une promotion ! Qu’est-ce qu’il promotion ?  Une petite précision pour commencer – tout d’abord, il est important de signaler qu’une promotion n’est pas toujours une évolution vers des postes hiérarchiques supérieurs. Une promotion peut être également une augmentation des responsabilités dans le poste que vous occupez actuellement. Par exemple, l’ingénieur qui était seul, auparavant, pour effectuer une tâche et qui aujourd’hui gère une petite équipe pour répondre à des demandes plus importantes peut considérer qu’il a reçu une promotion. Avec le temps, plus vous prenez de responsabilités et plus vous allez vous donner l’envie à vos supérieurs de vous confier des postes avec un périmètre d’action beaucoup plus large. Pour obtenir une promotion, il faut donc montrer que l’on a une forte motivation, mais aussi que l’on souhaite avoir plus de responsabilités et que l’on possède les compétences pour les gérer. Voyons maintenant en détail ce qui concerne les compétences… 1. Assurez-vous de toujours apprendre Pour avoir une promotion, il faut démontrer sa capacité à évoluer et donc, d’être en capacité d’apprendre en permanence. D’une certaine façon, développer ses connaissances est l’un des meilleurs moyens pour être capable de vivre avec une forme d’incertitude, car celle-ci devient de plus en plus importante à mesure que l’on prend de nouvelles responsabilités. Donnez-vous du temps pour développer vos « softkills » : ils seront toujours utiles pour l’ensemble des postes. Et c’est même très important pour votre poste actuel ! Rien de mieux que de lire des livres ou de suivre des formations. D’ailleurs, n’attendez pas tout de votre entreprise pour apprendre : investissez en vous par vous-même ! Petits conseils de lecture, voici 3 livres pour vous aider dans votre développement : Livres incontournables pour tout bons managers devraient connaître Une belle liste de livres pour stimuler le changement Liste des meilleurs livres pour apprendre à s’organiser efficacement 2. Intéressez-vous à la gestion de projet et des équipes Il est impossible de prendre plus de responsabilités et d’avoir une promotion si vous ne savez pas comment influencer et orienter une équipe. Que ce soit pour un poste en management ou avec plus de responsabilités techniques, il est nécessaire d’apprendre à gérer correctement les hommes et les femmes au sein de l’entreprise. Pour développer cette capacité, j’ai écrit cet article : organisez votre plan de carrière 3. Regarder les postes sur le marché Prenez le temps de lire les descriptions des postes que vous aimeriez avoir. Identifiez les compétences qu’il y a sur la liste et que vous ne possédez pas encore : assurez-vous de les développer le plus rapidement possible. Ensuite, regardez aussi les descriptions de postes à l’intérieur de votre entreprise : voyez s’il y a des propositions qui vous intéressent et le type de compétences que l’on demande. C’est un bon moyen d’identifier ce que vous devez faire pour obtenir une promotion. Développer son réseau 4. Assurez-vous de toujours communiquer Ensuite, si vous apprenez de nouvelles choses et que vous obtenez de belles réussites, il est important de le faire savoir. Monter en compétence est très appréciable, mais si personne n’est au courant, vos collègues et vos supérieurs ne pourront pas penser à vous lorsqu’il y aura des possibilités de progression dans l’entreprise ! J’aime bien dire que les promotions sont un peu comme lorsqu’on essaie de vendre une maison : il est mieux d’avoir des meubles à l’intérieur pour permettre à l’acheteur éventuel de se projeter. Pour les promotions, c’est la même chose : il faut permettre aux personnes qui peuvent vous confier de nouvelles responsabilités qu’elles aient perçues vos capacités avant de pouvoir les officialiser avec un nouveau poste. 5. Offrez votre aide Pour augmenter son niveau de responsabilité, il est important de faire des choses différentes par rapport à aujourd’hui. Vous pouvez, par exemple, aider quelqu’un qui réalise déjà quelque chose qui vous intéresse, car en même temps, vous pourrez apprendre de cette personne. Tout apprentissage est bon ! Développer votre posture 6. Travaillez votre attitude positive On promeut rarement les agents perturbateurs au sein des équipes. Si vous avez maintenant la capacité de voir ce qui ne va pas, apprenez à présenter les défauts et les défis comme des pistes d’amélioration. Vous ferez ainsi la différence ! 7. Lisez le livre – The start up of me Ce livre va changer votre état d’esprit sur la gestion de votre carrière. Cet ouvrage donne beaucoup d’astuces pour prendre en main sa progression de carrière et pas  uniquement à l’intérieur de son entreprise. Il vous propose de considérer votre carrière, vos capacités comme si c’était votre propre entreprise. D’où le nom du livre : The start up of me ! 8. Quand demander ou savoir que ce n’est pas le bon moment… Demander une promotion n’est pas forcément une chose évidente. Je vous propose donc de ne jamais demander, car ce n’est pas la bonne approche selon moi. Le mieux est d’indiquer votre intérêt pour un type de poste et de demander ce qui devrait être ajouté à l’ensemble de vos compétences pour obtenir le poste. Cette approche est indirecte mais elle a un effet beaucoup plus positif, car vous envoyez le signal de votre intérêt tout en indiquant que vous avez envie d’apprendre. Il n’y a rien de pire que de montrer trop de confiance, surtout si votre supérieur n’a pas la même compréhension des besoins du poste que vous. Et malheureusement, c’est souvent le cas ! Soyez clair sur vos envies 9. Partagez vos intérêts Dès que vous sentez que cela est possible, partagez avec les personnes en position d’autorité ce que vous

Liste des meilleurs livres pour apprendre à s’organiser efficacement !

Livres sur l'organisation

L’organisation, ce n’est pas toujours simple. Quand on commence un nouveau travail, on découvre que les outils sont différents, les tâches et les responsabilités aussi. Et on ne gère pas son travail comme on organise ses activités personnelles ! Il existe en effet plusieurs méthodes et celle qui fonctionne aujourd’hui ne sera peut-être pas la plus performante demain… Si vous cherchez continuellement à vous améliorer au niveau de votre organisation ou que vous manquez d’inspiration pour le faire, voici quelques livres pour vous ! En passant, il s’agit d’un des thèmes qui vous intéressent le plus : dites-moi en commentaire ce que vous aimeriez y retrouver si je lance une formation sur le thème de l’organisation. Les livres pour apprendre à mieux s’organiser 1. First thing first Excellent pour commencer car il enlève la « pression » de croire qu’il n’existe qu’une seule « bonne » méthode d’organisation. Plusieurs vous seront d’ailleurs présentées dans les prochains livres de cette liste… First thing first vous apprend à mettre au premier plan la compréhension de la personne que vous êtes et ce que vous voulez vraiment car il est nécessaire de se connaître pour bien s’organiser ! 2. Atomic habits: An Easy & Proven Way to Build Good Habits & Break Bad Ones Une seconde recommandation qui permet de bien comprendre le pouvoir des habitudes mais aussi, d’apprendre à les mettre en place efficacement. Si vous détestez faire des plans et vous organiser, parfois, la solution est de mettre simplement en place de bonnes habitudes : par exemple, vous pouvez très bien apprendre la guitare si vous en faites régulièrement, même sans planifier au préalable vos exercices… 3. Getting things done: The Art of Stress-Free Productivity Ici, on parle de mettre des systèmes en place d’organisation et d’apprendre à leur faire confiance. Getting things done est un livre qui a été édité pour la première fois en 2001 et qui propose des techniques multiples d’organisation. Personnellement, je trouve qu’il propose une vieille façon de penser et de s’organiser mais je pense qu’il est quand même une excellente base. Si vous voulez être maître dans l’organisation, getting things done est un livre de référence. Par ailleurs, il est possible de se former à la méthode. 4. When: the scientific secrets of perfect timing Vous savez que la clé, c’est une bonne gestion du temps et je ne pouvais donc pas passer à côté de ce livre. On parle souvent du comment mais on ne parle pas assez du QUAND. Vous savez qu’après votre café du midi, vous pouvez aller faire une sieste :  cela s’appelle un napaccino ! Nous avons tous un rythme personnel et plus on le suit, plus notre planification et notre organisation seront efficaces. La clé, c’est vraiment le temps ! Sachez que le pouvoir du « quand » est trop sous-estimé quand vous voulez bien vous organiser ! 5. Wait: The Art and Science of Delay Ce n’est pas vraiment un livre sur l’organisation en tant que telle, mais plutôt un ouvrage qui fait réfléchir sur la puissance du timing. Car s’organiser, c’est un peu décider « quand » faire les choses. Par exemple, si vous venez de vous disputer avec quelqu’un, vous excuser immédiatement pourrait ne pas être bien reçu puisque la personne pourrait penser que vous le faite juste par réflexe et que ce n’est pas vraiment réfléchi et ressenti. Par conséquent, attendre le « bon » moment et d’une importance cruciale si on veut qui a été édité pour la première fois en 2001 l’impact désiré. 6. Smarter faster better: The Secrets of Being Productive in Life Ce livre a une narration riche qui nous aide à nous améliorer dans tout ce que l’on réalise. Il présente 8 concepts qui vont de la motivation à la mise en place d’objectifs, en passant  par la concentration et la prise de décision. L’auteur s’appuie sur les dernières découvertes en neurosciences, en psychologie et en économie comportementale. Il nous aide à penser autrement sur le fait de bien s’organiser. Il obtient grâce à cette méthode, plus de succès avec moins de stress ! C’est vraiment bien écrit et ce livre nous fait réfléchir pour améliorer notre approche de l’organisation. 7. Deep work: Rules For Focused Success In A Distracted World Ce livre fait du bien car il s’accorde parfaitement avec first thing first. Si vous voulez créer et être efficace, il faut apprendre à faire du travail en profondeur. D’ailleurs, c’est le meilleur moyen d’ajouter de la valeur et de développer une vraie expertise. Deep work vous explique l’importance d’une action profonde et réfléchie mais aussi comment faire pour y arriver ! En attendant de lire ce livre, je vous suggère dès maintenant d’éliminer une distraction importante de votre vie : supprimez toutes les notifications sur votre téléphone et regardez vos messages uniquement quand vous le décidez et pas à chaque fois que vous recevez un message ! 8. The E-Myth Revisited: Why Most Small Businesses Don’t Work and What to Do About It Le e-myth est écrit pour les entrepreneurs, mais honnêtement, il est excellent pour les managers et les gestionnaires d’entreprise. Il donne énormément d’idées d’organisation pour éviter de devenir un homme-orchestre et devoir « tout » faire. Car trop souvent, on oublie de déléguer et de mettre en place des systèmes efficaces et autonomes. Le livre « e-myth » explique l’importance de mettre en place des procédures, d’automatiser et d’apprendre à bien déléguer… 9. Le guide de distribution du temps Ici, il s’agit de ma propre « recette d’organisation » pour retrouver ou garder un bon équilibre dans sa vie, aussi bien personnelle que professionnelle. Cela peut être, par exemple, prendre soin de soi, de son entourage, de donner de l’attention à ses projets ou ses passions, mais surtout d’avoir du temps pour les surprises et ce que j’appelle les moments de silence… Une bonne organisation de son temps passe par une bonne distribution de celui-ci. D’ailleurs, cette technique est excellente pour aider à organiser le travail dans ses équipes. Je vous invite

Une belle liste de livres pour stimuler le changement !

Je suis tombée il y a quelques semaines sur un article qui parlait de l’importance du changement. Il s’agirait même, pour certains, d’une compétence ! Dans le livre « who moved my cheese », on fait référence au « change skill », ce que je nommerai la compétence de croissance perpétuelle ou encore la possibilité de percevoir rapidement le moment où le changement est nécessaire. Personnellement, j’adore le changement, mais j’aime aussi ma routine car elle m’aide à être efficace. J’apprécie aussi mes méthodes de travail, mes passions, mes amis… Finalement, le « change skill » est peut-être le talent de reconnaître qu’il est temps de changer, de passer à d’autres routines, de modifier ses croyances, surtout celles qui nous limitent… Mais il n’est pas toujours facile d’identifier le bon moment pour changer ou évoluer ! Il est donc indispensable de savoir repérer au préalable : ses croyances ses points de vue sur ce qui est juste ou faux ses méthodes d’évolution personnelle ou professionnelle les outils que l’on utilise quelles sont nos routines utiles ou pas les valeurs de notre entreprise …. Un bon conseil est de lire régulièrement d’excellents livres qui vont agir comme une piqure de rappel. Voici donc une liste pour bien commencer l’année ! Malheureusement, la liste est principalement en anglais et je ne suis pas certaine que toutes les traductions en français existent. Et cela peut être une bonne raison pour apprendre une nouvelle langue, non ? Bonne lecture ! Liste des livres pour stimuler le changement 1.Who moved my cheese Je pense que c’est le premier ouvrage à connaitre car il se lit très rapidement. Il s’agit d’une histoire où les héros sont des souris, chacune ayant une personnalité différente et faisant face d’une manière particulière aux changements. C’est en quelque sorte une fable avec plusieurs morales possibles. Comme le livre est très rapide à lire, il peut même être partagé avec votre équipe pour stimuler, par exemple, une culture de croissance. 2. Mindset: The New Psychology of Success C’est un livre écrit par la professeure de psychologie Carol Dweck, de l’Université de Stanford. Elle vous explique bien la différence entre le point de vue « fixe » vis-à-vis de soi-même et le point de vue « dynamique ». Si on pense que l’on ne peut pas évoluer, cela va nous empêcher d’apprendre, et même, d’avoir l’idée de changer : ce point de vue est celui qu’elle nomme « fixe ». La croyance est que l’on n’est pas bon et qu’on ne pourra rien y changer. Par contre, le mindset « dynamique », c’est lorsque l’on sait que l’état d’aujourd’hui ne sera pas l’état de demain et que si on fait des efforts, on pourra s’améliorer. L’idée est donc de ne jamais considérer ses compétences comme définitives, même si elles sont peu développées : il faut juste se permettre d’apprendre et de se dire qu’on n’est pas « encore » bon, mais que cela viendra ! 3. Conscious business Ce livre m’a littéralement retourné le cerveau ! Il est très bien écrit et est parfaitement aligné avec ce que je pense. Ce livre a été excellent pour m’aider à mieux m’exprimer et donc, à me donner la possibilité d’évoluer. Je vous le recommande fortement car il est aussi très rapide à lire et il nous aide à travailler en fonction des valeurs humaines et conscientes qui comptent pour nous. Par exemple, lorsque l’on prend des engagements, on les tient et on reste honnête et engagé. C’est un excellent livre pour stimuler les bonnes pratiques au travail. 4. Think again: The Power of Knowing What You Don’t Know L’auteur, Adam Grant, utilise la narration pour nous aider à développer notre capacité à apprendre aussi bien intellectuellement qu’émotionnellement. Son but est de nous rendre toujours curieux. L’objectif est de se questionner régulièrement, d’être ouvert d’esprit pour changer de point de vue. On passe beaucoup de temps à se construire une réalité, et pourtant, il ne faut jamais s’arrêter car l’objectif est de toujours se questionner et de rester ouvert aux alternatives. C’est vraiment un excellent livre pour être stimulé et apprendre à penser autrement ! 5. L’apprentissage de l’imperfection Ce livre est fait pour diminuer l’importance de chercher toujours la perfection. Il nous enseigne qu’en tant qu’humain, il faut arrêter de chercher à être parfait, mais plutôt de trouver le juste milieu et la bonne attitude en fonction des situations. L’échec fait partie de l’apprentissage : il ne faut pas qu’il nous paralyse pour passer à l’action car sinon, le besoin de perfection nous condamne à être en frustration permanente. Se dépasser et faire toujours mieux peut être positif, mais le but est plutôt de se sentir bien au quotidien : vouloir être « parfait » demande énormément d’efforts, au risque de ne pas profiter de la vie ! 6. Switch: How to change things when change is hard Switch est un livre qui vous donne une méthode pour vous aider à évoluer positivement. Il est en effet nécessaire de se donner une direction claire si l’on souhaite entreprendre un changement en s’appuyant sur notre côté rationnel. Idéalement, il faut se trouver des histoires et/ou des méthodes qui fonctionnent. Trop souvent, en période de changement, on reste prisonnier des détails et on ne bouge pas vraiment. Apprendre des autres nous permet d’avancer rationnellement, mais ensuite, il faut agir sur notre côté émotionnel puis réorganiser l’environnement qui nous influence. Par conséquent, il s’agit d’un livre qui partage des clés efficaces pour que le changement soit le plus simple possible. 7. Thinking fast and slow J’adore ce livre ! Tous mes livres ou presque sont en version numérique, mais pour celui-là, j’ai énormément utilisé les fonctions de surlignage en jaune : c’est dire s’il m’a plu ! Pour ceux qui me lisent, vous savez que je parle souvent de la longueur d’onde, et par conséquent, des deux éléments de son équation : la vitesse et la fréquence. Ce livre parle exactement de ces sujets et c’est génial ! Car il existe deux systèmes, en quelque sorte, en nous : un

Comment trouver suffisamment de temps pour développer son leadership ?

Développer son leadership

En tant que manager, effectuer seulement votre travail et répondre aux demandes n’est pas suffisant pour développer votre leadership. Car le leadership est une véritable compétence qui nécessite du temps et de l’investissement pour se développer. Et je sais que ce temps est peut-être difficile à trouver car très souvent, on passe d’une urgence à une autre, sans avoir le temps de « souffler ». Pourtant, il est essentiel que vous deveniez un modèle pour votre équipe ! D’abord en matière de leadership, mais ensuite, pour être un exemple en ce qui concerne le développement personnel. Dans cet article, nous allons justement voir comment se créer des opportunités réelles pour augmenter sa maîtrise du leadership ! 1. La collecte d’information Tout d’abord, commencez par examiner toutes les données ou les commentaires dont vous disposez, comme les évaluations de performances ou les résultats d’une enquête récente à 360°. Pendant vos rencontres en face à face, essayez d’obtenir un feedback déguisé. Il n’est jamais facile, pour un collaborateur, de dire à son patron ce qui ne va pas ou ce qu’il pense de lui. Posez alors des questions telles que : Est-ce que je suis clair lorsque je délègue des responsabilités ? Est-ce que les objectifs et la direction de l’équipe sont suffisamment développés pour t’aider à prendre des décisions et effectuer ton travail ? Est-ce qu’il y a des processus ou des éléments irritants dans ton travail ? Comment se passe la collaboration avec les autres équipes ? Est-ce que les réunions régulières sont utiles ? Quel genre d’information y retrouves-tu ? Que pourrait-on améliorer dans le fonctionnement de l’équipe ? … Il est nécessaire de poser des questions qui stimulent la conversation de façon positive. Personne n’aime donner un feedback négatif à son patron, même si la relation est agréable et n’est pas basée sur des éléments personnels. Vous obtiendrez alors plusieurs informations intéressantes pour identifier des pistes de développement  qui vous aideront, vous ET votre équipe. Avoir ce double but en tête vous aidera à inclure votre développement dans vos objectifs professionnels ! 2. Identifiez les qualités de leader que vous aimeriez améliorer Identifiez une ou deux compétences spécifiques que vous souhaiteriez améliorer. Pour vous aider, voici une fiche d’évaluation : Modèle d’évaluation de votre leadership Peut-être voulez-vous : Devenir un orateur inspirant et motivant ? Améliorer votre courage managérial et votre capacité à affirmer vos choix ? Savoir tirer intérêt d’une situation de statu quo ? Partager vos commentaires de façon plus efficace ? Développer votre capacité à planifier et à faire des plans stratégiques ? Définir des budgets plus précis et les suivre pour augmenter le profit global ? Et je vous ai créé un questionnaire pour vous aider à identifier votre style de gestion. Comprendre son style de gestion vous aidera à identifier comment vous adapter avec les autres de votre équipe. 3. Trouvez des pistes et des outils de développement Parlez-en autour de vous : un leader qui présente à son équipe ses propres éléments de développement augmente la capacité de dépassement de son équipe. Parlez-en également à vos mentors car ils ont peut-être des livres à vous proposer. Si vous n’avez pas de « mentor » ou de personne « ressource », cherchez-en vite une ! Mon livre « Le manager est un voyageur du temps » est aussi une bonne source de développement pour les managers. Et je complète ce propos par une liste des livres que tout bon manager devrait lire.   Cherchez des formations en ligne et demandez à votre responsable des ressources humaines si des documents exploitables existent déjà. Enfin, cherchez l’inspiration auprès des dirigeants que vous respectez et contactez-les, si vous le pouvez, afin d’obtenir des conseils précieux. 4. Planifier Quel que soit votre objectif, soyez réaliste dans votre plan d’action. Réservez simplement un peu de temps toutes les semaines pour travailler à votre leadership. Vous pouvez vous dire que chaque lundi matin, avant de commencer la semaine et de répondre aux urgences, vous gardez 20 minutes pour travailler sur votre développement personnel. Vous pouvez aussi investir 5 minutes tous les jours, juste avant d’aller déjeuner. Le plus important est d’avoir toujours quelque chose à faire ! Pendant votre formation, notez les principaux points à retenir et les idées sur la façon de les mettre en œuvre. Passez ensuite à la pratique le plus rapidement possible. Mais comme toujours, commencez avec des actions faciles à mettre en œuvre. Personnellement, quand j’apprends une nouvelle méthode, j’aime le dire à mon équipe et leur demander de l’essayer avec moi. Rien de mieux pour apprendre que de l’enseigner aux autres ! Et il n’y a pas besoin que ce soit parfait du premier coup : personne ne vous en tiendra rigueur ! Il faut y aller étape par étape. 5. La discipline Revisitez vos objectifs de développement personnel régulièrement et vérifiez si vous avez amélioré la situation. Sinon, il faut changer de stratégie ! BONUS – Pour vous lancer rapidement Si vous voulez vous lancer dès maintenant mais que vous ne savez pas comment commencer, je vous propose les actions suivantes : Lire cet article « évaluation de mes compétences managériales ». Lire un livre par mois – voir la liste ici. Si vous souhaitez connaître et approfondir un livre et que vous ne trouvez pas le temps, écoutez-le sous forme de podcast. Refaites votre évaluation personnelle très régulièrement pour évaluer vos progrès. Après avoir lu ces livres, vous verrez plus précisément où vous voulez continuer votre développement. Questions spécifiques Si vous avez des questions précises sur un sujet en particulier, laissez-les-moi en commentaire. J’aurais peut-être une suggestion d’article, une formation, un livre ou un coach à vous proposer. Amusez-vous bien car apprendre est clairement un des piliers du bonheur et donne toujours une belle énergie pour affronter la vie ! Photo de Miquel Parera sur Unsplash

Devez-vous accepter des tâches supplémentaires dans le cadre de votre travail ?

Travail supplémentaire, dois-je le prendre ?

Vous êtes excellent dans votre travail. Vous l’avez d’ailleurs remarqué car on vient souvent vous voir pour des demandes spéciales ou pour effectuer des tâches en « extra ». Comme faire une analyse, rédiger un rapport pour le management, préparer une présentation ou développer de nouvelles procédures pour l’équipe. Vous avez les connaissances et le talent qui font que c’est toujours plus rapide et efficace de venir vous voir plutôt que résoudre soi-même les problèmes… Et si votre équipe est en sous-effectif, c’est encore pire car il y aura alors plus de demandes et de travail supplémentaire qui viendront s’ajouter à ce que vous devez déjà faire… Mais comment exprimer son refus d’en faire plus, surtout lorsqu’on commence à atteindre sa limite ?  Il faut apprendre à dire non sinon vous risquez de vous épuiser réellement ! Et lorsque l’on « pousse la machine » trop longtemps, on n’a pas le temps de recharger les batteries et le « burn out » risque de pointer le bout de son nez… Voici donc quelques raisons pour vous aider à refuser du travail supplémentaire. 1. Signes que l’on en fait trop au travail Vous êtes fatigué le soir et les weekends. Il est impossible pour vous de faire de nouveaux projets personnels ou d’organiser des activités en famille. Il est très compliqué pour vous de vous accorder des pauses. Vous êtes incapable de « nettoyer » régulièrement votre liste d’emails. Si après une semaine vous n’avez pas réussi à prendre connaissance de vos courriels « non-lus », c’est que vous avez un souci avec la gestion du temps. Votre calendrier est déjà tellement rempli que vous n’avez pas de temps pour les surprises ou les imprévus : à terme, c’est invivable. Pour en savoir plus, je vous invite à lire Le soir, une fois que les enfants sont couchés, vous passez encore une heure à lire vos emails. … Il existe plusieurs éléments qui montrent que l’on en fait trop, mais le signal le plus fort est que si vous vous posez la question, c’est que vous avez déjà commencé à ressentir de la fatigue ! Ce signe ne ment pas : vous devriez vraiment l’écouter ! D’après mon expérience, si cette situation perdure plus d’un mois, c’est la limite maximale que l’on peut supporter sans trop de dégâts. Il est alors vraiment temps de poser des actes. Faites attention car s’il est « ok » de courir et de faire des sprints de temps en temps, il ne faut pas que cela devienne « normal » et régulier. Les habitudes ont la vie dure, et ce qui est exceptionnel deviendra rapidement la norme pour vos supérieurs… si vous ne recadrez pas ! 2. Signes que vous avez du temps pour accepter du travail supplémentaire À l’inverse, il est possible que vous cherchiez des choses à faire à la fin de la semaine. Vous remplissez régulièrement votre temps par de la lecture, des formations en ligne, ou encore vous avez toujours du temps pour ranger et organiser votre travail en détail. Votre boite email n’est pas saturée et votre calendrier n’est pas plein à 100%. Si cette situation perdure plus d’un mois, c’est que votre charge de travail a vraiment diminué et que vous pouvez alors proposer de prendre plus de responsabilités. D’ailleurs, comment savez-vous que vous êtes disponible pour faire plus ? Par exemple, votre boite mail est vide quotidiennement, vous avez le temps de prendre quelques petites pauses durant la journée, votre travail est fait à temps et au niveau de sa qualité, il n’y a rien à redire. Vous avez toujours une liste d’objectifs devant vous, avec des activités et des projets d’amélioration pour vous aider vous et votre équipe à être plus efficace et faire moins d’erreurs. Vous sentez que vous progressez dans l’accomplissement de vos objectifs et qu’en général, l’organisation du travail s’améliore. 3. Faire une analyse de la situation Dans les deux cas vus ci-dessus, prenez le temps d’analyser la situation. Regardez les 4 dernières semaines et essayez d’évaluer le temps passé à : avancer vos projets répondre à des emails organiser des rencontres d’équipe rédiger des rapports aider un ou des collègues avec une tâche précise corriger le travail des autres ou un problème dans le système d’organisation vous former aller chercher de l’information pour effectuer votre travail développer des méthodes pour être encore plus efficace … Ensuite, regardez en détail les pourcentages de temps passés par activité. Est-ce qu’il y a des activités qui vous semblent ne pas avoir de valeur ajoutée ? Si vous êtes « sous-utilisé » dans votre travail, pensez à identifier ce qui pourrait être évité et qui n’aurait aucun impact puis identifiez le temps que vous avez de disponible. Selon le nombre d’heures de libre, 5h, 10h ou 20h, vous pourrez alors proposer de prendre des dossiers plus ou moins importants. 4. Passer à l’action Si vous êtes sous-utilisé, dites « oui » au travail supplémentaire proposé. Parfois, on est tenté de dire « non » pour ne pas commencer quelque chose que l’on n’aime pas : c’est très compréhensible ! Il s’agit simplement de le signaler à son patron en disant : « Ça me fait plaisir d’aider l’équipe, mais s’il te plaît, prends note que ce n’est pas le genre de responsabilités qui m’intéressent, je préfère ABC… ». Si votre patron a justement un « ABC » à déléguer, il vous le proposera peut-être immédiatement. D’ailleurs, il est important d’avoir ce genre de conversation de manière régulière avec vos collègues et supérieurs en ce qui concerne vos préférences en matière de type de travail. Si vous êtes à « 100% » il est évident que vous devez être en mesure d’absorber, pour un temps court, une charge de travail supplémentaire pour répondre, par exemple, à une échéance importante pour un client. Cependant, si ce n’est pas le cas, il faut apprendre à dire non : dire non est une vraie compétence. Car accepter systématiquement tout travail supplémentaire vous fera basculer vers la surcharge. Si vous êtes surchargé Parfois, une simple discussion avec