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Comment augmenter votre polyvalence ?

La polyvalence est une caractéristique clé du leadership. Les gestionnaires doivent avoir la capacité de comprendre le changement et d’y réagir avec un large éventail de compétences et de comportements. Alors, comment pouvez-vous développer cette capacité ? Comment devenir polyvalent ? D’abord, il faut accepter que la polyvalence ait ses limites, alors que l’ouverture d’esprit et le travail d’équipe sont presque sans limites. Donc, pour être plus polyvalent il faut : Savoir s’entourer des bonnes personnes, Savoir se lancer des défis, Être ouvert d’esprit En d’autres termes, il faut avoir un « growth mind set ». Un état d’esprit qui nous permet de remettre en question le statu quo. Un état d’esprit qui permet d’accepter que l’état initial n’est pas  forcément l’état final. 1. La force de son équipe Puisque tout change perpétuellement et que dans tous, la clé c’est le temps. Il est toujours possible, pour s’aider, d’ajouter des cordes à son arc, soit par soi-même, soit par le biais de son équipe. Donc, pour devenir polyvalent commencez par rendre votre équipe polyvalente, vous apprendrez beaucoup grâce à cette façon, Diversifiez les forces des membres qui composent votre équipe, comme par exemple : Les centres d’intérêt professionnels, Les niveaux d’expérience, et assurez-vous que tous gardent une attitude de croissance — « growth mind set ». Cela vous permet ainsi qu’à votre équipe de vous développer tout en stimulant la collaboration et l’entraide. Pour bénéficier de cette force qui augmente votre polyvalence et celle de votre équipe, vous devez permettre et stimuler : la collaboration, l’entraide et l’apprentissage entre les membres de l’équipe. Que faire pour cela fonctionne ? D’abord, ne surchargez pas votre équipe, il faut que tout le monde ait de la place dans son horaire et une certaine flexibilité pour pouvoir s’entraider et collaborer. Prenez le temps de reconnaître lorsque votre équipe aide une autre équipe ou qu’ils collaborent entre eux. Il est important que ce comportement soit valorisé si vous voulez que cela devienne une priorité. Mettez vous-même vos préceptes en pratique, prenez le temps d’apprendre de votre équipe. Si nécessaire, planifiez des rencontres de formation, avec les membres de votre équipe qui maîtrisent des sujets où vous aimeriez évoluer. C’est ce que je fais personnellement depuis des années pour découvrir des technologies ou techniques différentes. Petite histoire pour vous montrer l’importance de garder du temps pour l’entraide. Vous vous rendez à une rencontre importante, vous savez que vous êtes en avance et vous voyez une personne âgée tomber, dans la rue, il y a de fortes chances dans cette situation que vous preniez le temps de l’aider. Changeons ensuite de point de vue. Si vous vous rendez à une rencontre importante alors que vous êtes en retard et que vous voyez une personne âgée tomber dans la rue, il est fort probable que vous ne preniez pas le temps de l’aider. Vous comprenez mieux pourquoi le rapport au temps est important pour stimuler la collaboration et l’entraide. Pour apprendre et se développer, il faut sentir qu’on a le temps de le faire. Si vous avez toujours l’impression d’être en train de courir, il sera difficile de prendre le temps d’apprendre. 2. L’écoute des « trésors » de chacun Pour être polyvalent, il faut être à l’écoute de son équipe et accepter leurs préoccupations comme des trésors. Ces préoccupations représentent quelque chose d’important pour eux et donc potentiellement pour vous et votre équipe. Au moment où le trésor survient, il est bien souvent à l’état brut et rempli d’émotions. Si l’on ne prend pas le temps d’écouter, il est possible de passer à côté d’une source incroyable d’apprentissage. Il est important de savoir qu’à l’étape du trésor, votre collègue n’a pas encore eu le temps d’en faire une analyse pragmatique et complète pour être capable de bien communiquer. C’est justement le bon moment d’écouter pour accélérer le processus d’analyse et développer la confiance et l’écoute au sein de l’équipe. Pendant cette période d’écoute sans jugement, vous verrez que l’on apprend beaucoup sur ce qui est important pour notre équipe.  Vous découvrirez bien souvent, ce qu’il manque dans votre organisation pour être plus efficace et mieux distribuer la charge de travail. Cette écoute vous aidera à développer la confiance entre les membres de l’équipe tout en vous permettant de devenir plus efficace. Et plus vous êtes efficace, et plus vous pouvez prendre le temps d’apprendre et devenir polyvalent. Podcast #0009 – Les trésors – Développer et innover en équipe 3. L’ouverture d’esprit Il y a quelques années, j’ai participé à une formation pour devenir exécutive et un des points que j’ai retenu est que la qualité essentielle pour être un excellent exécutif, après l’écoute, était justement d’être influençable. J’ai été agréablement surprise. Donc pour devenir polyvalent et développer son leadership, il est clair que l’ouverture d’esprit est essentielle puisqu’il n’est pas possible d’être influençable si l’on n’est pas ouvert d’esprit. Il faut être vigilant, car la ligne est fine entre être ouvert d’esprit et se laisser manipuler par tout le monde. Être influençable/ouvert d’esprit et non pas manipulable. Devenir une marionnette n’est jamais bon. L’ouverture d’esprit consiste donc à accepter que l’idée présentée soit valable et qu’il faut en tenir compte dans l’analyse. Il peut arriver au final que l’idée soit bonne, mais que son timing ne le soit pas. Être ouvert d’esprit permet d’identifier plusieurs pistes de développement et qui nous permettent de développer votre polyvalence autrement. Donc, pour devenir polyvalent il faut être ouvert à essayer de nouvelles choses et écouter véritablement ce que la situation et les autres ont à nous apprendre. 4. De nouveaux défis pour vous et votre équipe Prenez le temps de découvrir les connaissances que votre équipe aimerait développer. Vous serez surpris de voir à quel point cette information peut vous aider à mieux déléguer les tâches à effectuer. Vous apprendrez parfois qu’un collègue peut être fatigué d’effectuer une tâche en particulier alors qu’un autre collègue aimerait l’apprendre alors jumelez-les et laissez-les faire le transfert de connaissances. Cela augmente leur polyvalence et permet à votre équipe d’être plus heureux donc souvent plus

Quelle est la différence entre la faute et la responsabilité ?

Certaines personnes ne font pas la différence entre la faute et la responsabilité. Lorsque l’on rencontre des problèmes dans un projet, il arrive fréquemment de rejeter la faute sur la personne responsable. Et pourtant, ce n’est pas la solution, car être responsable d’un projet, d’une équipe, d’un processus ou d’un département n’implique pas forcément que vous soyez la source du problème. Par contre, en tant que responsable du projet, votre devoir sera de trouver des solutions, même si ce n’est pas vous qui avez créé le problème. Formulé de cette façon, cela vous parait peut-être évident, mais je peux vous garantir que ça ne l’est pas toujours, pour tout le monde. Il arrive même que certains responsables de projet préfèrent  ne pas résoudre le problème puisqu’ils n’en sont pas à la source. Ils vont même jusqu’à cacher la situation. Si cela n’est pas de leur faute alors pourquoi en prendraient-ils la responsabilité ? Et s’ils en prennent la responsabilité, cela insinuerait-il qu’ils ont fait une erreur et que la situation est de leur faute ? Et pourtant même si ce n’est pas leur faute, il sera de leur responsabilité de trouver une solution. Trois exemples entre la faute et la responsabilité 1. Confusion des processus entre les départements Est-ce ma faute si le directeur du département connexe au mien ne m’a pas impliqué dans la mise en place, au sein de son équipe, d’un processus qui ressemble au processus déjà mis en place dans mon département ? Le problème est que ces deux processus parallèles créent de la confusion pour tous les autres départements. Mais honnêtement, aucun des deux directeurs ne pouvait présager la confusion, ou même imaginer que nos départements auraient besoin d’un processus semblable. Peut-on quand même dire que c’est notre faute ? Aurions-nous dû tout savoir sur l’autre département afin d’éviter ce genre de situation ? Est-ce la faute de l’exécutif responsable de ces deux départements ? Aurait-il dû voir la similarité et demander la mise en place un processus plus large?  Est-il possible que personne n’ait eu une vue complète de la situation avant de commencer ? Mais maintenant que le problème existe, que l’on peut constater la confusion, est-ce notre responsabilité de régler la situation ? C’est sans équivoque, oui, c’est notre devoir d’arrimer les processus les uns avec les autres lorsqu’il y a interaction. 2. Changements liés à la croissance de l’entreprise Lorsque l’entreprise grandit, les besoins changent. En cours de route, il y a souvent un nombre grandissant de demandes par rapport à la capacité de l’équipe. Lorsque de nouvelles tâches apparaissent, pour bien faire et parce que vous voulez aider, vous prenez la balle au bond. Jusqu’au jour où ces balles deviennent impossibles à gérer avec l’ensemble des tâches initiales dont vous êtes responsables. Vous indiquez alors à votre patron que vous avez besoin d’aide. Est-ce la faute de votre patron de ne pas avoir anticipé cette charge de travail et de ne pas avoir prévu à l’avance le développement de l’entreprise, peut-être ? Est-ce vous, qui en décidant d’aider, avez finalement caché la problématique ? Est-il réaliste de penser qu’une personne puisse à elle seule avoir assez de visibilité et de capacité à lire correctement un futur incertain ? C’est irréaliste ! Par contre, il est clair que c’est à vous de partager les plus d’information avec votre gestionnaire pour qu’il puisse restructurer le groupe afin d’améliorer la situation pour l’équipe. 3. Changements provoqués lors d’un rachat Lors d’un rachat d’entreprise, il se peut que plusieurs postes et départements deviennent redondants. Habituellement les postes et les départements qui semblent semblables sont coupés, mais dans ce processus il arrive qu’une tâche ou une fonction disparaisse. Cela est lié au fait que les rôles et responsabilités n’étaient pas parfaitement définis, même si l’on avait l’impression qu’ils l’étaient. Les deux parties impliquées n’ont pas toujours le même vocabulaire au départ de la fusion ce qui fait que les responsabilités sont partiellement comprises. Mais de qui est-ce la faute si le vocabulaire n’est pas le même ou si la définition des rôles n’est pas claire ? Est-il réaliste de penser que lors de la fusion tout sera parfait et que tout le monde va réussir à s’entendre et communiquer parfaitement ? Je ne pense pas. Par contre, est-ce la responsabilité des managers d’être à l’écoute et d’améliorer constamment la situation, oui ! Faut-il toujours trouver un fautif ? Avant de continuer, j’aimerais prendre le temps de dire qu’il est possible que certaines situations soient, sans doute possible, de votre faute. Par exemple vous oubliez d’envoyer un email important à votre client, alors que vous savez que cette tâche est la vôtre. Dans ce cas vous savez que c’est votre faute et que vous avez la responsabilité d’y remédier. Par contre, lorsque la situation est complexe, que le nombre d’intervenants est important et que la quantité d’information devient impossible à gérer parfaitement, l’origine de la faute devient très difficile à déterminer. Et honnêtement, ce n’est pas important ! Il s’agit dans ces situations d’un ensemble de facteurs parfois impossibles à anticiper, planifier ou organiser. Dans ce genre de situation complexe, le problème, si vous décider de prendre le blâme, est que vous n’aiderez peut-être pas à corriger la situation, car : Vous pourriez empêcher les autres intervenants de penser qu’ils ont une part de responsabilité dans la recherche de solutions avec vous, Vous pourriez penser qu’il vous faut trouver une solution par vous-même alors que le problème nécessite une collaboration pour trouver une solution. De plus, le fardeau de la faute peut : Vous miner et vous coûter cher en énergie. Cette énergie précieuse que vous devriez garder pour trouver une solution. Vous pousser à être en mode défense et peut-être même vous poussez à nier le problème et la situation problématique. Comment dissocier la faute et la responsabilité ? À l’impossible nul n’est tenu, soyez réaliste envisagez l’impossible ! L’expression viendrait d’un adage juridique en latin : ad impossibile nemo tenetur. Personne ne peut avoir l’obligation de réaliser un acte si celui-ci n’est pas réalisable. * Il y a quelques éléments qui peuvent vous permettre

Comment choisir son prochain emploi ?

Vous ressentez qu’il est temps de changer de travail?  Il peut y avoir plusieurs raisons pour cela. Vous vous apercevez que votre emploi ne vous offre plus ce que vous espériez dans votre cheminement de carrière, vous n’apprenez plus ou vos tâches ont tellement changé que vous ne savez plus pourquoi vous occupez ce poste ou pourquoi vous travaillez dans cette entreprise ? Alors vous avez raison, il est probablement temps de choisir votre prochain poste et choisir votre prochain emploi ! Vous êtes la seule personne qui pouvez prendre cette décision, même si parfois c’est bien difficile. Il s’agit d’une décision très personnelle et voici quelques éléments à prendre en considération avant d’aller de l’avant. 1- De nouvelles aptitudes À chaque nouveau poste, vous apprenez quelque chose de nouveau, il est important de savoir définir les aptitudes que vous avez spécifiquement acquises dans votre dernier poste, comme par exemple : Développer des compétences techniques, Implémenter de nouveaux systèmes, Prendre de nouveaux types de décision, Gérer des équipes, Développer votre style de management, Améliorer vos qualités de gestionnaire, Gérer à un nouveau niveau de détail. Prenez ces nouvelles forces en note, cela vous sera bien utile pour mettre votre CV à jour et aussi lors de votre prochaine entrevue. Qu’est-ce que vous avez le plus aimé ? Dans toute cette liste de nouvelles aptitudes, sachez choisir ce que vous avez le plus aimé. Qu’aimeriez-vous retrouver dans votre prochain travail ? Une autre façon possible de déterminer ce que vous aimez le plus est de vous demander ce qui vous énergise le plus quand vous allez travailler. Car vous vous souvenez que tout est une question de gestion de son énergie. Avec beaucoup d’énergie, vous pourrez accomplir bien plus dans  votre vie. L’élément que vous aurez identifié ne se retrouve pas toujours dans une description de poste, et ce sera peut-être lors de l’entrevue que vous pourrez identifier si, le travail auquel vous appliquez vous offre ce que vous aimez le plus. Par exemple, dans mon cas c’est de développer une équipe et de nouveaux systèmes afin de permettre à l’équipe d’être efficace et innovante. 2- Identifiez les critères importants Pensez à tout ce qui constitue votre travail et son environnement : La localisation, le temps de voyagement, La rémunération (salaire, bonus, profit sharing,…), Les vacances et la politique de l’entreprise au sujet des vacances, L’accessibilité à la formation, La culture de l’entreprise, Les responsabilités — et la description du poste, Le pourcentage de voyage d’affaires demandé, Les avantages financiers (voiture, allocation de dépenses, etc), La taille de votre équipe, La qualité des finances de l’entreprise, Le type de produits ou de services que votre nouvelle entreprise offre, La date d’embauche, Les horaires de travail (de jour, de soir, les weekends ?), La flexibilité au niveau des horaires, La possibilité de télétravail, Les clauses de non-compétitions, Si vous êtes un chercheur, est-ce que vos recherches vous appartiennent ? Quelle est la règle au niveau des compensations pour les brevets ?  La nourriture et le café offert sur votre lieu de travail, La possibilité d’amener les enfants au travail si besoin, … Quels sont pour vous les éléments minimums, ceux sans lesquels vous refuseriez de prendre le poste ? Faites la liste avant même de recevoir des offres, faites attention de ne pas choisir simplement le plus gros salaire. Même si c’est tentant, ce n’est pas ce qui vous rendra heureux sur le long terme. Pour chacun d’entre vous, il y a un minimum requis pour avoir l’impression d’avoir choisi le bon poste, alors à vous de voir quel est-il ? 3- Quand chercher ? Il y a de meilleures conditions que d’autres pour chercher un emploi, si vous avez encore un emploi ou si vous possédez un bon coussin financier, cela pourra diminuer la pression. Il n’est pas facile de prendre le temps de chercher l’emploi de vos rêves si vous n’avez pas d’argent pour payer le loyer. Donc, le mieux est de chercher lorsque les finances sont relativement stables. Par contre, faites attention au concept de cage doré et au coût d’opportunité, ce n’est pas parce que vous avez le sentiment d’avoir du temps qu’il faut le prendre. Fixez-vous une date limite pour agir, mais si au contraire vous n’avez pas d’emploi en ce moment, faites attention, tout de même, à ne pas prendre une décision trop hâtive. 4- Le CV Prenez le temps de bien faire votre CV, honnêtement, n’hésitez pas à utiliser les services d’un expert si vous en avez les moyens. Je peux vous dire par expérience que ça vaut la peine. C’est leur métier et ils voient des éléments clés que vous même vous ne verrez peut-être pas. 5- Les offres d’emploi Les offres d’emplois sur internet et LinkedIn ne sont pas tout, il y a aussi votre réseau. Utilisez-le ! Allez vers les entreprises qui vous plaisent directement. Participez à des activités de réseautage, participez à des conférences. D’ailleurs, si vous décidez de participer à des conférences, n’oubliez pas de vous créer une carte professionnelle avec vos informations personnelles pour pouvoir les partager facilement avec les personnes que vous rencontrez. Je ne sais pas combien d’offres exactement j’ai reçues pendant des conférences, mais vous pourrez constater que c’est une excellente façon de connaître votre marché et les options qui s’offrent à vous. 6- L’entrevue L’entrevue est une étape très importante du processus de changement de poste, car elle vous aide à connaître votre nouvel employeur. Rappelez-vous les éléments importants de base que je vous ai encouragé à définir plus tôt ? Gardez-la en tête et ayez avec vous une liste de sujets et de questions prêtes. L’avantage, si vous êtes bien préparé pour l’entrevue, c’est que vous n’êtes pas le seul à être évalué, vous évaluerez vous aussi le poste et l’entreprise. Petite anecdote personnelle, il m’est déjà arrivé de partir après 7 min d’entrevue, car mon futur potentiel patron n’était, disons pas très respectueux. Je lui ai dit poliment que par respect pour notre temps à tous les deux, il serait préférable d’arrêter l’entrevue maintenant. Je

3 signes d’incompatibilité avec son gestionnaire

Avez-vous déjà remarqué qu’il y a des personnes avec lesquelles il est facile de travailler alors qu’avec d’autres c’est plus compliqué ? Il arrive cependant que l’on apprécie, ces personnes avec lesquelles c’est plus compliqué, car lorsque vous avez des conversations avec elles sur d’autres sujets que le travail tout se très passe bien. Ces personnes sont super intéressantes et vous sentez même que vous pourriez devenir des amis. Et pourtant, vous n’arrivez pas à travailler avec eux, vous ressentez une incompatibilité.  Pour être capable de bien travailler avec quelqu’un, cela nécessite bien plus qu’une belle personnalité, cela prend une compatibilité au niveau du travail. Vos collègues proches et votre patron sont des personnes avec lesquelles vous devez vous synchroniser sur des éléments particuliers. C’est un peu comme avec votre conjoint, mais sur d’autres aspects de vos vies. Et même si vous rencontrez des personnalités fantastiques, cela ne vous assure que vous pourrez travailler facilement ensemble. Et si la synchronisation est impossible alors vous avez peut-être une incompatibilité. Un peu comme dans une relation de couple, il est possible d’aimer une personne, mais de ne pas être compatible avec elle. Voici les raisons qui peuvent faire que vous êtes incompatible avec votre gestionnaire : 1. Un niveau d’énergie différent Il y a deux situations possibles ici, soit vous avez besoin de beaucoup d’énergie pour guider votre gestionnaire à prendre les bonnes décisions, soit il vous est impossible de brainstormer avec lui au sujet d’un problème sans qu’il ne soit complètement effrayé. Vous avez besoin de beaucoup d’énergie pour influencer votre gestionnaire Vous avez l’impression que votre gestionnaire est incapable de prendre une décision sans avoir une tonne de détails et d’information, vous passez votre temps à faire des analyses. Cela vous prend tellement de temps que lorsque toutes les informations sont collectées la situation a tellement changé qu’il faudrait refaire une analyse, c’est une situation sans fin. J’exagère légèrement, mais vous savez que votre patron est du genre à couper les cheveux en quatre avant de pouvoir avancer. Dans la même catégorie, vous trouvez que votre gestionnaire n’a jamais de temps pour vous.  Vous auriez pourtant besoin de son point de vue pour passer à l’action. Il ne vous accorde souvent que 2 min à l’intérieur desquelles vous devez synthétiser un dossier très important et cela vous demande un effort et une énergie incroyable. Pas moyen d’avoir une vraie conversation pour trouver une solution ensemble. Le déséquilibre peut venir soit du fait que vous n’avez jamais pris le temps de déterminer ensemble les informations qui étaient importantes à ses yeux pour qu’il puisse prendre une décision. Ou encore du fait qu’il ne possède pas assez d’énergie pour vous suivre et vous devez donc en fournir bien plus de votre côté pour rééquilibrer l’équation, Votre gestionnaire possède trop d’énergie par rapport à vous Si votre gestionnaire démarre au quart de tour alors que vous lui expliquez une situation, ou que vous lui faites une mise à jour des dossiers, ou bien encore s’il est impossible de lui donner de l’information sur un sujet sans qu’il ne se sente obligé de prendre des décisions à votre place, il est probable que votre gestionnaire possède plus d’énergie que vous.  L’inconvénient dans cette situation est que cela peut affecter votre niveau d’autorité et votre image. Vous apprenez rapidement à vos dépens que vous ne pouvez pas brainstormer ou informer votre gestionnaire sinon il risque de faire le travail à votre place ce qui n’est habituellement pas votre objectif initial. D’autres signes peuvent vous faire voir que votre patron a plus d’énergie que vous. Par exemple, il pourrait vous pousser à prendre des décisions à un rythme plus rapide que celui avec lequel vous êtes confortable. Il pourrait aussi vous demander des analyses dans des temps déraisonnables selon votre point de vue. En résumé, il ne vous laisse pas le temps d’agir ou de mettre les choses en place. 2. Un rapport au temps différent Un autre aspect qui pourrait mettre en avant votre incompatibilité avec votre gestionnaire est votre rapport au temps. Dans ce cas précis, il y a deux axes à regarder. Le premier axe concerne l’équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle et le deuxième concerne le point de vue temporel. L’équilibre entre vie personnelle et professionnelle Votre gestionnaire vous envoie des messages le soir et les weekends, voire même la nuit.  (Malheureusement c’est possible !). Il m’est déjà arrivé de recevoir une invitation à 6 h 30 pour une rencontre à 7 h 30. Ce jour-là j’ai bien regretté d’avoir regardé mon agenda à 7 h 12, mais mon patron m’avait habitué à rester sans cesse sur le qui-vive. Évidemment, cela m’épuisait puisque je n’étais pas sur le même rythme que lui. Du coup, nous avions clairement une incompatibilité d’équilibre entre notre vie personnelle et professionnelle. Certains gestionnaires peuvent parfois aussi exiger un nombre d’heures de travail hebdomadaire déraisonnable. Ceci est aussi un signe d’incompatibilité d’équilibre de vie personnelle et professionnelle, L’incompatibilité sur les points de vue temporels Il y a 3 points vue temporels et 2 directions (le futur et le passé). Vous pouvez regarder la ligne du temps soit du point de vue : De l’unicité — Vous choisissez un point fixe et vous regardez le passé et le futur autour de ce point. Du processus — Ce point de vue vous permet d’observer dans le temps les étapes qui vous permettent d’arriver à une solution. Du moment présent que j’appelle également le point de vue ponctuel Si votre gestionnaire se situe plus dans le moment présent, il y a de fortes chances qu’il fasse toujours les choses à la dernière minute, car il ne prend pas le temps de regarder les apprentissages du passé et il ne se projette pas non plus dans le futur pour faire un plan. Cela peut vous plaire si vous aussi vous n’aimez pas faire des plans et vous organiser et que vous avez donc la même préférence temporelle. Si votre gestionnaire ne prend pas le temps de regarder et d’apprendre du passé ou

Pourquoi miser sur ses forces ?

force

Vous entendrez souvent qu’il est important de travailler ses faiblesses mais est-ce vraiment la solution? Le défi avec les faiblesses est qu’il est très difficile de les transformer en force. Au mieux, cette faiblesse ne vous ralentira plus autant avec le temps, mais il est rare qu’elle devienne votre plus grande force, même avec beaucoup de travail. Pour une quantité d’énergie identique, le résultat obtenu selon si vous vous concentrez sur vos qualités ou vos faiblesses sera très différent. C’est pour cette raison qu’il est important de miser sur ses forces.  De plus, il n’est pas possible d’être bon dans tout. Il faut faire des choix. On dit souvent que le leader doit avoir une longue liste de qualité, mais c’est faux. Avez-vous déjà vu un leader être parfait ? Personne ne l’est. Par contre, la bonne nouvelle est que les leaders que l’on suit sont tous « spiky ». Ce qui veut dire qu’ils ont tous un ou quelques éléments qu’ils maîtrisent et les caractérisent. C’est leurs forces, leurs expertises qui nous rassurent et nous donnent envie de les survient.  Alors prenez le temps de trouver ce qui vous passion et devenez « spiky ». Comment devenir “spiky” ? Misez sur vos forces et passions !  Pourquoi plutôt miser sur ses forces? Si ce n’est pas votre premier article sur ce blog vous devez commencez à me connaitre, j’aime utiliser les équations pour expliquer des idées. Ici, il ne s’agit pas d’une équation physique, mais plutôt d’une façon d’illustrer un point de vue. Alors allons faire un peu de mathématiques. Performance = Compétence x Effort et Compétence = Talent x Effort. donc, Performance = Talent x Effort x Effort ce qui fait que Performance = Talent x Effort2 Au final, si votre talent est de 1, même si vous faites beaucoup d’efforts, le résultat sera positif, mais pas autant que si votre talent est de 10, et ceci sans compter que l’énergie nécessaire pour améliorer ses faiblesses est beaucoup plus grande que pour travailler ses forces. Comme je le dis souvent tout est une question d’énergie. Alors, pensez-y avant d’investir votre énergie pour corriger une faiblesse. Cette dernière doit vraiment vous ralentir dans l’atteinte de vos objectifs pour chercher à la corriger. Il sera peut-être plus judicieux de concentrer vos efforts à trouver les personnes qui pourront nous aider plutôt que de chercher à développer un talent que vous n’avez pas vraiment. Note : J’aimerai ajouter une note que le talent est un sujet controversé, car il est difficile de différentier le talent inné du talent appris. D’ailleurs, pour ceux qui ont un “growth mind set” cela a peu d’importance. Dans cet article, pensez au talent comme des éléments qui vous intéressent qui vous font vibrer. Ce qui vous fait lever le matin , ce que vous avez envie de développer pour vous définir. Les faiblesses sont les éléments qui ont moins d’impact sur vous. Ne pas être intéressé par tout est tout à fait normal , il est impossible que tout nous fasse vibrer.  Une autre façon de présenter la chose Dans un précédent article, je vous ai expliqué que nous sommes tous des pianos ou comme des soleils ce sont nos fréquences qui nous caractérisent, tout ce qui nous fait vibrer. Certaines d’entres elles nous font vibrer plus que d’autres, ces éléments avec le temps deviennent nos talents.  Pour ma part, si un ami me propose d’aller voir un film violent,  je vais avoir besoin d’un excellent niveau d’énergie pour accepter, car ce n’est pas quelque chose qui me fait vibrer ou me stimule. Si chacun des éléments de votre vie est représenté par une fréquence, certains éléments seront plus intenses que d’autres, concernant votre stimulation. Et si vous les comparez à la moyenne de la société, vous verrez des éléments qui seront naturellement plus hauts et d’autres plus bas. Par exemple, j’adore faire du mountain bike, du ski, lire des livres de développement personnel, mais j’aime moins regarder le hockey.  Voyez les « peaks » de plus haute intensité comme les éléments qui vous stimulent le plus. Les “peaks” plus bas comme les éléments qui vous stimulent le moins.  Si vous décidez de vous concentrer sur vos faiblesses, que se passe-t-il ? Elle vont légèrement diminuer. N’étant pas stimulé vous allez mettre beaucoup d’énergie, pour avoir un résultat potentiellement minimum.  Par contre, que se passe-t-il si vous travaillez sur vos forces, vos talents, ce qui vous stimulent ? Avec la même quantité d’énergie, votre performance et votre talent seront amplifiés. Ici encore vous pouvez constater la différence d’impact entre travailler ses forces et travailler ses faiblesses! Vous pourrez rapidement constater qu’à force de travailler sur vos forces, vos faiblesses deviendront quantité négligeable dans l’ensemble de votre personnalité. Puisque vos forces prendront tellement de place que les faiblesses deviendront du bruit dans l’ensemble.  Note : Si vous avez un défaut majeur, un pic très grand vers le bas, cela vaut tout de même la peine de ne pas l’oublier. Mais n’y mettez pas trop d’énergie, assurez-vous juste qu’il ne vous gêne pas dans les aspects importants de votre vie. Identifiez vos forces et multipliez-les Il est difficile pour tout le monde d’identifier ses propre forces surtout que la Société nous enseigne qu’il est mauvais de faire l’éloge de nos qualités. Il est préférable que ça soit les autres qui en fassent la publicité. Cette situation accentue la difficulté à identifier nos forces. Comment faire pour identifier soi-même ses forces  ? Lire le livre strengths finder 2.0, Demandez-vous ce qui vous procure le plus de plaisir dans votre vie  (ex: Résoudre des problèmes techniques? Aider vos amis à régler leur problèmes? Faire du sport? Réparer des choses?…), Définir ce qui dans ces actions particulières vous stimule?  En clair, assurez-vous de faire davantage ce que vous aimez et vous constaterez  que vous vous développerez naturellement. Bien entendu, avoir des mentors, des coachs, des amis qui vous aident à aller dans la bonne direction est toujours une bonne chose mais commencez dès maintenant à concentrer votre énergie

Comment travailler avec un patron incompétent ?

Avant de commencer, prenez note que dans cet article, l’utilisation du masculin est faite sans discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.  Ces dernières années, j’ai eu de nombreuses discussions avec certains de mes lecteurs quant aux différents comportements des patrons. Honnêtement, à chaque fois, cela me fait réfléchir à mon propre comportement en tant que gestionnaire. Je suis souvent surprise de voir à quel point les gestionnaires semblent ne pas connaître leurs responsabilités. J’ai donc commencé à réfléchir à ce qui différenciait un bon patron d’un patron incompétent. Dans mon article de la semaine dernière, je vous partageais les 3 sphères importantes pour être un bon directeur. Le but de mon article est évidemment de vous aider à devenir de bons gestionnaires, mais je ne peux vous cacher que cet article était en réponse aux frustrations que plusieurs d’entre vous vivent à cause de patrons incompétents. Il n’y a pas de recette miracle pour devenir un bon gestionnaire, et le seul contrôle que vous avez est celui que vous avez sur vous-même. Vous comprenez donc qu’il n’est pas évident de changer son patron.  Vous avez beaucoup plus de chance de changer votre point de vue sur la situation. Donc, voici quelques conseils pour vous y aider.  1. Prenez le temps d’identifier les lacunes Vous trouvez que votre patron est incompétent, est-ce une impression générale ? Où vous savez à quel niveau ? Si vous être capable d’identifier ses lacunes, vous avez beaucoup plus de chance de prendre les bonnes actions. Voici quelques exemples de situations : Il est incapable de vous aider à vous développer dans vos compétences ou votre cheminement de carrière, Vous manquez d’autonomie, il est impossible pour vous de prendre des décisions sans lui donner tous les détails. Même les détails pour lesquels vous pensiez être responsable, Il vous demande souvent des tâches sans vous donner le contexte et en urgence, il manque d’organisation, Il semble régulièrement oublier ce qu’il vous a demandé, ou les décisions qu’il a prises, Il ne retient pas les éléments importants dont vous avez besoin pour faire votre travail, Il ne vous supporte pas quand vous avez fait une erreur, ou pris une décision difficile, Il vous demande quelque chose et le lendemain sans raison, il décrète que c’est obsolète et vous revient avec une nouvelle demande, Vous n’arrivez pas, même après un certain temps, à comprendre votre niveau de responsabilité ou même celui de votre patron, Lors de chacune de vos rencontres, vous marchez sur des œufs, ne sachant pas comment il va réagir à vos décisions Vous ne pouvez pas prendre des décisions sans lui en parler d’avance et même en lui en parlant à l’avance il oublie et vous tombe dessus pour ne pas lui en avoir parlé. Il semble dangereux de prendre des initiatives, Vous lui présentez des faits et des observations afin qu’il puisse faire son travail et régler des problèmes, mais il nie le problème ou pire vous demande de le régler, même si vous ne possédez pas le bon niveau d’autorité. Il est important de prendre le temps d’identifier ce qui ne va pas, écrivez des exemples précis. Vous constaterez que comprendre la problématique vous aidera à reprendre le contrôle sur ce qui est en votre pouvoir. Ce simple exercice aide à passer de la réaction à l’action.  2. Les causes de l’incompétence Il y en a plusieurs, il serait impossible de toutes les énumérer, mais voici les principales : Votre gestionnaire manque de confiance en lui-même, ou en vos capacités, Il ne comprend pas son niveau d’autorité et ses responsabilités. Si c’est son cas, votre patron ne pourra pas vous déléguer de tâches par exemple ou être clair avec vous. II n’écoute pas, Il est trop occupé et surchargé, donc il est impossible pour lui de prendre ses responsabilités, il n’a plus d’énergie disponible.  Avez-vous remarqué qu’il n’y a, dans cette liste, aucun point concernant des compétences techniques. Tout est en lien avec la connaissance de ses limites et de son rôle. En d’autres termes pour ceux qui me suivent depuis un moment, la base de l’incompétence, autant pour un patron que pour un collègue, vient du fait qu’il ne maîtrise pas son niveau de détail. Pour contrer cette situation, il faut intégrer les 3 sphères qui font un bon directeur/gestionnaire : L’influence La gestion Le « leadership » 3. Déterminez votre pouvoir Il est impossible de changer les autres, le seul pouvoir que vous avez consiste à essayer d’influencer le changement ou de changer votre point de vue. 3a. Influencer le changement. Étant donné que vous avez identifié ce qui ne va pas, il est possible de passer à l’action et d’essayer d’influencer votre patron. Cette étape n’est jamais facile et demande beaucoup de courage. Voici quelques astuces pour augmenter vos chances de réussite : Influencez en privé, Ne parler jamais en mal de votre patron autour de vous, vous ne savez pas qui sont les personnes qui l’apprécient et cela pourrait se retourner contre vous, Exprimer vos attentes et donner des exemples, Ne posez pas d’ultimatum, mais assurez-vous que votre gestionnaire ait compris l’importance de votre feedback, que c’est très important pour vous. 3 b. Changer votre point de vue Voici quelques questions pour vous aider à regarder la situation dans son ensemble. Est-ce que mes attentes sont réalistes ? Est-ce que je suis trop exigeant ou ma définition de ce qu’est un bon patron  est-elle trop rigide ? Suis-je dans la bonne compagnie ? La culture, le produit me conviennent-ils ? Suis-je fière de mon entreprise ? Puis-je limiter mes interactions avec mon patron ? Y aurait-il un autre département dans l’entreprise qui me plairait ? Puis-je me réseauter à l’intérieur de l’entreprise ?  Est-ce que ce poste m’apporte quelque chose de positif ? Par exemple, d’excellents collègues, de nouveaux apprentissages, un nouveau titre, de nouvelles expériences… si oui, ces avantages valent-ils la peine de travailler pour un patron incompétent ? Le style de gestion de mon patron est-il compatible avec le mien ? Si vous n’aimez ni votre patron ni votre entreprise, changez d’emploi. Parfois simplement changer de

5 secrets pour une motivation constante

Vous avez sûrement déjà croisé des personnes perpétuellement motivées, énergisantes et enthousiastes, ces personnes semblent avoir une source de motivation constante. Elles ne semblent pas avoir de soucis à rester captivées par ce qu’elles font et semblent pouvoir finaliser presque tout ce qu’elles entreprennent. Vous voulez savoir comment font ces personnes pour être constamment motivées. En fait, les personnes très motivées développent des habitudes qui génèrent constamment une nouvelle motivation, donc le secret de la motivation réside dans la mise en place de quelques habitudes. Pour conserver votre motivation, je vous encourage à instaurer dans votre vie les habitudes suivantes : 1. Gérez votre énergie, pas votre temps. La motivation n’est pas un problème de temps. C’est un problème d’énergie.  Vous pouvez avoir à votre disposition tout le temps possible, si vous faites des choses qui vous drainent votre énergie, vous ne vous sentirez pas motivé. Il vous est probablement déjà arrivé de devoir travailler un samedi matin sur un projet qui vous tient à cœur. Vous devant vous tout votre samedi pour le faire, et pourtant vous préférez faire plein d’autres choses moins importantes, vous vous lancez même dans le ménage par exemple. Vous vous demandez pourquoi vous procrastinez ? Il y a plusieurs raisons potentielles, mais souvent, la plus importante est que vous manquez d’énergie. Vous êtes pourtant motivé, mais il vous manque l’énergie pour le faire. Votre semaine vous a drainé et lorsqu’il est temps de se concentrer sur ce projet, vous n’avez plus de jus. Il est donc important d’apprendre à gérer son énergie pour rester motivée et énergisante. D’ailleurs, si vous voulez en apprendre plus sur le concept de l’énergie, je vous invite à aller lire les deux articles suivants :  Ce premier article vous propose un concept visuel pour vous aider à gérer votre énergie L’énergie un concept fondamental en gestion du temps et ce deuxième article vous explique comment optimiser et retrouver son énergie. Comment optimiser et retrouver son énergie ? En résumé, il ne suffit pas d’avoir le temps de faire les choses, il faut aussi savoir gérer son énergie. Vous remarquerez aussi que lorsque vous faites des choses importantes pour vous, vous avez plus d’énergie sur le long terme. Comment développer cette habitude de gestion de l’énergie ? Personnellement, depuis quelque temps, j’ai trop souvent oublié de me concentrer sur des actions qui m’énergisent. Faire des compromis, sur une semaine c’est vivable, mais sur des mois ce n’est pas bon. Je peux vous dire que je suis épuisée et que je manque cruellement de motivation. C’est sans compter le niveau de stress dans mon corps et mon esprit qui est monté en flèche. J’ai cessé cette bonne habitude qui consiste à gérer mon énergie et les conséquences sur ma motivation sont désastreuses.  Il est grand temps que je réinstaure pour moi-même les bons conseils que je vous partage. Donc, pour reprendre le contrôle de son énergie, il faut : Ralentir, prendre une pause afin de pouvoir prendre le temps de faire ressortir ce qui est essentiel pour vous, Dire non, à ce qui n’est pas essentiel et qui ne contribue pas à augmenter votre niveau d’énergie, Déléguer ce qui vous draine votre énergie le plus que possible, S’assurer d’avoir une bonne hygiène de vie, bien dormir, bien manger, relaxer et faire de l’exercice, Pensez par ralentir, il n’y a vraiment que ça qui vous aidera à faire ressortir ce qui compte et à retrouver l’énergie et la motivation.  2. Entourez-vous de modèles Si vous voulez vous sentir plus motivé et énergisé dans votre vie, entourez-vous de personnes énergisantes, en fait qui vous donne de l’énergie. Vous êtes la moyenne des cinq personnes avec lesquelles vous passez le plus de temps.– Jim Rohn Citation de Jim Rohn qui est un conférencier célèbre pour ses interventions en développement personnel. En clair, si vous vous sentez épuisé après avoir discuté avec quelqu’un c’est sûrement que cette personne n’est pas une personne à garder dans votre entourage. Les amis qui vous stimulent sont souvent les amis qui : Sont inspirants par leur façon d’être, ils deviennent facilement des modèles à suivre, Possèdent des points de vue différents, et lorsqu’ils vous les partagent vous vous sentez grandit et non diminué. Il ne s’agit  pas de faire un concours de points de vue, mais bien de les partager, Vous incluent dans leurs projets ou aventures (Ex. : weekend de camping, voyage, conférence, spectacle…) Vous aident à prendre soin de vous, ils vous encouragent à faire du sport, de la méditation, du yoga, à aller au spa… Vous écoutent quand ça ne va pas, sans vous juger .. Comment savoir s’entourer de modèles qui vont vous motiver ? Faites la liste des personnes que vous côtoyez le plus et répertoriez ce qu’ils apportent à votre vie. Manque-t-il quelque chose sur votre liste ? Du sport, de la détente, de la stimulation intellectuelle …  Une fois ces manques définis, regardez si vous avez une personne dans votre entourage qui pourrait vous encourager à faire plus de ce qu’il vous manque. Et pour avoir une idée claire de ce qui manque, n’oubliez pas aussi de vous projeter dans le futur. Qui aimeriez-vous être dans quelques années ? Pour le savoir, prenez le temps de voyager dans le futur et voici un article qui vous aidera à le faire. Notre corps est une machine à voyager dans le temps   3. Célébrez vos succès Il ne faut jamais négliger l’impact que la pensée peut avoir sur vous. Naturellement l’humain réfléchit en priorité à ce qui est à améliorer. Mais il ne faut pas négliger de célébrer nos succès. La tendance naturelle est de se concentrer sur ce qui ne va pas bien, ce comportement a un impact incroyablement négatif sur la motivation. Selon le chercheur en relations John Gottman, le rapport magique est de 5 à 1. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que pour chaque sentiment ou interaction négative, il doit y avoir cinq sentiments ou interactions positifs pour rééquilibrer.  Vous savez aussi qu’en psychologie humaine, les comportements suivis d’une

Comment devenir un excellent directeur ?

Quelle est, selon vous, la définition d’un excellent directeur/manager ? Chacun peut avoir sa propre description et avoir ses préférences quant au style de gestion. Mais selon moi, les excellents directeurs sont des personnes qui ont la capacité de prendre des décisions importantes rapidement tout en gardant le cap sur la stratégie de l’entreprise. Alors, si vous aussi vous souhaitez pouvoir prendre des décisions rapidement tout en gardant le cap, il faudra vous assurer de bien balancer les 3 sphères suivantes de votre métier : L’influence La gestion Le « leadership » La sphère de l’influence Pour être un bon directeur, il faut avoir de l’influence et savoir en user efficacement sur ses supérieurs hiérarchiques, sur d’autres directeurs/managers et sur les équipes de son organisation. Le directeur a souvent besoin d’amener d’autres directeurs à le soutenir dans ses plans d’organisation, étant donné qu’il y a souvent des interactions entre les groupes. Grâce à son influence, un bon directeur peut les amener à suivre les processus et les systèmes d’interconnections avec les autres départements par exemple. Il arrive aussi parfois que le directeur ne puisse pas prendre seul certaines décisions, il aura alors besoin de l’appui des autres directeurs ou de son patron. L’important ici est de prendre des décisions alignées qui donnent aux équipes des instructions claires pour qu’elles puissent avancer ensemble. Si les décisions sont contradictoires ou mal synchronisées, les équipes ressentiront un manque d’alignement du management et perdront confiance en votre capacité à diriger. L’importance des relations dans la sphère de l’influence Le directeur doit aussi pousser son équipe à suivre la culture de l’entreprise, il doit motiver les  membres de son équipe à contribuer à la mission et la vision de l’entreprise. Il arrive de penser, à tort selon moi, que le plus important est d’influencer ses supérieurs, mais en réalité, il faut savoir influencer dans toutes les directions. Pour développer son influence, il faut développer ses relations avec les autres et il faut être à l’affût des enjeux du marché et de l’entreprise. Il n’y a rien de pire que d’influencer sans maîtriser le contexte entourant l’entreprise. Savoir utiliser son influence aide à mobiliser et stimuler l’organisation au bon rythme. Une fois cette capacité à influencer maîtrisée, il faut savoir aussi établir des objectifs ambitieux, mais réalistes, savoir mettre en place des structures opérationnelles hautement efficaces et s’entourer d’équipes fortes.  Ce qui nous mène à la deuxième sphère à travailler pour être un bon directeur. La sphère de la gestion Savoir influencer ne suffit pas à faire naître les idées et les décisions. Savoir aussi opérationnaliser la vision et la stratégie de l’entreprise est important. En tant que directeur, vous avez la responsabilité de gérer, organiser et mettre en place les systèmes. Bien sûr que vous pouvez déléguer et je vous y encourage, par contre, vous êtes celui qui gère la vue globale de l’ensemble des éléments à mettre en place pour prendre les décisions stratégiques.  Par conséquent, pour être un bon directeur vous devrez savoir identifier, améliorer et suivre les processus et systèmes qui vous permettront d’accomplir la vision de l’entreprise. Vous devrez être capables d’identifier les méthodes à mettre en place. Le but étant de permettre à votre équipe de bien s’organiser et d’interagir efficacement avec les autres. Voici la liste des aspects de la gestion dont le directeur est responsable : L’élaboration et la création des procédures, processus et systèmes (penser aux interconnexions intra et extra départementales), Développer les compétences de son équipe, La mise en place des outils de travail, Le tissage des liens avec les autres équipes, Le développement de canaux de communication efficaces En développant les outils et les processus, cela permet de réagir rapidement aux changements et cela aide à maintenir l’efficacité de l’équipe à court et long terme. Identifier les personnes responsables de ces processus et systèmes est primordial pour permettre une amélioration continue et le partage de l’autorité. J’ai déjà travaillé dans une entreprise où le processus d’achat était tellement compliqué que personne ne savait qui avait le pouvoir de le changer. Dans ce cas-ci, le manque de leadership sur le système expliquait sa lenteur. La mise en place des bons outils et processus ne suffit pas complètement, un bon directeur et un bon gestionnaire doivent : S’assurer que tout le  monde soit formé à les suivre, Être capable d’expliquer l’ensemble des processus et méthodes de travail qui touchent son équipe, Expliquer pourquoi ces outils et processus existent, Renforcer ces outils et processus en encourageant l’équipe à les utiliser. Il n’y a rien de pire que de présenter de bons processus et une belle structure opérationnelle sur PowerPoint et de se rendre compte que personne ne connait cette structure ou ne suit ces processus. C’est là que vous comprenez l’importance de notre dernière sphère. La sphère du « leadership » Savoir influencer et être bon en gestion ne suffit pas, il faut aussi savoir mener des projets stratégiques, guider son équipe à travers le changement, savoir créer et former des équipes…, en conclusion, il faut savoir mener, avoir du « leadership ». Par exemple, vous pourriez avoir à diriger des sous-groupes de gestionnaires, avoir à former d’autres directeurs à mettre en place des processus et systèmes entre les départements. Si vous ne l’avez jamais fait, vous passez à côté d’une énorme opportunité d’optimisation de votre entreprise. Être un « leader » implique aussi d’avoir la capacité à maintenir en tout temps une vision à long terme, axée sur l’avenir de l’entreprise, tout en réagissant rapidement aux changements qui se présentent à court et à moyen terme. Un « leader » prend le temps de réfléchir à l’impact d’une nouvelle information sur les plans initiaux. Il s’assure de communiquer les raisons du changement et d’expliquer comment ce changement sera déployé. Une fois ce changement déployé, ce sera votre talent de gestionnaire qui aidera au maintien en place de ces nouvelles règles jusqu’au prochain changement. Mais attention à chaque changement mis en place vous devrez conter l’histoire qui explique ce changement afin d’aider votre équipe à l’accepter, vous aurez alors besoin de votre

Comment mieux vivre le changement ?

Il y a une chose dont on peut être certain,  c’est que rien n’est permanent dans la vie, le changement est constant et suit des rythmes variés. D’ailleurs sans en être toujours conscient, nous-mêmes nous changeons, il suffit de regarder la couleur de nos cheveux ou le vieillissement de notre peau pour le constater.  Que l’on monte une entreprise ou une équipe de travail, personne n’est à l’abri du changement. Des choses hors de notre contrôle peuvent arriver et déstabiliser tout ce qui a été bâti. Les décisions, les plans, les habitudes peuvent être chamboulés. Des événements comme les déménagements, les changements de patron ou de poste sont des changements majeurs pour lesquels il n’y a rien d’autre à faire que d’accepter et s’adapter à la nouvelle réalité. Mais qu’en est-il lorsque le changement est subtil ? Que se passe-t-il lorsque l’on passe d’un état à un autre sans trop s’en rendre compte ? Le changement d’état c’est par exemple de :  Passer d’une routine à une autre, Passer d’une méthode de travail à une autre, Travailler avec un nouveau groupe, Changer de travail, Tomber malade, Passer de l’état de célibataire, à être en couple. Type de changements Il existe deux types de changements, Le changement disruptif, Le changement incrémental Le changement disruptif Le changement disruptif est clair et net, c’est le type que vous pouvez percevoir facilement. Par exemple, c’est lorsque vous devenez parent, que vous changez d’emploi, de conjoint, de maison, que vous devenez patron, que vous démarrez une nouvelle entreprise, ou que vous entrez sur le marché du travail pour la première fois… Ce type de changement apporte son lot de défis. Il faut prendre le temps de reconstruire ses routines et trouver ses nouveaux repères. Pendant cette période, il est évident que l’on a besoin de plus d’énergie pour s’adapter. Vous pouvez vous permettre de prendre votre temps pour retrouver vos repères. Certains définissent cela comme de l’empathie envers soi-même, il est facile d’oublier de le faire, mais vous remarquerez qu’il y a souvent un ami pas trop loin pour vous rappeler de ne pas être trop exigeant envers vous-même. Le changement incrémental  “L’adjectif incrémental est généralement utilisé par les informaticiens pour décrire un ajout par palier, petit à petit, afin d’être certain que chaque valeur ajoutée apporte une amélioration sans créer de dysfonctionnement” définition trouvée sur le site linternaute.fr Le changement incrémental est ce changement d’état qu’il est difficile de percevoir. C’est un changement que l’on vit tous les jours. Lorsque vous apprenez à vivre avec votre conjoint, ou à travailler avec votre patron et vos collègues, ou même tout simplement lorsque vous faites votre métier, tous les jours. Sans vous en rendre compte, vous évoluez petit à petit. Le défi de ce type de changement est qu’il vient avec peu de visibilité. Et pourtant il est là dans toutes les sphères de votre vie. Il est encore plus facile de l’oublier et pourtant le changement continu demande aussi de l’énergie. Comment reconnaître le changement continu ? D’abord, pourquoi est-il important de reconnaître le changement subtil et continu ? Parce que cela vous permet de mettre en place des actions pour y faire face. L’élément qui peut vous permettre de détecter ce changement continu et subtil se traduit par un malaise inexpliqué. Vous avez, par exemple, de la difficulté à prendre des décisions sur un sujet alors que vous le faisiez avant. Il se peut aussi qu’il y a encore quelque temps vous arriviez à assister à un meeting sans rien dire, mais maintenant, vous êtes incapable de vous empêcher de participer et vos commentaires ne sont pas toujours aussi clairs que vous le souhaitiez. Vous travaillez avec de nouvelles personnes et vous ne savez plus trop comment agir. Vous vous sentez inconfortable. Et bien cet inconfort vient du fait que l’on est en train de subtilement évoluer. Cela pourrait même créer chez vous un sentiment d’incompétence et vous faire douter de vous-même… Par exemple, votre patron vient de prendre sa retraite, en soit votre travail ne change pas, vous changez simplement de patron. Il s’agit d’un directeur que vous connaissez déjà un peu. Votre approche de vos tâches ne change pas et pourtant au meeting de suivi avec votre nouveau patron, il semble ne pas avoir toutes les informations qui l’intéressent. Vous avez pourtant fourni la même information demandée par votre ancien patron, cela devrait être complet, et pourtant, la rencontre est inconfortable. C’est comme cela que vous réalisez que les détails (les fréquences) qui intéressaient votre patron #1 n’intéressent plus votre patron #2.    En physique, il existe un terme que j’adore pour expliquer ce qui arrive lorsque 2 signaux proches en fréquence se superposent c’est le battement. Le battement — le bruit En physique, le battement est une modulation périodique d’un signal constitué de la superposition de deux signaux de fréquences proches. “Le terme est issu de l’acoustique ; en acoustique musicale, le battement est audible lorsque deux cordes ou tuyaux vibrent à des fréquences dont la différence est entre 0,5 et 5 hertz environ. Les battements peuvent être perçus facilement en accordant un instrument capable de notes tenues. Accorder deux notes à l’unisson produit un effet particulier : tant que les deux notes ont des hauteurs voisines, mais pas identiques, la différence des fréquences produit un battement ; la note résultante est modulée par un trémolo pendant que les sons interfèrent alternativement de manière constructive puis destructive.” https://fr.wikipedia.org/wiki/Battement_ (acoustique) Après la 3e minute, vous pourrez entendre des exemples de battement. Le bruit dans la vie de tous les jours Pour faire le parallèle entre la physique et la vie de tous les jours, imaginez que vous avez une habitude ou une méthode de travail et que vous voulez la changer, comme par exemple lorsque : Vous êtes passé de la version papier à la version numérique pour votre agenda ou l’écriture de votre journal intime, Vous avez décidé de faire vos to do list sur une application plutôt que sur des Post-it,  Vous avez choisi de vivre seul à nouveau ou

Comment booster son leadership et sa carrière ?

Il ne faut pas forcement être carriériste pour avoir envie de développer son leadership et « booster » sa carrière. Il suffit juste d’être humain. Développer sa carrière et son leadership ne veut pas forcément dire monter en hiérarchie, ou augmenter son salaire, cela veut aussi dire faire continuellement ce qui nous plaît. Et honnêtement, tout le monde est toujours partant pour un peu de changement, alors voici comment se stimuler continuellement ! La destination et la procrastination Il est toujours bon de réfléchir à la direction que vous souhaitez donner à votre carrière et à son importance, mais vous pouvez dès maintenant « booster » votre carrière sans savoir où vous allez. Plus besoin de procrastiner et vous dire : « Je ne peux pas développer ma carrière, car je ne sais pas ce que je veux faire ». C’est peut-être difficile à croire, mais dès que vous serez dans le bon état d’esprit (ce que je vais vous aider à mettre en place avec quelques astuces), vous allez automatiquement avancer et développer votre carrière, avec ou sans destination en tête. L’avantage d’avoir votre esprit en mode développement c’est qu’il vous permet de voir de nouvelles choses et d’apprendre ce qui vous plaît en chemin. Un peu comme si vous partiez en voyage, et que pendant ce dernier, vous découvriez et appreniez ce que vous aimez. Donc pas besoin d’une destination précise, juste besoin d’avancer et d’apprendre en chemin. Cette attitude vous permettra d’être à l’écoute. Si vous avez néanmoins déjà une « destination » en tête, c’est très bien, car cela vous facilitera probablement la tâche au moment de faire des choix. Les astuces que je vais vous présenter dans cet article seront aussi intéressantes pour vous, mais faites attention de rester à l’écoute pendant le processus, car il est possible que la destination finale ne soit pas la bonne. Un exemple concret À 7 ans, je voulais être astronaute,  je savais que je voulais aller dans l’espace, rien d’original me direz vous, car beaucoup d’enfants rêvent de devenir astronaute. Mais dans mon cas, c’était vraiment sérieux. J’ai même demandé à un voisin qui étudiait en philosophie à l’université, ce qu’il fallait faire pour être astronaute, il m’a expliqué l’importance des études, mais aussi celle des activités à faire en parallèle. J’ai appliqué tous les conseils qu’il m’avait donnés pour y arriver : l’apprentissage de la musique, des langues, la pratique intensive de sports, les études en aéronautique, j’ai même fait partie des cadets de l’air, et suivi des cours de leadership… mais un jour j’ai découvert que j’avais besoin de lunettes et ce fût la fin de mon rêve. Par contre, tout ce que j’avais acquis m’a servi et m’a mené à faire des études en génie physique… J’ai transformé mon rêve d’être astronaute en rêve de développement de technologies et grâce à ce parcours, j’ai eu la chance de fabriquer des avions, de développer la play station 3, de créer une pile à combustible planaire… Rebondissement dans ma carrière Mais un jour, mon frère m’informe que je pourrais appliquer de nouveau. Il y avait lu qu’il y avait des postes ouverts au Canada et qu’ils acceptaient les gens qui avaient subi une opération au laser pour corriger leur vue et qui donc ne portaient plus de lunettes. J’ai eu une boule au ventre, wow ! ma destination initiale était de retour. Les bonnes habitudes que j’avais prises durant ma jeunesse étaient restées et mes choix de carrière étaient 100 % compatibles avec mon désir de devenir astronaute. J’ai donc appliqué. Il m’a fallu 8 heures pour répondre aux questions du dossier d’application et envoyer mon CV. J’ai pu franchir la première étape et passer les premiers tests. Mon CV était exemplaire, car sans le savoir et sans le faire consciemment, mes choix de vie et de carrière étaient en adéquation avec les profils recherchés pour les postes d’astronaute. Par exemple, le simple fait d’avoir vécu à l’étranger, d’avoir pratiqué des sports comme l’escalade, d’avoir fait du théâtre et dirigé des équipes de recherche en milieu manufacturier était des atouts considérables pour mon profil. Mais malgré ma réussite des tests et mon expérience, j’ai été refusée pour raisons médicales. Au moins j’étais allée au bout de mon rêve. Qui aurait cru que j’irais si loin?  En tout cas, pas moi à 17 ans, car je pensais vraiment avoir perdu mon rêve à cause de mes lunettes. Déception ou pas ? Suis-je malheureuse ? Non pas du tout, la destination m’a aidé à prendre des décisions et m’a influencé. Même si pendant un moment, je n’avais plus de destination, j’ai toujours adoré ce que je faisais. Aujourd’hui, je suis directrice de recherche appliquée en intelligence artificielle, c’est tellement intéressant. Alors destination ou pas, l’état d’esprit est le concept clé ! Arrêtons de procrastiner pour avancer et qui sait où notre vie nous guidera. Quel est le bon état d’esprit pour booster sa carrière ? Si vous avez déjà lu d’autres articles sur le sujet, vous avez sûrement appris qu’il faut: Avoir la bonne attitude, une attitude positive par exemple Être curieux, Se développer au niveau personnel, Aller chercher de nouvelles compétences et connaissances, Oser prendre des risques, Travailler dans une entreprise qui a les mêmes valeurs que vous, Se rappeler que vous êtes responsables de votre carrière et non votre patron … Tout cela donne un état d’esprit qui encourage le développement, le déplacement, mais rien d’autre. Ce sont des caractéristiques qui vous permettront d’évoluer dans le temps tout simplement. Avoir le bon état d’esprit, c’est avoir un esprit qui a envie de constamment évoluer.  Mais comment fait-on pour évoluer un peu tous les jours ? Pour cela, il faut comprendre quelques concepts simples et ce sont ces concepts qui, au fil du temps, vous feront tendre vers de bonnes habitudes. Avec ces bonnes habitudes, vous pourrez faire ce qu’il faut pour booster votre carrière. Mettre en place les bonnes habitudes 4 concepts Concept 1 : Nous sommes tous des pianos  Constamment ajouter des fréquences Il y a quelques mois, je vous ai partagé un article qui explique que