Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Comment préparer efficacement une présentation importante au travail ?

Faire une présentation au travail

La préparation d’une présentation importante au travail peut être une grande source de stress, mais rassurez-vous, il y a des étapes clés à suivre pour la rendre plus facile ! Tout d’abord, il est important de déterminer l’objectif et savoir qui assistera à votre présentation, afin de préciser le sens de votre message et de choisir les informations pertinentes. Ensuite, vous devez organiser les informations de manière logique et créer une structure claire pour votre présentation, avec une introduction, un corps et une conclusion. Il est également essentiel de laisser du temps pour les questions et les interactions avec votre public. Enfin, pour soutenir vos propos, vous pouvez utiliser des visuels comme des graphiques ou des images, en utilisant des outils tels que Canva, Google Slides ou Piktochart. Suivre ces étapes vous aidera à vous sentir confiant et vous serez bien préparé lorsque vous prendrez la parole devant l’auditoire ! Sommaire Déterminez clairement l’objectif de votre présentation et sachez qui va y assister Rassemblez des informations pertinentes et organisez-les de manière logique. Créez une structure claire pour votre présentation, avec une introduction, un corps et une conclusion. Utilisez des visuels (comme des graphiques ou des images) pour soutenir vos propos Répétez votre présentation plusieurs fois pour la pratiquer et ajustez votre ton et votre langage corporel. Bonus liste d’outils pour s’enregistrer Anticipez les questions possibles de l’audience et préparez des réponses claires. Soyez confiant et détendu lors de la présentation 1. Déterminez clairement l’objectif de votre présentation et sachez qui va y assister Quel est le but de votre présentation? S’agit-il d’informer, de persuader, de former ou de divertir? Quel est le message clé que vous souhaitez communiquer à votre public ? D’ailleurs, qui sont les personnes qui vont assister à votre présentation ? Pouvez-vous les définir de manière simple ? Quel est le niveau de connaissance de votre auditoire ? Connaissez-vous les attentes et les centres d’intérêts de votre public ? (fréquence) Quels sont les problèmes ou les questions que les participants pourraient avoir, et comment votre présentation peut-elle les aider à les résoudre ? Quel est le contexte général de votre présentation ? S’agit-il d’une réunion d’affaires, d’un colloque, d’un événement social ou d’une formation professionnelle? Répondre à ces questions vous aidera à clarifier votre objectif et à adapter votre présentation en fonction de votre public. Cela vous permettra également de choisir les informations et les visuels les plus pertinents : vous communiquerez ainsi votre message de manière plus efficace. 2. Rassemblez des informations pertinentes et organisez-les de manière logique Lorsque vous préparez une présentation importante, il est essentiel de rassembler des renseignements de qualité et de les organiser de manière logique afin de captiver plus facilement votre public et transmettre clairement votre message. Pour y parvenir, commencez par identifier les sources d’information fiables et crédibles telles que des livres, des articles, des sites web, des rapports ou des interviews, puis sélectionnez les informations qui sont directement liées à votre objectif et qui répondent aux besoins de votre public. Ensuite, répartissez les informations en catégories logiques ou en thèmes, en utilisant des diagrammes ou des « mind maps » pour visualiser les relations entre les idées. Hiérarchisez les informations en fonction de leur importance et de leur pertinence, en mettant en évidence les points clés que vous souhaitez souligner dans votre présentation. Écrivez une première ébauche de votre présentation en utilisant une structure simple et cohérente, en vous assurant de couvrir tous les points importants. Enfin, évaluez votre présentation en révisant et en éditant votre contenu pour vous assurer qu’il est clair et facile à comprendre. En suivant ces étapes, vous pourrez préparer de la meilleure des manières, une présentation qui informe, persuade, forme ou divertit votre public selon votre objectif : vous vous sentirez alors confiant et bien préparé lorsque vous prendrez la parole devant votre public ! 3. Créez une structure claire pour votre présentation, avec une introduction, un corps et une conclusion. 3.1 Introduction Commencez par une introduction étonnante et fascinante, afin de capter l’attention de votre public. Présentez-vous, annoncez le sujet de votre présentation et précisez les enjeux de la présentation. Il est également important de donner un aperçu de votre plan : cela permettra à votre public de suivre le déroulement et de se préparer pour la suite. 3.2 Corps Le corps de votre présentation doit couvrir les points clés de votre sujet, organisés de manière logique et cohérente. Utilisez des transitions claires entre chaque point pour maintenir la fluidité de votre présentation. Assurez-vous d’utiliser des exemples concrets, des données ou des statistiques pour étayer vos arguments. 3.3 Conclusion Terminez votre présentation par une conclusion claire et qui résume tous les points clés. Faites un résumé de votre message principal et insistez sur les points les plus importants de votre présentation. Utilisez des phrases fortes pour inspirer et motiver votre public. Terminez par une invitation à poser des questions ou à poursuivre la discussion. 3.4 Questions et interactions Laisser du temps pour les questions-réponses et les interactions est important pour favoriser la compréhension, le dialogue et l’engagement des collègues ou des clients. Cela peut également aider à résoudre des problèmes potentiels ou à obtenir des commentaires constructifs pour améliorer votre présentation ou votre projet. Vous ne savez pas comment vous lancer demander une structure de présentation à ChatGPT. Comment utiliser ChatGPT en entreprise ? 4. Utilisez des visuels (comme des graphiques ou des images) pour soutenir vos propos Canva : Canva est un outil de conception graphique gratuit (dans sa version de base) et facile à utiliser pour créer des présentations, des affiches, des infographies et bien plus encore. Il offre une large gamme de modèles prêts à l’emploi et d’éléments de design pour vous aider à créer rapidement des visuels professionnels. Google Slides : Google Slides est un outil de présentation en ligne gratuit, qui permet de créer, de modifier et de partager des présentations avec d’autres utilisateurs. Il dispose d’une grande bibliothèque de thèmes, de modèles et d’images pour vous aider à créer des présentations

5 conseils pour stopper les conflits au sein de l’équipe

conflits au travail

Dans cet article, nous allons partager 5 conseils pour vous aider, en tant que leader, à désamorcer voire stopper les conflits au sein de votre équipe. Grâce à ces informations, vous pourrez également aider votre équipe pendant les moments de tension afin de les transformer en opportunités. En outre, vous apprendrez quoi faire après un conflit : s’il est certain qu’il vaut mieux éviter les affrontements, il est pratiquement inévitable que ceux-ci apparaissent à un moment ou un autre, tout simplement parce que les collaborateurs peuvent développer des points de vue potentiellement différents sur les enjeux et les situations rencontrées. S’il n’y a aucune tension, c’est probablement que votre équipe est résignée et ce n’est pas forcément bon signe pour la productivité ! Ne soyez donc pas dans la crainte qu’il existe des antagonismes entre les personnes, car il est normal que des conflits surgissent au sein d’un groupe : il suffit simplement d’apprendre à bien les gérer  ! Sommaire Encourager la communication ouverte et honnête. Favoriser la collaboration. Définir des rôles et des responsabilités clairs. Gérer les divergences. Traiter les conflits rapidement. Bonus : apprendre à s’excuser 1. Encourager la communication ouverte et honnête Les conflits peuvent souvent être évités ou résolus en encourageant les membres de l’équipe à communiquer ouvertement et avec honnêteté. Les collaborateurs doivent être encouragés à exprimer leurs préoccupations de manière constructive, à écouter attentivement les autres et à essayer de trouver des solutions qui répondent aux besoins de tous. Mon astuce personnelle est de nommer différemment les préoccupations : je les appelle des trésors, un terme que j’ai appris pendant mes formations en LEAN manufacturing. Par exemple, les « irritants » sont des trésors, car ils pointent souvent les éléments qui empêchent le bon fonctionnement et le travail efficace dans les équipes. Par conséquent, les irritants et les partages qu’ils font sont toujours très instructifs pour améliorer les processus, les méthodes de travail ou la communication… Les problèmes soulevés sont donc des trésors pour améliorer tous les éléments qui composent le travail en équipe. Donc, au lieu de dire, je suis inquiet pour ou je ne pense pas que ça va fonctionner…, il faut mieux répondre : j’ai un trésor à partager ! Ce mot signale automatiquement qu’un environnement de « safe space » se met en place, car il est possible que la personne partage un élément de vulnérabilité : on va alors passer à un mode d’écoute active qui prend vraiment en compte les paroles de l’autre. 2. Favoriser la collaboration La collaboration peut aider à prévenir les conflits, car elle implique que tous les membres de l’équipe travaillent ensemble vers un objectif commun. Cela peut aider à minimiser les différences et les désaccords parce que les collaborateurs ont une compréhension plus claire de ce que les autres essaient d’accomplir. En fait, nous sommes UNE entreprise, UNE seule équipe et parfois, on oublie qu’on travaille tous pour le même but. Les collaborateurs ont des mandats différents, mais ceux-ci existent pour nous aider à attendre les mêmes objectifs, ceux de l’entreprise. Nos défis locaux, dans chacune de nos équipes, ne sont que les parties d’un tout commun : stimuler la collaboration consiste en fait à casser le concept de NOUS vs EUX. Pour plus de conseils pour stimuler la collaboration, je vous invite à lire cet article : De bons moyens pour stimuler la collaboration 3. Définir des rôles et des responsabilités clairs Les conflits peuvent souvent survenir lorsque les membres de l’équipe ne sont pas sûrs de leurs rôles ou de leurs responsabilités. En définissant clairement les missions de chaque membre de l’équipe, vous pouvez minimiser les conflits et éviter que les collaborateurs se sentent frustrés ou sous-utilisés. Pour bien définir les rôles et les responsabilités, il ne s’agit pas de rester simplement dans une simple description du poste : il faut mettre en place un certain nombre d’éléments incontournables, comme par exemple définir la méthode pour travailler efficacement ensemble ou encore, mettre en place un système de réunion pour que chacun puisse s’exprimer librement. Voici les éléments qui nous semblent indispensables : Description de poste WBS – work break down structure Mettre en place les processus importants de votre équipe et comment ils s’interconnectent avec ceux des autres départements Former les équipes pour identifier pour chaque projet, les personnes impliquées en utilisant le tableau de la méthode RACI ( responsable/réaliser , approuver, consulter , et informer) Mettre en place vos systèmes d’intelligence, pour aider à votre équipe à prendre les bonnes décisions en temps réel D’ailleurs, le chapitre 1 de mon livre « Le manager est un voyageur du temps. » peut vous aider à mettre tous ces éléments en place. 4. Gérer les divergences Les conflits découlent souvent d’une divergence de point de vue. Il est important de reconnaître que des opinions différentes sont normales et même souhaitables dans une équipe, car cela peut aider à stimuler la créativité et l’innovation. Mais il est également utile de savoir gérer les divergences de manière constructive, en encourageant la discussion et en essayant de trouver des solutions qui répondent aux besoins de tous. Quand votre équipe n’arrive plus à communiquer et que les parties sont retranchées dans leur position, il y a une astuce qui fonctionne à tous les coups : puisque les solutions se trouvent souvent entre les différents points de vue, il faut commencer par trouver des éléments communs qui permettent de faire avancer la conversation. Pour savoir en plus, vous pouvez consulter l’article complet sur le sujet : Comment gérer un inconfort dans une réunion ? J’ai même mis au point un geste pour aider dans ces situations, à reprendre le contrôle. Tout le monde, d’ailleurs, dans la réunion, peut le faire : il s’agit de signaler physiquement qu’on vient d’atteindre une limite dans la discussion. Cette limite peut venir d’une sensation d’inconfort, d’avoir l’impression de tourner en rond, de ne plus avancer ou d’avoir passé trop de temps sur un sujet… Testez-le, ça fonctionne immédiatement ! Si vous prévoyez qu’une conversation sera

Comment partager des commentaires vraiment constructifs à son équipe ?

Commentaires vraiment constructifs

Donner des feedbacks constructifs à son équipe est important, car cela permet d’améliorer la performance individuelle et collective, de renforcer la confiance et la motivation, de promouvoir la communication et la collaboration et d’encourager l’apprentissage en continu. Les commentaires de qualité permettent également de corriger les erreurs et les comportements non productifs, tout en offrant des solutions et des stratégies pour améliorer les résultats. En fournissant un feedback régulier, synthétique, précis, permettant aux collaborateurs d’évoluer positivement, vous pouvez aider votre équipe à atteindre ses objectifs, à se développer professionnellement et à créer un environnement de travail épanouissant. Sommaire Soyez spécifique Restez positif Écoutez et soyez emphatique Évitez les jugements Fixez des objectifs réalisables Offrez des solutions Donnez un retour régulier Bonus – Quoi faire pour rester constructif 1. Soyez spécifique Évitez les commentaires généraux ou vagues. Essayez plutôt de donner des exemples concrets de ce que votre collègue a bien fait ou de ce qu’il pourrait améliorer. Voici quelques exemples de commentaires constructifs et spécifiques : “J’ai remarqué que tu as livré ce projet en respectant les délais, ce qui est très impressionnant. J’apprécie également la façon dont tu as organisé tes idées pour une présentation claire et concise.” “Je pense que tu pourrais améliorer ta communication en étant plus proactif dans la collaboration avec tes collègues. Essaie de donner ton point de vue plus souvent lors des réunions pour encourager la participation de tous.” “Tu as fait du bon travail sur ce projet, et j’ai remarqué que tu avais du mal à résoudre les problèmes de manière autonome. Je suggère que tu prennes plus de temps pour examiner les problèmes et trouver des solutions avant de demander de l’aide.” “Je trouve que tu as montré beaucoup de leadership dans cette situation difficile, en écoutant les préoccupations de tous les membres de l’équipe et en trouvant une solution satisfaisante pour tous. Continue comme ça !” 2. Restez toujours positif Mettez l’accent sur les réussites de votre collègue et offrez des suggestions pour améliorer les points plus critiquables. Il faut savoir que les commentaires positifs encouragent la motivation et la confiance en soi. Évitez les critiques personnelles : il ne faut jamais critiquer la personne pour elle-même, mais se concentrer uniquement sur son travail ou ses comportements. L’objectif est de fournir une critique constructive qui aidera la personne à s’améliorer, et non de la décourager ou de la blâmer. Utilisez un langage positif : privilégiez un langage encourageant qui va aider la personne. Elle se sentira alors soutenue et beaucoup plus motivée pour amener du changement dans sa manière de faire. Par exemple, au lieu de dire : “Tu as mal fait ceci”, essayez plutôt de dire “Tu pourrais essayer de faire ceci différemment la prochaine fois”. Voilà quelques exemples : Commentaire positif et constructif : “J’ai remarqué que tu as travaillé très dur sur ce projet, et j’apprécie vraiment tes efforts. Cependant, je pense que tu pourrais améliorer la clarté de tes idées en expliquant mieux certaines parties du projet.” Commentaire non constructif : “Ton projet est mauvais, ça ne va pas fonctionner.” 3. Écoutez et soyez empathique Prêtez de l’attention aux paroles de votre collègue afin de comprendre son point de vue et ses préoccupations. Montrez de l’empathie en reconnaissant les défis auxquels il ou elle est confronté(e). Mon conseil, ici, est de prendre un peu de temps avant de partager les commentaires. Il est important de prendre du recul et de se demander comment s’est déroulée la présentation du projet. Est-ce que la personne a elle-même remarqué des éléments d’amélioration ? Bien souvent, le collaborateur est très exigeant envers lui-même et a besoin d’un peu de recul pour regarder la situation autrement. Par la suite, je reprends le point de départ de la personne et je partage des idées sur comment la situation pourrait être améliorée. 4. Évitez les jugements Un jugement au travail est une opinion subjective que l’on porte sur les compétences, les performances ou les comportements d’un collègue, d’un employé ou d’un superviseur. Ce jugement peut être positif ou négatif et peut avoir un impact important sur la façon dont une personne est perçue dans l’environnement de travail. Il est donc nécessaire de faire preuve d’objectivité et de se baser sur des faits et des observations concrètes lorsqu’on évalue les performances d’un collègue ou d’un employé, afin d’éviter les jugements injustes ou biaisés. Quelques exemples de jugements : “Jeanne est très compétente et travaille dur, elle est un atout précieux pour l’équipe.” “Pierre est paresseux et manque d’engagement dans son travail, il est souvent en retard et ne respecte pas les délais.” “Marie est une excellente communicatrice, elle est capable de résoudre les conflits et de trouver des solutions créatives aux problèmes.” 5. Fixez des objectifs réalistes Il est important de garder à l’esprit que pour qu’un commentaire constructif soit valide, il doit s’accompagner d’objectifs réalisables. Aider votre collègue à définir des objectifs atteignables va contribuer à améliorer sa performance et son estime de soi. En offrant un soutien et des commentaires constructifs qui se concentrent sur des objectifs réalistes, vous pouvez aider votre collègue à atteindre un vrai succès professionnel. Les commentaires qui ne sont pas liés à des objectifs professionnels peuvent être perçus comme injustes ou inutiles, ce qui peut affecter négativement la relation de travail. 6. Offrez toujours une ou des solutions Si votre collègue rencontre des difficultés, offrez des solutions pratiques pour l’aider à surmonter les obstacles. Voici quelques pistes pour venir en aide à un collègue : Offrir directement votre aide : proposez à votre collègue de partager des ressources utiles, telles que des livres ou des articles pertinents pour son travail. Par exemple, si vous travaillez dans le design, vous pouvez recommander le livre “The design of everyday things” de Don Norman, ou encore, proposer un article de mon blog 😉 ! Pour une belle liste de livre pour stimuler le changement. Conseiller des outils : par exemple, au lieu de dire “Tu dois être plus organisé”, vous pouvez dire

Comment établir et maintenir une culture d’entreprise positive et dynamisante ?

Culture de positivité dans l'entreprise

Avant de penser à comment établir et maintenir une culture d’entreprise qualitative et impactante. Il est important de savoir pourquoi il est nécessaire de le faire ! Car si on parle énormément d’esprit d’entreprise, peu de gens savent précisément comment la définir et quel est son rôle exact dans le processus de réussite. Dans cet article, nous allons répondre en détail à ces questions et vous montrer pourquoi il est indispensable que la culture d’entreprise soit non seulement clairement définie pour l’ensemble des collaborateurs, mais surtout, quelles actions doivent être mises en place pour qu’elle soit vraiment partagée par tous. Sommaire 1) Pourquoi développer une culture d’entreprise forte est nécessaire pour réussir ? 2) Définition de la culture d’entreprise 3) Communiquer et valoriser clairement la culture d’entreprise 4) Les dirigeants doivent être des modèles ! 5) Encourager l’engagement des employés 6) Favoriser un environnement de travail positif et motivant 7) Évaluer et ajuster régulièrement la culture d’entreprise pour assurer la réussite ! 1) Pourquoi développer une culture d’entreprise forte est nécessaire pour réussir ? Tout d’abord, elle favorise la satisfaction des employés : les collaborateurs qui se sentent valorisés, respectés et impliqués dans leur travail sont plus satisfaits par leur poste et leur environnement de travail. Cela peut entraîner une réduction du turn-over et une augmentation de la loyauté envers l’entreprise. Ensuite vient la motivation : une culture d’entreprise positive peut entraîner les employés à donner le meilleur d’eux-mêmes et à travailler de manière plus efficace pour atteindre les objectifs de l’entreprise. La productivité : une culture d’entreprise valorisante pour chacun engendre une collaboration et une communication entre les employés beaucoup plus développées. En général, on constate alors une augmentation de la productivité et une réduction des erreurs et des retards. L’image de marque : une culture d’entreprise qui se fonde sur de belles valeurs peut renforcer la réputation de l’entreprise auprès des clients, des employés et des investisseurs potentiels. Attraction et rétention des talents : quand une entreprise montre un visage sympathique à travers son image de marque et son esprit, cela peut aider à attirer et à retenir les talents les plus performants. Les candidats ont plus de facilité pour se dire que cette société est un endroit où il fait bon travailler ! Voir l’article : comment arrive-t-on à être récompensé pour proposer le meilleur environnement de travail au Canada ? Sachez que le niveau de rétention de cette entreprise est positivement élevé ! En résumé, une culture d’entreprise bien pensée contribue à l’amélioration de la performance globale, en encourageant la satisfaction, la motivation et la productivité des employés. 2) Définition de la culture d’entreprise Il est nécessaire de préciser les valeurs, les croyances et les comportements qui définissent la culture de votre entreprise. Assurez-vous que ces éléments sont alignés avec les objectifs de la société et les attentes de vos employés. Je vous donne l’exemple d’une des entreprises où j’ai adoré travailler : BIC. Les Valeurs de BIC : l’Éthique, la Responsabilité, l’Esprit d’équipe, la Simplicité et l’Ingéniosité. Ces valeurs guident nos décisions et nos actions au quotidien. Partagez des valeurs simples, courtes, faciles à comprendre. J’aime bien aussi la phrase : « honorer le passé et inventer le futur ». Parce que la clé, c’est le temps, mais pas seulement. Dans cette phrase, on comprend que le passé a une vraie valeur. On est souvent prompt à dire que ce qui était auparavant n’est pas bon, mais en réalité, c’est grâce à ce passé que l’on peut remarquer des opportunités d’amélioration. Par conséquent, il est important de valoriser et respecter le passé ainsi que le travail des équipes : à partir de là, on pourra inventer le futur. C’est une approche très positive selon moi ! 3) Communiquer et valoriser clairement la culture d’entreprise Assurez-vous que tout le monde comprend les valeurs et les attentes intégrées dans la culture de l’entreprise. Cela peut être favorisé en créant des sessions de formation, en mettant en place de la communication interne régulière ou en partageant des manuels de politique d’entreprise et de procédures… N’hésitez pas à les écrire sur les murs de votre bureau et assurez-vous qu’elles soit partagées sur votre site web. Et pourquoi ne pas les mettre dans vos gabarits de travail, en bas de page de vos présentations Powerpoint ou Word ? Astuce : Si vous faites des évaluations de la performance, vous pouvez même les utiliser pour noter votre équipe ou donner un feedback bi-annuel de meilleure qualité sur les performances de l’équipe en fonction des valeurs. 4) Les dirigeants doivent être des modèles ! Les dirigeants de l’entreprise doivent être des modèles pour les employés, en adoptant et en incarnant les valeurs de la culture de l’entreprise. Et si un responsable se rend compte qu’un des collaborateurs n’incarne pas les valeurs de l’entreprise, il faut agir rapidement. On peut, par exemple, évoquer avec la personne un comportement inadéquat et prévenir que si cela se répète, un avertissement officiel sera lancé. Mais si on constate qu’il n’y a aucun changement au fil du temps, il faut alors laisser partir le collaborateur… Par conséquent, les dirigeants se doivent d’être courageux pour affronter les conversations et les situations difficiles lorsque cela est nécessaire. Comportement à ne pas accepter dans un milieu de travail les comportements de harcèlement, qui ne devraient jamais être tolérés. les commentaires à caractère sexuel : des paroles vulgaires, salaces ou inappropriées sur l’apparence, la vie personnelle ou les préférences sexuelles de quelqu’un doivent être vite recadrées. L’agression verbale : les insultes, les moqueries, des menaces ou des joutes verbales répétées ne peuvent être tolérées. La discrimination : des actions ou des commentaires basés sur la race, l’âge, la religion, l’orientation sexuelle ou le genre sont désobligeants et insultants. Le comportement agressif: quand il y a de l’agressivité dans sa relation aux autres, le lien devient intimidant et autoritaire. Se rajoutent souvent des critiques constantes, des ultimatums voire des menaces de licenciement… L’intimidation : les comportements qui visent à faire peur ou à contrôler une

Les livres incontournables que tout bon manager devrait connaître !

Livres pour managers

  Pourquoi lire et se documenter est indispensable pour un manager ? Lire est une des activités les plus importantes pour un responsable d’équipe, puisqu’il faut continuellement se surpasser et pousser les autres salariés à aller plus loin. Sans la lecture, on passe à côté d’une source infinie d’informations et d’idées pour se stimuler et faire évoluer les réflexions de ses collaborateurs. Voici donc une liste de livres utiles pour l’année à venir. Et si vous arrivez à en lire un par mois, ce sera formidable ! Si vous avez de la difficulté à vous dégager du temps pour lire, je vous conseille alors de les écouter. Voici l’article qui résume mon astuce pour être capable de lire plus d’un livre par mois. Lire plus de livres ET gagner du temps. (Il se peut que quelques livres ne soient peut-être pas disponibles en français.) Les fondamentaux de la gestion 1. Le manager est un voyageur du temps : techniques pratiques pour être un manager qui réussit Ça fait bizarre de recommander cela, mais je pense que mon livre est un ouvrage qui donne des exercices pratiques pour comprendre la base du métier de manager. Cela vous aidera à bien comprendre votre métier, à améliorer votre performance en leadership tandis que les livres suivants vous permettront d’aller plus loin dans des domaines plus précis. Pour plus de détails sur mon livre, je vous invite à lire un article qui le résume : Présentation du livre le manager est un voyageur du temps 2. Les leviers de l’engagement: 54 bonnes pratiques pour entraîner, inspirer et réussir ensemble Ensuite, j’aimerais vous proposer le livre de Raphaël Cohen qui dirige le programme d’entrepreneuriat de HEC Genève. Son expérience d’entrepreneur, d’investisseur, de professeur d’université et de consultant lui a permis de créer un résumé des 54 bonnes pratiques pour stimuler l’engagement dans ses équipes et favoriser la réussite d’objectifs importants. Ces leviers sont des outils pratiques et des conseils pour vous aider à prendre des décisions concrètes afin de stimuler votre équipe. La culture de votre équipe 3. Delivering Happiness: A Path to Profits, Passion, and Purpose Ce livre parle principalement de l’importance de la culture au sein d’un groupe ou d’une entreprise. L’auteur partage sa vision et ses réflexions autour de l’entreprise qu’il a créé. A un moment, l’auteur explique qu’il s’est rendu compte qu’il ne voulait plus y travailler, même après l’avoir vendue et malgré le fait qu’il existait une clause l’obligeant à rester présent dans l’entreprise. Il a perdu plusieurs millions de dollars mais le fait de s’arrêter de travailler pour une entreprise dont il n’aimait plus la culture n’avait pas de prix. Ce livre est donc l’histoire du fondateur de Zappos. 4, The Culture Code: The Secrets of Highly Successful Groups Après avoir lu « Delivering Hapiness », vous adorerez également ce livre car il en est la suite parfaite. Le rôle de cet ouvrage est de répondre aux questions comme « d’où vient la culture de votre entreprise ? » ou « comment construisez-vous sa fonction et la maintenez-vous dans votre groupe ? ». Il vous aidera aussi à renforcer les fondements de la  culture d’entreprise que vous aimez. Pour stimuler l’innovation 5. Creativity, Inc.: Les secrets de l’inspiration du fondateur de Pixar Plongez au coeur de Pixar, ce monde créé par Ed Catmull et Steve Jobs, et découvrez les secrets de la créativité et de l’innovation. Dans ce livre, l’auteur partage beaucoup expériences vécues très inspirantes. Il m’a aidé à comprendre un peu mieux le style de leadership de Steve Jobs, souvent déformé dans les médias. A la fin de l’ouvrage, Ed nous explique que Steve Jobs a beaucoup évolué dans son style de leadership, ce qui pour moi est un signe que la tyrannie n’est pas la meilleure forme de leadership. Un des axes qu’il préconise est d’ailleurs de développer le courage managérial car pour innover, il faut créer le bon environnement afin de motiver en profondeur les collaborateurs. 6. Nine Lies About Work: A Freethinking Leader’s Guide to the Real World Ce livre m’a fait du bien car il propose enfin une critique des éléments de l’environnement professionnel qui sont aujourd’hui dépassés. Le titre l’explique bien : 9 mensonges à propos du travail ! Par exemple, l’une des critiques concerne les mythes entourant les évaluations de la performance et le recueil des différents avis. Ce livre nous invite à ne pas toujours suivre la norme et à tester d’autres solutions pour améliorer la situation. Vous pouvez d’ailleurs le faire avec vos équipes, c’est-à-dire réfléchir avec elles avant de mettre en œuvre les décisions : une bonne communication entre tous les collaborateurs est essentielle. Ce livre liste les 9 éléments du monde du travail que l’on doit impérativement changer. Pour développer votre équipe 7. Mindset: The New Psychology of Success L’auteur, Carol S. Dwek Ph.D., s’est penché sur la raison qui fait que des personnes réussissent pendant que d’autres arrêtent de progresser. Tout est dans le mindset, étape préalable au changement. Selon elle, il y a deux points de vue : le point de vue « fixe » par rapport à son apprentissage et le point de vue de « croissance ». La différence dans le fait qu’une personne qui a un mindset de croissance a plus de chance de réussir que celle qui possède un état d’esprit fixe. Même si vous aimez le développement personnel et que vous connaissez tout ça, ce livre offre un vocabulaire et des idées très intéressantes pour atteindre un autre niveau et se motiver. 8. L’apprentissage de l’imperfection Ce livre est excellent pour aider les membres de votre équipe ou peut-être vous-même, à devenir optimaliste et non perfectionniste, c’est-à-dire de développer une meilleure gestion du rapport au résultat. En effet, la perfection est souvent un ennemi dans l’entreprise. Ce livre nous aide à cultiver une approche d’optimisation en fonction de la réalité et non d’un idéal imaginaire… inatteignable ! 9. Crucial Conversations: Tools for Talking When Stakes are High Voici le meilleur livre pour apprendre à mieux communiquer, autant au

Découvrez les 6 règles d’Elon Musk pour une productivité folle !

Productivité selon Elon Musk

Elon Musk a sorti sa liste des 6 règles pour une productivité folle en équipe. Cet article vous les présente d’une manière simple et je vous livre également mon analyse personnelle pour vous permettre d’aller plus loin dans la réflexion. 1. Éviter les réunions avec un grand auditoire Le raisonnement d’Elon Les réunions où il y a trop d’intervenants sont une perte de temps et d’énergie car : elles découragent les débats l’équipe reste plus fermée qu’ouverte à l’échange il n’y a pas assez de temps global pour que chacun puisse contribuer Donc voici la règle : ne prévoyez jamais de réunions à moins que vous soyez certain qu’elle ajoute de la valeur. Le commentaire d’Isabelle D’abord, qu’est-ce qu’une réunion ? Tout le monde semble avoir une définition différente. D’ailleurs, la semaine dernière, j’ai eu une discussion avec les autres directeurs de mon équipe pour essayer de la définir : je peux vous dire que nous ne sommes pas tombés d’accord ! Néanmoins, on peut quand même dire qu’il s’agit de rencontres récurrentes à plus de 2 personnes. Et justement, j’ai des amis qui ont aussi commencé à utiliser le mot « discussion ». Ils disent par exemple : « nous ne sommes pas en réunion mais en en « discussion » car la taille du groupe qui se semble être un détail important. Donc, avant d’organiser une réunion à plus de 2 personnes, demandez-vous pourquoi cette réunion est nécessaire. Les réunions ne sont pas toutes “evil” 2. Quitter la réunion si vous n’apportez pas une plus-value Le raisonnement d’Elon Si votre présence : n’apporte pas de contribution ne permet pas de préciser vos idées ou vos valeurs ne permet pas de prendre une décision Alors, votre présence n’est pas utile ! Vous pouvez donc quitter la réunion car perdre du temps inutilement est, pour le coup, inapproprié… Le commentaire d’Isabelle Dans une entreprise, on craint souvent de ne pas inviter les bonnes personnes : on a alors tendance à « ratisser » large. Par conséquent, il est possible que vous soyez invité à plusieurs réunions ou votre présence n’est pas toujours nécessaire. Prenez en acte et tirez en les conséquences… Quelques astuces si vous n’êtes pas certain que votre contribution soit nécessaire : Idéalement, ne refusez pas de participer à une réunion sans avoir parlé avec la personne qui vous invite. Il est important de comprendre son besoin et de voir comment vous pouvez le combler avant ou après la réunion. Ne « ghostez » jamais vos collègues. Communiquez avec le responsable de la rencontre et posez-lui la question : qu’attend-t-il précisément de vous à la réunion ? Offrez l’information nécessaire, à l’avance, pour que d’autres puissent avancer sans vous Demandez que l’on enregistre la réunion : vous pourrez ainsi l’écouter en 2x, ce qui vous fera gagner du temps 3. Oublier la hiérarchie Le raisonnement d’Elon Communiquez directement avec vos collègues et pas à travers les superviseurs et les managers. La communication directe permet des décisions rapides, ce qui entraîne des avantages compétitifs ! Le commentaire d’Isabelle Parfois, en entreprise, il y a ce qu’on appelle des « jeux de pouvoir » : les managers veulent connaître des informations avant tout le monde afin d’influencer les décisions. Si vous faites partie d’une équipe où vous devez avertir tout le monde avant de prendre une décision, c’est qu’il y a un problème : soit le management est malade : tout le monde a peur de prendre des décisions et d’avoir des reproches ensuite soit les rôles et responsabilités de chacun ne sont pas encore clairs. Par conséquent, si vous n’arrivez pas à parler directement avec votre collègue sans passer par le management, c’est que votre équipe a besoin de travailler sur des fondamentaux. Pour vous aider dans cette aventure, dites-vous qu’à chaque niveau d’échelle dans l’entreprise, il existe un niveau de décision. Et faites confiance à vos collègues ! 4. Rester clair et compréhensible Le raisonnement d’Elon Évitez les mots inutilement compliqués et le jargon technique car cela ralentit la communication. Utilisez de préférence des mots : concis directs faciles à comprendre N’essayez pas d’avoir l’air intelligent, soyez plutôt efficace ! Le commentaire d’Isabelle Vous rappelez-vous le concept de la longueur d’onde en communication dont je vous parle toujours ? Pour être sur la même longueur d’onde qu’une autre personne, il faut ajuster précisément sa fréquence et sa vitesse. Ici, Elon fait référence à la fréquence : si les mots utilisés sont trop compliqués et ne résonnent pas chez l’autre, votre communication demandera beaucoup d’énergie à l’autre pour être comprise. Plus il y a de personnes avec qui vous communiquez, et plus le vocabulaire doit rester simple. Anecdote Je me rappelle d’une réunion d’équipe où l’un de mes collègues dessinait une barre sur un bout de papier chaque fois que le directeur sénior N+2 utilisait un mot compliqué concernant le management. Un peu comme un « BINGO » de management ! A un moment, le directeur avait même réussi à combiner 3 mots compliqués, sans véritable sens, dans la même phrase : la réaction de mon collègue a été de dessiner une énorme barre sur son papier. Et je peux vous dire que l’on a tous éclaté de rire en même temps : cela a mis un certain malaise, je vous l’avoue ! 5. Arrêter les réunions récurrentes sans véritable justification Le raisonnement d’Elon Ici, je ne suis pas certaine de bien traduire le terme « frequent meeting » mais je pense que cela signifie que les réunions sont « excellentes » pour faire perdre du temps. Il est nécessaire de les éviter autant que possible si elles ne sont pas véritablement justifiées. Utilisez les réunions pour : collaborer partager les défis qui se présentent à vous résoudre des problématiques Dès que vous avez résolu la situation, les réunions fréquentes ou récurrentes ne sont plus nécessaires. Et s’il est possible de résoudre les problèmes sans réunion, c’est encore mieux ! À la place de réunion, : envoyez des textes ou des emails utilisez d’autres canaux

Découvrez 5 questions vraiment engageantes pour votre équipe !

Questions engageantes pour sont équipe

En tant que manager, on peut avancer en répondant aux demandes de sa hiérarchie et de ses collègues ou alors, on peut prendre les devants et être « proactif ». Il existe justement plusieurs moyens d’être proactif, en particulier en devenant un voyageur du temps. Et un des meilleurs moyens pour le devenir est de poser des questions engageantes à son équipe. N’attendez pas que les demandes ou que les problèmes soient insolubles pour réagir, mais stimuler vos collaborateurs pour qu’ils identifient des actions efficaces à mettre en œuvre en leur posant les bonnes questions. 1. Quels sont les accomplissements dont vous êtes le plus fiers ? Prendre le temps de réfléchir sur les réussites concrètes d’une équipe aide à développer plusieurs aspects importants : La reconnaissance entre les collègues, mais aussi de la part du management. Trop souvent, on avance sans faire de pauses et sans recevoir des félicitations qui sont pourtant nécessaires pour rester motivées. Augmenter les interactions et les apprentissages Savoir ce que son collègue a fait peut inspirer. Cela nous pousse à nous connecter avec les autres, mais aussi à comprendre les synergies potentielles dans les différentes tâches. Le sentiment d’appartenance à une équipe Rien de pire pour un collaborateur que d’avoir l’impression qu’il est le seul à avoir travaillé. Si personne ne communique sur la qualité du travail fourni et l’engagement, c’est peut-être ce qui va arriver et l’ambiance ne sera pas bonne. Partager les accomplissements aidera l’équipe à mieux comprendre les contributions de chacun et augmentera le sentiment d’appartenance. Dans mes équipes, j’adore faire des sessions de « partages » : je les appelle : Fail party, Sharing Party, Demo Day… Prenez un peu de temps pour trouver un nom qui fonctionne spécifiquement pour votre entreprise. Idéalement, il faut que l’évènement qui permet de répondre à cette question soit inspirant et motivant. 2. Est-ce que le rythme de travail est bon ? Il est nécessaire de prendre régulièrement le « pouls » de la vitesse d’exécution dans votre équipe. Si le rythme est trop lent… Une équipe qui s’ennuie parce qu’elle a de moins en moins de demandes ou de responsabilités à assumer est une équipe qui risque de vite tourner en rond. Des collaborateurs qui sont dans cette situation vont aller chercher du travail ailleurs, comme aider d’autres équipes avec le risque que cela irrite le management… et les collègues ! Mais le personnel peut aussi chercher du travail dans une autre entreprise et donc, démissionner. Dans les deux cas, ce n’est pas une situation qui peut durer dans le temps et il vaut donc mieux le découvrir rapidement afin de proposer rapidement des solutions. Si le rythme est trop rapide… Une équipe qui court est une équipe qui hypothèque son avenir, son efficacité et ses résultats. Car on pense qu’en agissant ainsi, on avancera plus rapidement. Cela peut-être le cas a court terme. Mais sur une longue période, ça ne donnera pas de bons résultats. Se presser en permanence demande beaucoup d’énergie alors que celle-ci pourrait être utilisée pour analyser, réfléchir, interagir, communiquer… Vous n’avez qu’à réfléchir à la dernière fois où vous étiez en retard et que vous cherchiez vos clés : les avez-vous trouvées plus rapidement ? Passer à l’action maintenant ! Il est important que vos collaborateurs deviennent vraiment proactifs. Et pour cela, il faut évidemment prendre en compte la vitesse d’exécution des tâches. Si celui-ci est trop lent, il faut se poser la question de savoir si on peut s’ajouter un nouvel objectif. Par exemple, mettre en place un nouvel outil plus performant. Ou encore, est-ce que l’on peut prendre plus de responsabilités pour aider l’entreprise à gagner et être plus efficace ? Si le rythme est trop rapide, il faudra prioriser. Il n’est vraiment pas bon d’avancer trop rapidement sur une longue durée. Lorsqu’on court en permanence, on ne prend pas assez de temps pour s’écouter, communiquer et prendre de bonnes décisions pour la suite. Note : Ne vous inquiétez pas si vous devez ralentir pour éviter un burnout à votre équipe, car il existe plusieurs méthodes pour garder la bonne vitesse (ni trop lente, ni trop rapide) et augmenter le niveau de performance de son équipe. Investissez dans les méthodes de travail que je propose. Comment augmenter la productivité de son équipe ? 3. Est-ce qu’il y a des sujets qui vous intéressent et sur lesquels vous aimeriez en apprendre plus ? Ici, il s’agit de stimuler la créativité et la curiosité. Si vous ne posez pas ce type de question, il est alors possible que le développement personnel des membres de votre équipe ne soit pas pris en considération. Si vous souhaitez avoir une équipe motivée et engagée, assurez-vous qu’elle se demande régulièrement ce qui est important d’apprendre ! Il y a plusieurs aspects à prendre en considération dans cette question : Comment apprendre des autres départements de l’entreprise ? Comment mieux comprendre nos produits, le business et notre secteur d’activité ? Développer des compétences techniques, mais aussi en développement personnel. Faire l’apprentissage de l’utilisation de nouveaux outils ou méthodes de travail Comment intégrer les meilleures pratiques de l’industrie ? … Pour être engagé et excellent dans son travail, il n’y a rien de mieux que de se connaître. C’est pour cela qu’il faut poser des questions dans le but de stimuler cette connaissance interne ! 4. Lorsque vous imaginez le futur, qu’aimeriez-vous y voir ? Penser à un futur positif stimule ce qu’on veut voir arriver et donne de l’énergie aux bons éléments. Savoir ce que son équipe souhaite aide à y parvenir plus facilement. Par exemple, si votre équipe demande plus de communication, ou plus d’outils, ou plus de temps, ou plus de quelque chose, vous pourriez discuter de comment il est possible de répondre à ses attentes tous ensemble. Mais surtout, il vous sera possible de motiver les collaborateurs à s’aider les uns les autres pour atteindre les objectifs fixés. Rien de mieux que d’être un acteur efficace de son propre futur ! De plus, vous pourrez vous servir des rencontres d’équipe pour développer la concentration, le focus et l’engagement sur tout ce qui compte pour les collaborateurs.

Savez-vous exactement quoi, quand, avec qui et pourquoi communiquer au travail ?

Communiquer au travail

À un moment ou à un autre, tout le monde s’est plaint d’un collègue qui ne nous a pas informés d’un projet sur lequel il travaillait. Ou encore, on peut être surpris de ne pas avoir été invité à une rencontre importante : on a l’impression qu’il était évident qu’on devait être invité et pourtant, personne n’a pensé à faire. Mais savez-vous que vous aussi, vous générez très probablement ce genre d’émotion chez vos collègues ? Pour vous aider à y voir plus clair, voici quelques bonnes questions à vous poser ainsi qu’une checklist qui vous aidera à identifier quoi et quand communiquer ? Vous savez que dans les entreprises, lorsqu’un changement important survient, l’équipe des ressources humaines met en place ce qu’on appelle généralement un « plan de communication ». Dans certaines sociétés, on nomme même un gestionnaire des communications internes. Car avoir un bon plan de communication, savoir avec qui, quoi, quand et pourquoi communiquer est définitivement stratégique : cela en devient même un métier ! Alors, pourquoi ne pas penser vous-même à tous ces éléments ? Ce qui est bon à l’échelle de l’entreprise est bon pour votre équipe et pour vous-même. Voici donc quelques astuces pour vous aider dans votre quête d’une bonne communication ! Avec qui communiquer au travail ? D’abord une question : est-ce que je suis en mesure de communiquer aux bonnes personnes ? Sans une structure d’équipe efficace, il vous sera bien difficile de savoir avec QUI communiquer. La structure de l’équipe Posez-vous ces questions pour savoir si vous êtes en mesure de savoir avec qui communiquer : Avez-vous un système qui vous aide à identifier qui doit être invité et pourquoi ? Est-ce que votre équipe a une structure claire qui aide à savoir qui doit être invité pour des réunions importantes ? Avant de vous lancer dans n’importe quelle activité, est-ce que vous prenez le temps de faire votre analyse RACI (responsible, accountable, consulted and informed) ? Ou vous lancez-vous directement ? Pendant l’avancement d’un projet, si vous avez oublié de consulter ou d’informer une personne, est-ce que vous notez ces points ? Ajustez-vous votre plan de communication ? Ces questions sont importantes, car si vous travaillez dans une équipe dans laquelle les rôles et les responsabilités ne sont pas clairs, il vous sera très difficile d’identifier à QUI parler pour avancer vos dossiers. D’ailleurs, il y a de fortes chances que vous puissiez créer des frustrations avec vos collègues ne sachant pas qui fait quoi. Un manque de structure dans l’équipe amène ce que j’appelle un « blind spot », donc des oublis… Si vous notez que vous n’êtes pas régulièrement informé ou que vos collègues ne se font pas inviter à des discussions ou qu’ils soient en copie dans des échanges de mails, c’est peut-être qu’il y a du travail à faire au niveau de la structure et de la clarté des rôles et des responsabilités au sein de votre organisation. Pour vous aider à mettre en place votre structure, je vous invite à lire cet article : « Comment créer ou améliorer votre département ? » A qui cette information est utile ? Sans une structure ordonnée, il est très difficile de répondre parfaitement à cette question. Malgré tout, il est impossible de n’avoir aucune structure, même si elle n’est pas formalisée : il y a toujours une structure implicite en place. Mais parfois, il faut la découvrir. ! Demandez-vous alors, dans tous les cas, à qui l’information que vous voulez partager peut servir ? Au minimum, il y aura votre équipe immédiate et votre supérieur hiérarchique. Ensuite, si vous n’avez aucune idée avec qui partager l’information, demandez autour de vous : vos collègues, votre patron pourraient avoir d’autres points de vue intéressants sur ce sujet. Dans mon équipe, j’essaie de partager toutes les informations transversales durant notre rencontre de gestion et d’opération, comme par exemple partager la liste des projets lancés qui pourraient intéresser certains. L’objectif de ce partage est de m’assurer que l’information circule bien entre les gestionnaires et les équipes. Car il n’y a rien de pire pour une personne qui fait une analyse, de savoir qu’une autre personne a fait le même travaille. Il est donc plus facile de repérer ce genre de situation, si on dit à l’avance sur quoi son équipe travaille ! Quand communiquer au travail ? « Timing is everything » selon une expression. La clé, c’est le temps, vous le savez, et en communication, c’est critique. Il est terrible, pour un gestionnaire, d’apprendre de la part de son collaborateur qu’il a perdu son emploi ou qu’il a été promu ou transféré. Par conséquent, la séquence de communication est très importante. Comment déterminer la séquence de communication ? 1. La hiérarchie — les liens sont-ils faits avant de vous lancer ? Cette question est très importante, car il est possible d’aller parler à la bonne personne d’un sujet alors que la politique autour de celui-ci n’est pas encore en place pour le faire. Les premières questions à se poser dans ce domaine sont de bien connaître la hiérarchie de l’équipe. Par exemple, qui est le gestionnaire de qui ? Demandez-vous si le gestionnaire doit être au courant avant la personne avec laquelle vous avez besoin de communiquer. Quelques situations où le gestionnaire doit être informé en priorité : Si le sujet est nouveau, c’est presque certain à 100 % : il faut parler au gestionnaire avant. Mais s’il s’agit d’un sujet récurrent, cela ne pose pas de soucis, car le lien de communication avec la personne est déjà là. S’il s’agit d’une information atypique, une surprise, quelque chose d’inhabituel, une urgence, communiquer d’abord avec les gestionnaires est la première étape. L’idée est qu’il pourra vous aider à pousser le dossier de la bonne façon et le prioriser si nécessaire. Par exemple, vous avez une rencontre d’équipe et vous annoncez à votre gestionnaire qu’il y a un problème au niveau de XYZ. Si vous faites une annonce directe à tout le monde, c’est une mauvaise première étape, car vous allez créer de l’inconfort : la question qui se posera sera « pourquoi votre gestionnaire ne le sait pas encore ? » Avertir le gestionnaire à l’avance aura pour conséquence de l’aider à

Pour progresser sa carrière, arrêtez la menace de quitter

Vous êtes insatisfait par votre travail, vous aimeriez une augmentation, un nouveau poste, vous en avez trop à faire et vous êtes constamment débordé… Il est impossible de concilier travail et vie personnelle ou tout simplement, vous êtes fatigué de faire ce que vous faites car c’est redondant et vous n’apprenez plus rien. Vous avez peut-être même pris la peine d’en parler avec votre manager mais rien ne semble bouger. Vous commencez à penser qu’il faudrait partir, peut-être même que vous avez envie d’utiliser la tactique de la menace de quitter.  Et vous vous dites peut-être que si j’en parle à mon responsable, il va bouger… Cette option est à double tranchant car peut-être que vous obtiendrez ce que vous voulez mais quel sera le prix à payer ? Dans tous les cas, prenez votre temps avant de passer à l’action et évitez de créer un choc et précisez où vous en êtes étapes par étapes. 1) Est-ce que vous avez déjà parlé à votre patron de façon positive de votre situation actuelle ?  Débordé : Avez-vous travaillé sur vos priorités avec votre supérieur ? Avez-vous demandé un temps de repos ? Ou encore, avez-vous songé à repousser un échéancier ? Toutes ces discussions avec votre patron l’aideront à mieux comprendre la situation et peut-être à prendre des décisions pour vous aider. Pour dire à votre patron que vous êtes débordé, vous pouvez dire quelque chose du genre : « Dernièrement, j’ai vu mon nombre d’heures supplémentaires augmenter. Rien de trop sévère pour le moment. Par contre, il faudra garder un oeil sur la situation ABC en cours, car j’ai l’impression qu’elle pourrait nous réserver des surprises et nous empêcher d’atteindre XYZ objectifs. Une solution pourrait être de … » Cette première étape de discussion est importante car elle évitera un choc à votre gestionnaire si vous décidez, même après avoir lu cet article, de lancer un ultimatum de départ. Ennui et manque de défis : Avez-vous réfléchi à prendre des initiatives qui pourraient vous stimuler au sein de l’entreprise ? Avez-vous proposé vos services à votre patron et à vos collègues ? Et avez-vous des compétences à développer ? Ne vous limitez pas aux demandes, prenez des initiatives et identifiez les trous dans les processus de l’organisation. Trouvez-vous un poste où votre leadership peut s’exprimer. Avez-vous postulé ailleurs dans l’entreprise ? Avez-vous discuté des éléments qui vous passionnent avec votre patron et vos collègues ? Tous ces échanges donneront des idées à votre manager de ce qu’il pourrait vous déléguer. Encore une fois cette étape est importante, elle évitera un choc à votre gestionnaire si vous décidez de partir… Votre salaire vous semble trop bas : Vous parlez à vos amis et vos collègues et vous vous rendez compte que tout le monde a un salaire 20% plus haut que vous. Ou encore, vous regardez les postes affichés ailleurs et vous constatez que les salaires sont plus élevés. Ou tout simplement vous avez de nouveaux projets personnels qui vous demandent plus de d’argent… Vous considérez alors que votre salaire ne vous va plus. Avant d’aller en parler avec votre d’ailleurs, allez-y par étape et surtout, analysez votre situation au sein de l’entreprise. Avez-vous atteint tous vos objectifs ? Allez-vous régulièrement au-delà des attentes ? Le mieux est de demander à votre patron son point de vue : parfois on peut être surpris par le décalage de ce qu’on pense et de ce que votre patron et collègues perçoivent. Avant toute demande, validez que vous êtes dans une bonne position. Ensuite, cela fait combien de temps que vous êtes dans l’entreprise ? Si vous venez d’arriver, ce ne sera pas la même approche. La première conversation avec votre responsable sur le niveau de votre salaire devrait donc être orienté sur des sujets qui touchent la rémunération en général et non sur le fait que vous voulez une augmentation. Posez des questions telles que : Quel est le processus pour augmenter son salaire ? Demandez-lui ce que vous pourriez faire pour l’aider à obtenir une augmentation ? Ou encore, interrogez-le sur votre positionnement par rapport à l’échelle salariale. Toutes ces questions le feront lui-même réfléchir sur votre situation et il pourrait peut-être par lui-même, prendre l’initiative de trouver une solution pour vous augmenter. L’objectif, dans toute situation indésirable, est d’en parler d’abord positivement pour aider à faire avancer la réflexion. Vous devez ensuite laisser la place à votre patron pour prendre des initiatives. N’imposez rien, indiquez juste la direction qui vous intéresse… 2) Laissez un peu de temps passer…  La clé, c’est le temps ! Maintenant que vous avez parlé positivement à votre patron de la réalité de ce que vous vivez, donnez lui et donnez vous du temps. Donnez une chance aux idées et aux suggestions de prendre place. Si vous voyez que rien ne bouge après 1 mois, vous pouvez relancer. Vous pourriez alors être tenté de passer à l’étape « ultimatum » si vous constatez qu’il n’y a aucun changement. Et dire à votre patron que vous pensez à quitter car vous êtes malheureux ! Attention car il est impossible de revenir en arrière après ce genre d’ultimatum. Vous allez signaler à votre patron votre instabilité et s’il est en train de mettre en place des actions pour changer la situation, peut-être que cela pourrait le refroidir en pensant que votre décision est déjà prise. Et que malgré ce qu’il proposera, rien ne changera votre état d’esprit car vous êtes déjà sur le départ… 3) Vous n’avez plus de patience ! Vous n’avez qu’un chose en tête vous voulez quitter. La patience vous fait défaut. Vous avez parlé à votre patron de la situation, vous avez laissé du temps, vous avez relancé positivement, mais vous n’avez plus la patience d’attendre. Pour vous, la prochaine étape sera de commencer à chercher un autre travail. Un des avantages de chercher un autre emploi est de mieux connaître la réalité du marché. Vous serez alors plus convaincu qu’il est possible de trouver mieux ailleurs… ou pas

Les erreurs à ne pas faire pour vendre vos idées au travail !

Erreurs vente d'idées

Vous est-il déjà arrivé d’avoir une bonne idée et que personne ne semble vouloir la suivre ? Pire encore, une autre personne la présente et tout d’un coup, c’est bon ? Serait-il possible que vous n’ayez pas utilisé la bonne approche ? Car vendre ses idées au travail est un réel art et une compétence essentielle pour être un excellent gestionnaire. Voici donc quelques éléments que j’ai notés pendant ma carrière qu’il faut éviter de faire pour vendre au mieux vos idées. 1. Présenter le problème au lieu de l’opportunité d’amélioration Chaque fois que vous avez une idée, vous commencez par expliquer le problème, vous mettez de l’attention dessus et vous prenez tout le temps et l’énergie de vos collègues pour leur en parler. Mais écouter une personne qui se concentre continuellement sur les problématiques, c’est pénible avec le temps ! Une idée devrait toujours venir accompagnée d’une opportunité d’amélioration. Et idéalement, avec peu d’effort pour l’implémenter tout en obtenant un maximum d’impact. Par exemple, au lieu de dire : Hier encore, on a eu un problème (ou un tel a fait…). On dirait que c’est récurrent. On fait toujours la même erreur en équipe. On devrait mettre ce processus en place pour éviter ça. Hier, j’ai eu une idée suite à un événement : si on ajoute cette simple étape en équipe, on pourrait améliorer notre temps de réponse d’au moins 1 journée et gagner en fluidité. Qu’en dites-vous ? La première version = on n’est pas bon et on fait toujours des erreurs : on est obligé de s’améliorer. La deuxième version = j’ai trouvé une opportunité d’amélioration, et il s’agit d’une suggestion et non d’une action forcée. 2. Vous plaindre constamment  En fait, l’idée ici est comme l’histoire où l’on crie « au loup ». Si chaque fois que vous avez envie qu’un élément change au travail et que vous commencez par vous plaindre, vos collègues ne verront qu’en vous une personne pénible et non la personne qui cherche à améliorer les choses. Étant donné que vous avez créé l’image d’une personne qui se plaint continuellement, quand vous allez présenter une idée, cela sera plus difficile. À noter que si vous êtes ce type de personne, je vous conseille d’aller lire cet article : Comment transformer vos frustrations en super pouvoir ?  3. Répéter la même idée trop souvent  Vous pensez que vous avez mal expliqué votre idée la première fois ? Et vous revenez dessus par la suite deux, trois ou quatre fois ? Je peux vous garantir que cette habitude de ne pas lâcher prise produit un effet inverse sur votre équipe. Quand une idée n’est pas retenue, retournez au problème et trouvez une autre solution. Et posez-vous la question de savoir si le problème n’est visible que pour vous. Parfois, il faut simplement rendre le problème plus visible pour que les idées de solutions soient retenues. Pourquoi implanter une solution et faire des efforts pour un problème qui ne gêne que peu de personnes ? Alors, retournez à la « table à dessin » avant de vous lancer dans la répétition. Faites attention à ne pas vous brûler ! 4. Utilisez des mots forts et qui polarisent Un autre moyen de « tuer » une idée est d’utiliser des mots forts qui polarisent. Par exemple, dire : on a toujours ce problème on est jamais… personne ne fait attention chaque fois qu’on fait… Les mots qui polarisent sont souvent des mots qui ne laissent pas la place à d’autres interprétations. Vos collègues seront alors portés à argumenter sur la véracité de votre affirmation plutôt que de vous écouter. À la place, utilisez des mots plus précis et moins polarisants par exemple. La semaine dernière, j’ai noté 2 situations qui m’ont fait réfléchir à une idée il semble que parfois nous ayons… j’ai l’impression qu’il nous arrive d’oublier (ici, notez que je m’inclue…). Des mots qui permettent une variabilité dans l’analyse de la situation, des mots inclusifs et non accusateurs sont à employer si vous voulez faire passer une idée. 5. Présenter votre idée au mauvais moment  Il est important de présenter ses idées à la bonne audience et au bon moment. Si l’énergie est tendue ou que votre équipe est en retard, votre idée sera beaucoup plus difficile à vendre. Alors, assurez-vous de la présenter quand l’énergie de votre équipe est bonne ! La clé, c’est le temps : utilisez-le à votre avantage ! Conclusion  Cette semaine, prenez le temps d’analyser vos habitudes : est-ce que ce ne serait pas le moment d’en changer  quelques-unes ? Quelle idée pourriez-vous choisir cette semaine pour pratiquer de manière différente ? Si vous avez envie de développer votre talent pour vendre vos idées, je vous invite à aller lire cet article. Comment vendre ses idées au travail ? Photo by Romson Preechawit on Unsplash