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Comment aimer son travail ?

4 astuces pour aimer son travail

Petite tranche de vie pour commencer ! Ma carrière est basée sur le risque : développer des technologies qui n’existent pas, inventer le futur… C’est très passionnant ! Chaque fois que je parle de ce que je fais comme métier, cela provoque une réaction positive. La plupart du temps, les gens m’envient : hier, même un ostéopathe en plein traitement m’a dit que je devrais faire partie de ceux qui se font interviewer car j’ai un métier passionnant. C’est vrai que je l’aime mon travail. Et j’adore le risque et la découverte ! Par contre, ce travail entraîne également des conséquences qui pourrait se révéler compliquées : je peux toujours perdre mon emploi et je vis dans un monde incertain et instable. Soit parce que le financement n’est plus aussi facile auparavant, soit la « vallée de la mort » a réussi à nous achever, ou encore, parce que la technologie développée n’arrive pas à livrer ce qu’elle promettait … Mais il y a aussi le fait qu’il est temps de grandir et qu’un rachat s’impose. À chaque échelle et étape, une nouvelle organisation doit se mettre en place. Par conséquent, mon travail ne reste jamais le même plus de 2 ans et ce, même si je travaille pour la même entreprise ! Savez-vous que j’ai appris à aimer cette instabilité ? Eh oui, une instabilité qui pour la plupart des gens serait impossible à supporter, moi, je l’adore ! Astuce 1 : Transformer vos irritants en force L’astuce est de relever le défi de réussir la partie moins intéressante de son travail et de la transformer en force et en talent : c’est peut-être même votre touche spéciale. Aujourd’hui, une de mes forces est de gérer l’incertitude. Ce qui aurait pu être une raison de ne pas aimer mon métier et de le quitter, aujourd’hui, est rendu intéressant par cette force que je possède. Par conséquent, j’adore mon travail et pas uniquement pour ses bons côtés mais aussi pour l’envers de la médaille. Mon astuce est d’apprendre à toujours découvrir ce qu’il y a derrière ce qu’on n’aime pas dans son activité professionnelle. Exemple 1 : l’incertitude Chez moi, l’incertitude constante de perdre mon emploi à disparu le jour où j’ai dit à haute voix à mon patron de l’époque : « Ged, je suis dans ce projet jusqu’à la fin. Tu n’es pas seul. On va aller jusqu’au bout et se donner à 100% car c’est le seul choix possible. Si on se lance à moitié, on va regretter de ne pas s’être donné à fond et si j’arrête et que le projet continue sans moi, je vais le regretter fortement. Alors, pour moi, le seul choix est d’y aller à fond et de ne pas avoir peur de la fin possible : je gérerai cela le jour où je perdrai mon emploi ». Savez-vous ce qui s’est passé ?  Hé bien j’ai eu plus d’énergie ! J’étais plus zen avec mon travail et j’ai même accepté la partie que je détestais. Exemple 2 : la politique d’entreprise La politique de mon entreprise, je la détestais au plus profond de mon être. J’en parlais même à mes collègues de l’époque de façon très irritée et j’en devenais sûrement pénible !  Heureusement, j’avais des collègues géniaux. Et deux d’entre eux m’ont dit : « Isabelle, tu ne regardes pas la politique du bon point de vue, les humains sont tous sensibles à des choses différentes. La politique est simplement de comprendre l’humain ». Sur le coup, je ne comprenais rien. Et honnêtement, j’étais tellement écœurée par cette partie de mon travail que j’allais peut-être démissionner. Mon collègue m’a proposé de l’aide : il a pris du temps avec moi pour m’aider à comprendre ce qu’est de faire une politique saine. Et je peux vous dire aujourd’hui que je ne pourrais pas être à la tête d’une équipe d’ingénierie pour développer des technologies si je n’avais pas appris à aimer la politique. Donc l’astuce 1 : prendre ce que vous n’aimez pas de votre travail et transformez-le en force. Investissez dans l’apprentissage de cet « irritant »… Astuce 2 : Accepter que rien n’est vraiment permanent Puisque rien n’est jamais vraiment permanent, il est bien de se rappeler parfois, lorsque ça va mal au travail, que tout peut changer dans un sens ou un autre. Le simple fait de se le rappeler permet d’atténuer les frustrations. Dès qu’on joue avec le temps et qu’on accepte que la situation ne soit valide qu’un temps, il est plus facile d’accepter des situations qui nous font « suer ». L’idée ici est toute simple : les frustrations peuvent disparaître avec le temps car il s’agit de faire une action pour stimuler le changement. Voici quelques actions possibles : Stimuler le comportement inverse que vous aimeriez voir chez un collègue. Au lieu de dire ce que vous n’aimez pas, stimulez et motivez ce que vous aimez plus. Donnez de l’énergie à ce qu’on veut augmente les chances de le voir apparaître. Lâcher-prise : ici, il s’agit de changer son point de vue sur la situation. Déterminer une durée limitée : donnez-vous un ultimatum et déterminez une date précise pour prendre de plus grosses décisions afin de changer la situation. Astuce 3 : Apprendre au-delà de son métier Je suis gestionnaire en ingénierie de développement des nouvelles technologies. Aujourd’hui, dans mon travail, je peux faire des ventes, du marketing, représenter mon entreprise dans des évènements… Mon travail n’est plus que d’être simplement un gestionnaire d’ingénieurs : il est avant tout d’être une personne qui peut contribuer de multiples façons au succès de mon entreprise et de mon projet. Alors, quand vous commencez à tourner en rond dans votre métier, allez au-delà et ajoutez des aspects comme : Apprendre à mieux vendre vos idées Apprenez à faire de beaux visuels pour vos présentations et développez votre talent artistique par exemple… Allez suivre des formations en vente, … Organisez des projets « cross fonctionnels » avec d’autres département, cela vous fera découvrir différents aspects du travail, Apportez vos passions

Comment aider les membres de son équipe à développer leur carrière ?

Développement de carrière

En tant que gestionnaire, une de nos responsabilités est d’aider les collaborateurs à développer leur carrière. Il n’existe pas de recette toute faite, d’autant plus que chaque personne est différente. Par contre, il existe des axes standards de développement et des outils que vous pouvez suivre pour aider votre équipe à se développer. Plan de carrière — la discussion D’abord, ce ne sont pas tous les membres de votre équipe qui viendront vous voir pour développer un plan de carrière. Cependant, il est bon d’être intéressé et de demander si votre équipe aimerait que vous les aidiez. Certaines personnes pensent même que cela relève de la responsabilité totale du gestionnaire que de développer la carrière de son équipe. Par conséquent, il est important d’avoir au minima une conversation pour connaître les rôles de chacun. Un gestionnaire n’est pas le seul acteur dans le développement de la carrière d’une personne, mais il peut exercer une grande influence. Pour stimuler votre équipe à prendre en main son développement de carrière, je vous invite à leur faire lire cet article : Organiser son plan de carrière. Identifier les besoins en développement de votre équipe En tant que gestionnaire, je pense qu’il est toujours bon d’avoir une vue d’ensemble de son organisation : je recommande de bien connaître les expertises nécessaires pour atteindre les objectifs au moins dans les 12 mois qui suivent. Comme je le dis toujours, le manager est un « voyageur du temps ». En connaissant les besoins de votre équipe, vous pourrez appréhender les éléments qui manquent dans votre groupe et vous pourrez lancer des initiatives en ce sens. Je le mentionne, car bien souvent, certains collaborateurs n’auront aucune idée de ce qu’ils aimeraient faire alors que vous pourriez les guider pour combler les aspects manquants, mais importants de votre équipe. Pour vous aider à faire une analyse des besoins de votre équipe, je vous invite à lancer un petit audit de la structure grâce à « Comment créer ou améliorer son département ? » Les axes de développement de la carrière Dès que les rôles de chacun sont clairs, il faut idéalement connaître les grands axes de développement. Il existe selon moi 3 axes principaux : le management, la technique et le type d’entreprise. Les deux premiers sont connus, mais le troisième est intéressant, car, parfois, la description d’un poste dans une entreprise n’est pas la même que dans une autre et cela change tout dans l’intérêt d’une personne pour son emploi. 1. Management Le management est souvent le premier axe que tout le monde voit, car il est hiérarchique. Cependant, tout le monde n’est pas fait pour être manager. La gestion d’une équipe implique d’aimer : L’organisation La mise en place de processus Les relations interpersonnelles La politique, l’influence La communication La gestion des conflits La gestion de la performance … Les tâches typiques du gestionnaire sont d’être présent en réunion et d’aligner les différents groupes sur les objectifs à atteindre. Il faut vraiment aimer écouter, communiquer et présenter des points de vue. Cependant, plus on monte dans la hiérarchie et plus les responsabilités seront de définir des stratégies efficaces pour atteindre les objectifs. Il sera nécessaire de s’assurer d’aligner les besoins « business » de l’entreprise avec son organisation. Pour plus d’informations sur ce thème, allez lire l’article sur les « niveaux de gestion ». 2. Technique — expertise Ensuite, il existe le développement d’une carrière technique en fonction d’une expertise. Par exemple, prendre des responsabilités techniques de plus en plus larges ou pointues. Si on décide de développer sa carrière dans la direction technique, il faut aimer apprendre dans son domaine. Il sera bon de suivre des formations, de participer à des conférences dans le domaine et faire des présentations techniques dans l’entreprise et à l’extérieur de la société. Plus votre niveau d’expertise augmente et plus vous pouvez devenir une référence dans votre domaine, non seulement pour votre entreprise, mais également pour un secteur plus large que celui dont vous avez la responsabilité. Par conséquent, ici, il est important de déterminer les éléments fondamentaux du métier comme : Les outils à connaître Les méthodes efficaces Lire des articles de référence, des publications, des revues… Faire partie de groupes de discussion dans le domaine Les certifications reconnues … Pour vous aider, prenez une personne de référence dans votre domaine ou qui vous inspire et regardez les différents éléments de son CV. 3. Taille d’entreprise Ce troisième aspect est, je pense, souvent négligé ou oublié. Par exemple, dans une entreprise d’une taille de 1000 personnes environ, un manager/directeur pourrait être beaucoup orienté « processus » tandis que dans une autre entreprise plus petite, le manager est plutôt « technique » et « opérationnel ». Par conséquent, selon l’entreprise, il est possible que les 2 axes présentés plus haut s’entrecroisent. Cela signifie que si une personne a de la difficulté pour trouver une position qui l’intéresse dans votre société, peut-être que dans une autre, l’organisation du travail sera bien différente et plus intéressante. Par exemple, j’adore être « technique » et avec « les mains dedans » : c’est la raison qui fait que je préfère être gestionnaire d’une petite équipe, car cela m’oblige à gérer moi-même les projets, étant donné que l’équipe n’est pas assez complète pour tout faire. Conclusion : je travaille principalement pour des PME ! Note  Cela peut paraître contre-intuitif de proposer un plan de carrière à l’extérieur de votre entreprise, on propose en quelque sorte de partir. Et pourtant, si la personne est malheureuse et ne voit plus comment l’entreprise est alignée avec ses besoins, elle va partir de toute façon. Alors, en proposant une solution combinée de développement à l’interne et une projection à l’externe je peux presque vous garantir par expérience que votre collaborateur sera plus heureux immédiatement dans son travail et continuera avec vous. Ce n’est pas facile de trouver un patron qui nous aide véritablement dans notre plan de carrière. Outils de développement 1. Développement par projet Pour développer des compétences, rien de mieux que de le faire en « vrai ». Par conséquent, pour développer sa carrière, il n’y a rien de mieux que de participer à des projets. En tant

Suis-je un bon manager ? Astuces pour continuer d’être au top du leadership !

Suis-je un bon manager ?

  Comment être un manager efficace pour son équipe ? Il est bon de se demander régulièrement si l’on fait du bon travail, que l’on soit manager ou responsable d’une équipe multifonctionnelle. En effet, dans tous les cas, nous avons toujours à réfléchir sur notre action et notre responsabilité vis-à-vis des collaborateurs. J’ai remarqué, pendant ma carrière, que plusieurs gestionnaires s’en tiennent uniquement à ce qui leur est demandé. Je pense que la raison est que les conditions du marché changent rapidement, ce qui a pour conséquence d’affecter la vitesse et de renforcer l’incertitude, la complexité de la gestion quotidienne et l’ambiguïté du travail à accomplir. Cet environnement rapide et multiple a souvent pour effet de créer beaucoup de tâches annexes afin de régler les problèmes immédiats. Le problème des urgences dans la fonction du manager Malheureusement, par la suite, il ne reste plus de temps ni d’énergie pour effectuer le vrai travail de gestionnaire qui est, en priorité, de guider son équipe de manière efficace pour augmenter sa performance. C’est donc assez souvent que le manager n’arrive pas à se poser des questions importantes comme : Comment se préparer pour les défis du futur et développer son management ? Est-il possible de mieux s’organiser pour être encore plus efficace ? Savoir créer les outils et partager la culture pour son équipe dans le but de surmonter les défis du marché changeant. Je le dis souvent, le manager est un voyageur du temps. Et s’il est uniquement plongé dans le présent, en passant son temps à répondre aux urgences, il ne pourra pas : Prendre du temps avec son équipe pour tirer des leçons du passé. Être à l’écoute dans le moment présent pour prendre les meilleures décisions et guider son équipe. Visualiser et réfléchir au futur pour guider son équipe et la préparer pour les défis à venir. Donc, si vous avez envie de faire un excellent travail en tant que manager de votre équipe, il est important que vous dépassiez le stade de la réactivité aux urgences pour redevenir proactif ! Comment faire pour sortir du monde « urgence » ? 1. Faire la différence entre l’urgence importante et l’urgence non-importante Vous avez sûrement entendu parler de la matrice d’Eisenhower. Si ce n’est pas le cas, je vous invite tout d’abord à aller lire mon article « l’urgence n’est pas nécessairement importante ». En gros, il faut être conscient que ce n’est pas parce que quelqu’un vous demande de faire quelque chose que c’est systématiquement une urgence importante. Ensuite, remarquez les modèles (pattern) autour de vous. Est-ce que les urgences proviennent toujours ? Au même moment ou à la même période Par exemple : les lundis, jeudi matin, fin du mois, fin du quart… Ou par le même canal Par exemple : les mêmes personnes, les mêmes départements, les mêmes problèmes, les mêmes clients… Pour vous aider à mieux les gérer et passer en mode proactif au lieu de réactif et devenir un “maître” du temps, réservez par exemple une période, le jeudi matin, pour les urgences à régler. 2. Gardez une période pour la réflexion autour des ressources à développer Ici, l’idée est que pour passer en mode proactif, il faut prendre du temps pour réfléchir. Mais si on ne l’a jamais fait, il est possible qu’arrivé à la période réservée pour ce temps d’analyse et de réflexion, vous ne sachiez pas trop quoi faire. Voici une liste de questions à vous poser pour vous aider à rendre productive votre période de réflexion. Apprendre du passé Qu’ai-je réalisé de concret cette semaine ? Si vous n’arrivez pas à donner quelques éléments, c’est peut-être que vous vous permettez un peu trop d’improvisation (lire l’article qui vous aide à trouver l’équilibre entre l’improvisation et l’organisation) Quelle est la liste de ce qui vous gêne au travail et la liste des éléments qui bloquent votre équipe ? Créez-vous une liste de « trésors » à solutionner Identifiez la liste des éléments que vous avez appris cette semaine. Que devriez-vous partager à votre équipe, pour les aider à comprendre ce qui se passe dans l’entreprise ? Par exemple, une personne d’un autre département est partie et son remplaçant est… Une nouvelle méthode a été mise en place, un nouveau projet/produit est lancé, ou encore, un message que la direction a partagé et que vous devez diffuser. Commencez à créer un agenda pour votre équipe Le moment présent Quel est le bon travail qui a été fait cette semaine par l’équipe ? Avec qui devriez-vous partager du feedback ? Quelles sont les 3 actions les plus importantes que vous devez faire cette semaine ? Visualiser le futur Au départ, il peut être difficile de faire une visualisation professionnelle du futur. Le plus facile est de commencer par la création du calendrier annuel des activités de votre équipe. Pour ce faire, allez tout d’abord lire mon article « créer le calendrier de votre équipe ». Je vous encourage fortement à présenter le premier jet à votre équipe lors de la prochaine rencontre : vous verrez qu’il sera apprécié de tous et il aidera grandement à voir la charge de travail à venir. Ensuite, assurez-vous que vous avez une direction claire. Regardez la prochaine section et posez-vous les questions suivantes : Quelles sont les compétences que je dois développer dans mon équipe ? Quel aspect de la culture de l’équipe doit être changé si l’on veut être plus efficace ? Manque-t-il des processus ? Que doit-on mettre en place ? Est-ce que les façons de faire sont trop compliquées, ce qui fait que personne ne les suit ? À la fin de votre réflexion, identifiez quelques actions à mettre en place cette semaine pour avancer les dossiers que vous avez identifiés comme importants. Et réservez-vous du temps dans votre agenda pour les faire ! Si vous voulez aller encore plus loin, mon livre « Le manager est un voyageur du temps » vous aidera pas à pas à devenir un gestionnaire zen et proactif. Vous saurez ainsi apprendre du passé, écouter au présent et visualiser le futur ! 3. Créer une orientation claire  Tout d’abord, il faut connaitre l’ensemble des éléments nécessaires pour donner à votre équipe une direction claire de

Comment lâcher prise au travail ?

Lâchez prise

Ça fait 10 fois que vous expliquez différemment le problème à votre équipe, vos collègues ou peut-être même à vos patrons et que rien ne bouge. Rien n’évolue et vous finissez par tourner en rond. D’ailleurs, si vous êtes manager, il se peut que votre équipe revienne continuellement vers vous pour vous demander de trouver une solution face à une situation compliquée. Mais rien à faire, tout ce que vous avez essayé n’a pas fonctionné… Vous commencez même à « sonner » comme un vieux disque rayé auprès de vos collègues. C’est tellement pénible que si vous continuez comme cela, vous allez être rangé dans la catégorie des « chialeux » (terme employé au Québec pour qualifier une personne qui se plaint), c’est-à-dire le pleurnichard de service. Pire encore, si le problème arrive dans 6 mois, vous pourriez même vouloir rappeler aux autres que vous en aviez déjà parlé. Mais attention, cela pourrait se retourner contre vous, car on pourrait vous répondre : « si tu connaissais le problème, pourquoi ne l’as-tu pas résolu ? » Par conséquent, il est nécessaire d’apprendre à lâcher prise au travail, d’accepter qu’on n’ait pas la capacité de tout changer. Parfois c’est à cause de notre approche, parfois cela provient de la réceptivité des autres, parfois encore, c’est la situation en elle-même ou l’incapacité de votre équipe à apercevoir la réalité du problème… Il y a tellement de raisons qu’il est important d’apprendre à « lâcher prise » et d’accepter qu’il existe des paramètres hors de notre contrôle. Quelques astuces pour savoir qu’il est temps de « lâcher prise »  Vous commencez à manquer de patience quand vous parlez du problème. Vous avez fait au moins 3 tentatives réelles et valides de changer la situation. Toutes les opportunités sont bonnes pour relancer le même sujet avec vos patrons et collègues. Dès que vous vivez une situation qui pourrait pointer vers la problématique, vous revenez sur le sujet en pensant que cela aidera à vous faire mieux comprendre. Vos collègues commencent à ne plus vous écouter ou à perdre patience lorsque vous parlez du sujet. Lorsque vous remarquez 1 ou plusieurs de ces signes il est temps de passer à l’action et de lâcher prise. Mais comment faire pour « lâcher prise » ? 1. Répétez-vous les phrases suivantes : Je ne suis pas responsable des décisions des autres. On ne peut jamais aller plus rapidement que la vitesse du plus lent dans une équipe. Parfois, il est important de faire des erreurs en équipe pour apprendre et trouver des solutions. On ne peut pas forcer quelqu’un à faire quelque chose s’il ne le veut pas, sous peine d’effets secondaires négatifs sur la relation. Il est possible que les personnes à qui je m’adresse aient des « angles morts ». Il est possible que les personnes à qui je m’adresse n’aient pas l’énergie de trouver une solution, même s’ils reconnaissent la problématique. Il est possible que ce qui est important pour moi et/ou mon équipe ne le soit pas pour les autres, ou encore, que ce ne soit pas une priorité. 2. Faites des méditations et des pauses Quand la problématique survient, prenez une bonne respiration. Passez en mode « solution ». Si ce n’est pas possible immédiatement, faites une pause et revenez à la charge ultérieurement. Si la problématique est sur le moment inévitable, il faut apprendre à accepter la situation et à la voir autant que possible comme une opportunité. Astuce : nommez la problématique en lui donnant un petit nom, ça aide à changer de point de vue et à redonner de l’énergie positive. 3. Dites-le à votre équipe, communiquez votre limite… Si votre équipe revient constamment vous demander de faire quelque chose après avoir « lâché prise », signalez-leur. Dites ce que vous avez fait et quel est le constat de la situation. Montrez que la situation vous dépasse et qu’il semblerait que vous n’ayez pas l’autorité ou l’influence pour changer les choses. Expliquez comment on peut vivre avec la situation en s’adaptant le mieux possible. Cette étape n’est pas facile à faire, car on n’aime pas abandonner et s’avouer vaincu. Par contre, passer à autre chose et agir dans le périmètre qui vous appartient aura beaucoup plus d’impact. 4. Soyez à l’écoute Il se peut qu’un jour, une autre personne voie enfin le problème. À ce moment-là, vous pourrez décider de changer les choses en proposant à nouveau vos solutions. Conclusion « Lâcher prise » est une solution et une décision que l’on doit parfois prendre pour garder son équilibre personnel. Tester cette solution est peut-être la meilleure option en ce moment. Encore une fois, la clé c’est le temps : lâcher prise c’est le fait d’accepter que maintenant, la situation ne peut pas être changée. Photo by Brett Jordan on Unsplash

Pour progresser sa carrière, arrêtez la menace de quitter

Vous êtes insatisfait par votre travail, vous aimeriez une augmentation, un nouveau poste, vous en avez trop à faire et vous êtes constamment débordé… Il est impossible de concilier travail et vie personnelle ou tout simplement, vous êtes fatigué de faire ce que vous faites car c’est redondant et vous n’apprenez plus rien. Vous avez peut-être même pris la peine d’en parler avec votre manager mais rien ne semble bouger. Vous commencez à penser qu’il faudrait partir, peut-être même que vous avez envie d’utiliser la tactique de la menace de quitter.  Et vous vous dites peut-être que si j’en parle à mon responsable, il va bouger… Cette option est à double tranchant car peut-être que vous obtiendrez ce que vous voulez mais quel sera le prix à payer ? Dans tous les cas, prenez votre temps avant de passer à l’action et évitez de créer un choc et précisez où vous en êtes étapes par étapes. 1) Est-ce que vous avez déjà parlé à votre patron de façon positive de votre situation actuelle ?  Débordé : Avez-vous travaillé sur vos priorités avec votre supérieur ? Avez-vous demandé un temps de repos ? Ou encore, avez-vous songé à repousser un échéancier ? Toutes ces discussions avec votre patron l’aideront à mieux comprendre la situation et peut-être à prendre des décisions pour vous aider. Pour dire à votre patron que vous êtes débordé, vous pouvez dire quelque chose du genre : « Dernièrement, j’ai vu mon nombre d’heures supplémentaires augmenter. Rien de trop sévère pour le moment. Par contre, il faudra garder un oeil sur la situation ABC en cours, car j’ai l’impression qu’elle pourrait nous réserver des surprises et nous empêcher d’atteindre XYZ objectifs. Une solution pourrait être de … » Cette première étape de discussion est importante car elle évitera un choc à votre gestionnaire si vous décidez, même après avoir lu cet article, de lancer un ultimatum de départ. Ennui et manque de défis : Avez-vous réfléchi à prendre des initiatives qui pourraient vous stimuler au sein de l’entreprise ? Avez-vous proposé vos services à votre patron et à vos collègues ? Et avez-vous des compétences à développer ? Ne vous limitez pas aux demandes, prenez des initiatives et identifiez les trous dans les processus de l’organisation. Trouvez-vous un poste où votre leadership peut s’exprimer. Avez-vous postulé ailleurs dans l’entreprise ? Avez-vous discuté des éléments qui vous passionnent avec votre patron et vos collègues ? Tous ces échanges donneront des idées à votre manager de ce qu’il pourrait vous déléguer. Encore une fois cette étape est importante, elle évitera un choc à votre gestionnaire si vous décidez de partir… Votre salaire vous semble trop bas : Vous parlez à vos amis et vos collègues et vous vous rendez compte que tout le monde a un salaire 20% plus haut que vous. Ou encore, vous regardez les postes affichés ailleurs et vous constatez que les salaires sont plus élevés. Ou tout simplement vous avez de nouveaux projets personnels qui vous demandent plus de d’argent… Vous considérez alors que votre salaire ne vous va plus. Avant d’aller en parler avec votre d’ailleurs, allez-y par étape et surtout, analysez votre situation au sein de l’entreprise. Avez-vous atteint tous vos objectifs ? Allez-vous régulièrement au-delà des attentes ? Le mieux est de demander à votre patron son point de vue : parfois on peut être surpris par le décalage de ce qu’on pense et de ce que votre patron et collègues perçoivent. Avant toute demande, validez que vous êtes dans une bonne position. Ensuite, cela fait combien de temps que vous êtes dans l’entreprise ? Si vous venez d’arriver, ce ne sera pas la même approche. La première conversation avec votre responsable sur le niveau de votre salaire devrait donc être orienté sur des sujets qui touchent la rémunération en général et non sur le fait que vous voulez une augmentation. Posez des questions telles que : Quel est le processus pour augmenter son salaire ? Demandez-lui ce que vous pourriez faire pour l’aider à obtenir une augmentation ? Ou encore, interrogez-le sur votre positionnement par rapport à l’échelle salariale. Toutes ces questions le feront lui-même réfléchir sur votre situation et il pourrait peut-être par lui-même, prendre l’initiative de trouver une solution pour vous augmenter. L’objectif, dans toute situation indésirable, est d’en parler d’abord positivement pour aider à faire avancer la réflexion. Vous devez ensuite laisser la place à votre patron pour prendre des initiatives. N’imposez rien, indiquez juste la direction qui vous intéresse… 2) Laissez un peu de temps passer…  La clé, c’est le temps ! Maintenant que vous avez parlé positivement à votre patron de la réalité de ce que vous vivez, donnez lui et donnez vous du temps. Donnez une chance aux idées et aux suggestions de prendre place. Si vous voyez que rien ne bouge après 1 mois, vous pouvez relancer. Vous pourriez alors être tenté de passer à l’étape « ultimatum » si vous constatez qu’il n’y a aucun changement. Et dire à votre patron que vous pensez à quitter car vous êtes malheureux ! Attention car il est impossible de revenir en arrière après ce genre d’ultimatum. Vous allez signaler à votre patron votre instabilité et s’il est en train de mettre en place des actions pour changer la situation, peut-être que cela pourrait le refroidir en pensant que votre décision est déjà prise. Et que malgré ce qu’il proposera, rien ne changera votre état d’esprit car vous êtes déjà sur le départ… 3) Vous n’avez plus de patience ! Vous n’avez qu’un chose en tête vous voulez quitter. La patience vous fait défaut. Vous avez parlé à votre patron de la situation, vous avez laissé du temps, vous avez relancé positivement, mais vous n’avez plus la patience d’attendre. Pour vous, la prochaine étape sera de commencer à chercher un autre travail. Un des avantages de chercher un autre emploi est de mieux connaître la réalité du marché. Vous serez alors plus convaincu qu’il est possible de trouver mieux ailleurs… ou pas

Quand utiliser son autorité en tant que gestionnaire ?

Autorité

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais au début de ma carrière, je pensais que les gestionnaires utilisaient leur autorité pour prendre des décisions et faire avancer les choses. Je me disais « wow », ils prennent tellement de décisions et supervisent tellement de dossiers que j’étais impressionnée. En même temps, je pensais aussi que c’était leur niveau hiérarchique qui leur permettait de faire tout cela. Permettez-moi de vous dire aujourd’hui que ma compréhension de la réalité est bien différente. Un gestionnaire qui use de son autorité régulièrement risque de la perdre. Et je vous dirais même que cette autorité sera de moins en moins suivie d’effet, car beaucoup d’éléments lui seront cachés pour éviter les conflits au sein du groupe. On pense qu’être patron, c’est avoir du pouvoir. En fait, être patron, c’est d’abord guider, influencer, motiver et organiser. Il ne s’agit pas d’autorité, il s’agit d’utiliser les composantes du leadership. Alors quand j’entends les juniors me dirent qu’ils ont hâte d’être des « patrons » pour prendre des décisions, il est clair qu’ils sont passés à côté de quelque chose : ils ont un blind spot — angle mort, tout comme moi lorsque j’ai commencé ma carrière. Impact de l’utilisation de votre autorité  D’abord la définition du Larousse du mot autorité : Pouvoir de décider ou de commander, d’imposer ses volontés à autrui.  Avec les années d’expérience, je vous dirais que j’ai tenté quelquefois d’utiliser mon autorité pour prendre des décisions, forcer une direction en pensant que c’était la bonne chose à faire.  Et je peux vous dire qu’à chaque fois, cela a laissé une trace indélébile sur l’équipe qui m’a demandé un gros effort pour corriger. L’utilisation de votre autorité affecte votre équipe négativement, car à chaque fois que vous l’utilisez, c’est que vous allez imposer quelque chose à votre équipe, ce faisant vous allez laisser une empreinte sur celle. Prendre une décision autoritaire, c’est comme si on forçait une personne à manger un sandwich alors qu’elle ne veut pas manger, ou encore, de la forcer à prendre une bouchée trop grosse : il y a des chances que le sandwich se digère mal… D’où la trace ! Idéalement, il est mieux de ne jamais utiliser son autorité autant que possible. Si jamais vous avez l’impression que le temps presse et qu’il faut être autoritaire pour avancer, voici quelques astuces pour y arriver. Découvrez les bonnes règles si vous devez utiliser votre autorité 1. Ne le faites pas trop souvent Pour vous aider à faire attention, je dirai que la règle est de ne pas le faire plus de 2 fois par année. Commencez à faire attention quand vous utilisez trop votre autorité. D’ailleurs, en êtes-vous vraiment conscient ? Étant donné que l’utilisation de l’autorité laisse des traces, se limiter à des occasions vraiment spéciales est la clé. De plus, cela donnera le temps à votre équipe de comprendre que c’est exceptionnel et non votre style de gestion. 2. Expliquer pourquoi vous allez utiliser votre autorité Prendre une décision autoritaire ne devrait pas être fait sur un coup de tête : cela devrait être calculé. Il faut réfléchir aux avantages et aux inconvénients. Vous devriez savoir pourquoi vous avez décidé de forcer une méthode, une décision ou un alignement. Donc, avant de vous lancer, vous devez comprendre pourquoi vous allez prendre une décision autoritaire. Par conséquent, il devrait être possible de donner la raison à votre équipe. Par exemple, il y a un délai court et nous n’avons pas le temps de trouver la meilleure solution ou il faut qu’on s’aligne rapidement sur une solution, alors j’ai décidé… Après le passage du moment difficile, il sera possible d’y revenir si nécessaire et d’ajuster le tir. 3. Prenez le temps d’écouter les trésors associés à votre décision imposée Après la prise de décision autoritaire, il faut prendre le temps d’écouter les trésors de chacun. Parfois, on ne sent pas qu’on a ni le temps ni l’énergie pour le faire. Et pourtant, il faut trouver un moyen d’obtenir des retours ou feedbacks. Ici, mon conseil est de le faire immédiatement après l’annonce de la prise de décision autoritaire. Sinon, dites à votre équipe de noter leur feedback et que les collaborateurs seront entendus plus tard, à l’occasion d’une session de rétroaction. Assurez-vous de mettre à jour votre agenda/calendrier : cette session ne doit pas être oubliée ! 4. Éviter de prendre une décision sous le coup de l’émotion  Un nouvel événement arrive et vous n’êtes vraiment pas heureux avec la situation : cela vous embête. Sur le coup, vous prenez une décision rapide et qui est influencée par votre émotion d’irritation ou de frustration. Ce n’est clairement pas la bonne approche, car il vous sera alors impossible d’expliquer le pourquoi de votre décision puisqu’elle est influencée par vos émotions. Lorsque l’on est dans le  monde de l’émotion, la rationalité est beaucoup plus difficile à percevoir.  Par conséquent, ne prenez pas de décision lorsque votre pouls est à plus de 100 pulsations à la minute ! Prenez le temps de faire une pause : parfois 10 min peuvent suffire ! Ensuite, faites votre analyse à tête reposée et prenez tranquillement votre décision. Vous pouvez très bien le dire durant une rencontre, cela ne pose aucun problème. Par exemple, cette nouvelle information vient de me déstabiliser et j’ai besoin de temps pour l’absorber : je reviens vers vous très rapidement. 5. Développer vos compétences dès aujourd’hui avant même de devenir gestionnaire Ne perdez pas de temps : il est utile d’augmenter vos compétences en leadership. Pas besoin d’attendre d’être manager pour le faire ! Simplement, prenez quelques responsabilités qui impliquent l’organisation d’une équipe ou qui influent sur les prises de décision du groupe. Je vous conseille d’aller lire cet article pour comprendre les étapes de développement de carrière. Dans cet article, j’explique les différentes étapes pour développer vos compétences en leadership Conclusion  Prenez conscience que lorsque vous utilisez votre autorité, il est nécessaire que le rationnel soit présent : ne laissez pas votre frustration ou votre désir personnel prendre le dessus, car cela pourrait vous coûter réellement votre

Présentation livre – Le manager est un voyageur du temps

Le manager est un voyager du temps

Et si vous faisiez du temps, votre meilleur allié pour réussir votre management ? Bonjour, je m’appelle Isabelle Dépatie et suis ici pour vous inviter à une révolution. Une vraie. De celle qui change en profondeur la vie ! Et en particulier, si vous souhaitez faire de votre existence une véritable réussite… Que vous soyez manager, responsable d’équipe, chef d’entreprise, indépendant, travailleur à domicile ou tout simplement, un homme ou une femme qui souhaitez vivre vos rêves, vous allez apprendre étape par étape à maîtriser enfin le temps et être heureux… Oui, vous serez vraiment plus épanoui(e) dans votre gestion du quotidien, je vous le garantis ! Cette méthode simple à mettre en œuvre mais terriblement efficace se nomme : Le manager est un voyageur du temps C’est tout simplement le titre de mon nouveau livre et j’ai mis dedans tout ce que j’ai pu apprendre de mes années passées dans différentes entreprises, de Bombardier à IBM, en passant par BIC et Angstrom Power, au Canada mais également dans différents pays comme la France, le Japon, le Royaume-Uni, Taiwan ou Dubaï… Mon activité de manager m’a amené à réfléchir sur les meilleures méthodes à adopter pour non seulement être performant mais surtout, dépasser les objectifs que l’on se fixe ! Et puis, j’ai pu compléter ces concepts novateurs en m’appuyant sur l’utilisation d’un vocabulaire scientifique précis pour mieux vous faire intégrer les articulations de ma méthode. C’est ainsi que vous découvrirez pourquoi les notions de longueur d’onde, fréquence, vitesse mais également énergie ou saut quantique sont incontournables pour illuminer votre vie et retrouver l’équilibre… Aujourd’hui, je partage tout mon savoir avec vous afin de booster votre carrière et votre performance professionnelle… Quelques mots pour mieux me connaître… Je suis diplômée en génie physique de l’Ecole Polytechnique de Montréal et j’exerce la fonction d’ingénieur et de manager. Durant ma carrière (qui n’est pas terminée !), j’ai eu à gérer des agendas surchargés, des équipes plus ou moins motivées et des résultats à atteindre coûte que coûte ! Cela n’a pas toujours été simple et j’ai dû mobiliser des ressources multiples et variées : et je peux vous dire qu’on n’apprend pas tout à l’école, même si c’est un enseignement de haut niveau ! J’ai donc testé de nombreuses méthodes, compilé sur des carnets mes réussites mais également mes échecs, obtenu des retours de mes équipes et même des suggestions souvent pertinentes pour augmenter mon leadership. Tout cela m’a permis de franchir des étapes importantes dans les entreprises avec qui je collaborais et de gravir les échelons. Et comme je sentais en moi que c’était ma mission de vie que de partager la réussite, je me suis décidé à tout compiler dans un livre facile à lire et dont les différentes étapes seraient simples à mettre en oeuvre grâce à des exercices pratiques très progressifs. Voilà pourquoi « Le manager est un voyageur du temps » est né ! Manager : pourquoi contrôler efficacement votre temps est indispensable ? Parce que c’est la clé utilisée par les plus grands décideurs, investisseurs, créateurs, managers et leaders pour concrétiser leurs actions au sein de leurs entreprises. Chaque minute, vous devez faire des choix : prioriser telle ou telle tâche en interne, délivrer ou pas une information à un collaborateur, rédiger un courriel, préparer un rapport, donner du feedback, organiser une réunion et trouver la meilleure date possible, vérifier l’évolution de votre business et l’atteinte des objectifs… ou pas ! On ressent alors, presque obligatoirement, un stress important qui peut même nous amener à faire des erreurs. On peut se sentir rapidement dépassé par le nombre de tâches à réaliser dans une journée, surtout que la gestion du télétravail se rajoute au nombre des obligations. L’impression de ne plus rien maîtriser du tout peut également faire irruption dans notre vie professionnelle, avec des angoisses très fortes à la clé comme si nous étions sur un radeau qui dérive sur l’océan, à la merci des vagues et des courants… Imaginez simplement que vous sachiez exactement quoi faire, au bon moment, et avec telle ou telle personne tout en ayant avec vous les documents nécessaires dans le calme et la sérénité. Ne serait-ce pas l’idéal ? Eh bien c’est cela pratiquer l’alignement temporel efficace ! Un vocabulaire précis, issu des sciences, au coeur de votre (r)évolution ? J’ai vite compris qu’utiliser un vocabulaire particulier venant du monde scientifique parlait beaucoup plus vite à la conscience qu’une longue succession d’explications et de présentation de concepts. Par exemple, dans le domaine de la communication du manager, j’ai pu ainsi créer des outils puis partager des tableaux faciles à comprendre et qui vont vous permettre d’ajuster presque en temps réel votre discours afin que vos mots aient un impact fort auprès des salariés  (maîtrise du niveau de détail idéal et prise en compte de la vitesse de transmission des informations). Ou bien, dans le domaine de la gestion de projet, vous intégrerez de manière synthétique les quatre grands types de personnalité (planificateur, développeur de stratégie, visionnaire agile ou urgentiste) accompagnés des conseils adéquats pour savoir comment réagir au mieux ! Et c’est cette même simplicité efficace que vous retrouverez dans tous les chapitres de ma méthode ! Devenir un manager incontesté en maîtrisant votre temps Etre un leader capable d’apprendre du passé, de se plonger dans l’instant présent tout en visualisant et en organisant son futur est un but que je vous aiderai à atteindre avec peu d’efforts. Car c’est une capacité indispensable pour vraiment réussir et gérer du mieux possible vos collaborateurs. Je suis sûre que nous avons la même définition du succès, c’est-à-dire celui qui vous permet de véritablement vous surpasser sans vous perdre, en restant toujours vous-même. Et moi, Isabelle Dépatie, je vous prends par la main pour vous emmener, grâce à une lecture agréable, sur un chemin qui vous propulsera vers la performance, à un niveau que vous n’auriez même pas imaginé quelques mois auparavant… Avec ma méthode « Le manager est un voyageur du temps », pas de fausses

En faites-vous trop au travail ?

trop au travail

Malheureusement, j’ai trop souvent cette discussion avec des collègues et amis. On veut tellement bien faire et veut être le meilleur employé, le meilleur collègue, le meilleur patron et on oublie qu’il y a une limite à respecter, celle de l’équilibre dans nos vies. On se donne tellement dans notre métier qu’on perd de vue que la vie ce n’est pas que le travail. Alors comment peut-on détecter que notre désir de réussir professionnellement envahit notre vie et que l’on est submergé ? Les 7 signes que l’on en fait trop au travail 1. Pas le temps de réfléchir Votre journée est un feu roulant. Pas le temps de prendre de pause : on passe d’une réunion ou d’une tâche à l’autre tous les jours sans exception. Et vous devez donc travailler le soir pour finir votre travail. Solution : bookez des réunions avec vous-même où vous ne serez pas dérangé ! Le ratio minimum selon moi est de 3 h/5 h par jour : 3 h de travail concentré et 5 h de réunion. Le mieux serait encore de passer moins de temps en réunion, mais peut-être que votre travail s’accomplit également en rencontrant les autres : c’est à vous de voir. Pendant vos 3 h, accordez-vous du temps pour : réfléchir communiquer, c’est-à-dire partager votre savoir et le développement de vos activités planifier et visualiser le futur avec les risques possibles les surprises ou les imprévus écouter vos collègues 2. Pas assez d’énergie quand vous arrivez à la maison Vous arrivez à la maison et vous n’avez plus de force pour faire à manger. Ou encore, les enfants vous irritent et vous n’êtes pas capable de réellement les écouter. Vous n’avez pas d’énergie pour préparer les activités du weekend ou faire des plans pour vos prochaines vacances. Votre weekend sert régulièrement à vous reposer et à récupérer de votre semaine de travail. Si vous n’avez pas assez d’entrain pour faire autre chose que de rester à la maison à regarder Netflix, c’est qu’il y a déséquilibre : il est possible que cela arrive, mais il ne faudrait pas que cela devienne la norme. Si cela se répète souvent, c’est que le déséquilibre est profond. 3. Vous apportez régulièrement du travail à la maison Il n’est pas normal de rapporter régulièrement du travail à la maison, je veux dire tous les jours et tous les weekends. Si c’est votre cas, demandez-vous si votre travail ne serait pas devenu votre passe-temps « favori » ou qu’il aurait remplacé vos projets personnels. Car on a tous besoin d’activités pour remplir le vide. Mais avec le temps, le risque est que le travail prenne une trop grande place. Et plus le travail prend de la place et plus on se soumet à lui : c’est là que les frustrations et les irritations augmentent. La boucle d’énergie négative se met alors en marche… Pour éviter d’en faire trop avec le travail à la maison, remplissez ce vide par des activités et projets personnels comme organiser la maison ou passer du temps de qualité avec votre famille ou vos amis. Lancez-vous des défis d’apprentissage : apprenez par exemple une nouvelle façon de cuisiner ou développez de nouvelles passions comme le sport ou la création artistique… 4. Une surprise arrive et vous êtes irrité Vous n’avez plus d’énergie pour vous ajuster aux surprises, aux nouvelles informations ou aux changements de dernière minute, car vous êtes constamment sous pression : un collègue a oublié de partager une information et c’est un problème qui devient « énorme » ! Selon vous il est alors IMPÉRATIF de mettre un processus en place pour éviter que cela n’arrive plus dans le futur, aucune place aux surprises, problèmes n’est possibles. Si votre patron vous demande de changer de priorité, vous considérez que c’est une girouette. Vous êtes incapable d’accepter simplement que les priorités changent. Et si une réunion vient d’être organisée à la dernière minute, cela vous dérange et vous met immédiatement de mauvaise humeur. La raison est que vous n’avez plus assez d’énergie pour voir les surprises comme des opportunités. Vous en faites peut-être tout simplement trop ! 5. Vous êtes toujours surbooké(e) Votre agenda n’est pas rempli, il est doublement rempli ! Vous devez constamment refuser des rendez-vous et gérer les attentes des autres. Ce n’est pas une soutenable que d’être constamment « double » booké(e). Sans compter l’énergie que vous perdez à vous sentir incapable de fournir les attentes de votre entreprise… 6. Vous oubliez souvent des choses Il y a tellement d’éléments à gérer que votre système d’organisation n’arrive pas à tenir. Il est possible que vous puissiez améliorer vos méthodes, mais d’ici là, vous avez trop à faire. Oublier un élément une fois de temps en temps, c’est OK. Mais oublier des points importants toutes les semaines, c’est un vrai problème. 7. Vous êtes souvent en retard On vous fait souvent des suivis et l’on vous demande régulièrement de terminer une tâche, car vous êtes régulièrement en retard. Il s’agit d’un autre signe que vous en avez trop sur le dos… Conclusion Faites l’analyse pour savoir si vous en faites réellement trop. Si oui, que devez-vous choisir de réaliser et à quoi devriez-vous dire non ? Dites oui à ce qui vous donne de l’énergie et refusez de faire ce qui n’apporte aucune valeur ajoutée. La vie est trop courte pour n’avoir que le travail comme objectif : recherchez plutôt l’équilibre dans votre existence ! Photo by Luis Villasmil on Unsplash

Est-ce que mon responsable appartient à la catégorie du « micro-manager » ?

micro-manager

Il n’est pas toujours évident d’analyser la situation quand on est directement impliqué. Par contre, avoir un micro-manager comme responsable n’est pas une chose facile. D’ailleurs, sur le long terme, il n’y a rien de pire pour son estime personnelle : on a l’impression que notre manager ne nous fait pas confiance ou que l’on n’évolue pas dans sa carrière. Mais qu’est-ce que le micro-management ? Cela vient du fait que notre manager ne nous guide pas suffisamment au niveau où l’on en a besoin. Votre responsable vous délègue des trop petites tâches pour votre niveau d’expertise.  Alors, comment identifier que c’est bien le cas, que votre manager est un « micro-manager », ou alors, voir si c’est plutôt une question de circonstance qui amène ce genre d’interaction entre vous ? Nous allons répondre à cette question dans cet article. Réflexion Avant de vous lancer dans l’analyse, assurez-vous que vous êtes dans un bon état d’esprit. Venez-vous de subir votre « micro-manager » et êtes en mode « frustration » ou « irritation » ? Si c’est le cas, faites une pause : rien de pire que de réfléchir dans un état émotionnel qui vous empêche d’être neutre. Soyez le plus honnête possible ! 1. La situation Voici quelques questions pour vous aider à comprendre les enjeux. Est-ce la première fois qu’il vous délègue exactement cette responsabilité ou cette tâche ? Est-ce un projet ou une tâche à haute visibilité dans l’entreprise ? S’agit-il d’une urgence ? Avez-vous assez temps pour apprendre ? Est-ce que votre réussite est liée à celle de votre patron ? Est-ce la première fois que ce genre de projet est fait dans l’entreprise ? Est-ce que les attentes sont clairement définies ou doivent-elles être développées en chemin ? 2. Votre rôle dans l’équation globale Dans les dernières semaines et derniers mois, avez-vous toujours livré à temps et au niveau de qualité attendue ? Communiquez-vous régulièrement l’état des lieux de l’avancement du projet ? Est-ce la première fois que vous réalisez la tâche déléguée ? Avez-vous pris le temps d’expliquer votre méthode de travail et votre approche à votre supérieur ? Est-ce la première fois que vous travaillez ensemble ? Lui avez-vous communiqué le niveau de détails dont vous avez besoin pour accomplir votre travail ? 3. Le rôle de votre manager Est-ce que votre patron est au début de sa carrière ? C’est peut-être la première fois que votre responsable fait cette tâche : même si vous êtes un expert, il pourrait ne pas comprendre comment vous déléguer la tâche. A-t-il, selon vous, appris les différents niveaux de délégation nécessaires en fonction de la situation ? Possède-t-il une seule méthode de délégation ? Comme par exemple à la pièce ou à la dernière minute ? Serait-il par hasard un « urgentiste » ? A-t-il une grosse charge de stress en ce moment ? Est-ce comme ça avec tout le monde ? Est-ce un sujet de conversation entre vous et vos collègues le fait que votre manager est « micro-manager » ? Analyse et solution Maintenant qu’on a un peu fait le tour de la question, demandez-vous quelle est la source qui motive le micro-management de votre patron. Est-ce la situation, vous, ou la personnalité de votre responsable ? Solution au micro-management si la situation est la source du problème Si le défi provient principalement de la situation, comme par exemple, besoin d’une forte visibilité ou une urgence à régler, le conseil ici est d’augmenter la fréquence et la qualité de vos communications. Prenez les devants et indiquez à votre patron que vous savez où vous allez, les étapes pour vous y rendre et présentez les résultats attendus. Le défi est que s’il n’entend rien, il peut facilement conclure que rien n’avance et qu’il ne peut pas se payer le luxe d’un délai causé par un manque d’expérience, un manque de compréhension des attentes ou autres choses encore… Pour être sur la même longueur d’onde, assurez-vous de communiquer à la bonne vitesse et au bon niveau de détail. Solution au micro-management si vous êtes la source du problème Si vous avez peu d’expérience et/ou que vous avez fait des erreurs dernièrement, il est possible que votre manager vous tienne par la main pour bien faire. Il tient à vous et à votre réussite, mais il s’y prend peut-être mal. La solution est d’être honnête. Dites à votre manager que vous avez eu des oublis ou que vous êtes en apprentissage. Proposez-lui un mode de communication différent et encore une fois, prenez les devants. Dites-lui que vous aimeriez tester une autre méthode de travail et présentez-lui vos réflexions. Ou encore, proposez-lui un moment dans la journée ou la semaine où vous aimeriez faire le point sur vos attentes. Montrez que vous êtes motivé à bien travailler et vous améliorer : il va automatiquement vouloir vous aider et ce sera cette fois-ci, un peu plus aligné avec vos besoins. Attention, soyez indulgent avec vous-même, car il est normal de faire des erreurs ou d’avoir des oublis quand on commence : ne voyez donc pas votre manager comme un « vilain petit canard », mais un manager qui cherche à vous aider. Aidez-le à vous aider de la bonne façon ! Solution au micro-management (si votre manager est un micro-manager !) Avant de conclure sur le fonctionnement « micro » de votre manager, assurez-vous d’avoir lu cet article sur les managers urgentistes. Il se peut simplement que votre manager soit sur une vitesse et un niveau de détail différent du vôtre. Si c’est le cas, pas de panique, il faut changer votre mindset. Votre manager apporte seulement quelque chose de différent dans votre entreprise par rapport à vous. Si le décalage est très grand, je ne peux vous cacher que cela sera difficile et très énergivore de vous adapter à son style. S’il s’agit d’un petit décalage, il faut simplement accepter son style de gestion et tenter de s’adapter. Si c’est un manque d’expérience de la part de votre manager, soyez patient, votre supérieur va apprendre. La solution est de partager votre savoir, de prendre le temps d’expliquer ce que vous savez de la situation et quelle approche vous allez prendre pour la suite des évènements. Votre manager peut également évoluer. Si vous savez où vous allez,

Quoi faire quand ça ne clique pas avec son nouveau patron ?

Patron stressant

Est-ce que cela vous est déjà arrivé de travailler pour une entreprise et que votre patron est génial ? La vie au travail est alors fantastique ! Votre travail est stimulant, tout va bien… Mais votre patron est promu, relocalisé, ou encore, il a décidé de partir à son compte. C’est alors qu’un nouveau patron est mis en place. Il pourrait lui aussi être génial, mais là, pas de bol, ça ne clique pas ! Le travail que vous adoriez n’est plus aussi intéressant : la raison principale est que ça ne marche plus avec votre nouveau patron. Est-il possible que vous soyez partie du mauvais pied ? Avant de changer d’emploi, il y a peut-être la possibilité de modifier des choses ? Voilà quelques raisons typiques qui font que ça ne fonctionne pas. Raisons que ça ne clique pas Vous n’êtes pas aligné sur les attentes Chaque fois que vous rendez un travail à votre patron, il semble toujours déçu et ne pas vraiment apprécier votre contribution. Il y a toujours quelque chose qui semble important et que vous avez oublié. Renseignez-vous sur ses attentes en matière de niveau de perfection. Comment atteindre la réussite pour des tâches particulières ? Cela vous aidera à calibrer vos efforts et à mieux gérer votre temps. Honnêtement, rien de pire que de travailler dans le détail et la précision quand on n’a pas le temps et que votre patron ne regarde que les grandes lignes… ou l’inverse… Votre patron ne semble pas vous apprécier Durant toutes vos rencontres et rendez-vous, votre patron ne sourit pas. Pas de bonjour le matin et il ne semble pas vous porter une attention particulière. Avant de tirer des conclusions définitives, regardez comment votre patron traite tout le monde, et pas uniquement vous… S’il n’est pas particulièrement chaleureux en général, ce n’est peut-être dirigé contre vous : il s’agit que de son style de management. Concentrez-vous donc sur les commentaires qu’il vous donne et non sur les sourires ou autres éléments d’interaction. Portez une attention particulière sur les commentaires qui vous donnent une indication sur vos performances plutôt que sur votre relation interpersonnelle. Ensuite, après avoir « lâché prise » sur la relation interpersonnelle, une question se pose : est-ce que vous aimez ce genre de management ? Est-ce que ce style vous entraine vers la performance ? Si c’est bon, vous continuez sinon, il faut mettre en place une action pour changer la situation ! Votre patron ne vous aide pas à prioriser les tâches Ce n’est pas génial d’avoir une liste de tâches à réaliser qui s’allonge à l’infini sans savoir prioriser efficacement. Cette situation peut arriver si votre patron ne fait qu’ajouter des tâches sans communiquer de l’information sur l’importance et l’urgence de ce qu’il y a à faire. L’approche pour être efficace est de créer et rendre visible votre liste puis de la présenter à votre patron. Ensuite, vous priorisez avec lui. Faites vraiment l’exercice ensemble. Cela l’aidera à mieux comprendre toutes vos responsabilités au quotidien. Vous n’obtenez pas les commentaires dont vous avez besoin Parfois, il arrive que le responsable ne donne aucun retour, ni positif ni négatif. Dans ce cas, il est impossible de savoir si l’on fait du bon travail. L’astuce est de poser des questions précises afin d’obtenir des commentaires dont vous avez besoin pour vous améliorer. Lorsque votre patron comprendra que vous acceptez les critiques constructives, il est possible qu’il puisse commencer à vous en faire sans que vous ayez à en faire la demande. Quoi faire pour s’en sortir ? Avant de vous lancer dans une conversation « émotionnelle » et de lui dire que ça ne va pas, il est préférable de prendre du temps pour expliquer à votre supérieur comment il pourrait vous aider à être plus performant dans votre travail. Tentez l’approche positive et essayez de ne pas comparer votre patron actuel au précédent. Soyez clair dans vos attentes Partagez avec lui le genre d’informations dont vous avez besoin pour bien effectuer votre travail. Par exemple, le niveau de qualité, de détails, les délais attendus… Informez-le sur le temps moyen dont vous avez besoin pour faire tel ou tel type de tâche. Cette information pourrait vous éviter le stress de devoir tout faire à la dernière minute… Peut-être préférez-vous des demandes par écrit, ou qu’il prenne le temps en personne de vous expliquer ce qu’il attend ? Personnellement, je n’aime pas que l’on me dise comment faire, je préfère qu’on me délègue le pourquoi et la date du résultat attendu. Ensuite, n’oubliez pas que lorsque l’on est en période de transition, l’adaptation nous demande de l’énergie : donnez-vous alors le temps de bien faire les choses ! Les alternatives Il se peut que vous et votre patron soyez incompatibles (lire cet article – 3 signes d’incompatibilité avec son gestionnaire) ou incompétents (lire cet article – Comment travailler avec un patron incompétent ?). Mais avant de tirer des conclusions définitives et de commencer à chercher un autre emploi, prenez le temps d’être au clair avec vous-mêmes et votre patron afin d’identifier ce qui manque. Ne lâchez pas, car il s’agit d’une période de transition. Parfois, c’est pendant ces moments que les meilleures opportunités de développement et de connaissance de soi surviennent. Voyez ce défi comme une vraie possibilité d’apprentissage ! Et sachez que si c’était moi votre patron, j’apprécierais vraiment que vous preniez le temps de me parler afin que je puisse m’ajuster… Photo by Towfiqu barbhuiya on Unsplash