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Comment gagner du temps ? La clé c’est ralentir

La vie nous pousse souvent à aller à une vitesse qui n’est pas notre vitesse naturelle. Parfois cela va trop rapidement, et il faut ralentir et parfois c’est l’inverse. En fait l’inverse c’est lorsque l’on va trop vite pour certaines choses et pas assez pour d’autres. Par exemple, prendre plus de temps pour méditer et accélérer notre bien-être. Négliger des parties importantes de nos vies, c’est souvent d’oublier de les accélérer pour atteindre notre équilibre. Aller à la bonne vitesse pour l’ensemble des éléments de votre vie n’est pas toujours facile.  Avez-vous remarqué que lorsque l’on doit ralentir ou accélérer par rapport à notre vitesse naturelle cela n’est jamais agréable ? Ne pas avoir pris de pause dans la journée, ou encore attendre 1 h que votre conjoint soit prêt à partir. Dans les deux cas, ne pas aller à la bonne vitesse n’est pas optimal et brûle notre énergie.  Aujourd’hui, je suis tombée sur un nouveau concept le « slow living ». S = Sustainable—ne pas avoir d’impact négatif L = Local – pas de produit créé loin O = Organic—pas de production de masse  W = Whole—pas d’aliment transformé Ce n’est pas un concept récent me direz-vous, c’est sorti dans les années 90, je vous l’accorde, mais le concept de jouer avec la vitesse est excellent. Il faut le faire dans toutes les sphères de nos vies. Je choisirais même l’expression : Right speed living. L’ajustement dans tous les sens : augmenter et réduire la vitesse selon nos besoins Vivre autrement et chercher sa bonne vitesse, et ce dans tous les domaines, même au travail, est la voie royale pour être bien. Si l’on prend le temps de ralentir, tout sera plus facilement visible. Par exemple, nous voyons plus de détails lorsque nous marchons que lorsque nous sommes en voiture. C’est la même chose avec notre vitesse d’action dans une journée. En ralentissant, certains détails seront plus clairs et cela nous aidera à prendre des décisions et gagner du temps. Gagner le bon temps !   Ralentir — pourquoi l’exercice est important ? Vivre plus lentement c’est un moyen de comprendre s’il est possible de vivre avec moins de to do dans notre liste et nous sentir aussi bien et peut-être même mieux. Ralentir, nous permet d’identifier ce qui est vraiment important et d’éliminer les superflus provenant de la société. Ralentir aide à identifier les éléments de notre liste qui ne nous appartiennent pas vraiment. Pourquoi est-ce si difficile de ralentir ? D’abord la société est très exigeante et nous nous imposons ces exigences dans notre quotidien. Si les autres peuvent le faire, nous aussi, nous pouvons le faire ! Il faut aider les enfants avec leurs devoirs, être performant au travail et travailler idéalement plus de 40 h par semaine pour démontrer notre engagement. Il faut être le meilleur conjoint, être à l’écoute, il faut faire du sport, voir ses ami(e)s, sa famille, bien manger, faire du yoga, de la méditation… Sans compter la nouvelle langue qu’on voulait apprendre et les cours de chant que l’on voulait commencer. La société est tellement exigeante qu’il y a de fortes chances que le mouvement « slow living » soit apparu pour nous aider à gérer cette charge mentale.  Il y a trop de choses à faire dans le temps disponible et si l’on ralentit il y a des risques, selon nous, de ne pas être à la hauteur des attentes, de nos attentes. Il y a donc deux paramètres dans l’équation. Vitesse = nombre d’attentes/temps disponible Photo by Tim Gouw on Unsplash Il faut choisir ce qui est important et à quelle intensité/vitesse le faire. D’ailleurs, cela me fait penser au livre — The subtle art of not giving a fuck (L’art subtil de s’en foutre) de Mark Manson. Les besoins Comme je l’indiquais plus haut, pour aller à la bonne vitesse il faut trouver le bon équilibre entre nos attentes et le temps disponible. Nos attentes devraient être liées à nos besoins. Par contre, il est difficile de traduire  nos besoins en actions concrètes, car les besoins sont bien souvent des concepts intangibles tels que l’authenticité, la créativité, l’estime de soi, l’expression sexuelle, l’ordre, l’empathie… Par contre, comment passer d’un concept intangible à des actions concrètes et influencer nos attentes ? Un premier élément de réponses va provenir de nos émotions.  Les émotions Par exemple, en communication pacifiste (CNV) on nous enseigne que les émotions vécues nous aident à déterminer si un besoin est comblé. Par exemple, lorsque nos besoins sont comblés nous éprouvons des émotions telles que le calme, la joie, la gratitude, la fierté, la sensation d’être à l’aise, attentif… Dans le cas contraire, les émotions ressenties seront  davantage la confusion, l’embarras, l’ennui, l’envie, la haine, l’angoisse, l’amertume…  Par conséquent, si la majorité des émotions que l’on vit sont positives, il y a de fortes chances que nos besoins soient satisfaits.  Les attentes Concrètement, il faut donc passer à travers nos émotions pour identifier ce qui ne va pas, passer de l’émotion au besoin. Ensuite, il est possible de commencer à penser aux actions. Si nous identifions un besoin non comblé, il est alors possible de passer à l’action. Par exemple, si nous sommes déçus et que l’on détermine que cela vient du fait que notre besoin d’accomplissement n’a pas été atteint, il est possible, par la suite, d’analyser pourquoi ? Est-ce parce que l’on n’avait pas assez de temps pour atteindre le niveau de qualité que l’on espérait ? Nos attentes étaient-elles alignées avec la situation? Car le besoin d’accomplissement peut être atteint que si l’on fixe les bonnes attentes en fonction de la situation.  Les attentes sont donc liées aux besoins et elles peuvent être modifiées en fonction de la situation tout en conservant nos besoins. Tandis que les besoins sont plus fondamentaux donc moins facilement influençables. Il est donc possible de jouer avec ses attentes afin qu’elles rejoignent notre besoin. Photo by Anthony Martino on Unsplash Comment trouver du temps en jouant ? Pour atteindre la bonne vitesse, il faut jouer avec le nombre d’attentes sur le temps disponible. Il y a quelques astuces possibles

Événement inter-blogueurs: Qu’est-ce qu’un bon leader ?

Vous êtes blogueur ou vous écrivez des articles ? Vous avez une opinion sur ce qu’est un bon leader ? D’ailleurs qu’est-ce qu’un leader ? Vous souhaitez partager vos idées aux lecteurs de laclecestletemps.com ? Cet événement est pour vous, lisez cet article ! Le but de cet événement – Qu’est-ce qu’un bon leader ? Depuis quelques mois, je partage mes articles sur le management et la gestion de projet et d’équipe. J’aimerai permettre à d’autres blogueurs de partager leur idée sur le leadership en discutant de ce qu’est un bon leader. Vous avez été nombreux à me contacter et me dire que les idées que je vous partage ont ouvert des points de vue nouveaux. Vous avez partagé le fait que les pratiques sont utiles tous les jours et pas seulement au boulot. Certains m’ont même dit que je voyais la matrice, lol ! J’espère donc entendre vos idées sur le sujet. Qu’est qu’un carnaval d’article ? C’est un événement inter-blogueur. Le principe est que chaque blogueur publie un article sur son blog personnel sur le sujet proposé. Pour ce carnaval le thème est Qu’est-ce qu’un bon leader ? Vous devez publier votre article avant le vendredi 15 novembre 2019 à 23H59, heure de Montréal. Si vous participez vous m’envoyer moi le lien de votre article la date limite. Par la suite, je (hôte du carnaval) créerai un article résumé de l’ensemble des articles créé en incluant un lien vers tous vos blogs respectifs. De plus, je créerai un ebook gratuit compilant les articles et pointant vers vos blogs. Les règles à suivre 1. Qui peut participer ? Tout le monde peut participer, il vous suffit d’avoir un blog, un site internet ou une page LinkedIn sur lesquels vous pouvez publier votre article et de respecter les règles qui suivent. En revanche, vous ne pouvez utiliser un page Facebook. Si vous n’avez pas de blog et que vous souhaitez participer, je peux accueillir votre article en tant qu’ « article invité », contactez-moi via les commentaires ci-dessous. 2. La date limite pour participer Votre article doit être publié et votre courriel envoyé à mon adresse isabelle.depatie@laclecestletemps.com avant le vendredi 15 Novembre 2019 à 23H59 heure de Montréal. 3. Comment participer au carnaval d’article qu’est-ce qu’un bon leader ? Écrire un article de 500 mots minimum, en français Le publier sur un blog ou un site ou une page LinkedIn vous appartenant ou sur lequel vous avez l’autorisation de publier des articles (une publication sur une page Facebook n’est pas possible). Les blogs interdits aux mineurs ou qui sont dans des thématiques illégales ou moralement douteuses ne peuvent pas participer à l’opération. Les dessins ou infographies sont acceptés à condition qu’ils soient accompagnés d’un texte à l’extérieur de l’image d’au moins 500 mots. L’article porte sur le sujet défini : « Qu’est-ce qu’un bon leader ? ». Le contenu doit-être authentique et ne peut être composé, même partiellement, de contenu déjà publié ailleurs (Copyscape sera utilisé pour vérifier). Soignez l’orthographe et la mise en page pour que votre article soit facilement lisible. Il ne peut pas contenir de liens affiliés, Une fois l’article publié, envoyez un email à mon adresse : isabelle.depatie@laclecestletemps.com Mention à faire figurer dans l’article. Pour que votre article soit accepté vous devez obligatoirement inclure dans votre article un paragraphe contenant un lien vers un article de laclecestletemps.com. En participant à cet événement, vous acceptez que votre article soit intégré dans un livre récapitulatif qui sera publié sur ce blog et potentiellement d’autres blogs et sur Amazon en tant que livre gratuit. Après le carnaval Je publierai l’article récapitulatif qui inclura la liste de tous les articles participant à événement, avec évidemment vos liens de blog sur laclecestletemps.com. Je réaliserai un ebook PDF gratuit compilant les différents articles participants. Le classement des articles sera fait par ordre d’arrivée. C’est parti ! Qu’est-ce qu’un bon leader ? Vous avez jusqu’au le vendredi 15 Novembre 2019 à 23H59 heure de Montréal pour publier votre article et envoyer votre email. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser dans les commentaires. J’ai bien hâte de vous lire et de vous connaître. Isabelle ! Photo by Jehyun Sung on Unsplash

Être dans la norme et changer la norme

Pour certains d’entre nous, être normal est un défaut. Nous voulons tous être spéciaux et sortir du lot et pourtant nous sommes presque tous dans la norme d’une façon ou d’une autre. Faire partie de la norme n’est pas un défaut, c’est normal. La normalité telle que nous la vivons aujourd’hui n’est qu’une photo de ce qu’est la société d’aujourd’hui. Cette société dont nous faisons tous partie.  Être 100% hors norme implique d’être en marge, d’être exclu autrement dit, d’être mal à l’aise avec les autres en tout temps. Faire partie de la normalité est presque inévitable, mais là où un bon leader se distingue c’est lorsqu’il fait évoluer cette normalité. Qu’est-ce qu’une distribution normale ? Commençons par déterminer notre cadre de référence. La norme vient du fait que l’on reconnait une moyenne et une tendance généralement acceptée. Pour des éléments mesurables, il est très simple de la représenter graphiquement. Par exemple, si vous demandez à tous vos employés leur taille de chaussure, il sera facile de représenter la quantité par taille. Vous obtiendrez une distribution normale. Au centre vous retrouvez la taille de chaussure la plus populaire et aux extrémités les tailles plus rares.  Autre exemple, si vous fabriquez des crayons ou toute autre pièce du genre, vous observerez que la dimension suit, elle aussi, une distribution normale. En développement de produit, il est très utile d’observer la distribution. Elle vous permet d’identifier les éléments hors norme qui sont des trésors pour l’amélioration continue de la qualité. Apprendre à reconnaître les normes Lorsque vous étiez petit, sans que vous vous en rendiez compte, vos parents vous ont enseigné les normes qui vous permettent de vivre en société. Ils vous ont montré ce qui est typiquement accepté en société. Ils vous ont aidé à comprendre les normes en cours, les tendances. Plus les années ont passé et plus vous avez appris à les identifier seul. La période d’adolescence est justement plus difficile puisque l’on doit apprendre à reconnaître les normes qui nous entourent par nous-mêmes, cette étape est essentielle pour devenir un adulte. Comprendre les normes est indispensable pour être inclus dans un groupe. Une des facettes de ces normes peut être la tenue vestimentaire. Vous avez sûrement remarqué aussi que dans certain groupe il est normal de se tutoyer tandis que dans d’autres non … La norme est en quelque sorte la culture de nos groupes. Chaque groupe possède sa propre culture et ses normes. Apprendre à reconnaître ces normes est fondamental pour le leader, car il se doit d’avoir une forte influence sur la culture de son groupe. Dans le livre Nine lies about work, il est clairement expliqué que l’on ne reste pas dans une entreprise pour la culture générale de son entreprise, mais bien pour celle de son groupe. Et chaque leader est l’élément clé pour la créer. Si vous ne travaillez pas activement sur votre culture (les normes), vous ne pourrez pas faire que cette culture devienne celle que vous voulez qu’elle soit. La norme et son évolution dans le temps  Il est indéniable que la culture et les normes changent avec le temps. Il fut un temps où les hommes devaient porter la cravate au bureau et où les “Casual Friday” existaient. Voir un ingénieur en jeans était assez rare. Aujourd’hui, dans la plupart des entreprises ce n’est plus le cas, chacun s’habille comme il le souhaite, selon les besoins du moment. Certaines entreprises ont même instauré le “Fancy Friday” pour leurs employés les vendredis. Les normes changent, ce n’est pas une position fixe dans le temps. Il s’agit là d’un concept fondamental: la normalité peut/va changer. Par conséquent, si les normes changent comment peut-on les influencer afin qu’elles aillent dans la direction que l’on souhaite ? Il faut être en mesure de les observer, Il faut identifier si les éléments dans la norme conviennent aux objectifs et valeurs que nous avons, S’il y a un écart, identifier l’écart et prendre action, S’il n’y a pas d’écart, il faut alors renforcer la bonne pratique, Quand changer la norme devient une mission de vie ! J’ai un ami qui considère que l’importance des études est beaucoup trop dogmatisée, surtout en France. Il est donc important pour lui d’éduquer la société sur le fait qu’il y a plusieurs chemins possibles pour apprendre. Ces chemins sont tous différents, mais ajouteront de la valeur dans notre monde. Plus personnellement, un changement de patron a mené ma maman vers la dépression, et ce en moins d’un an. Le boulot restait le même, seul le patron avait changé. C’est grâce à cet événement que j’ai réalisé très jeune l’importance que les leaders ont dans nos vies. Je me suis donnée la mission de changer la norme sur ce qu’est un bon leader. Vous comprenez maintenant pourquoi j’écris ce blog ! J’ai le désire que le nombre de leaders qui ont conscience de leur impact et l’utilise à bon escient soit de plus en plus grand. Comment observer la norme, la culture locale ? Pour être capable d’observer, il faut être capable de s’abstraire. Ce qui n’est pas une chose facile. Il faut aussi être capable de sortir de sa zone de confort. Comment faire ? Soyez attentif à vos “Blind spots“. Prenez le temps d’observer ce qui se passe dans les autres groupes, et détecter les différences avec le vôtre. Qu’aimez-vous dans ces groupes que votre groupe n’a pas? Observez les autres leaders, et leur méthode de gestion. Analysez ce que vous aimeriez ajouter dans votre style.  Parfois, modifier son style peut avoir un impact sur la norme de son groupe et même sur autres leaders. Lisez des livres et prenez le temps de comprendre les autres points de vue Posez-vous régulièrement des questions. Est-ce que mon équipe collabore facilement ? Vos conversations sont-elles constructives ? Est-ce que l’on discute des vraies choses ou l’on évite les conversations cruciales ? Si vous souhaitez en savoir plus sur les conversations cruciales, allez voir le lien pour le livre plus bas.

Les réunions ne sont pas toutes “evil”!

Les réunions ne sont pas toutes « evil ». Ils ont tous un apprentissage à nous faire soit en tant que participants soit en tant que leader. Soyez présent actif dans vos réunions et vous verrez votre point de vue changera. 

La relativité, et la méthode Pareto améliorée

Vous connaissez la théorie du 80/20, aussi appelé diagramme de Pareto. Cet économiste  a démontré que 80 % des richesses sont distribuées à 20 % de la population. J’utilise ce diagramme depuis plus de 20 ans en développement de technologies. Cette méthode est fantastique pour : Identifier des projets d’optimisation Identifier les priorités et les projets qui auront le plus de valeur ajoutée. Suivre l’évolution d’un système en fonction du temps En fait, cette théorie s’applique dans presque tous les domaines et à toutes les échelles ; les échelles de temps et de niveau de détail. D’où l’importance de la relativité. La relativité temporelle (lien avec la vitesse) et la relativité conceptuelle (niveau de détail) (lien avec les fréquences) permettent de naviguer sur les deux axes importants de la gestion de projet, d’équipe et du temps. Par conséquent, cette navigation permet de mieux communiquer avec les autres. Dans cet article, je vais utiliser la méthode de Pareto pour expliquer comment ces deux axes de relativité sont stratégiques pour aider à être sur la même longueur d’onde.   Comment aller plus loin avec la méthode Pareto L’influence du niveau de détail Commençons par explorer l’échelle du niveau de détail. Par exemple, vous êtes un fabricant de voitures et 80 % de vos défauts ne touchent que sur 2 pièces sur 7. Selon le graphique ci-dessous, vous pouvez décider que travailler sur le bloc moteur et le couvercle serait la priorité.   En tant que chef, ou entrepreneur ce niveau de détail est vraisemblablement suffisant. Par contre, si vous êtes la personne responsable de l’amélioration de la qualité, ce niveau de détail n’est probablement pas suffisant pour mener une action concrète. Allez à un niveau de détail supplémentaire est probablement une bonne idée. Détailler les défauts des deux pièces les plus affectées nous amène un second niveau de détail. Vous pouvez voir dans cet exemple qu’il y a une tendance qui se dessine qu’il n’était pas possible de percevoir avec le premier niveau de détail. Tous les éléments avec une étoile sont en fait liés à l’interface couvercle/bloc-moteur. En fait, grâce à ce regroupement, vous pouvez voir qu’il serait idéal de travailler sur l’interface donc de ne lancer qu’un seul projet d’amélioration de la qualité au lieu de deux.   Si nous n’avions pas pris le temps d’augmenter le niveau de détail, il est fort probable que nous aurions lancé 2 projets, car selon le premier niveau de détail, les problèmes proviennent de 2 pièces. Un niveau de détail plus grand a permis de constater qu’un seul projet suffit, celui d’optimiser l’interface couvercle/bloc-moteur. Deux niveaux de détail différents, deux points de vue différents et deux approches différentes. L’impact de la relativité dans la communication Imaginez que vous êtes au niveau de détail A et que votre collègue est au niveau de détail B que se passe-t-il s’il vous dit qu’il ne lancera qu’un seul projet. Il est probable qu’il y aura une communication difficile étant donné que votre logique vous dit que vous avez besoin de lancer 2 projets. Les deux scénarios sont bons et il est délicat de déterminer qui a raison ! Il est important de s’ouvrir au niveau de détails de l’autre pour apprécier son point de vue et prendre une décision éclairée. Si vous partez avec la prémisse qu’il est possible d’ajuster le niveau de détail pour se comprendre pour verrez que vos communications seront plus fluides. L’influence de l’échelle temporelle Un autre point à considérer avec la théorie du 80/20 est que votre 80/20 d’aujourd’hui ne sera pas votre 80/20 de demain puisqu’il est évolutif dans le temps. Continuons avec nos pièces de moteur, et bien dans 2 mois lorsque le projet ou les projets d’optimisation seront complétés, la distribution des défauts devrait changer puisque les problèmes seront réglés.   60 jours plus tard, vos projets 80/20 en amélioration de la qualité vont maintenant concerner la culasse et le piston. Ce qui est fantastique est que l’on peut continuer à l’infini, jusqu’à ce que l’on décide que l’optimisation est maximale ou acceptable pour nous. Quand utiliser la méthode de Pareto ? Vous pouvez utiliser la méthode 80/20 sur tout, par exemple pour : L’optimisation de l’utilisation de votre temps, L’optimisation de la qualité de vos clients, ou pour vos clients, Votre développement personnel, L’optimisation des tâches à faire pour atteindre le maximum de résultats, L’optimisation de vos procédures  … Un parallèle avec le développement personnel En développement personnel ce concept s’applique aussi. Avec le temps vous développez vos capacités à une certaine vitesse et à un certain niveau d’expertise (de détail). Par exemple, vous êtes de plus en plus compétent en gestion de projet ou encore à descendre des montagnes à vélo. Votre compétence se développera à une vitesse qui est relative à l’effort déployé.   Si vous décidez d’appliquer la méthode 80/20, soit mettre 20 % d’effort pour atteindre 80 % des résultats, plusieurs vous diront que c’est une excellente stratégie, car cela vous permet de développer plusieurs compétences dans une même période. Votre niveau de développement sera différent entre le début et la fin de votre apprentissage. La rapidité à laquelle vous allez vous améliorer et augmenter votre niveau d’expertise va changer. Il arrivera un moment ou 20 % d’effort ne suffiront plus, c’est souvent à ce moment que l’on décide que le niveau atteint est suffisant, car l’effort exigé pour atteindre un niveau supérieur serait trop grand.  Où se trouve la limite ? Mais comme tout est relatif, qu’est-ce qui nous permet de décider si le niveau atteint est suffisant ? Quel niveau de qualité est nécessaire pour se sentir bien. Quels 20 % d’effort suis-je prête à investir pour obtenir 80 % de résultat et sur combien de temps ? Toutes ces questions m’amènent à vous parler de l’importance de l’objectif. Dans notre exemple, est-ce qu’un total de 17 défauts est convenable ou c’est trop ? Doit-on continuer l’optimisation ou pas ? En fait, tout dépend de l’objectif que vous désirez atteindre. Si votre objectif est le niveau de défaut zéro et bien, vous devez continuer, si c’est de réduire vos pertes de 50 % alors votre objectif est atteint, nous sommes passés

Podcast #0002 – Le leader est un voyageur du temps

Pour accélérer son leadership – apprenez à voyager dans le temps Ça y est, j’ai publié mon deuxième podcast en lien avec mon article. “Cliquez” sur play pour écouter, ou faites un clic droit pour télécharger directement sur votre appareil. et une vidéo d’introduction sur le même sujet.

Comment donner du pouvoir aux autres ?

Cet article traite d’un sujet qui me tient vraiment à cœur et qui risque d’en surprendre plus d’un. Peut-être même que le leader que vous êtes pourrait être en complet désaccord. Si c’est le cas, je vous invite à prendre le temps d’y réfléchir et me dire dans les commentaires la raison de votre désaccord. Pour donner du pouvoir à son équipe, vous devez laisser chaque membre gérer leur temps. Le leader doit faire attention à ne pas enlever le libre arbitre de son équipe en gérant le temps de ses membres à leur place. Le temps est la seule ressource qui ne discrimine pas. Le temps s’écoule au même rythme pour tout le monde. Nous avons tous un temps limité sur terre et décider ce que l’on fait avec son temps devrait tous nous appartenir. En tant que leader nous nous devons de reconnaître cet aspect fondamental. Plus nous laissons de la place aux autres pour gérer leur propre temps et plus nous leur donnons de pouvoir.  Nous n’aurions jamais dû laisser les gestionnaires gérer 100 % du temps et des priorités des autres. Cette mauvaise habitude peut, petit à petit, soumettre une personne à des contraintes et causer, selon moi, des dépressions.  Les besoins D’abord commençons par l’importance des besoins. Le travail doit être une source importante de réponse aux besoins. Nous travaillons environ 40 h par semaine sur un même sujet, ce qui n’est pas négligeable. Si nous voulons que nos équipes performent sur le long terme, il est stratégique, en tant que leader, de créer un environnement ou les besoins de nos employés sont couverts. Un membre d’équipe heureux est un membre d’équipe qui a plus de chance d’être efficace et d’aider les autres.  Voici quelques exemples de besoins. La pyramide de Maslow Vous connaissez sûrement la pyramide des besoins de Maslow. Cette pyramide hiérarchique des besoins, liée à la motivation, a été élaborée à partir d’observations faites par le psychologue Abraham Maslow. Aujourd’hui cette théorie est contestée par le milieu scientifique puisqu’elle ne tient pas compte de tous les besoins et aussi parce que l’étude n’a été faite qu’en occident. Les besoins fondamentaux Il existe aussi le concept des besoins fondamentaux un modèle conceptuel en sciences humaines et notamment en soins infirmiers créer par Virginia Henderson. Si vous souhaitez en savoir plus, allez lire le résumé de ces besoins sur Wikipédia.  La relativité des besoins Il existe différentes visions des besoins et toutes, selon moi, sont intéressantes. Réfléchir à notre définition idéale des besoins est intéressant, mais il ne faut pas négliger que, bien que nous soyons tous semblables à certains niveaux (ce qui permet de facilement faire ressortir des tendances), nous sommes, au final, tous très différents et surtout nous évoluons continuellement au fil du temps. Une façon adéquate de répondre à nos besoins aujourd’hui ne sera peut-être plus appropriée demain. Nous sommes les seuls qui puissent, au jour le jour, répondre adéquatement à nos besoins. Par exemple, nous avons tous pendant une période adoré manger ou boire un aliment en particulier et aujourd’hui il ne nous plaît plus autant. Le besoin de manger est persistant, mais la réponse au besoin change. J’ai des amies qui adoraient la viande et qui aujourd’hui sont végétariennes, car leurs valeurs ont évolué. Nous avons tous des besoins qui changent au fil du temps, en importance et dans la façon d’y répondre aussi. Photo by chester wade on Unsplash Les besoins au travail  Au travail c’est la même chose. Par exemple, aujourd’hui nous avons besoin de faire avancer concrètement des dossiers, mais demain nous aurons besoin de reconnaissance et de communiquer avec nos collègues. Ce que nous reconnaissons comme acceptable aujourd’hui n’est pas forcément ce qui le sera demain. Cela peut évoluer en fonction de la situation et de notre niveau d’énergie et d’expertise. Par exemple, lorsque nous sommes débordés et que nous n’avons pas le temps de prendre un café ou de connecter avec des collègues, nous sommes conscient que cette situation ne sera pas la bonne pour répondre à tous nos besoins sur le long terme. Par conséquent, le lendemain nous irons très probablement prendre un café et discuter avec des collègues. La nature relative de nos besoins fait que nous sommes les meilleures personnes pour y répondre en temps réel. Par conséquent, le leader se doit d’influencer les directions, mais laisser les équipes décider du comment. Faire confiance pour donner du pouvoir  Photo by Bernard Hermant on Unsplash Il est parfois difficile de faire confiance, de lâcher prise et de laisser vos équipes s’organiser. Je ne parle pas ici de laisser faire n’importe quoi, il faut que les objectifs soient clairs, mais le rythme des étapes pour atteindre ces objectifs doit appartenir au groupe et non à une seule personne. Il est fantastique de réaliser que nos besoins renferment des besoins individuels qui ont des liens avec les besoins des autres. Ces liens créent un réseau et un système de collaboration. Nous avons tous par exemple un besoin de reconnaissance, d’ajouter de la valeur, d’épanouissement, d’éternité, et ces besoins nous lient aux autres. Note : si ce n’est pas le cas, peut-être qu’il serait mieux de changer d’équipe pour permettre de répondre à nos besoins fondamentaux dans un autre groupe.  Donc, si l’on décide que les équipes dont nous faisons partie nous aident à répondre à quelques-uns de nos besoins, cela fait que nous voudrons naturellement contribuer au succès de l’équipe. Exemples d’équipes : La famille Le couple Le club de ski Le comité des élèves Mon département au travail … Nos besoins personnels sont liés aux autres. Choisir nos équipes et les gens qui nous entourent est un élément clé qui nous permet de mieux répondre à ces besoins et surtout d’allez loin en équipe. En tant que leader il est excessivement important de comprendre ce lien, car cela nous permet d’accepter que nous soyons tous interreliés. Il s’agit donc de travailler sur l’alignement des objectifs, des rôles et responsabilités pour s’assurer de créer un système dans lequel les individus sont en contrôle

Une histoire par saut quantique

La mémoire humaine n’est pas vraiment la plus fiable nous le savons tous. Écrire notre histoire est essentiel afin de conserver nos apprentissages et nous aider à nous en rappeler. Les histoires sont si importantes, que selon Yuvak Noah Harari auteur du livre Sapien, elles sont la force et la différence des humains. Les histoires nous permettent de nous rappeler notre passé et de le partager, elles rallient les humains autour d’un même concept. Aujourd’hui l’industrie du divertissement, de la vente et du marketing ont bien compris l’importance des histoires. Nous n’achetons plus seulement un produit, nous achetons aussi son histoire. Nous ne travaillons pas seulement pour une entreprise, nous travaillons aussi pour son histoire, sa mission et son futur.  En tant que leader nous nous devons aussi d’utiliser la force des histoires. Il est essentiel, avec nos équipes et grâce à nos projets, de l’écrire ensemble. J’aime bien dire que le leader est celui qui tient la plume. Il écrit l’histoire un peu comme un script et il utilise sa plume pour patiemment guider son équipe dans la direction souhaitée. Le leader est celui qui partage l’évolution du projet à son équipe et ses « stakeholders ». Parfois, nous faisons des sauts quantiques, et cela rend l’histoire difficile à suivre. Pour éviter de faire un saut quantique dans ce blogue, je vais vous expliquer : La force des histoires. Le concept du saut quantique. Pourquoi, en tant que leader, il faut être attentif à nos sauts quantiques, les détecter et agir sur eux. 1. L’importance de notre histoire Les histoires permettent :  De faire des liens, De motiver des équipes, D’aligner les départements, D’être sur la même longueur d’onde dans un groupe, car l’histoire c’est la mélodie, la musique qui tissent notre vie  Dans un groupe de se suivre et d’avancer au même rythme, dans une même direction. L’histoire représente en quelque sort la ligne du temps du projet ou de votre département, un peu comme une pellicule de film. Photo by Denise Jans on Unsplash 2. Comment créer une histoire commune ? Il existe plusieurs façons de raconter des histoires. Selon votre personnalité, vous aurez une image plus pessimiste ou plus optimiste, de votre passé. Par contre, ce qu’il est important de réaliser est qu’il est toujours possible d’avoir plusieurs points de vue par rapport à notre passé commun. Les faits sont les mêmes, mais l’approche ou la compréhension des faits peuvent être différentes selon l’histoire que nous nous racontons. En tant que gestionnaire, il est important de faire ressortir les apprentissages qui auront le plus de valeur pour l’équipe. Faites que vos histoires contribuent à développer et orienter l’équipe dans la direction souhaitée. Par exemple, il faut leur apprendre que les erreurs font partie de l’exploration et qu’elles constituent plutôt un trésor qu’un problème. Commettre des erreurs est un des apprentissages qui permet de solidifier la confiance et l’initiative dans une équipe. Quelques exemples d’apprentissages :  Noter la vitesse d’exécution, repérer le temps nécessaire pour compléter une tâche. Cet apprentissage vous aidera à mieux planifier le futur. Noter les éléments qui se répètent, cela vous aidera à identifier les systèmes et processus et outils à mettre en place. Identifier les éléments de communication qui ont bien fonctionné ou moins bien fonctionné Identifier les apprentissages issus des « erreurs ». (Je mets erreurs entre guillemets, car il est toujours possible de voir les erreurs comme des éléments d’apprentissage). Les erreurs sont des trésors puisqu’elles aident à identifier les éléments du système à être améliorés comme par exemple, les méthodes de communication, les processus, les méthodes, les outils… Il ne faut pas négliger le pouvoir des erreurs et de nos inconforts, car la façon dont on raconte leur histoire peut avoir une influence positive ou négative sur l’équipe. Noter l’amélioration apportée sur les systèmes et processus. C’est toujours intéressant de mettre en avant le progrès accompli, la progression aide à voir que le système est en mouvement et qu’il va dans la direction visée.  Mesurer l’évolution des indicateurs de performance. C’est incroyable  de voir après quelques années, ce que cette mesure d’évolution peut faire, surtout lorsque vous êtes à la recherche d’investisseurs. Montrer une tendance sur une grande période signale que l’équipe en place travaille bien ensemble.  3. La rétrospective, un outil de création d’histoires Un exercice intéressant, à faire en équipe, pour faire ressortir les apprentissages et pouvoir écrire une histoire commune est de faire une rétrospective des éléments qui sont arrivés pendant le projet. En faire ressortir les grandes étapes et les apprentissages. Il faut être honnête sur nos accomplissements et nos prises de décision. Les rétrospectives nous permettent de retirer le maximum de notre passé. L’avantage majeur est d’apprendre à développer de meilleurs plans, anticiper le futur et mettre en place des solutions pour que la suite se passe encore mieux.   Vous allez remarquer avec le temps qu’il existe des tendances, des cycles en gestion de projet. Il est possible de les identifier et d’apprendre d’eux pour mieux planifier la suite et aussi pour mieux identifier les opportunités d’améliorations. 4. Le concept des sauts quantiques J’ai remarqué que plus nous avons de responsabilités plus nous devons regarder dans le futur pour organiser les équipes. Par conséquent, il arrive plus fréquemment de passer d’un point de vue, un plan ou une stratégie à un autre sans s’en rendre compte.  Il arrive que nous ayons des épiphanies qui nous aident à voir la situation différemment. Nous changeons nos paradigmes ou les conditions de la situation ou tout simplement nous avons une idée géniale. Souvent, ces dernières proviennent d’une nouvelle information qui nous aide à changer pour un meilleur plan ou une meilleure direction. L’épiphanie est si importante que sans l’explication de ce nouvel élément, il est impossible pour les membres de notre équipe de nous suivre. J’appelle ces moments des sauts quantiques. Il s’agit de ces moments où le chemin pour arriver à cette nouvelle idée est  inconnu jusqu’au moment ou l’éclair de génie survient. Nous faisons un saut, un peu comme un électron qui passe d’un

Ça y est ! Mon premier podcast

Comment formuler un objectif Ça y est, j’ai enfin publié mon premier podcast en lien avec mon article. Comment écrire un objectif qui stimule l’innovation ? “Cliquez” sur play pour écouter, ou faites un clic droit pour télécharger directement sur votre appareil.

Le leader se doit de bien gérer ses “Blind spots”

Nous avons tous des blind spots (Angles morts) et ce dans toutes les sphères de notre vie, et malheureusement nous avons souvent tendance à ne pas en tenir compte. Aujourd’hui, nous allons plus particulièrement nous concentrer sur les répercussions de ces blind spots sur nos compétences de leader. En tant que leader vous avez la chance de cumuler vos forces personnelles et celles de votre équipe où chaque membre peut partager avec vous ses différents points de vue. Pour en tirer le meilleur profit, il faut prendre conscience de l’existence des blind spots et apprendre à reconnaître les signes qui nous montrent que nous sommes aveugles à certains détails. Ne pas admettre que tout un chacun, incluant nous-mêmes, possède ces blind spots nous empêcherait de progresser.  Les blind spots existent, ils sont inévitables La structure de l’œil L’œil lui-même de par sa structure possède un blind spot. Là où le nerf optique est connecté à la rétine. Aucune image n’est captée à cause de la présence du nerf.  Les matériaux En physique également certains matériaux comme le verre, par exemple,  sont transparents. Ils sont invisibles donc aveugles (blind ) à la lumière blanche du visible. L’énergie des photons, n’ayant pas le bon niveau d’énergie pour interagir avec les électrons de l’atome, se retrouve à passer à travers l’atome comme si de rien n’était. Un peu comme le point de vue d’un collègue que nous n’arrivons pas à voir. Notre mode de pensée Un livre que j’adore, Thinking fast and slow, aborde très bien ce sujet. Il explique que nous avons en quelque sorte deux systèmes, l’un inconscient et l’autre conscient. Pour que le système conscient soit engagé, il faut que le premier système inconscient détecte le besoin d’engager le deuxième. S’il ne détecte rien, qu’il est aveugle à un détail important, le système 2 ne sera pas engagé. Malheureusement c’est le système 2 qui permet d’analyser et d’être conscient. “Intense focusing on a task can make people effectively blind, even to stimuli that normally attract attention.” p. 23 Thinking fast and Slow, by Daniel Kahneman Structures créées par l’humain Même des structures dessinées par l’humain possèdent leurs blind spots. Nous n’avons qu’à prendre la voiture comme exemple. “L’angle mort est la zone inaccessible au champ de vision d’un conducteur de véhicule qui ne lui permet pas de voir une partie de son environnement.” Wikipédia Un exemple de blind spot typique du leader. Un membre de votre équipe vient vous voir, pour vous parler du fait qu’il a l’impression que nous ne faisons pas la bonne chose pour réussir. Il pense qu’il faudrait éclaircir les rôles et responsabilités des intervenants sur le dossier sur lequel vous travaillez. Il aimerait officialiser le mandat que vous lui avez donné. Vous ne comprenez pas, vous pensiez l’avoir officialisé, plus d’une fois avec lui. Il devrait pouvoir travailler sur le dossier sans souci. Vous ne comprenez pas ce qu’il vous demande, vous êtes aveugle ! Vous n’avez aucune idée de ce qu’il faut faire pour répondre à son besoin. Et vous commencez à le trouver irritant. Pourquoi redemande-t-il toujours la même chose, alors que selon vous, vous avez fait ce qu’il a demandé ?  C’est que vous n’avez pas couvert complètement le dossier puisque vous êtes aveugle au besoin de votre employé. Il s’agit d’un blind spot.  Avoir des blind spots c’est normal Comme vous l’avez vu plus haut, même la matière possède ses blind spots. Alors c’est bien normal que nous en ayons tous ! C’est en quelque sorte la contrepartie d’avoir des qualités, des centres d’intérêt et des compétences. Par exemple, si nous sommes danseurs et voyons d’autres danseurs danser, il nous est possible de détecter des nuances que d’autres n’auront pas la chance de percevoir. Par contre, étant limité et n’ayant pas tous les talents, il nous est impossible de tout voir. Comme je l’ai déjà écrit dans un article précédent, nous sommes tous des pianos. Photo by Geert Pieters on Unsplash Et comme pour les pianos, il y a certaines fréquences qui ne nous font pas vibrer. Par conséquent, nous sommes aveugles à ces détails. Le souci ne vient pas du fait que nous avons des blind spots. Le souci vient du fait que nous agissons comme si nous n’en avions pas.  Donc lorsque vous pensez être devant un blind spot, il est crucial de l’identifier et accepter qu’il faille faire confiance à l’autre. Et ce, surtout si c’est important pour un collègue, votre patron ou votre partenaire. Face à un blind spot il est possible que la logique vous échappe, mais n’hésitez pas à aller de l’avant et à faire confiance! L’effet positif de ce comportement est qu’avec le temps, faire confiance aux autres, sur des sujets qui nous sont invisibles, nous fait évoluer. Notre évolution pourrait nous permettre de comprendre ces sujets et par conséquent ajouter plus de notes à notre piano. Comment détecter si nous sommes devant un blind spot ? Lorsque l’on n’est pas personnellement impliqué, c’est toujours plus facile à voir. J’adore cette image de Håkan Forss, too busy to improve qui illustre bien le sujet. C’est évident lorsque nous regardons l’image, mais lorsque nous sommes au cœur de la situation ce n’est pas aussi facile à détecter. Si nous sommes “aveugles”, comment peut-on les voir ? « It is easier to recognize other people’s mistakes than our own. » Thinking fast and slow, p28 Daniel Kahneman Liste d’éléments à prendre conscience pour détecter des “blind spots“ Votre collègue vous parle constamment du même problème, la conversation revient régulièrement, La conversation tourne en rond, vous ne semblez pas avancer. Vous avez peut-être même le sentiment que la personne ne comprend pas votre logique. Vous vous dites, peut-être, que si  elle la comprenait, la conversation prendrait fin. Attention, c’est peut-être vous qui ne comprenez pas, Le sujet de discussion vous irrite, ne vous intéresse pas, Vous avez l’impression que la personne devant vous invente un problème qui n’existe pas, Vous ne partagez pas son évaluation de l’importance de la situation. Sachez que si vous avez raison, la solution devrait être