Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Comment travailler plus vite ?

La vitesse par Catherine Bédard

La vitesse est un sujet qui revient souvent dans mes articles. Tout le monde aimerait travailler plus vite, il est même facile de s’imaginer que c’est la seule solution pour résoudre les défis qui s’annoncent. Faire plus dans le moins de temps possible peut faire rêver. Mais accélérer sans comprendre les raisons de ce besoin de vitesse que vous ressentez peut être destructeur. Parfois, c’est effectivement une solution, mais parfois pour aller plus vite, il faut ralentir. Et oui, il faut ralentir et déterminer ce qui est vraiment important avant d’accélérer. Pourquoi voulez-vous travailler plus vite ? Cette étape est vraiment importante avant de vous lancer. Travailler plus vite parce que vous avez trop à faire dans vos journées ou parce qu’il survient toujours des urgences n’est pas une bonne raison. Vous avez peut-être un autre défi de fond plus important à régler et pour le déterminer, je vous invite à lire cet article : Comment gagner du temps ? La clé c’est de ralentir. Étrangement pour pouvoir aller plus vite, il faut avoir du temps, puisqu’il vous faudra investir dans le développement de vos méthodes de travail. Il faut prendre le temps de penser et identifier ce qu’il est important d’améliorer pour aller chercher de la vitesse. Mais il faut aussi s’assurer de garder un niveau d’énergie identique à celui requis initialement pour faire ces tâches. Donc, pour aller plus vite, il ne faut pas être pressé ! L’objectif est de changer votre vitesse moyenne tout en conservant les mêmes exigences en matière d’énergie et cela demande un investissement… de temps!. Il existe plusieurs bonnes raisons de vouloir augmenter sa vitesse et aller plus vite. Je vais vous présenter les 3 principales : L’évolution — l’impact sur la motivation Avec le temps, grâce au développement de vos compétences, les tâches récurrentes deviennent de moins en moins intéressantes, vous les trouvez moins motivantes. C’est à ce moment que prendre le temps d’automatiser ou d’améliorer vos outils de travail devient essentiel pour maintenir votre motivation. De nouvelles méthodes plus efficaces nous permettront de relever d’autres types de défis, car vous aurez libéré du temps. La compétition — rester compétitif En tant qu’entreprise, si vous n’améliorez jamais votre vitesse et votre efficacité, il y a de fortes chances que votre compétiteur vous dépasse rapidement. En affaire comme dans la vie, faire du surplace c’est reculé par rapport aux autres. Donc prendre le temps d’automatiser ou d’améliorer vos outils de travail devient incontournable pour rester compétitif. L’énergie — stimuler l’esprit Aussi bien personnellement qu’en équipe dès que vous prenez le temps de vous améliorer et d’être plus efficace vous constaterez rapidement la disparition de certains irritants. Il est toujours très inspirant et énergisant de voir votre environnement changer et évoluer. Avoir comme but de vous améliorer et de voir ensuite le progrès effectué est très bénéfique sur l’espoir d’un meilleur futur. Globalement aussi voir l’amélioration et l’augmentation de votre vitesse va stimuler votre esprit et vous pousser à participer à plus de changements. Rappel :  Si vous roulez à 100 km/h et que vous roulez 2 heures de plus, vous irez plus loin bien évidemment, mais vous n’aurez pas augmenté votre vitesse. Tout comme demander à votre équipe d’en faire plus en restant les soirs et les weekends n’est pas une solution viable sur le long terme. Je me répète, vous n’avez pas d’autre choix, il faut investir du temps pour aller plus rapidement. Peut-être que pour aller à 200 km/h, il vous faudra modifier votre voiture. Les outils pour travailler plus vite 1. Identifier et mesurer Pour être capable d’augmenter la vitesse, il faut identifier ce l’on veut améliorer. Que cela soit le nombre moyen de réponses à vos clients par jour, le nombre de pièces fabriquées, nombre de rapport d’analyse… Le tout par unité de temps (par année, par mois, par semaine…)  L’augmentation de la vitesse peut aussi passer par la réduction de certains éléments, comme la réduction du nombre d’incidents/accident, du nombre de corrections (rework), du nombre d’heures supplémentaires travaillées, du volume de déchets… Cette première étape d’identification et de mesure est donc très importante pour être capable de suivre l’évolution de vos améliorations. Note : Soyez vigilant lors de cette étape toutefois car dès qu’une mesure devient l’objectif, la mesure cesse d’avoir un effet positif. La mesure doit rester un outil d’analyse et non pas un objectif en soi. 2. Identifier les pertes de temps et le gaspillage Si vous travaillez en production manufacturière, vous connaissez probablement déjà la notion des 7 gaspillages issue de la méthode de gestion de projet Lean. Cette méthode créée, au début des années 60, par le japonais Taiichi Õno pour l’entreprise Toyota, a permis de définir 3 grandes familles de gaspillage : Muda (tâche sans valeur ajoutée, mais acceptée) Muri (tâche excessive, trop difficile, impossible) Mura (irrégularités, fluctuations) À l’intérieur du Muda, il a ensuite été défini  7 (+1) gaspillages, soit : Surproduction Surstockage ou stocks inutiles Transports et déplacements inutiles Surprocessing ou traitements inutiles Mouvements inutiles Erreurs, défauts et rebuts Temps d’attente et délais (sous-utilisation des compétences) Prenez le temps de les identifier dans vos processus et éliminez-les. 3. Commencer simplement — créer du mouvement Pour aller plus aller plus vite, il n’est pas nécessaire d’avoir l’outil et la méthode parfaite dès le commencement. En fait, il est même mieux de procéder par étape. Faites d’abord de petits changements et observez l’effet. Cette création de mouvement va probablement générer un effet boule de neige. Parfois, en ne se déplaçant qu’un petit peu vous pourriez découvrir tout un monde nouveau d’options et ce premier petit mouvement confirmera qu’il est possible de faire autrement et d’aller plus vite, ce qui devrait vous motiver (vous et vos équipes) à continuer ce processus d’amélioration. 4. Partager les bonnes pratiques Pour aller plus vite, vous devriez aussi prendre le temps d’apprendre de l’expérience des autres : Allez lire des articles, des livres, exposez-vous à d’autres méthodes. Échangez avec vos collègues au travail sur vos façons de travailler. Demandez à vos amis, et votre réseau de vous partager leur apprentissage. Vous pouvez même instaurer

Comment identifier et développer ses passions ?

Passion

Avoir des passions semble important de nos jours, mais avoir une passion dans sa vie n’est pas une obligation, vous avez d’ailleurs sûrement remarqué que toutes les périodes de la vie ne sont pas propices à la pratique de certaines passions. Cependant, il m’arrive assez souvent d’entendre « Tu as vraiment de la chance d’avoir des passions, moi je n’en ai pas ! ». Développer une ou des passions devient même un objectif pour un grand nombre de gens. Mais veulent-ils vraiment une passion ? ou cherchent-ils juste à faire comme tout le monde ? De plus, l’idée que les personnes passionnées sont plus heureuses circule souvent, ce qui explique aussi pourquoi autant de gens cherche à avoir au minimum une passion. Dans ce même ordre d’idée, il est courant d’entendre, dans les entreprises, qu’il est préférable d’engager des employés passionnés. Mais alors, puisque la passion semble si importante, est-il possible de trouver et développer vos passions ? Et aussi, comment en tant que leader, pouvez-vous soutenir vos équipes dans cette quête et aider vos employés  à développer les leurs ? Bonne nouvelle, saviez-vous que les passions ne sont pas forcément innées et qu’il est donc possible d’en développer ? Qu’est-ce qu’une passion ? Commençons par les définitions de la passion. État affectif intense et irraisonné qui domine quelqu’un, Larousse Amour considéré comme une inclination irrésistible et violente, Larousse Penchant vif et persistant, Larousse Vive inclination vers un objet que l’on poursuit, auquel on s’attache de toutes ses forces. (Petit Robert) Par conséquent, pour qu’une passion existe, il faut un lien fort. Et pour avoir un lien fort avec quoi que ce soit il faut fournir un effort constant pour y arriver. Les passions ne naissent pas de la passivité, elles naissent d’un effort. Alors, si vous n’avez pas encore de passion, c’est peut-être que vous n’avez pas encore trouvé quelque chose pour lequel vous aviez envie de fournir un effort suffisant pour créer un lien fort. En tant que leader, vous pouvez aider votre équipe à identifier et développer les passions existantes au travail. Vous pouvez également aider votre entourage à comprendre le processus de création de passions. Une fois assimilé, il peut être reproduit dans toutes les sphères de la vie. Il devient donc possible de développer de nouvelles passions tout le long de votre vie. Mais comment faire ? La première étape de ce processus consiste à définir pourquoi vous voulez avoir une passion. Pourquoi voulez-vous des passions ? Pourquoi est-il nécessaire d’avoir une ou des passions ? Ce besoin vient-il d’un besoin particulier ? comme par exemple : Le besoin de développer un certain talent ou une compétence, qui pourrait vous aider à changer de boulot. De trouver une passion qui vous aide à être en forme, plus relaxe et moins stressé. De développer une passion qui vous permettra de voyager et rencontrer des personnes et des environnements qui vous stimulent, L’envie de devenir un musicien, un philosophe, un chanteur, un danseur, un inventeur, un écrivain… L’envie de rencontrer des personnes qui vous inspirent ou tout simplement de vous faire de nouveaux amis. Puisque développer une passion peut vous permettre d’ouvrir de nouvelles portes, cela vaut la peine d’investir de l’énergie. Comme vous pouvez le constater, il existe plusieurs raisons pour vouloir développer une passion. Prenez le temps d’identifier ce qui, au fond de vous, vous motive. Personnellement, ma plus grande source de motivation pour développer de nouvelles passions est que je veux vivre, en santé, jusqu’à 125 ans. Je peux vous dire que cet objectif stimule chez moi beaucoup de passions et d’intérêts liés à la santé, le talent, les compétences, les relations… Remplir le vide – être en mouvement Une des raisons qui poussent à développer une passion est de vouloir remplir le vide. Avez-vous déjà eu l’impression, à certaines périodes de votre vie, qu’il vous manquait quelque chose ? Vous arrive-t-il certains soirs ou week-ends de ne pas savoir quoi faire à part regarder la télé pour finalement décider de regarder vos courriels professionnels, ou de prendre de l’avance sur un de vos dossiers. Ne pas avoir de passions (ou projet personnel) c’est permettre parfois au travail de remplir le vide qui pourrait être rempli par quelque chose qui vous tient à cœur. Finalement, il existe toutes sortes de raisons de vouloir une ou des passions, la plus courante est vouloir remplir le vide et vous garder dans l’action, en mouvement. Il est important de connaître la motivation qui vous pousse à vous lancer dans cette passion, sinon, il y a des chances qu’elle ne dure pas. Si vous ne savez pas trop où vous en êtes dans votre vie, je vous conseille de lire l’article suivant : Comment développer et garder une vue d’ensemble de votre vie ? Comment développer des passions ? Pour développer une passion, il faut un lien fort. Il faut donc s’investir complètement dans sa passion pour créer ce lien. C’est un peu comme dans une relation. Si vous n’accordez pas assez de temps, la relation ne se développera pas et restera superficielle. Pour mettre toutes les chances de votre côté afin de développer une passion, il y a 5 éléments à prendre en considération : 1. Identifier le pourquoi Reprenez les réponses aux questions que vous vous êtes posées plus haut dans la section : Pourquoi voulez-vous des passions ? Est-ce pour développer de nouvelles compétences, travailler un talent naturel, parce que vous souhaitez vous améliorer,  développer de nouvelles relations, pour des raisons de santé, pour obtenir de la reconnaissance, pour les rencontres, pour vous aider à relaxer… bref, les choix sont multiples. 2. Identifier une passion qui a un potentiel Choisissez une activité que vous pratiquez déjà et dans laquelle vous avez le sentiment d’avoir un peu de talent. Pas besoin d’être un expert, simplement de se sentir à l’aise. Car lorsque vous commencez une nouvelle activité, ce n’est pas facile, il y a plus de risques d’échecs c’est pourquoi avoir déjà un certain talent au départ motive et aide à persévérer. Si vous ne savez pas par où commencer, repartez des réponses à votre question : pourquoi ?

Développer ses relations professionnelles

Rien n’est plus fort que la force d’une équipe, vous vous êtes sûrement rendu compte en tant que leader, qu’il est plus ardu d’accomplir de grande chose seule. Par conséquent, vous comprenez l’importance de développer vos relations. Et comme je vous le mentionnais dans un article, il n’y a pas si longtemps, vous faites partie de plus d’une équipe. C’est pourquoi il est important de développer tous les types de relation et d’interconnexions que vous pourriez avoir au travail, ou en dehors. Mais savez-vous quelles sont les relations que vous devez développer et surtout savez-vous comment faire? Pourquoi développer ses relations ? Au travail, il est essentiel de continuellement développer et entretenir vos relations, cela vous permettra peut-être de faciliter une conversation initialement difficile et faire avancer un dossier, ou vous permettre de collaborer et mieux travailler ensemble. Vous avez sûrement déjà remarqué qu’une conversation sur un sujet important est bien plus demandante lorsque vous ne connaissez pas très bien la personne avec laquelle vous devez échanger. Guillaume Dulude, Neuropsychologue et auteur du livre Je suis un chercheur d’or, explique très bien dans cette vidéo, en quoi la charge maximale que peut supporter une relation, qu’elle soit professionnelle ou personnelle est en lien avec la force de cette relation. En clair, plus la relation est forte, plus les parties prenantes de cette relation seront en mesure d’aborder plus facilement les sujets difficiles. Il est donc important d’apprendre à connaître et développer vos relations avec les joueurs clés de votre poste. Cela fait partie des responsabilités importantes de votre emploi. Quelles relations développer ? Vous comprenez qu’il est impossible de développer des relations profondes avec tous, vous pouvez donc concentrer votre énergie sur certaines personnes avec qui il est bien de s’investir. Par exemple, Vos patrons (directs et indirects), Vos collègues, managers et leaders avec qui vous allez potentiellement interagir dans le cadre de votre poste, Les personnes responsables des processus qui touchent votre équipe comme par exemple le service informatique, le département Legal, le département des Ressources humaines, le département des achats et celui des ventes … Votre équipe (directe et indirecte) Votre réseau externe, comme les fournisseurs de produits et services, vos investisseurs, vos coachs et mentors … En fait, le point important ici est de savoir identifier toutes les personnes avec qui vous allez interagir pour accomplir un objectif commun. Pensez à ne pas vous limiter à vos relations à l’intérieur de l’entreprise, pensez aussi à vos relations importantes à l’externe. Comment développer ses relations ? Il existe plusieurs tactiques simples pour développer graduellement une relation de confiance. Voici quelques idées qui vont vous aider à passer au niveau supérieur: N’oubliez pas de dire bonjour, échanger des sourires, Échangez dès que vous en avez l’occasion, intéressez-vous aux histoires, aux passions, ou à la famille de votre interlocuteur. Tentez de trouver dans vos échanges et éléments qui composent votre piano – vos fréquences, après les avoir trouvés c’est plus facile de se connecter. Démontrez et exprimez votre gratitude quand la situation le justifie, Ne prenez pas trop de temps pour répondre aux demandes et aux questions, Évitez les commérages, évitez aussi de parler dans le dos de quelqu’un, ou de blâmer les autres ou vous-même, Restez humble , évitez de vous vanter de vos accomplissements surtout ceux effectués dans votre ancienne entreprise, Souhaitez la bienvenue et aidez les nouveaux à s’intégrer à l’équipe, Partagez vos ressources, vos connaissances et aussi le mérite du résultat, Évitez de faire perdre du temps aux autres, soyez ponctuel Respectez vos échéances et vos engagements, si ce n’est pas possible informez les personnes touchées dès que possible pour leur permettre de s’ajuster. Accueillez la vulnérabilité et les trésors de vos collègues avec respect, si par chance qu’ils vous les partagent. Développer une confiance plus profonde et passer au niveau supérieur Dans son livre The Culture code, l’auteur Daniel Coyle souligne que pour créer des équipes performantes, il faut 3 éléments :  Générer un sentiment de sécurité pour le groupe Partager le risque – les vulnérabilités Créer une histoire commune qui donne un sens à ce que vous faites Alors pour passer à un niveau supérieur de qualité dans vos relations, il est important d’utiliser le pouvoir de votre vulnérabilité. Être honnête face à vos limites et les partager. En tant que leader, il est important de faire le premier pas pour montrer l’exemple, montrer qu’il est possible de le faire et que chacun sera là pour prendre soin les uns des autres. Brene Brown, chercheuse en sciences humaines et sociales à l’université de Houston et conférencière,  nous explique en détail dans la vidéo ci-dessous le pouvoir de la vulnérabilité. “Le courage est contagieux. Chaque fois que nous choisissons le courage, nous rendons tout le monde autour de nous un peu meilleur et le monde un peu plus courageux.” Brene Brown Le pouvoir de la vulnérabilité — Brene Brown (Vulnerability Power English with French subtitles) Comment se lancer ? Il n’est pas évident de commencer par exprimer sa vulnérabilité pour démarrer un cycle de confiance profond avec ses collègues. Le plus facile est d’y aller par étape. Commencez par développer votre relation à l’aide des 12 astuces présentées plus haut, assurez-vous d’avoir trouvé des fréquences qui vous connectent.  Ensuite, lorsque la base est là, exprimez votre vulnérabilité en rencontre 1:1.  Vous pouvez par exemple partager l’une de vos craintes face à une décision, ou encore exprimer l’une de vos limitations ou un inconfort que vous ressentez dans certaines situations. Par la suite, si vous avez la charge d’un petit groupe de gestion, essayez de le faire avec ce groupe. Vous constaterez que dès que la confiance est plus grande, plus vous commencerez à parler des vrais problèmes et des vrais défis. L’équipe sera en mesure d’aborder ces sujets sans prendre de gants blancs, ce qui est bien plus efficace pour trouver des solutions. Généralement, en entreprise, à moins que la culture de la confiance soit très forte, il est presque impossible d’avoir des relations

Un modèle pour s’aider à prendre une décision importante

Il y a quelques mois, je vous parlais de l’importance de savoir prendre des décisions au bon moment, toujours dans cette optique, j’aimerais vous partager aujourd’hui un modèle inspiré de la musique qui vous aidera à prendre une décision importante. L’inspiration de ce modèle est venue du fait que l’on utilise souvent un vocabulaire issu du monde de la musique et des ondes en physique. Par exemple, lors des prises de décision, il vous arrive de penser que : Cela sonne faux, C’est de la musique à vos oreilles, Vous vous sentez en harmonie, ou en accord avec la décision … C’est pourquoi vous inspirer du monde de la musique peut vous aider à identifier ce qui va et ce qui ne va pas dans une situation afin de vous aider à prendre la bonne décision et de pouvoir passer à l’action. Le principe de base du modèle de « L’orchestre » Parfois, sans vraiment savoir pourquoi, vous sentez que la direction que vous êtes en train de prendre sonne faux, et il vous faut donc agir pour enrayer cette situation. Vous vous sentez un peu comme l’instrument qui sonne faux dans l’orchestre, vous remarquez l’harmonie n’est pas bonne. Si vous ressentez cette dissonance, c’est que vous vous rendez compte que cette situation que vous vivez ne satisfait pas vos attentes (besoins, valeurs, objectifs). Plus votre seuil de perception sera élevé, plus vous ressentirez la fausse note. C’est pour cela que tout le monde n’est pas affecté de la même façon par une même situation, chacun ayant son propre seuil de tolérance et ses besoins uniques. Une situation qui sonne faux pour vous ne l’est pas forcément pour les autres,  c’est pourquoi il faut savoir s’écouter afin de s’ajuster autant que possible. Il y a plusieurs raisons qui peuvent mener à cette cacophonie. Dès que vous êtes en mesure de déterminer la raison de l’inconfort, il sera possible d’agir en fonction de notre cercle d’influence, et de prendre la bonne décision pour s’accorder. Alors, comment déterminer ce que l’on peut faire pour influencer la situation afin d’être en harmonie avec notre environnement? Est-ce que l’élément qui sonne faux peut-être ajusté? ou faut-il prendre une décision plus importante, plus drastique pour se sentir mieux ? Trouver son cercle d’influence grâce au modèle de « l’orchestre » Pour savoir si vous avez le pouvoir d’ajuster ou non la situation, imaginez que chacun des intervenants est un musicien qui joue de son propre instrument dans votre orchestre.  Certains instruments peuvent: Jouer des gammes différentes (fréquences de notes) par exemple la gamme tempérée et la gamme naturelle, Ne pas être sur la même tonalité par exemple dans un orchestre symphonique la Flûte traversière et les hautbois sont en Do, tandis que le Cor anglais en Fa et la Clarinette en La (parfois Sib), Ne pas encore être ajusté au « LA » du chef d’orchestre, le dernier ajustement qui fait toute une différence dans l’harmonie d’un orchestre. Chacun des acteurs/instruments possède ses propres caractéristiques. Votre instrument devient en quelque sorte l’ensemble de vos valeurs, vos besoins, vos objectifs. Chaque instrument est unique et c’est ce qui apporte de la couleur à l’orchestre. Cela apporte aussi son lot de contraintes pour arriver à jouer ensemble. Ensuite, la situation est comme le morceau de musique que vous devez jouer tous ensemble. Il y a plusieurs éléments dans une partition, pour que cela soit harmonieux, il faut que tout le monde s’ajuste. Il faut ajuster par exemple : La tonalité, Le tempo, Le style (musique orientale, occidentale…) Si vous choisissez par exemple un morceau de style oriental, la gamme sera tempérée. Si vous possédez un instrument de la gamme naturelle alors vous allez détonner dans l’ensemble et quoi que vous fassiez, vous serez incapable d’être sur la même fréquence que les autres. Les facteurs d’influences Pour qu’une décision résonne, il y a plusieurs paramètres à aligner. Certains sont sous notre contrôle d’autres pas. Le modèle de l’orchestre nous aide à faire un parallèle sans jugement afin d’identifier ce qui est la source de la dissonance. Les facteurs d’influences d’une décision sont : les acteurs qui prennent la décision et les personnes qui en subissent les conséquences, le chef d’orchestre et les musiciens les points importants pour les acteurs tels que les valeurs, les besoins, les objectifs qu’ils soient professionnels et/ou personnels le tempo, le style de musique, la gamme… la connaissance et l’expérience générale sur le sujet l’expérience et la maîtrise de l’instrument dans le cas de certaines musiques Tous ces paramètres influenceront votre niveau de sensibilité et donc votre capacité à être en harmonie avec la décision/situation. Passez à l’action Prenez le temps d’observer la situation en cours en fonction du modèle de l’orchestre. Analysez s’il s’agit d’un ajustement simple ou s’il s’agit d’une incompatibilité de nature plus profonde. Avez-vous l’impression qu’à chaque instant vous êtes en dissonance, que vous sonnez faux ? Si oui, c’est peut-être que votre instrument ne joue pas sur la même gamme que votre entourage. Un des signes est lorsque la situation qui vous dérange semble ne poser aucun problème à votre entourage. Pour eux rien ne sonne faux, alors que pour vous tout sonne étrange. À chaque action (note) que vous faites, vous avez l’impression de déranger. Pour les ajustements simples, une bonne conversation/communication devrait vous permettre de tous vous ajuster et vous aligner. Mais s’il s’agit de faire un changement de gamme, là c’est plus sérieux. Il ne s’agit plus de trouver des moyens pour s’ajuster par vous-même ou grâce à une simple discussion. Vous avez une décision importante à prendre et ces quelques choix s’offrent à vous : faire changer d’idée votre équipe entière essayer de changer la musique complètement n’est pas une tâche facile. Si tout votre entourage apprécie le morceau en cours, cela impliquerait que tout le monde apprenne une autre gamme, un autre morceau… Cela n’est pas impossible, mais cela demandera beaucoup d’énergie. acquérir de nouvelles compétences ou méthodes de travail, changer vos valeurs, vos besoins, vos objectifs… cela revient à apprendre à jouer d’un nouvel

L’expérience ne fait pas tout

expérience

Confucius disait: “L’expérience ne sert qu’à répéter les mêmes erreurs, mais plus rapidement”. Autrement dit, il ne faut pas se fier qu’à l’expérience. Il peut arriver qu’une personne novice fasse mieux qu’une personne expérimentée. Donc tous les membres d’une équipe quelle que soit leur expérience peuvent contribuer au succès et aider à définir la meilleure solution. Chaque médaille a son revers, il en va de même pour l’expérience. Anecdote – suivre l’expérience ? Au début de ma carrière de manager, un de mes collègues plus expérimentés m’a dit: “Ça ne se fait pas comme ça Isabelle, la façon standard de gérer est comme cela”. Mon instinct me disait de ne pas suivre sa suggestion, mais puisqu’il était plus expérimenté, j’ai appliqué sa méthode.  Je l’ai amèrement regretté. J’aurai dû suivre mon instinct de novice! La méthode conventionnelle n’est pas toujours la bonne solution, et ce pour plusieurs raisons, la principale étant qu’elle pourrait simplement ne pas fonctionner pour vous. L’avantage d’être novice est que l’on tient moins d’éléments pour acquis. Une personne nouvelle dans un domaine se posera beaucoup plus de questions et aura tendance à aller chercher de l’aide plus facilement. En cas d’erreur cela permet d’ajuster le tir plus rapidement. Alors qu’en vieillissant, l’égo vient parfois s’ajouter à l’équation et une personne plus expérimentée aura tendance à aller plus vite et à moins écouter les autres. Pourtant, vous allez toujours rencontrer de nouveaux défis, des nouvelles situations, de nouvelles générations de travailleurs… Les outils à votre disposition évoluent et les besoins des travailleurs aussi, alors faut-il toujours conserver les méthodes qui ont fait leurs preuves par le passé? Peut-être pas! L’innovation provient de la non-convention Selon Steve Jobs, pour être innovant, il faut fuir les conventions. Et, dans son livre intitulé “Iconoclast: A Neuroscientist Reveals How to Think Differently” Gregory Berns (spécialiste réputé des neurosciences) dit: que les iconoclastes et en particulier ceux qui réussissent sont “enclins aux expériences inédites”. Pour voir les choses différemment, la solution la plus efficace consiste à bombarder son cerveau de choses qu’il n’a encore jamais rencontrées. La nouveauté libère le processus perceptif des entraves que sont les expériences passées. La nouveauté oblige le cerveau à former de nouveaux jugements.“ Pour Gregory Berns, il est intéressant d’acquérir les qualités de l’iconoclaste (Personne qui est contre les traditions et les habitudes du passé) surtout si vous prenez  le temps de comprendre comment stimuler votre cerveau à établir de nouvelles connexions. Ne pas aller au-delà des apprentissages du passé est la raison pour laquelle vous pouvez répéter des schémas qui vous font stagner. Tandis que d’autres inspirés par le mouvement trouvent de nouveaux chemins plus efficaces en fonction de la nouvelle réalité. L’équilibre Alors, pourquoi faire confiance à l’expérience et pourquoi vouloir en acquérir si elle peut nous limiter? L’expérience peut aussi vous inspirer, car il est impossible de faire l’abstraction totale du passé et de ne pas apprendre de nos expériences. Il est même important de le faire! Prenez le temps de regarder le passé et d’en tirer des apprentissages, sur vous et sur le travail accompli en équipe avec les autres. En clair, il faut bâtir à partir de l’expérience, MAIS ne pas se limiter à elle. Ne vous arrêtez pas à des conseils tels que “Croyez-en mon expérience! quand j’ai travaillé chez ABC on a essayé et ça n’a pas fonctionné” ou “Croyez-en mon expérience, j’ai fait ça dans mon entreprise ABC et ça fonctionne”. Pensez au fait qu’il s’agit d’une nouvelle situation, une nouvelle époque, une nouvelle équipe et de nouveaux besoins. Peut-être que l’idée est bonne, mais peut-être pas, rien de mieux que de discuter en équipe et de créer une nouvelle version de solution, ensemble, inspirée d’une ancienne si vous le désirez. Regardez vers l’avant dans votre réflexion et partagez plutôt ce que vous avez appris, pour bâtir une nouvelle solution en équipe. Prenez le temps de parler des risques et problématiques potentiels et de la meilleure façon de les déjouer dans cette nouvelle situation. Bâtissez à partir de là où vous êtes et non à partir de là où vous étiez. Inspirez-vous du passé, mais ne vous limitez pas cela. Comment faire pour éviter le piège de l’expérience ? «Les grands leaders sont des enseignants et non des tyrans. Ils aident leurs équipes à voir et à comprendre davantage. Ils les incitent à devenir plus et les motivent à faire plus. » – Michael Josephson L’expérience est donc là pour vous inspirer et non pour vous limiter. Pour éviter de tomber dans le piège de l’expérience, l’idéal est de travailler en équipe. Utilisez votre équipe pour : Ouvrir votre esprit aux méthodes de travail des autres, Trouver des idées et les solutions, avec des personnes moins d’expérimentées. Cela vous permet d’aller ailleurs et identifier de nouveaux points de vue. Le seul risque que vous prenez est d’avoir une option plus nouvelle, unique et innovante. Déléguer une partie de vos tâches, vos collègues ne feront sûrement pas comme vous et c’est très bien ainsi. Pour aller plus loin, il faut accepter d’aller ailleurs et quoi de mieux qu’un nouveau point de vue pour le faire. Conclusion Rappelez-vous que ce qui fait un leader ne se limite pas à son expérience, mais aussi à son habilité à faire ressortir le meilleur de son équipe, à les inspirer à aller plus loin! Ce n’est pas parce que ça a marché d’une certaine façon dans le passé que cette façon est la bonne pour tous et en tout temps. Gardez l’esprit ouvert et utilisez votre équipe pour y arriver. Vous êtes ici, mais vous pouvez aller ailleurs. Photo by Aleks Marinkovic on Unsplash

Les fondamentaux pour se développer en tant que leader

apprendre

Au cours de votre carrière, il vous est peut-être arrivé de constater que vous auriez besoin de faire évoluer vos qualités de gestionnaire. Que cela soit pour devenir manager, gestionnaire de projet, pour prendre plus de responsabilités, ou tout simplement pour relever de plus grands défis, vous deviez vous développer. Après cette prise de conscience, le plus délicat est de savoir comment s’y prendre et par où commencer ! Le plus simple est de procéder étape par étape. La première consistant à comprendre ce qu’implique d’être un leader. Qu’est-ce qu’un leader ? Le leadership, terme emprunté à l’anglais, définit la capacité d’un individu à mener ou conduire d’autres individus ou organisations dans le but d’atteindre certains objectifs. On dira alors qu’un leader est quelqu’un qui est capable de guider, d’influencer et d’inspirer. » Référence : Université de Sherbrooke Alors dès que votre rôle dans l’entreprise implique de guider, influencer et inspirer, vous êtes dans une position de leader. Vos talents de leader vont naturellement se développer avec le temps et grâce aux expériences que vous rencontrez. Si vous prenez le temps d’analyser chaque opportunité, vous pourrez grandir plus rapidement et cela vous permettra de prendre des objectifs de plus en plus importants ou de nature différente. Voici donc quelques idées qui peuvent vous aider à voir chacun des objectifs dont vous êtes responsable comme des opportunités d’apprendre et de développer votre leadership. La vue d’ensemble de son développement Il existe 4 axes principaux des qualités requises pour devenir un leader exemplaire. Il faut savoir : Se connaître — afin de mieux interagir avec les autres Se connecter — afin de bien communiquer et créer des relations de confiance S’organiser — afin d’être efficace et ne rien oublier qui soit important Se développer — afin d’être en constante évolution 1. Se connaître Puisque rien n’est immuable dans le temps, cet objectif de connaissance de soi est perpétuel. Tout le monde évolue en tout temps donc un bon leader doit se connaitre afin de développer une équipe gagnante et efficace. S’il se connait bien, un bon leader saura : Quoi déléguer, à qui et quand, Reconnaître ses limites actuelles et demander de l’aide, Comprendre son état naturel pour s’entourer des bonnes personnes. Outils Pourquoi procrastine-t-on ? Se connaitre soi et son état naturel Savoir identifier ses « Blind spots » et accepter que l’on ne sait pas tout Bien vivre le changement Savoir comment réduire son stress et transformer ses frustrations en opportunité Connaitre votre point de vue en gestion de projet 2. Se connecter — développer des relations saines Le leader fait partie d’un écosystème. En tant que gestionnaire d’une équipe, cela lui confère une position unique que personne d’autre n’occupe, cela peut parfois créer un certain isolement. Par conséquent, il est important pour le leader de développer ses relations, car cela lui permettra : d’avoir le plus de retour possible de la part de son équipe et de ses collègues. L’objectif étant d’utiliser ce savoir collectif afin d’avoir la meilleure vue d’ensemble pour atteindre les objectifs, d’aller chercher de l’aide lorsque nécessaire, de facilement communiquer l’avancé du projet, car tous projets sont interconnectés entre eux. Les autres leaders de votre entreprise doivent aussi être informés de votre avancement puisque cela pourrait avoir une influence sur leur propre objectif. Par conséquent, pour éviter d’être isolé et d’avoir un point de vue limité, le leader doit développer ses aptitudes de communication et de créer de véritables relations. Sans ces relations et cette communication, le leader limitera sa capacité à avoir une bonne vue d’ensemble. Outils pour développer sa capacité de communication Savoir poser de meilleures questions. Améliorer sa communication en temps réel. Bien exprimer son chemin de pensée — une histoire par saut quantique. Connaître l’importance des choix de mots pour influencer de projet. Outils pour développer ses relations Développer son pouvoir d’influence en sachant comment vendre ses idées. Savoir comment développer sa relation avec son patron. Être en mesure de recevoir et de donner du feedback. Savoir identifier à quelle équipe vous appartenez afin de définir votre liste de relations stratégiques à développer. 3. S’organiser — et ne rien oublier d’important La quantité et le niveau de détail à connaître sont plus grands lorsque vous devenez leader. Il est facile de se sentir submerger. Si vous n’apprenez pas à vous organiser, les risques d’oublier des points importants et par conséquent de générer des problèmes à notre équipe deviennent immenses. Il faut donc apprendre à bien s’organiser aussi bien au sein de votre équipe que pour vous-même. L’autre bienfait d’une meilleure organisation est que cela vous permet à votre vie professionnelle de ne pas empiéter sur votre vie personnelle. Tout au long de votre carrière, vous devrez adapter vos méthodes d’organisation en fonction des équipes et des objectifs. C’est pourquoi il est intéressant de constamment connaître et apprendre de nouvelles méthodes d’organisation. Outils Savoir dire non ! Une vraie compétence Mettre en place une routine efficace, planifier sans planifier Apprendre à être plus organisé et développer ses propres méthodes d’organisation Le leader doit être capable de voyager dans le temps, visualiser le futur et apprendre du passé. Comprendre les éléments stratégiques de la gestion du temps. L’énergie : un concept fondamental dans la gestion du temps/priorité Être capable d’optimiser et retrouver son énergie Savoir que « urgent » ne signifie pas forcément « important » Savoir quand ralentir et aller à l’essentiel Apprendre l’art de déconnecter Liste de livres intéressants à propos de la gestion du temps : Getting things done  par David Allen: Deep work par Cal Newport: When—the scientific secrets of perfect timing par Daniel H. Pink 4. Se développer — les étapes de développement de sa carrière Comme nous le disions plus haut, le monde évolue perpétuellement donc vous devez constamment continuer à développer vos compétences en tant que leader, encore plus, si vous briguez des postes différents avec une autre échelle de gestion. Dans tous les cas, continuer à vous développer sera un excellent moyen pour vous éviter de vous ennuyer, devenir obsolète et pour cheminer. Outils Le mouvement : l’état d’esprit du gagnant Organiser votre plan de

Quelles résolutions se fixer pour cette année ?

La vie est pleine de cycles, le Nouvel An est lui-même considéré comme le début d’un nouveau cycle et donc souvent aussi comme le bon moment pour faire un bilan et prendre de nouvelles résolutions. Certaines personnes préfèrent ne pas prendre de nouvelles résolutions ne voulant pas participer à cette tradition sociale séculaire. Saviez-vous que ce concept de résolutions du Nouvel An remonte à l’Antiquité? Initialement ces promesses étaient faites aux dieux, maintenant elles sont plus souvent faites à soi-même. Si votre seule motivation est d’appliquer cette tradition ancestrale, il sera très facile pour vous de trouver de nouvelles résolutions, mais vous n’aurez probablement pas de réelle motivation. Pourtant, prendre des résolutions est un bon moyen de se développer et d’atteindre ses objectifs alors pourquoi ne pas essayer de le faire correctement cette année. Voici quelques pistes pour vous aider à définir des résolutions qui perdurent dans temps et qui auront un impact réel sur votre vie. Qu’est-ce qu’une résolution? Tout d’abord, prenons le temps de définir ce qu’est une résolution: Étymologiquement, le mot résolution vient du latin resolvere, défaire (ce qui est noué), dénouer; résoudre (une difficulté), débrouiller, démêler, expliquer, éclaircir. Parmi les définitions possibles du mot résolution, on retrouve: Opération par laquelle l’esprit résout une difficulté, un problème, ou Transformation physique d’une substance qui se résout, par exemple résolution de l’eau en vapeur. Il y a ici trois mots clés : opération, résoudre, et transformation. Nous pourrions donc nous entendre pour dire qu’une résolution de début d’année est une série d’opérations qui aide à nous transformer en un MOI meilleur. Cette version améliorée de nous-mêmes rencontrera moins de difficultés après cette transformation. Comment trouver de bonnes résolutions ? 1. Les attributs d’une bonne résolution Si vous reprenez notre définition plus haut, une bonne résolution devrait définir l’objectif de la transformation qui résoudra un problème que vous avez et devrait aussi inclure les actions permettant d’atteindre cet objectif. 2. Identifiez le problème Pour identifier un problème, il existe deux méthodes simples: Faire un bilan — Regarder la vue d’ensemble de votre vie et identifier là où il y aurait des améliorations à apporter pour atteindre vos objectifs personnels. Avec cette méthode vous pourriez trouver par exemple des problèmes tels qu’équilibrer mieux vos activités et votre temps en fonction de vos objectifs. Pour vous aider à faire votre bilan et développer votre vue d’ensemble, allez lire les articles suivants: Comment développer et garder une vue d’ensemble de sa vie ? Notre corps est une machine à voyager dans le temps Visualiser son passé et ses trésors — Prendre le temps de regarder certaines situations, des derniers mois, dont vous pourriez être moins fier. Cela pourrait être par exemple que vous avez perdu patience au volant, que le commentaire d’un collègue vous a affecté pendant plusieurs jours, que vous étiez stressé de présenter vos résultats à votre équipe, ou encore que vous avez tendance de ne pas être très sympathique avec les personnes que vous croisez… Cherchez vos trésors et vos frustrations en identifiant les situations qui ont généré un type d’émotion que vous souhaitez réduire dans votre vie. Après avoir identifié ces frustrations et ces irritants, il est important d’en analyser la cause, c’est ce qui vous aidera à déterminer la meilleure solution et donc votre résolution. Pour se faire aller lire l’article Comment transformer vos frustrations en super pouvoir ? 3. Identifiez votre état final idéal — donc l’objectif Après avoir identifié le problème que vous voulez régler, prenez le temps d’écrire l’objectif en utilisant la méthode SMART+ Spécifique. Mesurable. Ambitieux. Réaliste. Temporellement défini Spécifique, dois être en lien direct avec le problème identifié plus haut (vous pourrez dire que vous avez atteint l’objectif, si…) Mesurable, vous devez absolument définir un seuil de succès, Ambitieux, cet objectif doit représenter un défi pour être stimulant, Réaliste, il doit rester à la limite de l’ambition sinon l’objectif sera abandonné, Temporellement défini, il doit avoir une date limite, cela aide à déterminer la vitesse et le niveau d’effort pour l’atteindre.   4. Identifiez les étapes pour atteindre cet objectif Maintenant que l’objectif est clair, définissez les prochaines étapes à faire pour l’atteindre. Par exemple, si votre objectif consiste à faire du sport tous les jours alors que vous n’en faites actuellement qu’une fois par mois. Cet objectif sera bien difficile à mettre en place et encore plus à maintenir, car l’écart entre l’état actuel et l’état suivant est trop grand. Donc, pour atteindre vos objectifs vous devez  vous assurer que les étapes que vous mettez en place soient : Adaptées à votre vie actuelle, à votre routine, à vos rituels, Pas trop éloigner de votre routine, sinon l’énergie nécessaire pour la transformation sera trop importante et les risques d’échec plus grands, Adaptables en cours de processus, en cours d’année. Gardez la possibilité d’augmenter la cadence si vous le souhaitez. Pour vous aider, n’hésitez pas à vous référer à ces articles: Planifier sans planifier — le pouvoir de la routine Et mon   5. N’ayez pas peur d’aller chercher de l’aide et des ressources Pour vous aider, n’oubliez pas d’aller chercher les ressources qui vous permettront d’augmenter vos chances de succès. Vous pouvez aller chercher l’inspiration dans des livres/blog/vidéo qui vous aideront à poursuivre vos objectifs. Il existe aussi des applications de suivi de votre nouvelle routine. Si votre budget le permet, vous pouvez également essayer de trouver un coach ou des formations. Conclusion Une résolution est une série d’opérations que l’on fait pour provoquer une transformation qui résout un problème. Par conséquent, si par  chance vous n’avez aucun problème, il sera plus difficile de définir et tenir vos résolutions. Photo by Rob Necciai on Unsplash

Comment transformer vos frustrations en super pouvoir?

Il nous est tous arrivé d’être frustrés et fâchés à cause d’une situation au travail ou de notre vie personnelle. Ce sentiment peut naitre d’une restructuration, un rachat, un changement d’orientation, un changement de patron, un collègue qui vient d’être promu au poste que vous visiez, ou encore une décision sur un projet qui ne s’aligne pas avec votre vision du succès. Il existe de nombreuses situations qui peuvent générer des frustrations, mais ce qui est intéressant c’est que chacun aura une réaction différente face à une même situation. Savez-vous pourquoi? Ce que l’on oublie souvent, c’est que nos frustrations ont un lien avec nos aspirations et nos valeurs, ces aspirations et valeurs qui sont le reflet de notre personnalité unique. Puisque chaque personnalité est unique, la réaction sera personnelle à chacun. Il ne faut pas voir les frustrations de façon négative, car je vais vous montrer qu’une personne qui ressent beaucoup de frustrations possède finalement un super pouvoir. Voulez-vous comprendre comment utiliser ce super pouvoir et transformer vos frustrations en apprentissages et actions positives? Votre responsabilité face aux frustrations En tant que leader et collègue, vous avez la responsabilité d’aider notre équipe à transformer les frustrations en action. Voyez ces frustrations comme des trésors qui peuvent vous aider à : améliorer nos processus, identifier les risques du projet, à comprendre ce qui est important pour nos collègues dans leur travail L’aspect positif de la frustration est l’apprentissage que vous pouvez en retirer, cela peut vous apporter un savoir et une possibilité d’amélioration. Donc votre responsabilité dans ces situations de frustration est de canaliser cette énergie initialement négative pour en faire une motivation pour un meilleur futur. Là encore, la clé c’est le temps! Une frustration est, au moment présent, le signal que si l’on ne fait rien, le futur ne sera pas aussi idéal qu’il pourrait l’être. Alors, si vous ou l’un de vos collègues ressentez une frustration/un trésor, il faut prendre le temps découvrir ce qui se cache en arrière pour la transformer en un meilleur futur. Comment écouter les frustrations ? Observation Dans un premier temps, prenez un moment pour réaliser que vous êtes frustré/en colère/fâché/irrité (Un indicateur pourrait être votre rythme cardiaque car habituellement dans ces situations, votre pouls monte au-delà de 100 pulsations/minute). Ensuite, nommez votre émotion. Si votre pouls est monté au-delà de 100 pulsations/minute, prenez 10 min de pause. Si c’est votre collègue qui vit une frustration, vous pouvez l’aider à en prendre conscience en disant : « J’ai l’impression que nous venons de trouver un trésor » (si vous utilisez le même vocabulaire) ou vous pouvez aussi lui dire que vous voyez à quel point cela est important pour lui. Cette frustration est comme un trésor qui vous montre le chemin vers un endroit ou une situation plus agréable. Voyez-la comme un trésor enfoui dans le sable et sur lequel vous vous seriez frappé le pied. Cela fait mal au début, mais par la suite quelle joie d’avoir trouvé ce trésor. Si c’est votre collègue qui vient de “se frapper le pied”, donnez-lui du temps. Prenez tous une pause, changez de sujet, mais indiquez que vous reviendrez sur le sujet dans quelques minutes ou aux prochains meetings. Réflexion Dès que votre pouls est redescendu à un rythme normal, prenez le temps de vous poser quelques questions. (Voir la liste de questions plus bas). Encore une fois, si c’est votre collègue qui vit une frustration posez-lui les questions et écoutez les réponses sans émettre de jugement. Prenez le temps d’analyser ce qui vous affecte. Si vous aidez votre collègue, prenez le temps de reformuler ce que vous avez compris. Parfois l’entendre de la bouche d’une autre personne peut l’aider à avancer. Vous pouvez aussi partager ouvertement vos propres expériences. Vous en sortirez tous grandi, et cela vous aidera à développer une véritable relation avec votre collègue. Action Trouvez une action qui vous aide à aller mieux. Par exemple, expliquer votre inquiétude à un collègue, partager une idée de solution, lâchez prise et acceptez que parfois il ne soit pas possible d’aller plus rapidement que l’équipe… Mettez-la en place!  Bravo, vous avez réussi, vous avez transformé votre frustration en opportunité. Note : Grâce à toutes ces étapes, vous comprenez maintenant pourquoi ressentir souvent de la frustration est votre super pouvoir! Il suffit de le voir comme un trésor qui vous amène de nouvelles actions.  Liste de questions à se poser pour transformer une frustration en action Des attentes non comblées Est-ce que ma frustration provient d’une attente non comblée ? D’ailleurs, est-ce que je connais bien mes attentes ? Peut-être que la situation touche une attente non consciente. Le trésor est donc de la découvrir. Ensuite, est-ce que mes attentes sont réalistes ? Un sentiment d’injustice Est-ce que j’ai l’impression de vivre une injustice ou que quelqu’un vit une injustice ? Par exemple, j’ai l’impression de faire tout le travail alors que c’est une autre personne qui reçoit le mérite. Ou encore, je suis à l’origine de cette idée et pourtant personne ne le reconnait. Si oui, de quelle injustice s’agit-il ? Est-ce vraiment une injustice ou me manque-t-il une information pour comprendre la situation dans son ensemble? Par exemple, quelqu’un passe avant moi pour présenter notre projet, mais je ne savais pas que ça lui avait été demandé expressément. Une situation insatisfaisante Est-ce que la solution proposée ou le plan du projet n’est pas complet ? Nous oublions un détail fondamental. Si c’est le cas quel est-il ? Est-ce que les paramètres du projet le rendent impossible ? Que manque-t-il à la situation pour être plus satisfaisante ? Par exemple, un projet où il manquerait l’aspect écologique, ou un projet où l’impact social ne serait pas aligné avec vos valeurs. Regarder dans les sphères de vos besoins et valeurs, c’est souvent là que se trouvent des frustrations. Face à ces types de trésors, il existe trois options : changer la situation, changer de point de vue, vivre avec la situation — lâchez prise, partir (quittez l’équipe ou l’entreprise) Le pouvoir du temps Avec le temps,

Comment prendre du recul en restant passionné ?

prendre du recul

Cet article est en lien avec un défi que me je m’étais lancé il y a plusieurs années. Comment me détacher de mon travail tout en restant passionnée ? Il n’a pas été facile pour moi de trouver des solutions, car se détacher donne l’impression d’être déconnecté. Aujourd’hui encore il m’arrive d’être trop attachée par mon travail. Le problème est simple : comment garder sa passion et ses émotions dans son travail sans être affecté/attaché par les décisions ou les situations prises par l’entreprise qui ne nous semblent pas logiques ? Comment prendre du recul, avoir un certain détachement et rester passionnée ? Faut-il perdre sa passion? Peut-être ai-je créé une chambre d’écho avec mes amis(es), mais en discutant avec eux j’ai pu constater que la plupart d’entre nous avaient fait face à ce même problème : comment ne pas se laisser affecter par son travail, mais surtout comment rester engagé, sans perdre sa passion et en respectant ses émotions. Surtout que les émotions sont des trésors en entreprise. Il m’a souvent été conseillé, lorsque j’étais frustrée par une situation au travail, de me détacher, de ne pas lui accorder autant d’importance. Je comprends bien le concept, mais au fond de moi je sais que si je me détache, je vais être moins performante et surtout je vais rapidement aimer moins mon travail, car mon énergie et ma motivation au travail se nourrissent de ma passion. Je finis donc dans ce contexte par décider de rester frustrée une fois de temps en temps plutôt que de perdre ma passion pour mon travail. À chaque fois qu’une telle situation se présentait, je n’arrivais à me dire que je devais perdre ma passion et faire taire mes émotions pour éviter les frustrations. Pour moi choisir cette option c’est passer à côté de la vie,  vivre comme un robot. Au final, nous savons qu’un être humain vit des émotions alors pourquoi chercher à ne pas les ressentir? Je ne pouvais pas me résigner, je devais trouver d’autres moyens pour être moins affectée par les situations difficiles du bureau. L’impact du point de vue Plusieurs de mes amis ont décidé d’être à leur compte en devenant consultants. J’ai alors remarqué que de devenir consultant semble procurer naturellement ce détachement sans pour autant diminuer la passion en son travail. L’avantage d’être consultant est que même si la firme qui vous engage n’est pas satisfaite à 100% du travail que vous fournissez, cela ne définira pas vos prochains projets ou contrats sur lesquels vous travaillerez. En tant que consultant vous pouvez contrôler les contrats que vous acceptez. Vous pouvez même décider de ne pas continuer à travailler pour un client qui manque d’écoute et d’ouverture d’esprit. Vous pouvez plus facilement rester ouvert à la discussion, engagé, et moins affecté émotionnellement. En tant que salarier ce détachement et cette prise de contrôle semble plus difficile.  Et pourtant en tant qu’employé, il est toujours possible de partir donc de choisir. Être employés/salariés peut finalement se comparer à un consultant qui n’aurait qu’un seul client pour un contrat long terme. Alors pourquoi sommes-nous plus affectés en tant que salariés? Se pourrait-il que ce soit parce que notre vision de nous-mêmes repose principalement sur une seule personne/entreprise et pendant trop longtemps ? Mais, est-ce bien vrai ? L’importance de changer de point de vue Vous imaginez mieux maintenant que pour pouvoir rester détaché il faut simplement changer de point de vue : Éviter de donner trop de pouvoir à l’évaluation de votre valeur par les autres et aux situations qui nous arrivent, Ne pas ressentir le besoin de prouver sa valeur à tout prix et en tout temps, Accepter qu’il y ait d’autres éléments en jeu que vous dans les prises de décision et surtout changer son vocabulaire, il ne faut pas parler de détachement, mais bien de prendre du recul. Alors, comment changer de point de vue ? Et bien en modifiant ses croyances. Les croyances limitantes Vous avez sûrement entendu parler du concept des croyances limitantes. Ces croyances que vous avez et qui vous limitent dans votre développement et votre bonheur. Elles se basent principalement sur votre éducation et votre passé. Elles semblent vraies, mais en fait elles ne le sont pas tout à fait. Certaines de ces croyances vous ont souvent aidées par le passé à vous développer et à avancer, mais, aujourd’hui, il faut les laisser partir, car vous avez évolué ou vous souhaitez évoluer. Un exemple de croyance limitante Pouvez-vous concevoir que ce ne sont pas forcément vos compétences qui sont remises en question si votre idée n’est pas retenue lors d’un projet. Il peut arriver qu’un autre élément ait généré cette décision. Ne croyez pas qu’il suffit que vos idées et votre expérience soient les plus solides pour que vos idées soient obligatoirement retenues. Il y a souvent beaucoup plus en jeu dans les prises de décisions que de choisir la meilleure solution. Une autre croyance limitante est lorsque vous pensez que parce que c’est votre responsabilité tout ce qui arrive est de votre faute. Vous pensez que vous auriez dû prévoir ce qui arrive, vous auriez dû y penser d’avance. Mais vous savez pourtant au fond de vous qu’il est impossible de tout savoir et de tout contrôler. Si au contraire, vous changiez votre croyance afin de penser que le plus important dans ces situations est votre approche quant à la résolution du problème en fonction des contraintes qui vous sont imposées. Dès que vous vous détachez de certaines croyances, vous verrez que vous serez beaucoup plus zen. Vous serez néanmoins toujours investi, engagé et passionné. Il est donc temps de croire que votre capacité à influencer et aider notre équipe ne vient pas nécessairement de votre capacité intrinsèque, mais d’un ensemble de facteurs. Cette croyance permet le détachement, mais surtout stimule la prise de recul pour apprécier l’ensemble des facteurs en cause. Voici une vidéo intéressante qui pourra vous aider à travailler le concept du détachement. (Sous-titres en français disponibles dans les paramètres de

Comment vendre des idées au travail ?

Vous est-il déjà arrivé d’avoir l’impression d’avoir trouvé une excellente solution, mais que personne ne vous suit ? Votre idée est selon vous fantastique et vous ne comprenez donc pas pourquoi personne n’embarque. Vous pourriez même penser que votre équipe fait fausse route. Parfois c’est que vous avez accès à un détail qui passe inaperçu pour les autres. Est-ce possible que vous ayez sauté une étape pour arriver à vendre votre idée ? Vendre des idées au travail est un art. La façon la plus simple de vendre une idée est de prendre le temps d’ajuster votre longueur d’onde avec celle des autres. Comment ajuster sa longueur d’onde ? Vous connaissez toute l’expression: “être sur la même longueur d’onde”, mais savez-vous comment influencer votre environnement pour réellement l’être ? Commencez par prendre le temps de comprendre l’origine de cette expression. La longueur d’onde est une caractéristique de chaque onde, quelle que soit sa nature. En physique, elle se note à l’aide de la lettre grecque lambda : λ. Pour être en mesure de calculer la longueur d’onde, vous devez connaître sa fréquence (f) et sa vitesse (v). Par conséquent, pour être sur la même longueur d’onde que d’autres personnes, vous devez ajuster votre fréquence et votre vitesse. Pour vendre une idée, il faut aller à la bonne vitesse Si vous allez trop vite Un vendeur qui vous parle trop rapidement, qui vous donne trop d’informations en même temps génère une surcharge d’informations. Cette surcharge fait qu’il est impossible pour vous de tout assimiler. Cela peut même générer un stress, car comme vous ne pouvez pas suivre, vous avez le sentiment que vous pourriez manquer ce qui est important à vos yeux. Vous comprenez pourquoi, si vous allez trop vite, les personnes que vous voulez convaincre ne suivront pas. La plupart du temps vous avez pourtant bien partagé l’information, mais pas à la bonne vitesse. De plus, il faut laisser à votre interlocuteur le temps de faire sa propre analyse, afin qu’il puisse prendre sa décision. De plus, amener une nouvelle idée/décision va souvent générer des effets collatéraux, il faut donc tenir compte de tous les paramètres (souvent même extérieurs à l’idée) qui pourraient avoir un impact sur la décision. Vous avez de votre côté pris le temps de faire toute cette analyse, il faut donc laisser le temps, aux personnes que vous voulez convaincre de faire ce travail. C’est une étape très importante et il ne faut pas oublier que chacun des membres de votre équipe va ajouter un point de vue qui lui est propre et que vous auriez pu oublier. Toutes ces idées doivent être intégrées à l’ensemble des paramètres. Si vous ne laissez pas à vos interlocuteurs, le temps d’intégrer l’information, il y a des chances que leur stress face au changement suffise pour qu’ils refusent l’idée que vous amenez. Si vous allez trop lentement Le résultat sera semblable. Dans ce cas-ci, ce sera l’impatience qui poussera au refus. Si vous parlez trop lentement, ou prenez trop de temps pour expliquer une simple idée, vous allez perdre l’attention de votre interlocuteur. Il ne va plus voir les informations importantes et perdre l’intérêt qu’il pourrait avoir pour votre idée. En prenant trop de temps, vous risquez de perdre votre fenêtre d’action. Pour éviter cette situation, je vous encourage à aller lire l’article suivant: Comment prendre des décisions au bon moment ? Pour vendre, il faut faire résonner! Ce n’est pas une faute, j’ai bien voulu dire résonner et non raisonner. Il faut comprendre ici résonner dans le sens d’être en fréquence de résonance! Quoiqu’il est au final souvent nécessaire de faire les deux! En conclusion, il faut ajuster votre discours, sa fréquence, à la personne à qui vous vous adressez. Les aspects de votre idée qui peuvent intéresser votre patron ne seront pas les mêmes que ceux qui pourraient motiver vos collègues ou d’autres stakeholders. Ajuster votre fréquence afin de faire résonner se traduit par l’utilisation de vocabulaire, de points de vue qui touchent votre interlocuteur. Pensez avant tout à ce qui est important, intéressant pour votre interlocuteur, mais aussi de quelle façon votre idée pourrait les stimuler ou autrement dit les faire résonner ! La préparation Si vous avez la chance de pouvoir  vous préparer avant de présenter votre idée, faites-le! C’est souvent le cas pour les idées importantes, alors prenez le temps de le faire . Cet article, écrit par les Affaires, est excellent pour expliquer les étapes de préparation pour vendre ses idées Assurez-vous de prendre le temps d’identifier : Les éléments importants de l’idée (en fonction des interlocuteurs pour les faire résonner), Le meilleur moment pour présenter l’idée, L’estimation du temps qui vous sera alloué. Préparez votre “2 min elevator pitch”, mais ayez aussi sous la main une version plus détaillée au cas où vous auriez plus de temps ou que l’on vous demande plus d’informations. Il n’y a rien de pire que d’avoir réussi à susciter l’intérêt et de ne pas livrer la suite. Croyez-moi, il m’est déjà arrivé de lancer des idées sans être prête à 100% et de ce fait de perdre ma chance, ma fenêtre d’opportunité. J’étais allée trop vite ! La magie du concept de la longueur d’onde En réalité, même si vous vous préparez, il est possible que tout n’aille pas toujours comme prévu. Les variations possibles sont infinies. Il y a tellement d’éléments hors de votre contrôle qui peuvent interférer. Comme par exemple, un collègue malade, un collègue à qui l’on vient de refuser une idée à laquelle il tenait beaucoup, ou encore un invité surprise de dernière minute à la réunion où vous deviez présenter votre idée… Comment faire face à tout cela ? L’idée est de garder en tête les deux aspects de la longueur d’onde pendant votre présentation. Soyez attentifs aux signaux de vos interlocuteurs qui vous aideront à déterminer si vous devez ajuster votre vitesse ou votre fréquence ? Observez s’ils semblent: Ennuyés (Est-ce à cause de l’approche ou de la vitesse de présentation?)