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Les livres incontournables que tout bon manager devrait connaître !

Livres pour managers

  Pourquoi lire et se documenter est indispensable pour un manager ? Lire est une des activités les plus importantes pour un responsable d’équipe, puisqu’il faut continuellement se surpasser et pousser les autres salariés à aller plus loin. Sans la lecture, on passe à côté d’une source infinie d’informations et d’idées pour se stimuler et faire évoluer les réflexions de ses collaborateurs. Voici donc une liste de livres utiles pour l’année à venir. Et si vous arrivez à en lire un par mois, ce sera formidable ! Si vous avez de la difficulté à vous dégager du temps pour lire, je vous conseille alors de les écouter. Voici l’article qui résume mon astuce pour être capable de lire plus d’un livre par mois. Lire plus de livres ET gagner du temps. (Il se peut que quelques livres ne soient peut-être pas disponibles en français.) Les fondamentaux de la gestion 1. Le manager est un voyageur du temps : techniques pratiques pour être un manager qui réussit Ça fait bizarre de recommander cela, mais je pense que mon livre est un ouvrage qui donne des exercices pratiques pour comprendre la base du métier de manager. Cela vous aidera à bien comprendre votre métier, à améliorer votre performance en leadership tandis que les livres suivants vous permettront d’aller plus loin dans des domaines plus précis. Pour plus de détails sur mon livre, je vous invite à lire un article qui le résume : Présentation du livre le manager est un voyageur du temps 2. Les leviers de l’engagement: 54 bonnes pratiques pour entraîner, inspirer et réussir ensemble Ensuite, j’aimerais vous proposer le livre de Raphaël Cohen qui dirige le programme d’entrepreneuriat de HEC Genève. Son expérience d’entrepreneur, d’investisseur, de professeur d’université et de consultant lui a permis de créer un résumé des 54 bonnes pratiques pour stimuler l’engagement dans ses équipes et favoriser la réussite d’objectifs importants. Ces leviers sont des outils pratiques et des conseils pour vous aider à prendre des décisions concrètes afin de stimuler votre équipe. La culture de votre équipe 3. Delivering Happiness: A Path to Profits, Passion, and Purpose Ce livre parle principalement de l’importance de la culture au sein d’un groupe ou d’une entreprise. L’auteur partage sa vision et ses réflexions autour de l’entreprise qu’il a créé. A un moment, l’auteur explique qu’il s’est rendu compte qu’il ne voulait plus y travailler, même après l’avoir vendue et malgré le fait qu’il existait une clause l’obligeant à rester présent dans l’entreprise. Il a perdu plusieurs millions de dollars mais le fait de s’arrêter de travailler pour une entreprise dont il n’aimait plus la culture n’avait pas de prix. Ce livre est donc l’histoire du fondateur de Zappos. 4, The Culture Code: The Secrets of Highly Successful Groups Après avoir lu « Delivering Hapiness », vous adorerez également ce livre car il en est la suite parfaite. Le rôle de cet ouvrage est de répondre aux questions comme « d’où vient la culture de votre entreprise ? » ou « comment construisez-vous sa fonction et la maintenez-vous dans votre groupe ? ». Il vous aidera aussi à renforcer les fondements de la  culture d’entreprise que vous aimez. Pour stimuler l’innovation 5. Creativity, Inc.: Les secrets de l’inspiration du fondateur de Pixar Plongez au coeur de Pixar, ce monde créé par Ed Catmull et Steve Jobs, et découvrez les secrets de la créativité et de l’innovation. Dans ce livre, l’auteur partage beaucoup expériences vécues très inspirantes. Il m’a aidé à comprendre un peu mieux le style de leadership de Steve Jobs, souvent déformé dans les médias. A la fin de l’ouvrage, Ed nous explique que Steve Jobs a beaucoup évolué dans son style de leadership, ce qui pour moi est un signe que la tyrannie n’est pas la meilleure forme de leadership. Un des axes qu’il préconise est d’ailleurs de développer le courage managérial car pour innover, il faut créer le bon environnement afin de motiver en profondeur les collaborateurs. 6. Nine Lies About Work: A Freethinking Leader’s Guide to the Real World Ce livre m’a fait du bien car il propose enfin une critique des éléments de l’environnement professionnel qui sont aujourd’hui dépassés. Le titre l’explique bien : 9 mensonges à propos du travail ! Par exemple, l’une des critiques concerne les mythes entourant les évaluations de la performance et le recueil des différents avis. Ce livre nous invite à ne pas toujours suivre la norme et à tester d’autres solutions pour améliorer la situation. Vous pouvez d’ailleurs le faire avec vos équipes, c’est-à-dire réfléchir avec elles avant de mettre en œuvre les décisions : une bonne communication entre tous les collaborateurs est essentielle. Ce livre liste les 9 éléments du monde du travail que l’on doit impérativement changer. Pour développer votre équipe 7. Mindset: The New Psychology of Success L’auteur, Carol S. Dwek Ph.D., s’est penché sur la raison qui fait que des personnes réussissent pendant que d’autres arrêtent de progresser. Tout est dans le mindset, étape préalable au changement. Selon elle, il y a deux points de vue : le point de vue « fixe » par rapport à son apprentissage et le point de vue de « croissance ». La différence dans le fait qu’une personne qui a un mindset de croissance a plus de chance de réussir que celle qui possède un état d’esprit fixe. Même si vous aimez le développement personnel et que vous connaissez tout ça, ce livre offre un vocabulaire et des idées très intéressantes pour atteindre un autre niveau et se motiver. 8. L’apprentissage de l’imperfection Ce livre est excellent pour aider les membres de votre équipe ou peut-être vous-même, à devenir optimaliste et non perfectionniste, c’est-à-dire de développer une meilleure gestion du rapport au résultat. En effet, la perfection est souvent un ennemi dans l’entreprise. Ce livre nous aide à cultiver une approche d’optimisation en fonction de la réalité et non d’un idéal imaginaire… inatteignable ! 9. Crucial Conversations: Tools for Talking When Stakes are High Voici le meilleur livre pour apprendre à mieux communiquer, autant au

Découvrez les 6 règles d’Elon Musk pour une productivité folle !

Productivité selon Elon Musk

Elon Musk a sorti sa liste des 6 règles pour une productivité folle en équipe. Cet article vous les présente d’une manière simple et je vous livre également mon analyse personnelle pour vous permettre d’aller plus loin dans la réflexion. 1. Éviter les réunions avec un grand auditoire Le raisonnement d’Elon Les réunions où il y a trop d’intervenants sont une perte de temps et d’énergie car : elles découragent les débats l’équipe reste plus fermée qu’ouverte à l’échange il n’y a pas assez de temps global pour que chacun puisse contribuer Donc voici la règle : ne prévoyez jamais de réunions à moins que vous soyez certain qu’elle ajoute de la valeur. Le commentaire d’Isabelle D’abord, qu’est-ce qu’une réunion ? Tout le monde semble avoir une définition différente. D’ailleurs, la semaine dernière, j’ai eu une discussion avec les autres directeurs de mon équipe pour essayer de la définir : je peux vous dire que nous ne sommes pas tombés d’accord ! Néanmoins, on peut quand même dire qu’il s’agit de rencontres récurrentes à plus de 2 personnes. Et justement, j’ai des amis qui ont aussi commencé à utiliser le mot « discussion ». Ils disent par exemple : « nous ne sommes pas en réunion mais en en « discussion » car la taille du groupe qui se semble être un détail important. Donc, avant d’organiser une réunion à plus de 2 personnes, demandez-vous pourquoi cette réunion est nécessaire. Les réunions ne sont pas toutes “evil” 2. Quitter la réunion si vous n’apportez pas une plus-value Le raisonnement d’Elon Si votre présence : n’apporte pas de contribution ne permet pas de préciser vos idées ou vos valeurs ne permet pas de prendre une décision Alors, votre présence n’est pas utile ! Vous pouvez donc quitter la réunion car perdre du temps inutilement est, pour le coup, inapproprié… Le commentaire d’Isabelle Dans une entreprise, on craint souvent de ne pas inviter les bonnes personnes : on a alors tendance à « ratisser » large. Par conséquent, il est possible que vous soyez invité à plusieurs réunions ou votre présence n’est pas toujours nécessaire. Prenez en acte et tirez en les conséquences… Quelques astuces si vous n’êtes pas certain que votre contribution soit nécessaire : Idéalement, ne refusez pas de participer à une réunion sans avoir parlé avec la personne qui vous invite. Il est important de comprendre son besoin et de voir comment vous pouvez le combler avant ou après la réunion. Ne « ghostez » jamais vos collègues. Communiquez avec le responsable de la rencontre et posez-lui la question : qu’attend-t-il précisément de vous à la réunion ? Offrez l’information nécessaire, à l’avance, pour que d’autres puissent avancer sans vous Demandez que l’on enregistre la réunion : vous pourrez ainsi l’écouter en 2x, ce qui vous fera gagner du temps 3. Oublier la hiérarchie Le raisonnement d’Elon Communiquez directement avec vos collègues et pas à travers les superviseurs et les managers. La communication directe permet des décisions rapides, ce qui entraîne des avantages compétitifs ! Le commentaire d’Isabelle Parfois, en entreprise, il y a ce qu’on appelle des « jeux de pouvoir » : les managers veulent connaître des informations avant tout le monde afin d’influencer les décisions. Si vous faites partie d’une équipe où vous devez avertir tout le monde avant de prendre une décision, c’est qu’il y a un problème : soit le management est malade : tout le monde a peur de prendre des décisions et d’avoir des reproches ensuite soit les rôles et responsabilités de chacun ne sont pas encore clairs. Par conséquent, si vous n’arrivez pas à parler directement avec votre collègue sans passer par le management, c’est que votre équipe a besoin de travailler sur des fondamentaux. Pour vous aider dans cette aventure, dites-vous qu’à chaque niveau d’échelle dans l’entreprise, il existe un niveau de décision. Et faites confiance à vos collègues ! 4. Rester clair et compréhensible Le raisonnement d’Elon Évitez les mots inutilement compliqués et le jargon technique car cela ralentit la communication. Utilisez de préférence des mots : concis directs faciles à comprendre N’essayez pas d’avoir l’air intelligent, soyez plutôt efficace ! Le commentaire d’Isabelle Vous rappelez-vous le concept de la longueur d’onde en communication dont je vous parle toujours ? Pour être sur la même longueur d’onde qu’une autre personne, il faut ajuster précisément sa fréquence et sa vitesse. Ici, Elon fait référence à la fréquence : si les mots utilisés sont trop compliqués et ne résonnent pas chez l’autre, votre communication demandera beaucoup d’énergie à l’autre pour être comprise. Plus il y a de personnes avec qui vous communiquez, et plus le vocabulaire doit rester simple. Anecdote Je me rappelle d’une réunion d’équipe où l’un de mes collègues dessinait une barre sur un bout de papier chaque fois que le directeur sénior N+2 utilisait un mot compliqué concernant le management. Un peu comme un « BINGO » de management ! A un moment, le directeur avait même réussi à combiner 3 mots compliqués, sans véritable sens, dans la même phrase : la réaction de mon collègue a été de dessiner une énorme barre sur son papier. Et je peux vous dire que l’on a tous éclaté de rire en même temps : cela a mis un certain malaise, je vous l’avoue ! 5. Arrêter les réunions récurrentes sans véritable justification Le raisonnement d’Elon Ici, je ne suis pas certaine de bien traduire le terme « frequent meeting » mais je pense que cela signifie que les réunions sont « excellentes » pour faire perdre du temps. Il est nécessaire de les éviter autant que possible si elles ne sont pas véritablement justifiées. Utilisez les réunions pour : collaborer partager les défis qui se présentent à vous résoudre des problématiques Dès que vous avez résolu la situation, les réunions fréquentes ou récurrentes ne sont plus nécessaires. Et s’il est possible de résoudre les problèmes sans réunion, c’est encore mieux ! À la place de réunion, : envoyez des textes ou des emails utilisez d’autres canaux

Découvrez 5 questions vraiment engageantes pour votre équipe !

Questions engageantes pour sont équipe

En tant que manager, on peut avancer en répondant aux demandes de sa hiérarchie et de ses collègues ou alors, on peut prendre les devants et être « proactif ». Il existe justement plusieurs moyens d’être proactif, en particulier en devenant un voyageur du temps. Et un des meilleurs moyens pour le devenir est de poser des questions engageantes à son équipe. N’attendez pas que les demandes ou que les problèmes soient insolubles pour réagir, mais stimuler vos collaborateurs pour qu’ils identifient des actions efficaces à mettre en œuvre en leur posant les bonnes questions. 1. Quels sont les accomplissements dont vous êtes le plus fiers ? Prendre le temps de réfléchir sur les réussites concrètes d’une équipe aide à développer plusieurs aspects importants : La reconnaissance entre les collègues, mais aussi de la part du management. Trop souvent, on avance sans faire de pauses et sans recevoir des félicitations qui sont pourtant nécessaires pour rester motivées. Augmenter les interactions et les apprentissages Savoir ce que son collègue a fait peut inspirer. Cela nous pousse à nous connecter avec les autres, mais aussi à comprendre les synergies potentielles dans les différentes tâches. Le sentiment d’appartenance à une équipe Rien de pire pour un collaborateur que d’avoir l’impression qu’il est le seul à avoir travaillé. Si personne ne communique sur la qualité du travail fourni et l’engagement, c’est peut-être ce qui va arriver et l’ambiance ne sera pas bonne. Partager les accomplissements aidera l’équipe à mieux comprendre les contributions de chacun et augmentera le sentiment d’appartenance. Dans mes équipes, j’adore faire des sessions de « partages » : je les appelle : Fail party, Sharing Party, Demo Day… Prenez un peu de temps pour trouver un nom qui fonctionne spécifiquement pour votre entreprise. Idéalement, il faut que l’évènement qui permet de répondre à cette question soit inspirant et motivant. 2. Est-ce que le rythme de travail est bon ? Il est nécessaire de prendre régulièrement le « pouls » de la vitesse d’exécution dans votre équipe. Si le rythme est trop lent… Une équipe qui s’ennuie parce qu’elle a de moins en moins de demandes ou de responsabilités à assumer est une équipe qui risque de vite tourner en rond. Des collaborateurs qui sont dans cette situation vont aller chercher du travail ailleurs, comme aider d’autres équipes avec le risque que cela irrite le management… et les collègues ! Mais le personnel peut aussi chercher du travail dans une autre entreprise et donc, démissionner. Dans les deux cas, ce n’est pas une situation qui peut durer dans le temps et il vaut donc mieux le découvrir rapidement afin de proposer rapidement des solutions. Si le rythme est trop rapide… Une équipe qui court est une équipe qui hypothèque son avenir, son efficacité et ses résultats. Car on pense qu’en agissant ainsi, on avancera plus rapidement. Cela peut-être le cas a court terme. Mais sur une longue période, ça ne donnera pas de bons résultats. Se presser en permanence demande beaucoup d’énergie alors que celle-ci pourrait être utilisée pour analyser, réfléchir, interagir, communiquer… Vous n’avez qu’à réfléchir à la dernière fois où vous étiez en retard et que vous cherchiez vos clés : les avez-vous trouvées plus rapidement ? Passer à l’action maintenant ! Il est important que vos collaborateurs deviennent vraiment proactifs. Et pour cela, il faut évidemment prendre en compte la vitesse d’exécution des tâches. Si celui-ci est trop lent, il faut se poser la question de savoir si on peut s’ajouter un nouvel objectif. Par exemple, mettre en place un nouvel outil plus performant. Ou encore, est-ce que l’on peut prendre plus de responsabilités pour aider l’entreprise à gagner et être plus efficace ? Si le rythme est trop rapide, il faudra prioriser. Il n’est vraiment pas bon d’avancer trop rapidement sur une longue durée. Lorsqu’on court en permanence, on ne prend pas assez de temps pour s’écouter, communiquer et prendre de bonnes décisions pour la suite. Note : Ne vous inquiétez pas si vous devez ralentir pour éviter un burnout à votre équipe, car il existe plusieurs méthodes pour garder la bonne vitesse (ni trop lente, ni trop rapide) et augmenter le niveau de performance de son équipe. Investissez dans les méthodes de travail que je propose. Comment augmenter la productivité de son équipe ? 3. Est-ce qu’il y a des sujets qui vous intéressent et sur lesquels vous aimeriez en apprendre plus ? Ici, il s’agit de stimuler la créativité et la curiosité. Si vous ne posez pas ce type de question, il est alors possible que le développement personnel des membres de votre équipe ne soit pas pris en considération. Si vous souhaitez avoir une équipe motivée et engagée, assurez-vous qu’elle se demande régulièrement ce qui est important d’apprendre ! Il y a plusieurs aspects à prendre en considération dans cette question : Comment apprendre des autres départements de l’entreprise ? Comment mieux comprendre nos produits, le business et notre secteur d’activité ? Développer des compétences techniques, mais aussi en développement personnel. Faire l’apprentissage de l’utilisation de nouveaux outils ou méthodes de travail Comment intégrer les meilleures pratiques de l’industrie ? … Pour être engagé et excellent dans son travail, il n’y a rien de mieux que de se connaître. C’est pour cela qu’il faut poser des questions dans le but de stimuler cette connaissance interne ! 4. Lorsque vous imaginez le futur, qu’aimeriez-vous y voir ? Penser à un futur positif stimule ce qu’on veut voir arriver et donne de l’énergie aux bons éléments. Savoir ce que son équipe souhaite aide à y parvenir plus facilement. Par exemple, si votre équipe demande plus de communication, ou plus d’outils, ou plus de temps, ou plus de quelque chose, vous pourriez discuter de comment il est possible de répondre à ses attentes tous ensemble. Mais surtout, il vous sera possible de motiver les collaborateurs à s’aider les uns les autres pour atteindre les objectifs fixés. Rien de mieux que d’être un acteur efficace de son propre futur ! De plus, vous pourrez vous servir des rencontres d’équipe pour développer la concentration, le focus et l’engagement sur tout ce qui compte pour les collaborateurs.

Les erreurs à ne pas faire pour vendre vos idées au travail !

Erreurs vente d'idées

Vous est-il déjà arrivé d’avoir une bonne idée et que personne ne semble vouloir la suivre ? Pire encore, une autre personne la présente et tout d’un coup, c’est bon ? Serait-il possible que vous n’ayez pas utilisé la bonne approche ? Car vendre ses idées au travail est un réel art et une compétence essentielle pour être un excellent gestionnaire. Voici donc quelques éléments que j’ai notés pendant ma carrière qu’il faut éviter de faire pour vendre au mieux vos idées. 1. Présenter le problème au lieu de l’opportunité d’amélioration Chaque fois que vous avez une idée, vous commencez par expliquer le problème, vous mettez de l’attention dessus et vous prenez tout le temps et l’énergie de vos collègues pour leur en parler. Mais écouter une personne qui se concentre continuellement sur les problématiques, c’est pénible avec le temps ! Une idée devrait toujours venir accompagnée d’une opportunité d’amélioration. Et idéalement, avec peu d’effort pour l’implémenter tout en obtenant un maximum d’impact. Par exemple, au lieu de dire : Hier encore, on a eu un problème (ou un tel a fait…). On dirait que c’est récurrent. On fait toujours la même erreur en équipe. On devrait mettre ce processus en place pour éviter ça. Hier, j’ai eu une idée suite à un événement : si on ajoute cette simple étape en équipe, on pourrait améliorer notre temps de réponse d’au moins 1 journée et gagner en fluidité. Qu’en dites-vous ? La première version = on n’est pas bon et on fait toujours des erreurs : on est obligé de s’améliorer. La deuxième version = j’ai trouvé une opportunité d’amélioration, et il s’agit d’une suggestion et non d’une action forcée. 2. Vous plaindre constamment  En fait, l’idée ici est comme l’histoire où l’on crie « au loup ». Si chaque fois que vous avez envie qu’un élément change au travail et que vous commencez par vous plaindre, vos collègues ne verront qu’en vous une personne pénible et non la personne qui cherche à améliorer les choses. Étant donné que vous avez créé l’image d’une personne qui se plaint continuellement, quand vous allez présenter une idée, cela sera plus difficile. À noter que si vous êtes ce type de personne, je vous conseille d’aller lire cet article : Comment transformer vos frustrations en super pouvoir ?  3. Répéter la même idée trop souvent  Vous pensez que vous avez mal expliqué votre idée la première fois ? Et vous revenez dessus par la suite deux, trois ou quatre fois ? Je peux vous garantir que cette habitude de ne pas lâcher prise produit un effet inverse sur votre équipe. Quand une idée n’est pas retenue, retournez au problème et trouvez une autre solution. Et posez-vous la question de savoir si le problème n’est visible que pour vous. Parfois, il faut simplement rendre le problème plus visible pour que les idées de solutions soient retenues. Pourquoi implanter une solution et faire des efforts pour un problème qui ne gêne que peu de personnes ? Alors, retournez à la « table à dessin » avant de vous lancer dans la répétition. Faites attention à ne pas vous brûler ! 4. Utilisez des mots forts et qui polarisent Un autre moyen de « tuer » une idée est d’utiliser des mots forts qui polarisent. Par exemple, dire : on a toujours ce problème on est jamais… personne ne fait attention chaque fois qu’on fait… Les mots qui polarisent sont souvent des mots qui ne laissent pas la place à d’autres interprétations. Vos collègues seront alors portés à argumenter sur la véracité de votre affirmation plutôt que de vous écouter. À la place, utilisez des mots plus précis et moins polarisants par exemple. La semaine dernière, j’ai noté 2 situations qui m’ont fait réfléchir à une idée il semble que parfois nous ayons… j’ai l’impression qu’il nous arrive d’oublier (ici, notez que je m’inclue…). Des mots qui permettent une variabilité dans l’analyse de la situation, des mots inclusifs et non accusateurs sont à employer si vous voulez faire passer une idée. 5. Présenter votre idée au mauvais moment  Il est important de présenter ses idées à la bonne audience et au bon moment. Si l’énergie est tendue ou que votre équipe est en retard, votre idée sera beaucoup plus difficile à vendre. Alors, assurez-vous de la présenter quand l’énergie de votre équipe est bonne ! La clé, c’est le temps : utilisez-le à votre avantage ! Conclusion  Cette semaine, prenez le temps d’analyser vos habitudes : est-ce que ce ne serait pas le moment d’en changer  quelques-unes ? Quelle idée pourriez-vous choisir cette semaine pour pratiquer de manière différente ? Si vous avez envie de développer votre talent pour vendre vos idées, je vous invite à aller lire cet article. Comment vendre ses idées au travail ? Photo by Romson Preechawit on Unsplash

Comment arrêter de sonner comme le “plaignard” de service au travail ?

Chialeux, plaignard de service

Êtes-vous de ceux qui ont ce « super » pouvoir de voir tout ce qui va mal ? De ceux qui voient l’origine des éléments à améliorer ? Si oui, c’est vraiment un super pouvoir ! Par contre, faites-vous partie de ceux qui expriment ces éléments toujours négativement ? Êtes-vous, en d’autres termes, le « chialeux » ou le « plaignard » de service ? Tellement que peut-être vos collègues ne vous écoutent plus ou peu ? Vous n’arrivez pas à dépasser l’étape d’identification du problème et vous aimeriez prendre plus de responsabilités pour qu’on vous donne la chance de régler, justement, les problèmes. Mais vous vous dites que ça n’arrivera jamais. C’est la façon dont vous présentez les problèmes qui drainent les autres. Personne n’aime travailler avec des personnes qui sont négatives. Et il faut changer votre approche pour vraiment utiliser votre « super » pouvoir de la bonne façon ! Comment détecter qu’on est le « chialeux » ou le « plaignard » de service ? C’est facile ! Vous avez déjà surement un doute. Juste au cas voici des éléments pour vous aider à le reconnaître. Vous n’arrivez pas à engager les autres pour qu’ils trouvent une solution au problème. On vous dit des phrases comme « OK pour signaler le problème, mais qu’est-ce que tu proposes comme solution ? » À chaque fois que vous partagez vos observations, vous le faites avec une énergie négative ou avec un ton cynique. Vous avez peut-être tendance à « exagérer » pour faire passer votre point et vous utilisez des mots qui polarisent tels que : toujours, jamais… Vous accusez peut-être même les autres de ne pas faire leur travail. Le management à bon dos, ils ne font pas…, c’est leur faute… Quand que votre patron vous demande « comment ça va ? », il y a toujours un « truc » qui ne va pas ! Peut-être que tous les éléments de cette liste ne vous concernent pas. Mais si vous vous reconnaissez dans un de ces éléments, c’est que vous êtes le chialeux de service… Posez-vous la question de savoir quand vous vous êtes plaint pour la dernière fois : si cela remonte à moins de six mois, c’est que vous êtes probablement le chialeux de service. Par expérience, je peux vous dire qu’il y a des personnes qui ne se plaindront jamais et pourtant, elles sont autant capables de voir les problèmes. Comment font-elles ? La solution pour arrêter d’être le plaignard de service est de transformer les problèmes en opportunités, pour soi et pour les autres ! Les étapes pour arrêter de vous plaindre continuellement 1. Accepter que la perfection n’existe pas Faites un peu d’introspection et demandez-vous si vous êtes du type « perfectionniste ». Vous avez une théorie sur comment les choses doivent être faites et vous y tenez absolument. D’ailleurs, vous l’avez peut-être même apprise à l’école ou dans votre dernière entreprise. Aujourd’hui, dans votre nouvel emploi, les choses fonctionnent différemment et vous vous dites qu’on n’agit pas correctement. `Il manque ceci ou cela pour que ça fonctionne vraiment bien… Mais est-ce vraiment le cas ? Demandez-vous de savoir quel est le vrai résultat attendu et s’il est nécessaire de… ? Les méthodes, l’organisation… sont différentes, mais est-ce qu’elles permettent à l’équipe d’avancer ? Pourquoi tenez-vous à une méthode en particulier ? Est-ce que cette méthode est votre définition de la perfection à atteindre ? Je vous donne un exemple. Il y a plusieurs années, je pensais que pour bien préparer une réunion, il fallait obligatoirement une présentation documentée pour expliquer les résultats. Je me posais la question de savoir comment il était possible de parler à son équipe et de présenter des résultats et des chiffres si on n’avait pas de présentation ? Un de mes patrons de l’époque détestait les présentations et cela m’a pris des mois pour le comprendre. Il avait l’idée qu’une présentation = une perte de temps. Perte de temps pour la préparer et perte de temps pendant la présentation parce que l’on suivait un script. Selon lui, une discussion ne pouvait pas être scriptée car sinon, cela ne laisse pas de place aux vrais échanges. Pourtant, j’avais appris dans mes anciennes entreprises qu’une bonne réunion était forcément préparée en format “présentation”. J’ai testé son approche et j’ai “lâché prise” par rapport à ma méthode soi-disant parfaite : je peux vous dire que j’ai ajouté un champ incroyable de possibilités à mes réunions ! 2. Tous les problèmes n’ont pas le même niveau d’importance Quand on voit la matrice des problèmes, il est possible que tous les détails aient la même importance. C’est d’ailleurs pour cela que l’on est capable de les voir. Par contre, lorsqu’on regarde l’ensemble des éléments, il faut être capable de prendre un peu de recul. L’idée est de regarder le fonctionnement de l’entreprise dans son ensemble. Quelle est la réalité de votre entreprise ? Son âge et la maturité des processus… Est-ce que cela fait 1 mois ou des années que c’est ainsi ? Quel est le type de défi auquel l’entreprise fait face ? Est-ce difficile de trouver des clients ? Ou d’être plus efficace ? Lorsqu’il est temps de trouver des clients, des problèmes de processus de documentation n’auront évidemment pas la même importance ! Est-ce que votre management déteste quelque chose, comme par exemple la bureaucratie ou les réunions scriptées ? Avec cette analyse, vous pourrez voir si le problème observé est au bon niveau de détail et s’il peut être réglé par l’entreprise et votre équipe. 3. Apprendre à parler d’un problème positivement Avant de partager une frustration ou un trésor avec vos collègues, faites l’exercice de penser et de répondre autrement. Soyez moins tranché dans vos affirmations et laissez le choix aux autres de trouver une solution en priorisant la problématique. Et surtout, soyez ouvert d’esprit sur les différentes solutions à mettre en œuvre ! 4. Il y a un bon timing pour toute chose La clé, c’est le temps ! Même si vous transformez vos observations positivement et que vous n’exigez pas la perfection, la clé, c’est vraiment le temps ! Vous allez difficilement faire passer une idée d’amélioration si l’équipe est dans l’urgence ou s’il y a de la tension entre des personnes. Il est important de comprendre et de

Les phrases à bannir absolument en tant que collègue !

Phrase à bannir au travail

Une bonne communication est essentielle en tant que leader ! Parfois, en tant que responsable, manager ou simplement collègue, on n’a pas de solution ou de temps pour aider les autres. Un collègue vient vous voir pour un conseil et on n’a pas nécessairement l’énergie, les idées ou du temps pour y répondre. On est débordé. On utilise ses phrases cassantes à bannir, au lieu de répondre « désolé, je manque de temps en ce moment » ou « j’ai la tête ailleurs, reviens me voir demain ». Ces phrases coupent la communication et le partage des trésors comme les émotions ou les intuitions… Il y a donc des phrases qu’il faut éviter de dire par réflexe afin d’éviter de couper la communication. Lorsque l’on est tenté de les dire, c’est le signal qu’il y a quelque chose qui ne va pas et qu’il est temps être attentif et à l’écoute de son équipe. Voici les phrases à ne pas dire à ses collaborateurs : Tu prends ça trop à cœur Tu t’en fais beaucoup trop pour rien Fais-moi confiance, tout va bien aller Ça n’arrivera pas Tu t’inquiètes pour rien Tu vois des problèmes là où il n’y en a pas Ce n’est pas grave Tu es trop stressé en ce moment, prends des vacances… Si vous étiez le récepteur de ces phrases, comment vous sentez-vous ? Avez-vous envie de continuer la conversation avec votre interlocuteur ? Lorsque l’on accuse quelqu’un d’être dans une émotion ou d’être trop de quelque chose, ce n’est jamais bon signe. Cela montre plutôt notre incapacité à absorber une information, à avoir une mauvaise gestion émotionnelle et notre interlocuteur entend surtout le message que vous n’avez pas envie d’écouter et surtout de prendre action. Et que faire si on a dit et/ou que l’on a envie de dire ces phrases ? Si la phrase nous a échappé, il faut rapidement corriger la situation en s’excusant et en revenant rapidement sur la cause, le pourquoi on a envie de les dire. Il faut faire une introspection. Mieux comprendre l’origine des problèmes ! Est-ce que je suis débordé dans ma fonction et que je n’ai pas le temps de prendre une nouvelle mission ? (vitesse) Ma charge mentale est déjà à pleine capacité (énergie) Je n’ai pas l’énergie d’écouter une personne avec ses soucis, ses inquiétudes, ses suggestions de solutions, ses observations… j’ai déjà trop à faire (énergie) Je manque de patience parce que XYZ (énergie) Je manque d’intérêt sur le sujet (fréquence) En général, il y a 3 types de causes à prendre en considération. J’en parle souvent et ce sont les éléments de « longueur d’onde ». Il faut penser à notre alignement temporel. On se rappelle que pour être sur la même longueur d’onde qu’une autre personne, on doit ajuster sa fréquence (sujet d’intérêt) et sa vitesse (vitesse à laquelle on peut solutionner la situation). Donc, si on veut être un bon collègue ou un manager efficace et aider en profondeur, on se doit de prendre de l’énergie (du temps) pour ajuster notre longueur d’onde. Et lorsqu’on lance ces phrases, c’est qu’on ne veut pas faire l’effort. Notre seul objectif est de se débarrasser de l’effort à faire, car on ne veut pas mettre de l’énergie pour ajuster notre vitesse ou notre fréquence dans le but d’être sur la même longueur d’onde que notre collègue. Il faut alors réaliser que c’est nous qui ne voulons pas nous déplacer ! Prenez garde de ne pas dire à l’autre de ne pas le faire, pour vous sentir mieux. Il faut assumer qu’en ce moment, on n’est tout simplement pas en mesure de le faire. Et ce, pour de bonnes ou mauvaises raisons ! Quoi dire au salarié à la place ? Assumez votre position et prenez votre part de responsabilité. Indiquez votre difficulté à vous ajuster à votre collègue. Dites la vérité et ne tournez pas autour du pot ! Par exemple : « je suis désolé, je sais que c’est important pour toi, j’e n’ai malheureusement pas le temps en ce moment pour t’aider, ou pas l’énergie pour le faire en ce moment… ». « Je sais que ton travail te tient à cœur et que tu y mets beaucoup d’engagement, je comprends ton point de vue et que tu aimerais qu’on prenne action immédiatement. Pour le moment, je ne vois pas de solution qui ne demande pas une surcharge pour moi ou pour l’équipe. Par contre, on garde en tête le risque et on voit en chemin si on trouve une solution simple à mettre en place ». « Merci pour le partage, je sens que c’est important. Est-ce qu’on peut en reparler à un autre moment ? ». « Je sais que c’est important pour toi, malheureusement, je ne sais pas quoi faire et ça me dépasse… ». Honnêtement, donner une réponse qui accuse réception du message et qui signale votre réelle intention est une meilleure façon de faire que de nier la réalité de votre collègue. Conclusion Regardez en face votre propre réalité et votre performance avant de juger celles de votre collègue. Évitez d’accuser l’autre négativement de vouloir faire son travail quand c’est vous qui avez potentiellement une limitation en ce moment. Faites une introspection. Et il n’y a rien de mal à dire qu’on n’est pas en mesure d’aider en ce moment. Cela dit, la clé c’est le temps et peut-être que demain sera un autre jour : votre vision des choses sera bien différente et vous serez peut-être en mesure d’aider effectivement votre collègue. Photo by Kai Pilger on Unsplash

Quand utiliser son autorité en tant que gestionnaire ?

Autorité

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais au début de ma carrière, je pensais que les gestionnaires utilisaient leur autorité pour prendre des décisions et faire avancer les choses. Je me disais « wow », ils prennent tellement de décisions et supervisent tellement de dossiers que j’étais impressionnée. En même temps, je pensais aussi que c’était leur niveau hiérarchique qui leur permettait de faire tout cela. Permettez-moi de vous dire aujourd’hui que ma compréhension de la réalité est bien différente. Un gestionnaire qui use de son autorité régulièrement risque de la perdre. Et je vous dirais même que cette autorité sera de moins en moins suivie d’effet, car beaucoup d’éléments lui seront cachés pour éviter les conflits au sein du groupe. On pense qu’être patron, c’est avoir du pouvoir. En fait, être patron, c’est d’abord guider, influencer, motiver et organiser. Il ne s’agit pas d’autorité, il s’agit d’utiliser les composantes du leadership. Alors quand j’entends les juniors me dirent qu’ils ont hâte d’être des « patrons » pour prendre des décisions, il est clair qu’ils sont passés à côté de quelque chose : ils ont un blind spot — angle mort, tout comme moi lorsque j’ai commencé ma carrière. Impact de l’utilisation de votre autorité  D’abord la définition du Larousse du mot autorité : Pouvoir de décider ou de commander, d’imposer ses volontés à autrui.  Avec les années d’expérience, je vous dirais que j’ai tenté quelquefois d’utiliser mon autorité pour prendre des décisions, forcer une direction en pensant que c’était la bonne chose à faire.  Et je peux vous dire qu’à chaque fois, cela a laissé une trace indélébile sur l’équipe qui m’a demandé un gros effort pour corriger. L’utilisation de votre autorité affecte votre équipe négativement, car à chaque fois que vous l’utilisez, c’est que vous allez imposer quelque chose à votre équipe, ce faisant vous allez laisser une empreinte sur celle. Prendre une décision autoritaire, c’est comme si on forçait une personne à manger un sandwich alors qu’elle ne veut pas manger, ou encore, de la forcer à prendre une bouchée trop grosse : il y a des chances que le sandwich se digère mal… D’où la trace ! Idéalement, il est mieux de ne jamais utiliser son autorité autant que possible. Si jamais vous avez l’impression que le temps presse et qu’il faut être autoritaire pour avancer, voici quelques astuces pour y arriver. Découvrez les bonnes règles si vous devez utiliser votre autorité 1. Ne le faites pas trop souvent Pour vous aider à faire attention, je dirai que la règle est de ne pas le faire plus de 2 fois par année. Commencez à faire attention quand vous utilisez trop votre autorité. D’ailleurs, en êtes-vous vraiment conscient ? Étant donné que l’utilisation de l’autorité laisse des traces, se limiter à des occasions vraiment spéciales est la clé. De plus, cela donnera le temps à votre équipe de comprendre que c’est exceptionnel et non votre style de gestion. 2. Expliquer pourquoi vous allez utiliser votre autorité Prendre une décision autoritaire ne devrait pas être fait sur un coup de tête : cela devrait être calculé. Il faut réfléchir aux avantages et aux inconvénients. Vous devriez savoir pourquoi vous avez décidé de forcer une méthode, une décision ou un alignement. Donc, avant de vous lancer, vous devez comprendre pourquoi vous allez prendre une décision autoritaire. Par conséquent, il devrait être possible de donner la raison à votre équipe. Par exemple, il y a un délai court et nous n’avons pas le temps de trouver la meilleure solution ou il faut qu’on s’aligne rapidement sur une solution, alors j’ai décidé… Après le passage du moment difficile, il sera possible d’y revenir si nécessaire et d’ajuster le tir. 3. Prenez le temps d’écouter les trésors associés à votre décision imposée Après la prise de décision autoritaire, il faut prendre le temps d’écouter les trésors de chacun. Parfois, on ne sent pas qu’on a ni le temps ni l’énergie pour le faire. Et pourtant, il faut trouver un moyen d’obtenir des retours ou feedbacks. Ici, mon conseil est de le faire immédiatement après l’annonce de la prise de décision autoritaire. Sinon, dites à votre équipe de noter leur feedback et que les collaborateurs seront entendus plus tard, à l’occasion d’une session de rétroaction. Assurez-vous de mettre à jour votre agenda/calendrier : cette session ne doit pas être oubliée ! 4. Éviter de prendre une décision sous le coup de l’émotion  Un nouvel événement arrive et vous n’êtes vraiment pas heureux avec la situation : cela vous embête. Sur le coup, vous prenez une décision rapide et qui est influencée par votre émotion d’irritation ou de frustration. Ce n’est clairement pas la bonne approche, car il vous sera alors impossible d’expliquer le pourquoi de votre décision puisqu’elle est influencée par vos émotions. Lorsque l’on est dans le  monde de l’émotion, la rationalité est beaucoup plus difficile à percevoir.  Par conséquent, ne prenez pas de décision lorsque votre pouls est à plus de 100 pulsations à la minute ! Prenez le temps de faire une pause : parfois 10 min peuvent suffire ! Ensuite, faites votre analyse à tête reposée et prenez tranquillement votre décision. Vous pouvez très bien le dire durant une rencontre, cela ne pose aucun problème. Par exemple, cette nouvelle information vient de me déstabiliser et j’ai besoin de temps pour l’absorber : je reviens vers vous très rapidement. 5. Développer vos compétences dès aujourd’hui avant même de devenir gestionnaire Ne perdez pas de temps : il est utile d’augmenter vos compétences en leadership. Pas besoin d’attendre d’être manager pour le faire ! Simplement, prenez quelques responsabilités qui impliquent l’organisation d’une équipe ou qui influent sur les prises de décision du groupe. Je vous conseille d’aller lire cet article pour comprendre les étapes de développement de carrière. Dans cet article, j’explique les différentes étapes pour développer vos compétences en leadership Conclusion  Prenez conscience que lorsque vous utilisez votre autorité, il est nécessaire que le rationnel soit présent : ne laissez pas votre frustration ou votre désir personnel prendre le dessus, car cela pourrait vous coûter réellement votre

Les effets secondaires d’aller vite au travail

Ces derniers mois ont été chargés ! Ma vitesse était dans le tapis (expression québécoise — pédale dans le plancher). Chargés parce que j’ai pris des engagements avant la COVID qui n’ont pu être réalisés qu’après la diminution de l’épidémie, parce que j’ai dit oui au fait d’aider un ami en transition dans sa vie, et ce, même si moi-même j’étais également en transition. En fait, il y a plein de bonnes raisons qui font que j’ai dû augmenter la cadence et augmenter ma vitesse. Tout était organisé, minuté, il n’y avait plus beaucoup de place pour les surprises. Ces surprises inévitables, cet élément important que l’on doit prendre en considération pour une bonne gestion du temps. J’ai pris des pauses, fait des siestes, des méditations : tout cela m’a aidé. J’ai priorisé et suis passé en mode 80/20 régulièrement. et j’ai même trouvé le moyen d’éliminer des tâches secondaires pour en faire moins au total, tout en atteignant des résultats semblables. Tout a été mis en place pour accélérer. Et accéléré ma vitesse a été. Honnêtement, est-ce que je suis fière de moi ? En quelque sorte, oui : j’ai rempli tous mes engagements. Ma seule déception est l’impact que j’ai eu sur les autres… La qualité du service Saviez-vous que dans les hôtels de luxe, le personnel ne doit jamais marcher rapidement ou courir ? Il doit toujours donner l’impression qu’il est dans le contrôle, qu’il a du temps pour vous aider et répondre à vos questions. Et ce, même si c’est la panique. La raison est simple : toujours donner l’impression d’un service de qualité. Il est évident que vous n’allez pas poser une question ou déranger quelqu’un qui semble trop occupé. Par conséquent, c’est la même chose avec nos collègues, nos amis ou notre famille. Si l’on semble toujours en retard ou dans le stress, on risque de ne pas donner l’impression de pouvoir apporter un bon service. L’importance de la vitesse relative Vous êtes en vacances ou en journée de congé pendant que votre conjoint travaille ou encore, vous gardez vos enfants pendant leurs congés scolaires tandis que vous continuez à travailler… Il se peut même que votre patron vous fasse entrer en période de travail intense afin de terminer une tâche urgente… Vous êtes en retard et une personne âgée a besoin d’aide pour traverser la rue. Allez-vous être calme et avancer au rythme de la personne âgée, ou celle de vos enfants en vacances pendant que c’est l’urgence au travail ? Ou, allez-vous être tenté d’aider rapidement pour avancer vos dossiers ? Toutes ces situations peuvent créer des décalages dans nos attentes face aux situations. Si on est en mode rapide, une énergie particulière s’en dégage malgré nos bonnes intentions : les autres perçoivent que l’on est alors moins disponible. Par conséquent, notre vitesse relative aux autres se doit d’être bien calculée si l’on veut stimuler les bonnes interconnexions. Les effets secondaires de la vitesse En essayant de tout faire, de remplir tous nos engagements ; il arrive parfois que l’on passe à côté de belles opportunités qui nous sont précieuses. Et si l’on avance à une vitesse inadéquate trop longtemps, on peut vite se déconnecter de ce qui est réellement important. Pensez aux éléments tels que le niveau de détails, votre disponibilité ou votre flexibilité. Un niveau de détails réduit avec la vitesse Lorsque vous roulez en voiture, à vélo, ou que vous marchez dans la rue, avez-vous accès aux mêmes détails par rapport à tout ce qui vous entoure ? La fourmi n’est visible que si l’on marche. C’est la même chose avec la charge de travail et la vitesse que l’on s’impose dans notre vie. Si vous voulez avoir accès à certains détails qui sont importants pour vous, il faut ajuster votre vitesse. À chaque vitesse son niveau de détail. Et vous, à quelle vitesse voulez-vous rouler ? La disponibilité Plus on montre que l’on est pressé et moins on dégage de la disponibilité pour aider ou pour accompagner ses proches. Bien que l’on puisse ou que l’on veuille prendre du temps, l’autre ne perçoit pas cette disponibilité. Par conséquent, on pense être assez libre, mais en fait, tout ce que l’on dégage signale le contraire. La flexibilité Plus on agit rapidement et plus il est difficile de changer d’orientation. Si vous roulez à 200 km/h, il est impossible de vous retourner sur quelques mètres. Cependant, lorsque l’on marche, on peut changer d’orientation rapidement. À chaque vitesse existent une flexibilité et une capacité à pouvoir changer. Lorsque l’on choisit la vitesse, on réduit donc sa flexibilité. Quelle vitesse allez-vous choisir pour déterminer votre flexibilité ? Conclusion Je sais que je peux tout faire rapidement et encaisser une charge incroyable de travail. C’est très pratique ! D’ailleurs, mes proches trouvent que je suis une machine : ils veulent tous comprendre comment je fais, comme s’il s’agissait d’un pouvoir magique. Eh bien, je sais quand il est temps de ralentir pour être la personne que j’ai envie d’être. Cette vitesse a une limite dans le temps, afin de pouvoir garder mon équilibre. Car j’ai besoin de temps pour être disponible, flexible, à l’écoute… Des qualités qui me sont chères. Avancer rapidement et être une machine n’est pas ce que je recherche : ce n’est qu’un outil que je veux utiliser le moins possible. Et vous, allez-vous accepter de trouver votre bonne vitesse pour être la meilleure version de vous-même, et ce, même si cela vous demande de ralentir et d’en faire moins ? Photo by afiq fatah on Unsplash

Présentation livre – Le manager est un voyageur du temps

Le manager est un voyager du temps

Et si vous faisiez du temps, votre meilleur allié pour réussir votre management ? Bonjour, je m’appelle Isabelle Dépatie et suis ici pour vous inviter à une révolution. Une vraie. De celle qui change en profondeur la vie ! Et en particulier, si vous souhaitez faire de votre existence une véritable réussite… Que vous soyez manager, responsable d’équipe, chef d’entreprise, indépendant, travailleur à domicile ou tout simplement, un homme ou une femme qui souhaitez vivre vos rêves, vous allez apprendre étape par étape à maîtriser enfin le temps et être heureux… Oui, vous serez vraiment plus épanoui(e) dans votre gestion du quotidien, je vous le garantis ! Cette méthode simple à mettre en œuvre mais terriblement efficace se nomme : Le manager est un voyageur du temps C’est tout simplement le titre de mon nouveau livre et j’ai mis dedans tout ce que j’ai pu apprendre de mes années passées dans différentes entreprises, de Bombardier à IBM, en passant par BIC et Angstrom Power, au Canada mais également dans différents pays comme la France, le Japon, le Royaume-Uni, Taiwan ou Dubaï… Mon activité de manager m’a amené à réfléchir sur les meilleures méthodes à adopter pour non seulement être performant mais surtout, dépasser les objectifs que l’on se fixe ! Et puis, j’ai pu compléter ces concepts novateurs en m’appuyant sur l’utilisation d’un vocabulaire scientifique précis pour mieux vous faire intégrer les articulations de ma méthode. C’est ainsi que vous découvrirez pourquoi les notions de longueur d’onde, fréquence, vitesse mais également énergie ou saut quantique sont incontournables pour illuminer votre vie et retrouver l’équilibre… Aujourd’hui, je partage tout mon savoir avec vous afin de booster votre carrière et votre performance professionnelle… Quelques mots pour mieux me connaître… Je suis diplômée en génie physique de l’Ecole Polytechnique de Montréal et j’exerce la fonction d’ingénieur et de manager. Durant ma carrière (qui n’est pas terminée !), j’ai eu à gérer des agendas surchargés, des équipes plus ou moins motivées et des résultats à atteindre coûte que coûte ! Cela n’a pas toujours été simple et j’ai dû mobiliser des ressources multiples et variées : et je peux vous dire qu’on n’apprend pas tout à l’école, même si c’est un enseignement de haut niveau ! J’ai donc testé de nombreuses méthodes, compilé sur des carnets mes réussites mais également mes échecs, obtenu des retours de mes équipes et même des suggestions souvent pertinentes pour augmenter mon leadership. Tout cela m’a permis de franchir des étapes importantes dans les entreprises avec qui je collaborais et de gravir les échelons. Et comme je sentais en moi que c’était ma mission de vie que de partager la réussite, je me suis décidé à tout compiler dans un livre facile à lire et dont les différentes étapes seraient simples à mettre en oeuvre grâce à des exercices pratiques très progressifs. Voilà pourquoi « Le manager est un voyageur du temps » est né ! Manager : pourquoi contrôler efficacement votre temps est indispensable ? Parce que c’est la clé utilisée par les plus grands décideurs, investisseurs, créateurs, managers et leaders pour concrétiser leurs actions au sein de leurs entreprises. Chaque minute, vous devez faire des choix : prioriser telle ou telle tâche en interne, délivrer ou pas une information à un collaborateur, rédiger un courriel, préparer un rapport, donner du feedback, organiser une réunion et trouver la meilleure date possible, vérifier l’évolution de votre business et l’atteinte des objectifs… ou pas ! On ressent alors, presque obligatoirement, un stress important qui peut même nous amener à faire des erreurs. On peut se sentir rapidement dépassé par le nombre de tâches à réaliser dans une journée, surtout que la gestion du télétravail se rajoute au nombre des obligations. L’impression de ne plus rien maîtriser du tout peut également faire irruption dans notre vie professionnelle, avec des angoisses très fortes à la clé comme si nous étions sur un radeau qui dérive sur l’océan, à la merci des vagues et des courants… Imaginez simplement que vous sachiez exactement quoi faire, au bon moment, et avec telle ou telle personne tout en ayant avec vous les documents nécessaires dans le calme et la sérénité. Ne serait-ce pas l’idéal ? Eh bien c’est cela pratiquer l’alignement temporel efficace ! Un vocabulaire précis, issu des sciences, au coeur de votre (r)évolution ? J’ai vite compris qu’utiliser un vocabulaire particulier venant du monde scientifique parlait beaucoup plus vite à la conscience qu’une longue succession d’explications et de présentation de concepts. Par exemple, dans le domaine de la communication du manager, j’ai pu ainsi créer des outils puis partager des tableaux faciles à comprendre et qui vont vous permettre d’ajuster presque en temps réel votre discours afin que vos mots aient un impact fort auprès des salariés  (maîtrise du niveau de détail idéal et prise en compte de la vitesse de transmission des informations). Ou bien, dans le domaine de la gestion de projet, vous intégrerez de manière synthétique les quatre grands types de personnalité (planificateur, développeur de stratégie, visionnaire agile ou urgentiste) accompagnés des conseils adéquats pour savoir comment réagir au mieux ! Et c’est cette même simplicité efficace que vous retrouverez dans tous les chapitres de ma méthode ! Devenir un manager incontesté en maîtrisant votre temps Etre un leader capable d’apprendre du passé, de se plonger dans l’instant présent tout en visualisant et en organisant son futur est un but que je vous aiderai à atteindre avec peu d’efforts. Car c’est une capacité indispensable pour vraiment réussir et gérer du mieux possible vos collaborateurs. Je suis sûre que nous avons la même définition du succès, c’est-à-dire celui qui vous permet de véritablement vous surpasser sans vous perdre, en restant toujours vous-même. Et moi, Isabelle Dépatie, je vous prends par la main pour vous emmener, grâce à une lecture agréable, sur un chemin qui vous propulsera vers la performance, à un niveau que vous n’auriez même pas imaginé quelques mois auparavant… Avec ma méthode « Le manager est un voyageur du temps », pas de fausses