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Est-ce que mon responsable appartient à la catégorie du « micro-manager » ?

micro-manager

Il n’est pas toujours évident d’analyser la situation quand on est directement impliqué. Par contre, avoir un micro-manager comme responsable n’est pas une chose facile. D’ailleurs, sur le long terme, il n’y a rien de pire pour son estime personnelle : on a l’impression que notre manager ne nous fait pas confiance ou que l’on n’évolue pas dans sa carrière. Mais qu’est-ce que le micro-management ? Cela vient du fait que notre manager ne nous guide pas suffisamment au niveau où l’on en a besoin. Votre responsable vous délègue des trop petites tâches pour votre niveau d’expertise.  Alors, comment identifier que c’est bien le cas, que votre manager est un « micro-manager », ou alors, voir si c’est plutôt une question de circonstance qui amène ce genre d’interaction entre vous ? Nous allons répondre à cette question dans cet article. Réflexion Avant de vous lancer dans l’analyse, assurez-vous que vous êtes dans un bon état d’esprit. Venez-vous de subir votre « micro-manager » et êtes en mode « frustration » ou « irritation » ? Si c’est le cas, faites une pause : rien de pire que de réfléchir dans un état émotionnel qui vous empêche d’être neutre. Soyez le plus honnête possible ! 1. La situation Voici quelques questions pour vous aider à comprendre les enjeux. Est-ce la première fois qu’il vous délègue exactement cette responsabilité ou cette tâche ? Est-ce un projet ou une tâche à haute visibilité dans l’entreprise ? S’agit-il d’une urgence ? Avez-vous assez temps pour apprendre ? Est-ce que votre réussite est liée à celle de votre patron ? Est-ce la première fois que ce genre de projet est fait dans l’entreprise ? Est-ce que les attentes sont clairement définies ou doivent-elles être développées en chemin ? 2. Votre rôle dans l’équation globale Dans les dernières semaines et derniers mois, avez-vous toujours livré à temps et au niveau de qualité attendue ? Communiquez-vous régulièrement l’état des lieux de l’avancement du projet ? Est-ce la première fois que vous réalisez la tâche déléguée ? Avez-vous pris le temps d’expliquer votre méthode de travail et votre approche à votre supérieur ? Est-ce la première fois que vous travaillez ensemble ? Lui avez-vous communiqué le niveau de détails dont vous avez besoin pour accomplir votre travail ? 3. Le rôle de votre manager Est-ce que votre patron est au début de sa carrière ? C’est peut-être la première fois que votre responsable fait cette tâche : même si vous êtes un expert, il pourrait ne pas comprendre comment vous déléguer la tâche. A-t-il, selon vous, appris les différents niveaux de délégation nécessaires en fonction de la situation ? Possède-t-il une seule méthode de délégation ? Comme par exemple à la pièce ou à la dernière minute ? Serait-il par hasard un « urgentiste » ? A-t-il une grosse charge de stress en ce moment ? Est-ce comme ça avec tout le monde ? Est-ce un sujet de conversation entre vous et vos collègues le fait que votre manager est « micro-manager » ? Analyse et solution Maintenant qu’on a un peu fait le tour de la question, demandez-vous quelle est la source qui motive le micro-management de votre patron. Est-ce la situation, vous, ou la personnalité de votre responsable ? Solution au micro-management si la situation est la source du problème Si le défi provient principalement de la situation, comme par exemple, besoin d’une forte visibilité ou une urgence à régler, le conseil ici est d’augmenter la fréquence et la qualité de vos communications. Prenez les devants et indiquez à votre patron que vous savez où vous allez, les étapes pour vous y rendre et présentez les résultats attendus. Le défi est que s’il n’entend rien, il peut facilement conclure que rien n’avance et qu’il ne peut pas se payer le luxe d’un délai causé par un manque d’expérience, un manque de compréhension des attentes ou autres choses encore… Pour être sur la même longueur d’onde, assurez-vous de communiquer à la bonne vitesse et au bon niveau de détail. Solution au micro-management si vous êtes la source du problème Si vous avez peu d’expérience et/ou que vous avez fait des erreurs dernièrement, il est possible que votre manager vous tienne par la main pour bien faire. Il tient à vous et à votre réussite, mais il s’y prend peut-être mal. La solution est d’être honnête. Dites à votre manager que vous avez eu des oublis ou que vous êtes en apprentissage. Proposez-lui un mode de communication différent et encore une fois, prenez les devants. Dites-lui que vous aimeriez tester une autre méthode de travail et présentez-lui vos réflexions. Ou encore, proposez-lui un moment dans la journée ou la semaine où vous aimeriez faire le point sur vos attentes. Montrez que vous êtes motivé à bien travailler et vous améliorer : il va automatiquement vouloir vous aider et ce sera cette fois-ci, un peu plus aligné avec vos besoins. Attention, soyez indulgent avec vous-même, car il est normal de faire des erreurs ou d’avoir des oublis quand on commence : ne voyez donc pas votre manager comme un « vilain petit canard », mais un manager qui cherche à vous aider. Aidez-le à vous aider de la bonne façon ! Solution au micro-management (si votre manager est un micro-manager !) Avant de conclure sur le fonctionnement « micro » de votre manager, assurez-vous d’avoir lu cet article sur les managers urgentistes. Il se peut simplement que votre manager soit sur une vitesse et un niveau de détail différent du vôtre. Si c’est le cas, pas de panique, il faut changer votre mindset. Votre manager apporte seulement quelque chose de différent dans votre entreprise par rapport à vous. Si le décalage est très grand, je ne peux vous cacher que cela sera difficile et très énergivore de vous adapter à son style. S’il s’agit d’un petit décalage, il faut simplement accepter son style de gestion et tenter de s’adapter. Si c’est un manque d’expérience de la part de votre manager, soyez patient, votre supérieur va apprendre. La solution est de partager votre savoir, de prendre le temps d’expliquer ce que vous savez de la situation et quelle approche vous allez prendre pour la suite des évènements. Votre manager peut également évoluer. Si vous savez où vous allez,

Astuces pour une équipe connectée en mode hybride

Connection

Nous vivons dans une nouvelle ère, celle du télétravail, nous avons plusieurs outils de communication mais avons-nous vraiment un équipe connectée. Il y a des équipes pour lesquelles c’est le télétravail qui occupe presque 100 % du temps, ou parfois, seulement 2 ou 3 jours par semaine. De plus, les entreprises sont de plus en plus internationalisées ce qui fait que le mode de communication en direct, amical, à la table à café n’est plus ou presque plus possible. Il faut s’organiser si on veut se parler. Car malheureusement, pour communiquer à distance, il faut la plupart du temps une bonne raison. On ne demande plus, le matin, à nos collègues. « Bonjour, comment ça va ? Ni ce que l’on a fait pendant le weekend » ! Les conversations en temps réel se font soit pendant les rencontres organisées avec un agenda, soit, si l’on est chanceux, pendant un tchat avec un collègue. Par conséquent, les échanges et interactions sont devenus très opérationnels. Et l’on perd petit à petit le contact avec nos collègues en réduisant la diversification des sujets abordés. Si on n’a pas de raison de se parler pour le travail, on ne se parle pas.  Cette réduction des échanges a un impact sur le type et la profondeur des relations que l’on bâtit. Et l’on sait qu’un des éléments importants pour stimuler l’engagement de son équipe est la qualité des liens qu’une personne entretient avec ses collègues. Alors, comment faire pour ajouter de la couleur et de la variété dans nos interactions au travail ? Utilisation des emojis et gif Hé oui, vous pouvez en tant que manager utiliser ce langage au travail, les temps ont changé ! C’est vraiment ce passage à l’hybride qui a stimulé le besoin de la communication écrite informelle. Par conséquent, vous pouvez utiliser les emojis et les gifs dans vos communications écrites informelles. Donc connecter avec votre équipe différemment. Comment utiliser les emojis ? Vous ne savez pas comment commencer, comme ajouter un smiley à la fin d’une communication avec votre équipe ? Essayez au moins une fois et voyez les réactions et surtout comment vous vous sentez. Si ça se passe bien, répétez l’expérience. Fréquence d’utilisation des emojis Je ne recommande pas de les utiliser dans tous vos messages, mais uniquement lorsque vous sentez que cela ajoute un petit quelque chose. Stimuler l’interactivité Vous pouvez aussi utiliser les emojis pour stimuler l’interactivité. Par exemple, lancer une question ou des choix de solutions dans un tchat. Ensuite, demandez à chacun d’envoyer un emoji décrivant ce qu’il ressent ou pense de l’importance de la question ou de la solution proposée. L’état d’esprit Une autre option est de demander à votre équipe comment elle se sent face à une nouvelle, en demandant de répondre avec un émoji. Cet exercice simple peut vous permettre, à vous et à votre équipe, de remonter le moral d’un simple coup d’œil vers l’écran. Vous pouvez également demander de sélectionner un emoji pour indiquer comment s’est déroulée leur semaine pendant une rencontre hebdomadaire. Faites ensuite un suivi avec des questions ouvertes, telles que : Qu’est-ce qui s’est bien passé cette semaine ? Quelle a été la pire partie de la semaine ? Comment puis-je vous aider ? Développer la culture émotionnelle Enfin, vous pouvez utiliser des emojis pour influencer la culture émotionnelle de votre équipe. Quelque chose d’aussi simple que d’envoyer un message tchat chaque matin avec des emojis transmet une émotion positive. Par exemple, partager de la fierté, de l’enthousiasme ou de l’optimisme face à un événement qui vient de se passer peut faire une grande différence. Plus on partage du positif et plus on donne de l’énergie à son équipe. Pendant vos rencontres d’équipe… Pour stimuler des relations plus fortes, soyez plus connecté(e) avec votre équipe. Vous pouvez laisser un peu de temps au début des rencontres pour des discussions diverses. Utiliser ce temps d’introduction pour que l’ensemble du groupe se connecte plus fortement. Ne laissez pas les caméras fermées. Renforcez l’idée qu’il est important d’échanger avec les collègues lorsque tout le monde est en mode synchronisé. Avez-vous déjà fait partie d’une rencontre où tout le monde à la caméra et le micro éteints ? Tout le monde attend patiemment l’organisateur de la rencontre. Aucun bruit, aucune interaction. C’est étrange comme situation, un peu comme si on était tous dans la même salle et que personne ne se regardait ou ne se parlait. Situation typique du premier jour à l’école ! Tout le monde semble timide et on ne sait pas comment briser la glace. Si votre équipe reste dans cet état longtemps (plusieurs semaines voire des mois), il est temps de penser à  stimuler l’esprit d’équipe. Et vous, est-ce que vous trouvez cette situation normale et acceptable ? Rencontre en présentiel Ce n’est pas toujours évident à organiser avec nos horaires chargés et la géolocalisation des membres de l’équipe mais il est essentiel d’organiser des rencontres en présentiel avec son équipe. Rien de mieux pour créer des liens forts que la présence physique. Les outils de communication virtuels se sont améliorés mais rien ne peut remplacer la chaleur humaine et le contact direct. Plus on se connait et plus les conversations sont faciles et les sujets abordés profonds. Moins l’on se connaît et plus les sujets restent superficiels. Si vous voulez aborder des sujets importants et résoudre des problématiques stratégiques, prenez le temps d’organiser des rencontres en présentiel. Quelques idées pour créer des rencontres utiles : organisez des workshops, des sessions de travail pour développer des processus, lancez une activité de teambuilding, des sessions de formations… Je recommande un rythme de 6 à 8 semaines dans la mesure du possible. Se connecter avec son équipe doit d’être un aspect que vous devez prendre au sérieux. Ne négligez pas le pouvoir des relations ! D’ailleurs, si vous voulez plus d’astuces pour développer vos relations au travail, voici le lien d’un article qui pourrait vous plaire : Développer ses relations professionnelles. Et pour plus d’astuces pour une équipe connectée, performance et engagée, je vous invite à vous procurer mon livre : Le manager

Comment développer son sens politique en entreprise ?

Politique en entreprise

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je me souviens de l’époque où je détestais la politique en entreprise ! La seule chose que j’associais à la politique était les guerres de pouvoir, les mauvaises décisions, la non-écoute des faits techniques. Étant ingénieure et développant de nouvelles technologies, je peux vous dire que je ne comprenais pas comment mes résultats pouvaient avoir mené à certaines décisions. J’avais même l’impression que parfois, le management prenait des décisions sans prendre en considération les résultats techniques. Que de frustrations, je peux vous le dire ! Rapidement, j’ai vu qu’un collègue était excellent dans la politique d’entreprise et j’ai décidé de lui demander de l’aide pour apprendre. Clairement, je n’étais pas douée. J’ai appris en le regardant faire et en lui posant des questions. J’ai même suivi des cours d’influence en entreprise. Depuis, je comprends que la politique n’est que liée à la nature humaine. Et comme les entreprises sont constituées d’humains, on ne peut y échapper ! Voici donc mes 3 constats en 25 ans de carrière : L’humain a des points de vue, des « blind spots », des biais et des émotions. Pour réussir à prendre une décision difficile, il arrive souvent qu’une chambre d’écho doive se créer pour converger. Si cette chambre d’écho n’est pas challengée rapidement, elle peut se transformer en vache sacrée. 1. La nature humaine On est tous « humain » et il nous est difficile de prendre des décisions sans contexte. C’est pourquoi, pour être bon en politique d’entreprise, il est nécessaire de connaître en tout temps l’état initial, le point de départ de chacun avant de lancer vos idées aux autres. Plus votre idée est loin de la nature de vos interlocuteurs et plus vous aurez à y aller par étapes. Par exemple, ne présentez pas une idée dont vous êtes certain qu’elle sera rejetée par réflexe par un participant sans lui avoir parlé au préalable de la rencontre. Prenez le temps d’expliquer ce qui dans l’idée, est intéressant pour cette personne. Donc, pour arriver à démarrer du bon point de départ, il est important de bien connaître : les biais de gestion  le concept d’état naturel  le concept du blind spot  Car par exemple, si votre idée est de faire un workshop avec l’équipe et que votre interlocuteur à le biais que le travail collaboratif n’aide pas à la prise de décision, il peut même penser que les workshop c’est du « kumbaya leadership ». Alors il vous faudra, avant de présenter votre approche, lui expliquer les raisons qui font que vous pensez qu’il est nécessaire de le faire. Au contraire, si votre entreprise est très collaborative, il n’y aura pas de problème à proposer votre idée. Par conséquent, tout est une question de contexte et d’état initial. Donc, prenez conscience de la nature et des préférences de vos stakeholders et de vos sponsors. Assurez-vous de bien les connaître. Prenez le temps de développer vos relations. Et au moment venu, vous pourrez avoir une bonne conversation au bon moment. 2. La chambre d’écho La chambre d’écho en entreprise est en fait la même chose, à plus petite échelle, du concept de chambre d’écho médiatique. Vous le savez bien, nos médias nous renvoient seulement nos préférences. Par conséquent, les informations reçues possèdent un biais, le nôtre. En entreprise, bien souvent, avant de prendre une décision difficile, il faut se convaincre que c’est la bonne et qu’on a l’appui des autres. Généralement, cela crée une petite chambre d’écho dans le groupe du décideur. C’est naturel et normal. En fait, c’est presque essentiel en politique d’entreprise d’apprendre à créer correctement des chambres d’écho qui font avancer les dossiers. Comment créer une bonne chambre d’écho alors ? 1. Prendre conscience que vous voulez trouver une solution, ne pas imposer votre solution et qu’il y en a plusieurs de possibles. 2. Vérifiez si vous avez une solution préférentielle. Et si c’est le cas pourquoi ? Est-ce que vous tenez plus à la solution qu’à véritablement régler le problème ? Prenez le temps d’identifier le problème, sortez du mode « solution » et concentrez-vous sur la problématique. 3. Ensuite, avant de stimuler votre équipe ou le management à identifier des solutions et prendre une décision, il est important d’avoir des conversations ouvertes et d’éviter de rejeter les points de vue de l’opposition (à votre solution) trop rapidement. Prenez le temps de noter les risques et les points de vue de l’opposition. Ne négligez pas l’importance de bien les comprendre. Ces points de vue d’opposition sont importants et il faudra y revenir plus tard, après que la décision ait été prise. 4. Prenez la décision, mais soyez conscient qu’il y en avait plusieurs de possibles. 5. Quelques semaines après la prise de décision, assurez-vous d’avoir mis en place des révisions de projet et vérifiez que les hypothèses de la chambre d’écho sont toujours valides. Donc, avant de pousser une idée, attention d’écouter correctement. La chambre d’écho est inévitable pour prendre des décisions, mais elle peut être faite de la bonne façon, pour éviter ce que l’on appelle des vaches sacrées. 3. Les vaches sacrées Une vache sacrée en entreprise peut être plusieurs choses. Vous savez, ces personnes que l’on ne peut challenger ou les méthodes impossibles à changer, ou encore les idées impossibles à faire évoluer, car elles sont LA vérité. Par exemple, le télétravail c’est pour les gens qui ne veulent pas travailler. Une chance que la pandémie ait été là pour briser cet à-priori ! Vous avez surement connu des personnes dans votre travail qu’il était impossible de challenger sans se faire reprendre. On les identifie rapidement lorsque l’on arrive dans un nouveau groupe ou une nouvelle entreprise. Vous dites un truc et votre collègue vous reprend : « Tu ne peux pas dire ça » ou « Tu vas te mettre le management à dos »… Les vaches sacrées se sont en fait les chambres d’écho qui n’ont pas été challengées assez rapidement. Il y a deux options qui s’offrent à vous lorsque vous êtes devant une vache sacrée. La « respecter » et ne pas y toucher, apprendre à

Le métier de manager en entreprise

Relever le défi de la fonction de manager en entreprise Félicitation, vous venez d’être nommé manager ! C’est génial n’est-ce pas ? Mais se peut-il que vous ayez accepté cette promotion sans vraiment en connaître les responsabilités ? Est-ce votre première expérience en tant que manager ? Avez-vous conscience de ce que cela implique ? Et si vous êtes déjà en poste, vous sentez-vous trop souvent débordé ? Une urgence en chasse une autre et vous condamne à être uniquement dans la réaction face aux évènements. Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul à ressentir cela. J’ai vécu la même chose lorsque j’ai accepté mon premier poste de manager, après avoir, en tant qu’ingénieure physicienne, développé une partie de la PlayStation III. Pour vaincre mes craintes et m’assurer d’être performante, j’ai conçu au cours des années une méthode simple et innovante, qui me permet quotidiennement de mieux gérer mes équipes et de participer à leur réussite et leur engagement. Cette méthode me permet aussi de bien coacher les leaders de mes équipes. Quelle que soit votre situation personnelle, après avoir lu ce livre : Le manager est un voyageur du temps, vous pourrez développer vos qualités de manager et gestionnaire. Plus besoin de faire appel à un mentor spécialisé dans la performance des responsables car tout est résumé dans ce livre. Vous pouvez utiliser ce livre comme un guide qui vous permettra d’avancer et de développer votre carrière de manager (gestionnaire) de collaborateurs. La clé du métier — le temps Vous vous demandez ce que ce livre a de différent ? Cette méthode repose sur une dimension fondamentale et pourtant souvent négligée : le temps. À travers le temps, le manager et son équipe évoluent, la société évolue, les marchés évoluent, la culture évolue… alors il faut une méthode qui évolue. Quoi de mieux que d’utiliser le temps, la 4e dimension pour stimuler votre capacité à évoluer en tant que manager et à augmenter votre leadership ? Plus simplement, cette méthode vous offre une liste d’outils pour effectuer un ALIGNEMENT TEMPOREL. Cet alignement opérationnel vous permet d’aller chercher le maximum de chacune des situations que vous rencontrez quotidiennement dans votre emploi : L’apprentissage du passé, L’écoute du présent, La visualisation du futur pour la réalisation des objectifs Il n’y a pas d’état fixe dans la vie, tout est expérience : par conséquent, il faut des outils efficaces pour rester en constante évolution pour vous, en tant que manager, et pour votre équipe. En vous aidant de cette dimension ignorée qu’est le temps, vous aurez une équipe plus engagée, plus créative et plus organisée, qui fournira donc plus de travail en moins de temps… et vous pourrez donc dire adieu au stress ! Les éléments clés du métier de manager 1 . Apprendre du passé Apprendre à se connaître — les éléments clés pour mieux interagir avec les autres inclus : Nos biais naturels en gestion, Les niveaux de gestion, Le concept de votre état naturel d’énergie minimum … Apprendre à créer et structurer son équipe — apprendre à créer pour son équipe une base sur laquelle ils peuvent naviguer au présent et visualiser le futur. inclus : La rédaction de la mission et du devenir de votre équipe, Une méthode pour vous aider à créer vos KPI (key performance indicators), Développer le WBS (Work Breakdown Structure) de votre équipe, Développer des processus et des systèmes d’intelligence solides … 2. Être à l’écoute du présent Se connecter — afin d’avoir une communication puissante et de créer des relations saines avec votre équipe. inclus : La connaissance des 4 principaux types de gestion. Une approche novatrice pour apprendre à mieux communiquer en temps réel, et à comprendre ce qu’il faut ajuster pour réussir le changement. Des clés pour développer vos relations en entreprise et identifier celles à développer … Guider son équipe au moment présent pour prendre les bonnes décisions et maximiser les résultats. inclus : Bien planifier les réunions avec les collaborateurs. Présenter vos idées en interne et réussir à les vendre. Savoir déléguer en tant que manager, mais surtout savoir à quel moment. Apprendre à connecter efficacement avec les autres départements, identifier les équipes dont vous faites partie. La compréhension d’un phénomène important en gestion et en politique d’entreprise — la chambre d’écho … 3. Visualiser le futur pour une meilleure performance des collaborateurs Se développer, s’organiser et organiser votre équipe, même à distance — Pour être efficace, ne rien oublier d’important et rester en constante évolution. inclus : Aider son équipe à trouver et optimiser sa vitesse et son engagement. Développer son équipe en stimulant le mouvement, travailler sur ses forces. Maximiser l’utilisation du pouvoir de la répétition. Créer une vue d’ensemble pour ne rien oublier et bien prioriser. … Mener votre équipe dans la bonne direction, devenir maître de la visualisation du futur et de la gestion des incertitudes. inclus : Apprendre à décomposer le temps pour développer des méthodes et des techniques efficaces. Créer tous les types d’objectifs en fonction des besoins, court, moyen et long terme. Apprendre à concevoir des plans, même si vous ne connaissez pas la suite. Utiliser la méthode 80/20 pour stimuler l’amélioration continue. Utiliser l’erreur comme moteur d’innovation et avoir une bonne communication sur les compétences à acquérir … Alors, êtes-vous prêt à en apprendre davantage sur votre fonction de manager ? Ce livre sera disponible à partir du 9 juin 2022. Je vous partage le lien pour vous le procurer. LE MANAGER EST UN VOYAGEUR DU TEMPS.  Si vous aimez lire mon blogue, La clé c’est le temps, vous allez adorer ce livre, car c’est un excellent résumé des méthodes et des techniques que je vous partage ici. Je tiens à offrir un merci très spécial à Leslie Jacquet, sans elle je n’aurai jamais osé écrire tous ces articles. Elle est mon deuxième regard afin de s’assurer que tout est clair. MERCI Leslie! Note de la relectrice : De rien Isabelle ! Tout le plaisir est pour moi ! 🙂 Photo by Jo Szczepanska on Unsplash

Favoriser la rétention avec 10 questions

rétension

Par défaut, presque toutes les entreprises effectuent des entrevues d’embauche et des entrevues de départ. Certaines entreprises encouragent même les rencontres les premiers mois après l’intégration, pour vérifier que tout va bien. Il est néanmoins très rare de trouver des entreprises qui maintiennent ce système de rencontres par la suite. Mais pourquoi arrêter et pourquoi ne pas mettre en place des entrevues de rétention ? Des entrevues où le gestionnaire ou le partenaire RH prend le temps de vérifier comment va l’employé. Ces rencontres permettraient d’identifier ce qu’il est possible de faire pour augmenter l’attachement à l’entreprise, la notion de plaisir au travail et les possibilités de développement. Puisque nous passons tous plusieurs heures au travail, pourquoi n’essayons-nous pas de rendre ces heures les plus enrichissantes possibles ? Vous comprenez bien que prendre soin les uns les autres est le meilleur moyen d’avoir une équipe performante et économiquement rentable. Alors, pourquoi ne pas utiliser certaines de nos rencontres individuelles pour poser des questions différentes ? D’ailleurs, prenez-vous parfois le temps de connaitre les aspects que votre équipe aime dans leur travail ? Encore une fois la clé c’est le temps pour ne rien oublier. Le temps de la rétrospection/introspection — Passé L’objectif de ce type de questions et de découvrir avec votre employé : Ce qu’il aime le plus (ou le moins) de son travail, Ce qu’il a accompli depuis votre dernière rencontre, Les compétences qu’il est fier d’avoir développées. Mon expérience J’ai remarqué que ce sont des sujets qui ne sont abordés que très rarement, si rarement que certaines personnes ne sachent pas quoi répondre. J’ai pu constater lors de ces entretiens que mon interlocuteur semble souvent avoir de la difficulté à faire le point sur ce qu’il a accompli. Nous sommes tellement pris par la routine et les urgences qu’il est parfois difficile de dégager l’importance de ce qui a déjà été accompli. Avec ce genre de questions la pratique est bénéfique, plus vous en posez, plus il sera facile pour vos interlocuteurs de trouver leur réponse.  La plupart du temps le fait de se tourner vers le futur et sur ce qu’il faut faire nous empêche de prendre le temps de regarder le passé. Souvent cette rétrospection ne se fait que lorsque l’on met à jour notre CV. D’ailleurs pourquoi la plupart d’entre nous attendent de ne plus aimer leur emploi pour mettre leur CV à jour ? Tout le monde devrait faire cet exercice régulièrement, car cela aide à identifier plus facilement ce qui a été accompli dernièrement. Les bénéfices des questions de rétrospection/introspection Ces questions devraient vous permettre d’aller chercher de l’information qui vous permette de donner de meilleures responsabilités et projets par la suite. N’oubliez pas de prendre des notes, et assurez-vous de revenir sur ces sujets régulièrement, par la suite. Exemples de questions de rétrospection/introspection Quels sont les éléments que vous appréciez le plus dans votre emploi ? Ou quels sont les éléments de votre travail qui vous manqueraient le plus si vous quittiez l’entreprise ? Quels sont les arguments que vous donnez à vos amis et votre famille pour justifier votre décision de travailler dans votre entreprise ou sur le poste que vous occupez actuellement ? Avez-vous le sentiment que votre travail fait une différence dans l’entreprise ? De laquelle de vos réalisations des derniers mois êtes-vous le plus fier ? Avez-vous le sentiment que vos collègues et coéquipiers vous écoutent et apprécient votre contribution ? Parmi les diverses opportunités d’apprentissage, de développement et de croissance offertes, lesquelles ont été les plus bénéfiques pour vous ? Le temps de la projection dans le futur Ce type de questions vous permettent de : Visualiser un futur amélioré, Identifier les éléments que l’on doit favoriser pour aller dans la bonne direction. Peu de personnes mettent l’emphase sur le développement de leurs talents, de leurs compétences et de leur carrière. Ne pas s’en soucier n’est pas dramatique, mais cela peut mener à des surprises. Mais en réalité, rien ne vaut de faire les choses avec intention et il est important de mettre l’énergie dans les aspects de votre vie qui vous importent. Que faut-il observer ? Si votre collègue ne semble stimulé par rien, il faut se poser des questions. Vous pourriez essayer de voir si la personne est dans : le bon poste, la bonne compagnie, le bon domaine d’activité, la bonne équipe. Si vous constatez que vos questions ne semblent pas motiver ni inspirer votre interlocuteur, il sera peut-être nécessaire d’encourager la personne à trouver son bonheur ailleurs. Mais avant d’arriver à ce point de non-retour, vous pourriez, peut-être, commencer par essayer de stimuler ses passions. Pour ce faire aller consulter mon article : stimuler la rétention en stimulant les passions hors travail. Exemple de questions de projection Quels sont les éléments les plus intéressants de votre emploi et que vous aimeriez faire de plus en plus ? Quels sont les éléments les moins intéressants de votre emploi actuel et que vous aimeriez, si possible, réduire ? Y a-t-il des facteurs de frustration — des trésors qui, s’ils étaient réglés, augmenteraient votre bien-être au travail  ? Quelles sont vos attentes en matière de progression de carrière ? Où aimeriez-vous être dans l’entreprise d’ici 1, 2 et 5 ans ? Quelles compétences aimeriez-vous développer ? Si vous avez de la difficulté à les identifier, allez lire cet article : les fondamentaux pour développer votre plan de carrière. Quand vous pensez aux mois à venir, qu’est-ce qui vous stimule le plus dans votre travail ? Y a-t-il des éléments qui favorisent votre carrière et vos objectifs futurs ? Conclusion En conclusion, il est important d’ajouter des entrevues de rétention dans notre routine de Manager. Cela devrait devenir une habitude à ne pas oublier. Commencez dès aujourd’hui à organiser ces rencontres et n’hésitez pas à me partager votre sentiment après cet exercice. Note : si votre manager ne pense pas à vous poser ces questions, n’hésitez pas à faire ce travail de réflexion par vous-même. Encouragez également tout votre réseau à faire ces exercices. Ils devraient vous en être reconnaissants ! Photo by Christina @ wocintechchat.com on Unsplash

Peut-on tout déléguer ?

Tout se délègue selon certains, mais est-ce vrai en toute circonstance ? La délégation est un art, il faut savoir déterminer quand le faire ou s’il est préférable de conserver la responsabilité. Connaissez-vous les éléments à prendre en considération pour bien déléguer et au bon moment ? Avez-vous identifié les éléments qui vous aident à déterminer quand il est préférable de ne PAS déléguer ? L’astuce principale — la longueur d’onde Le manager est un voyageur du temps, c’est d’ailleurs le titre de mon livre que je vous invite à vous procurer dès maintenant. L’astuce du manager « voyageur du temps » est de prendre en considération un concept utilisé en physique : la longueur d’onde. La longueur d’onde est le ratio entre la vitesse et la fréquence. Pour permettre à une autre personne ou un groupe de personnes d’être sur la même longueur d’onde et d’être synchronisés, il faut prendre en considération ces deux paramètres : La vitesse — donc le timing qui couvre aussi le temps nécessaire pour mettre en place une bonne délégation La fréquence — le sujet de la délégation Il est donc possible dans certaines circonstances, que ce soit la vitesse ou la fréquence qui ne soient pas alignées pour une bonne délégation. Dans ce cas, il est alors préférable de conserver la responsabilité. 1. Savoir quand déléguer (vitesse) Pour aller à la bonne vitesse de délégation, vous devez prendre en considération plusieurs paramètres : le niveau d’urgence de la responsabilité déléguée, et la vitesse d’apprentissage de l’élément délégué. Si l’urgence est grande, mais que le temps d’apprentissage est long, vous avez là des conditions parfaites pour mettre une personne en situation d’échec. Le temps d’apprentissage peut être impacté par plusieurs facteurs.  La personne peut, par exemple, être déjà très occupée et ne possède donc pas le temps et l’énergie nécessaire pour un bon apprentissage. Il faut du temps pour déléguer et plus on délègue des éléments importants et plus il faut s’assurer que les compétences sont présentes au préalable avant de le faire. Commencez par tester avec des plus petits éléments et allez-y crescendo. De plus, ça ne sert à rien de déléguer quelque chose en urgence si vous êtes pour le reprendre immédiatement. Cette approche a des répercussions sur le sentiment de confiance que votre équipe aura envers vous. Savoir que votre patron peut vous déléguer des patates chaudes sans vous préparer, ce n’est pas idéal. Se retrouver avec des patates chaudes si vous avez l’expertise est stimulant, et seulement si vous avez le temps nécessaire pour véritablement prendre cette responsabilité. 2. Savoir quoi déléguer (fréquence) L’autre aspect à prendre en considération pour une bonne délégation est la fréquence. La fréquence couvre tous les compétences et intérêts d’une personne. Inutile de dire que si vous déléguez à quelqu’un, une chose qu’il déteste faire, il y a de fortes chances qu’il procrastine et que la qualité et l’énergie ne soient pas au rendez-vous. Il est donc important de prendre le temps de bien connaître votre équipe. Profitez de vos rencontres individuelles pour mieux cerner les intérêts et les compétences des membres de votre équipe. D’ailleurs, n’oubliez pas que votre équipe peut avoir développé des compétences transversales dans leur activité hors travail. N’abordez pas uniquement les sujets professionnels pendant vos rencontres, mais échangez aussi leurs activités personnelles. Vous pourriez avoir des surprises ! Les limites de la délégation Il existe quelques limites à garder en tête lorsque vous déléguez : Respectez les paramètres de la longueur d’onde cités plus haut. Ne déléguez pas d’activités qui demandent un niveau d’autorité plus élevé que celui de la personne à qui vous souhaitez déléguer. Évitez par exemple de déléguer à votre employé une tâche qui demande le niveau d’autorité de votre patron. Évitez de demander à votre collaborateur de mettre en place un processus qui demande l’interaction de départements sur lesquels vous n’avez pas d’autorité. À moins, bien sûr que l’autre directeur ne soit d’accord avec le projet et qu’il supporte l’initiative. Ne déléguez pas de nouvelles choses si la personne est déjà débordée, et ce, même si c’est à votre « rock star ». Pousser votre équipe à en faire trop est une mauvaise habitude à prendre.  L’idéal est d’attendre que la charge de travail soit acceptable avant de déléguer. Assurez-vous d’être clair sur ce que vous déléguez, être flou dans vos demandes n’est pas une réelle délégation. Ne déléguez pas si vous n’avez pas clairement défini les livrables. Si c’est flou, ne déléguez que la compréhension/l’analyse du problème. Ensuite vous pourrez déléguer à la bonne personne ou à la bonne équipe. Cette situation de délégation floue arrive assez souvent, car la personne qui délègue veut se débarrasser de la tâche. Elle pense avoir pris la bonne décision et avoir correctement délégué, mais en fait, la plupart du temps elle a juste mis en pause la problématique et a joué à l’autruche pour gagner du temps. Attention aux angles morts Saviez-vous que plus vous montez dans la hiérarchie et plus il est facile d’avoir des « blind spot » ? Vous vous retrouvez plus loin des problèmes de terrain. Ces problèmes qui sont souvent communs à l’ensemble des groupes que vous gérez. Ce sont souvent des problèmes qui ne vous touchent pas directement, mais qui touchent vos équipes. Vous êtes responsable de trouver des solutions à ces problèmes. Cela peut déboucher, par exemple, sur la mise en place de processus de documentation, de communication, d’interactions ou de décisions. Certains membres de votre équipe viendront vous voir pour vous parler des problèmes qu’ils rencontrent et vous ne comprendrez peut-être pas, car votre position fait que vous êtes plus déconnecté du terrain. Soyez attentif à ne pas avoir de « blind spot ». Si le problème relève de votre responsabilité et de votre niveau d’autorité, vous êtes donc responsable de trouver une solution à cette situation. C’est exactement dans ces moments qu’il faut être attentif à ne pas déléguer ce qui ne peut être solutionné par d’autres. Si votre entreprise possède une culture très hiérarchique, il est possible que le transfert de votre autorité par

Stimuler la rétention par les passions en dehors du travail

Avec le taux de roulement que l’on connait de nos jours, les entreprises doivent se réinventer pour maintenir l’engagement de leurs employés. Il existe d’ailleurs une façon moins connue de favoriser la rétention de ses employés qui consiste à les aider à poursuivre leurs passions en dehors du travail. La rétention n’est pas le seul avantage de cette technique, elle permet aussi: D’acquérir de nouvelles compétences, De générer de l’énergie supplémentaire, D’amener des idées nouvelles. Stimuler les passions des membres de votre équipe, en dehors du travail est donc un bon moyen de développer votre équipe, de l’engager plus fortement, et d’en stimuler la créativité et l’innovation. Parler de ses passions Il peut vous paraitre étrange de parler des passions que vous pratiquez en dehors du travail, alors que vous êtes au travail. Il est parfois délicat de parler de quelque chose de personnel dans un contexte professionnel. C’est pourquoi il est important de respecter les limites de chacun et le rythme de partage. Il faut aussi être vigilant de ne pas donner l’impression que les passions en dehors du travail sont une obligation, car ce n’est pas le cas. Certains pourraient considérer la recherche d’une passion comme une source de stress. S’ils se comparent aux personnes de leur entourage qui ont des passions, ils pourraient penser qu’il leur manque quelque chose alors que ce n’est pas forcément le cas. Soyez donc attentif en tant que gestionnaire de ne pas générer de pression ni de stress. La discussion autour des passions doit venir naturellement. Le plus facile pour aborder le sujet des passions est lors de vos rencontres individuelles de développement de compétences. Si le poste et les responsabilités actuelles ne permettent pas de développer une nouvelle compétence, vous pouvez donc penser en dehors de la boîte et regarder ce que fait l’employé en dehors de son poste. Peut-être pourrez-vous voir comment la ou les passions de votre employé peuvent influencer positivement son travail. Vous pourriez utiliser ces passions pour développer des compétences de leadership ou pour lancer un projet de Team-building pour l’équipe. En organisant par exemple un évènement caritatif qui demande à vos employés musiciens de monter un spectacle, ou à vos employés sportifs, d’organiser une marche en équipe. Organiser ce type d’activité en équipe peut être aussi un bon moyen de développer des compétences de gestion de chacun dans un cadre moins formel, un cadre où leurs passions sont mises à profit. Offrir de la flexibilité Stimuler les passions de votre équipe passe aussi par une certaine flexibilité. Vous devez par exemple être prêt à laisser partir plus tôt votre employé qui joue au hockey si la seule période disponible pour jouer empiète sur les heures de bureau standards. Cette flexibilité doit se faire dans un respect partagé et doit être clairement établie. Si cela se passe bien et qu’il n’y a pas d’abus, vous pourriez même aller jusqu’à accorder à vos employés des congés dédiés à l’exercice de leurs passions. Montrer l’exemple Montrer l’exemple commence par partager vos propres passions (si vous en avez). N’hésitez pas à expliquer comment elles vous énergisent. Pour ma part, le fait de partager ma passion pour le management via mon blogue, mon livre ou ma chaîne YouTube m’a beaucoup aidé dans ma capacité à mieux communiquer mes idées. Une meilleure communication est une compétence très utile pour la directrice senior que je suis. N’hésitez pas non plus à encourager vos employés à partager leurs intérêts les uns avec les autres. Vous pouvez organiser une réunion hebdomadaire ou mensuelle dans laquelle ils peuvent parler de leurs projets de croissance ou d’apprentissage en dehors du travail. Cela permet à chacun d’avoir un aperçu de la vie de chacun. J’ai par le passé organisé des rencontres avec mes équipes où l’on échangeait sur des sujets de développement personnel, ou encore des rencontres où les employés présentaient les photos de leurs derniers voyages. Ces équipes créaient des liens très forts et il m’arrive encore de recevoir des nouvelles des collègues qui participaient à ces rencontres 10 ans plus tard. Les impacts de ma passion pour le management Le développement de compétences Il y a quelques années, je me suis laissé convaincre par des amis à écrire un livre sur le management. À l’époque, je n’aurais pu vous dire ce que cette passion allait m’apporter. Il est facile de penser qu’écrire consiste à mettre sur papier ce que vous savez déjà et pourtant j’ai appris bien plus que je ne pouvais l’imaginer. Cette passion m’a fait découvrir le monde des infopreneurs, des blogueurs, un monde qui m’était quasiment inconnu. J’ai également appris à : mieux m’exprimer, m’assurer que chaque mot partagé dans mes communications ajoute une valeur, mieux communiquer pour répondre aux besoins des autres, maitriser des concepts marketing très utiles en gestion tout d’abord pour mieux communiquer avec l’équipe marketing de mon entreprise, mais aussi pour promouvoir les idées de mon équipe auprès des autres départements. Le développement d’un réseau Grâce à ma passion, mon réseau de contacts actuel est beaucoup plus étendu qu’autrefois. Je connais désormais des personnes d’horizons très variés, avec des points de vue différents, ce qui est excellent pour me sortir de ma zone de confort. Je participe à des évènements auxquels je n’aurais jamais pensé participer. Le développement des opportunités Cette passion m’a également permis de faire connaître mon style de management à un plus grand nombre de personnes. Ce qui m’a permis de recevoir des offres d’emploi différentes et probablement plus nombreuses, car je suis plus facile à trouver par les chercheurs de tête qui recherchent des gestionnaires avec mon profil. Grâce au partage de cette passion, j’ai aussi reçu des propositions pour animer des ateliers et parler à des conférences. Conclusion En définitive, personne ne sait jamais où une passion peut vous mener. Ma passion à moi a considérablement changé mon métier de manager et ma vie en générale. Soyez toujours prêt à découvrir ce que vos passions ou celles de votre équipe peuvent vous apporter. Si

Dosez bien le niveau de détails pour une équipe dynamique

Préférez-vous plutôt penser plus longuement à votre idée avant de la présenter à votre équipe ? Aimez-vous vous assurer que tout est bien clair et complet et que le niveau de détails est suffisant pour vous ? Cela peut sembler une approche logique et dans certaines situations c’est la meilleure, mais comme toute médaille, elle a son revers. Savez-vous quel impact que peut faire d’être trop préparer avant de présenter votre idée à votre équipe ? L’explication par la physique Pour qu’une équipe fonctionne correctement, il est important que tous les membres de cette équipe soient sur la même longueur d’onde. La longueur d’onde correspond à la fréquence/vitesse. Dans notre situation, la fréquence représente tous les détails auxquels vous réfléchissez, et la vitesse représente le rythme auquel vous partagez l’information avec les autres membres. Par conséquent, si vous attendez de maitriser tous les détails avant de partager votre idée, vous touchez aux deux aspects de la longueur d’onde. Vous affectez la vitesse puisque vous prenez votre temps, vous attendez d’être vraiment prêt pour partager votre idée et vous affectez la fréquence aussi puisque vous avez besoin de penser à tous les détails. Tout ceci fait que vous augmentez vos risques de ne plus être sur la même longueur d’onde que votre équipe si vous poussez la réflexion trop loin. Si vous présentez votre idée avec trop de détails à comprendre et de consignes à suivre, cela peut faire que vous ne serez pas capable de convaincre vos collègues du bien-fondé de votre idée. Les effets secondaires d’être trop préparé Vouloir être bien/trop préparée a été une de mes premières erreurs de gestion d’équipe. En tant que gestionnaire de projet, je voulais tout planifier dans les moindres détails. Je voulais m’assurer que mon équipe n’oublierait rien. Pour être certaine que tout soit bien clair, je concevais des plans (très) détaillés. Un jour, j’ai demandé à ma gestionnaire ce qu’elle pensait de mon travail et elle m’a dit à la blague qu’il n’était pas possible de m’aider puisque j’avais déjà pensé à tout. Mes plans étaient tellement complets, avec tellement de détail, qu’ils étaient impossibles à comprendre. Je ne comprenais pas à l’époque, selon moi, il suffisait de prendre le temps de lire le plan. Aujourd’hui, je comprends ce que ma gestionnaire voulait me dire. Trop de détails tuent la compréhension rapide et potentiellement ralentit la collaboration. Car : Il devient difficile de suivre, cela va trop rapidement, mais surtout le niveau d’énergie nécessaire pour comprendre au départ est trop grand. Il est quasiment impossible d’influencer, d’ajouter des éléments ou de modifier une approche trop détaillée. Un changement d’approche pourrait par exemple avoir des répercussions sur l’ensemble des détails déjà pensés, donc cette option sera rejetée d’emblée, car la réflexion déjà effectuée est trop avancée pour retourner en arrière.  1— Difficile de suivre Vous êtes la seule personne avec votre connaissance jusqu’au moment où vous la partagez. Si vous avancez loin trop rapidement dans votre réflexion, l’écart entre vous et votre équipe se creusera. En quelque sorte, c’est comme si vous étiez l’éclaireur de votre équipe dans la jungle, vous ouvrez le chemin à la machette afin que votre équipe puisse ensuite vous suivre. Mais si vous avancez trop loin et trop vite dans la jungle et que votre équipe doit attendre avant de vous suivre, le chemin que vous avez fait pourrait ne plus convenir. La nature pourrait avoir repoussé ou la pluie pourrait avoir effacé vos traces, ce qui fait que votre équipe ne verra plus le chemin à suivre. Il faut voir la pluie ou la repousse de la nature comme un contexte qui change, une compréhension de la situation qui peut évoluer… Par conséquent, plus vous avancez et prenez votre temps pour partager votre plan ou votre idée et plus il y a de chances que les paramètres changent ce qui pourrait rendre votre plan difficile à suivre. Sans oublier qu’il sera probablement difficile de comprendre tous les détails auxquels vous aurez pensé. Chaque nouvelle information prend du temps et de l’énergie pour être intégrée. Assurez-vous que la marche pour vous suivre ne soit pas trop haute pour votre équipe. Commencez par présenter le concept et allez ensuite dans le détail. 2— Difficile d’ajouter des éléments Plus un système est complexe et détaillé et plus il est difficile de le comprendre et de le modifier. Pour chaque changement, il faut analyser les répercussions sur le plan proposé et cela devient une tâche complexe puisque le niveau de détail est important. Pour éviter ces situations, l’astuce ici est de penser d’abord en mode macro. Les plans Faites un plan à haut niveau (macro) pour le long terme et un plan un peu plus détaillé (micro) pour le court terme. Ne cherchez pas à entrer dans le détail des 6 prochains mois. En définitive, plus le plan est sur le long terme et moins il devrait être détaillé afin de faciliter sa compréhension. De plus, cette astuce permet à votre équipe de pouvoir facilement faire des ajustements rapides en cours de route et de faire évoluer la direction et les grandes lignes. Vous devez donc ne planifier que les grandes étapes et les approches pour les plans long terme. Et le plus important est d’inclure votre équipe au bon moment pour qu’ils vous aident à développer les détails. Vous n’avez pas besoin de penser à tout puisque votre équipe est là justement pour vous aider. La force d’une équipe se définit aussi avec l’expérience et le point de vue que chacun peut apporter sur le projet/plan. Les idées Lorsque vous souhaitez lancer une idée, c’est la même chose. Il faut éviter d’entrer trop dans le détail et commencer par des concepts. En ingénierie, cette étape est souvent appelée : « concept design ». C’est une étape rapide à faire puisqu’il suffit de schématiser votre idée au niveau macro. Cette schématisation donne la direction pour le design final, et vous donne les bases pour ensuite aller dans le détail du développement du design. Ce processus s’applique aussi aux

L’importance de gérer son stress au travail – 6 astuces

Stress au travail

La vie au travail est toujours pleine de surprises et demande une adaptation constante. Que ce soit le CEO, le CFO, l’équipe marketing, l’ingénierie ou le département de qualité, tous les joueurs d’une entreprise sont essentiels et possèdent des objectifs et des besoins différents. Ces besoins différents amènent des points de vue différents qui demandent, eux-mêmes, à tous un ajustement constant afin de pouvoir travailler efficacement ensemble. Ces ajustements peuvent parfois générer un stress, et plus vous progressez dans votre carrière, plus le niveau d’ajustement pourrait être important. Il est donc vraiment important d’apprendre à gérer ce stress que peut provoquer cette adaptation aux différents points de vue. Si vous n’apprenez pas à gérer votre stress au travail, cela peut avoir des répercussions néfastes sur vos équipes, votre famille, votre vie sociale et même votre santé. Par conséquent, cet apprentissage est essentiel, il devrait même être la priorité numéro 1 pour maintenir l’équilibre à tous les niveaux de votre vie. Gérer votre stress, une compétence à développer La première astuce est d’abord de comprendre que la gestion du stress est une tâche comme une autre. Il faut juste prévoir du temps pour le faire et cela doit faire partie de votre routine de travail. Si vous croyez que la détente ne doit se faire qu’en dehors du travail, c’est une erreur. Prendre le temps de vous détendre et donc de réduire votre stress pendant vos heures de travail doit faire partie de vos tâches quotidiennes. Si, par exemple, vous sortez d’une rencontre difficile avec un collègue, ou si vous avez dû prendre une décision difficile, vous lancer immédiatement dans une autre tâche sans prendre le temps de relaxer est une erreur. Prenez le temps de vous calmer, d’évacuer le stress. La pause qui suit ce genre de situation fait partie intégrante du processus d’adaptation à cette situation difficile. Prenez 5-10 min pour relaxer, et, non, lire vos emails ne constitue pas une bonne technique de relaxation ! Télétravail — Astuces pour prendre soin de soi 1. Conserver des périodes sans réunions Très souvent, les gestionnaires passent 80 à 100 % de leur journée en réunion. Passer d’une réunion à l’autre, surtout dans un contexte de télétravail, devient très exigeant pour le corps. Être constamment assis avec les yeux en permanence sur l’écran n’est pas idéal. Certaines personnes ont même de la difficulté à trouver du temps pour manger. Alors pour réduire ce stress physique, il est important de conserver quelques heures dans votre journée pour vous. Assurez-vous d’utiliser ce temps pour changer de rythme, bouger et prendre des pauses. 2. Développer vos relations Les relations humaines apportent beaucoup de bonheur, de plaisir et d’énergie. C’est pour cela qu’une personne qui possède un réseau fort, des collègues avec lesquels elle peut échanger et à qui elle peut faire confiance sera en mesure de mieux gérer son stress dans les moments difficiles. Vous comprenez pourquoi le développement de relations plus profondes avec vos collègues doit faire partie de vos tâches. Il s’agit d’un investissement pour les périodes plus difficiles. Vos collègues ou votre réseau seront là pour vous écouter ou vous aider lors des moments difficiles. Ils vous aideront à voir les choses autrement et prendre de meilleures décisions. Si créer des liens avec des collègues de travail n’est pas votre force, ce n’est pas un problème, car vous pouvez aussi utiliser votre réseau personnel pour recevoir de l’écoute. Mais si vous souhaitez développer vos relations professionnelles, je vous encourage à lire les deux articles suivants : Comment développer votre relation avec votre patron ?  Développer ses relations professionnelles 3. Gérer votre charge mentale La gestion du stress en milieu de travail passe aussi par la gestion de la charge mentale. La charge mentale est constituée de tout ce que vous gardez pour vous et que vous n’externalisez pas. La charge mentale est l’un des facteurs les plus importants dans la gestion du stress. Alors, prenez le temps de bien développer vos outils de gestion et d’organisation. Si vous ne savez pas comment faire, commencez par regarder la vidéo que j’ai réalisée à ce sujet et l’article associé : comment réduire sa charge mentale au travail ?  4. Apprendre à vivre le moment présent Comme toujours et dans tout, la clé c’est le temps, et le leader d’un voyageur du temps. Par contre, il doit apprendre à voyager dans le temps de façon consciente, s’il veut être moins stressé au travail. Avez-vous remarqué que votre stress est souvent en lien avec une angoisse du futur ou un remords du passé ? Avez-vous aussi remarqué que le moment présent ne contient de situations véritablement stressantes que très rarement ? C’est plus souvent l’anticipation du futur qui génère le stress. C’est pour cette raison que savoir vivre au moment présent est véritablement une bonne astuce pour bien gérer le stress de votre environnement de travail. Voici une vidéo sur le sujet https://youtu.be/EYJRunplzNY et l’article associé : vivre le moment présent au travail.  5. Apprendre à ralentir Apprendre à ralentir peut vous sembler une technique surprenante, mais, lorsque vous ralentissez, vous pouvez observer des choses différentes. Prenez l’exemple de la visite d’une ville ; vous ne verrez pas les mêmes détails si vous le faites en voiture en vélo ou à pied. Ralentir vous permet donc d’analyser les situations stressantes sous un autre angle. La vitesse est un élément très important à maîtriser lorsque vous souhaitez gérer votre stress. Et ralentir la solution par excellence. Pour gagner du temps la clé, c’est ralentir  Pour aller plus loin au travail, jouez avec la vitesse.  6. Varier les plaisirs Lorsque vous planifiez des moments de détente dans votre journée, pensez à régulièrement changer votre routine. Apprenez à jouer avec toutes les options qui s’offrent à vous pour relaxer. Vous pouvez par exemple : Faire de la méditation, Faire du yoga desk, Aller marcher, Faire des siestes, Écouter des livres, Écoutez de la musique de relaxation, Faire une session de sport pendant la journée, Aller prendre un café avec vos collègues, Prendre une pause déjeuner (un lunch) plus longue … Conclusion Gérer

Savoir quoi partager lors de vos statuts de projets ?

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Un gestionnaire doit régulièrement donner le statut d’avancement de ses projets. Cette tâche, récurrente, vous oblige à savoir synthétiser l’information, la simplifier, la résumer afin qu’elle soit intéressante et pertinente pour les autres. Est-ce une tâche que vous trouvez facile ? Ou trouvez-vous difficile de déterminer ce qu’il faut partager ? Avez-vous de la difficulté à sélectionner les détails importants à communiquer ? Êtes-vous tenté de finalement dire que tout va bien et que tout avance selon le plan, sans entrer dans les détails ? Et lorsque vous prenez le temps de donner plus de détails, avez-vous tout de même le sentiment de vous répéter d’une semaine à l’autre ou que ce partage de statut n’a servi à rien ? Si c’est le cas, rappelez-vous qu’il est possible que : Les autres membres et stakeholders de votre équipe ne maîtrisent pas votre projet et vos actions aussi bien que vous, Votre patron a beaucoup d’informations à comprendre et à prendre en considération et qu’il pourrait avoir oublié ce que vous lui avez partagé, Vos interlocuteurs aient reçu une information erronée de la part d’une autre personne juste avant votre statut et que par conséquent, votre statut n’est pas logique pour lui, Votre équipe ne soit pas aussi experte que vous dans ce domaine et qu’elle n’a donc pas compris votre dernier statut aussi bien que vous le pensiez. Comme il est impossible pour vos stakeholders ou votre équipe de tout se rappeler et de tout savoir, il faut profiter de la force que représente le travail en équipe et utiliser les différences et les connaissances de chacun. Mais pour faciliter ce travail en équipe, il faut aider les autres à vous comprendre et à vous suivre. L’objectif de votre statut Il existe plusieurs raisons d’organiser des statuts de projets avec votre équipe ou vos stakeholders. Selon la situation, ces raisons peuvent varier et donc influer sur le type et la méthode de présentation de votre message. Alors avant de vous lancer, il faut déterminer le but de ce partage de statut. Voici des exemples possibles d’objectifs : Aider votre équipe à bien collaborer et à aller chercher de meilleurs résultats, Faire la promotion de l’avancement de votre projet, Demander de l’aide ou des idées pour passer à travers une étape difficile du projet, Modifier le plan initial ou le scope du projet, Aider votre équipe à s’ajuster au niveau des attentes et des besoins, Simplement pour que votre équipe vous suive. Mais, quel que soit l’objectif, il est important que les statuts soient adaptés aux besoins et à l’auditoire. Il est important de se rappeler aussi qu’un projet est rarement immuable. Il arrive parfois que vos stakeholders décident d’arrêter un projet, surtout lorsque ce projet semble ne pas avancer ou ne montre pas de résolution prometteuse. Soyez conscient qu’un projet ne représente souvent qu’une partie d’un tout dans votre entreprise et qu’il existe plusieurs façons d’atteindre ce tout. Ce qui veut dire que la direction peut décider de lancer un autre projet en remplacement du vôtre pour atteindre un objectif qui n’a pourtant pas changé. Les éléments d’un bon statut Un statut de projet doit être aligné ou autrement dit sur la même longueur d’onde avec les besoins et les attentes du projet. Pour être sur la même longueur d’onde, il y a deux éléments à prendre en considération : la fréquence et la vitesse. Donc lorsque vous faites un statut de projet, assurez-vous que ce statut comprenne des éléments en lien avec la fréquence et la vitesse. 1. La fréquence Dans le cadre d’un statut de projet, la fréquence peut couvrir trois éléments importants : Le sujet discuté, Le niveau de détail ou de complexité, Les besoins pour accomplir la prochaine étape. Le sujet discuté Il est important ici de parler les 3 éléments de la gestion de projet : Le scope, les échéanciers les budgets. Vous pouvez partager ce que vous avez accompli depuis le dernier statut. L’avancement du scope se défini en termes de résultats, de livrables autrement dit, qu’avez-vous terminé, quels sont les étapes que vous avez franchies ? Parlez ensuite des éléments que vous mettez en place pour atteindre les prochains livrables. Partagez avec votre équipe les actions en cours qui pourraient avoir un impact sur d’autres activités. Cette information est très importante pour faciliter la synchronisation et favoriser les collaborations éventuelles. Lorsque vous présenter rapidement les prochaines étapes, rappelez à vos interlocuteurs, le sous-objectif dont vous êtes responsable et les échéances associées. Niveau de détail ou de complexité Le niveau de détail doit s’adapter à votre interlocuteur. Si vous vous adressez à votre patron, le niveau de détail partagé ne sera pas le même que celui partagé avec votre équipe. Quels sont les éléments que votre équipe ou votre patron ont besoin de connaitre cette semaine pour faire leur travail ? N’oubliez pas que certains de vos interlocuteurs devront eux aussi faire des statuts de projet avec d’autres groupes. Ils doivent pouvoir voir le lien entre les différents projets. Cela permet d’éviter le plus possible la création de silos. Il est donc important de ne pas utiliser du jargon spécifique à votre expertise ou votre projet. Si vous n’avez pas d’autre choix que de le faire, assurez-vous de l’expliquer rapidement. Si vous avez, par exemple, un nom de code pour un élément de votre projet ou encore un nom pour une campagne marketing assurez-vous alors que votre interlocuteur connait la définition du mot avant de l’utiliser ? Vos besoins Pour vos besoins, projetez-vous dans le futur, visualisez la situation dans 1 semaine ou 2, quels sont vos besoins ? Avez-vous de quelqu’un d’autre pour franchir la prochaine étape ? Profitez de votre statut de projet pour faire vos demandes. Signaler à vos interlocuteurs le type de détails qui vous intéressent. Profitez d’une de ces rencontres pour demander de l’aide à votre patron lorsque : Vous avez de la difficulté à obtenir de l’information dans d’autres départements ? Vous avez besoin d’un budget ou d’un délai supplémentaire pour votre projet ? Vous avez besoin d’être guidé pour prendre certaines décisions ? Comme lorsque vous avez plusieurs